Arsalan Rezaï : « Mansour aux critiques »

En 2011 Le Vestiaire avait presque pu pénétrer, déchaussé, dans l’intimité de la famille Rezaï. Un famille comme un autre où c’est Papa qui décide que sa fille sera championne même si ça lui plait pas.

La moquette du salon est recouverte de terre battue. Dans le jardin, les chiens aboient. Et Aravane passe.

LE VESTIAIRE : Comment réagissez-vous à la plainte déposée par Aravane à votre encontre pour harcèlement moral, violences volontaires et menaces de mort ?
ARSALAN REZAI : Je crois qu’il vaut mieux être Mansour que d’entendre ça. Comment ma propre fille peut-elle m’accuser de choses pareilles ? Elle va en prendre une bonne la prochaine fois qu’elle rentre à Saint-Etienne laver ses fringues.

Vous avez dans le milieu du tennis l’image d’un père autoritaire, parfois violent…
On me fait un faux-procès en appel. Ce n’est pas parce que j’ai grandi en Iran et que je me laisse pousser la barbe que je suis un ayatollah. Je n’ai d’ailleurs jamais forcé Aravane à porter le voile, ça la génait en revers. Comme Georges Goven, j’ai beaucoup d’amour pour elle et ça fait bien longtemps que je ne l’ai plus touchée.

On raconte que vous avez eu une altercation avec son petit ami lors du dernier Open d’Australie…
Mais elle n’a que 24 ans ! C’est beaucoup trop jeune. Vous ne voudriez pas non plus qu’elle choisisse son mari ? Et ce charlot n’était même pas joueur de tennis. Comment voulez-vous que mon petit-fils gagne Roland-Garros ? Quitte à souiller la famille, j’aurais préféré qu’elle couche avec Nadal.

Comment la famille vit-elle justement aujourd’hui sans les revenus d’Aravane ?
Je n’ai plus rien. Cette ingrate ne me filait que 2.000 euros par mois alors qu’elle n’aurait jamais rien fait sans moi. Comment je vais faire maintenant pour payer l’assurance de mes trois Mercedes ? Elle ne se rend pas compte de la misère dans laquelle elle nous plonge. Je vais encore être obligé de mettre ma femme sur le trottoir.

Ne comprenez-vous pas qu’à son âge votre fille ait besoin de s’émanciper ?
Je crois surtout qu’elle a été manipulée. Et pas seulement par son kiné. Quand on a gagné les internationaux de Strasbourg et le tournoi de Bastad, on attire forcément les convoitises et pas seulement celles de Georges Goven. Ils les aime plus jeunes.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétain

L’Edito : Un Real trop Kaka

La Ligue 1 a repris, pourquoi pas Le Vestiaire ?

Inutile de s’appeler Marco Simone pour deviner que n’importe qui peut travailler à Canal ou que Marseille conservera son titre. Ce ne sera pas tant grâce aux talents comiques conjugués de Gignac et Brandao qu’à la faveur des arbitres qui ont revêtu leur tenue de printemps. Le fameux apparat qui permet de valider des buts hors-jeu et surtout d’appliquer la règle des mains dans la surface. Marseille sera donc champion malgré le Barça du Nord, qui n’a toujours pas remporté un match important depuis cinq ans. C’était le 4 mars 2006, Le Mans s’était incliné de justesse, 4-0. Bodmer avait marqué.

Mais cette année est exceptionnelle, il n’y a pas de match important. Quand Marseille affronte Bordeaux, c’est la relégation qui se joue et la ligue 1 compte une petite vingtaine de Bordeaux, mais il n’y en aura plus jamais  comme celui de dimanche soir. Celui qui laisse Triaud rêver d’attaquer Blanc ou Domenech au Pénal. La poule ou l’oeuf ? Est-ce Ciani qui est mort un soir au Stade de France et qui a tué un par un ses partenaires ou est-ce le gourou Blanc qui a commandité un suicide collectif  un soir de Noël 2009 ? Nul ne le saura jamais. Il ne restera que des espoirs assassinés. Tremoulinas, Gourcuff, Ciani, Chalmé, Plasil, Fernando, Diarra et Chamakh n’avaient peut-être que trop humilié le Bayern, la Juve et dix-sept clubs Français entre septembre et decembre.

Le reste n’a que peu d’intérêt, même pour un saladier d’argent récupéré hors délai par Gilles Simon, hors territoire Serbe. On aurait aussi pu parler de la Coupe d’Europe de rugby, de handball et de ski, mais on a un travail à côté.

Pendant ce temps-là, le remplaçant de Kaka a fait une passe décisive. Le Barça a eu moins de mal face à son Almeria.

Djokovic 2010 : Taillé à la Serbe

Dubaï et Pékin sont les nouveaux eldorados. C’était pas une raison pour en ramener les deux trophées World Tour 500.

La dernière fois, c’était le doublé Metz-Amersfoort. Novak Djokovic avait l’habitude de jouer de la sorte puisqu’il n’avait que 18 ans. L’excuse de la jeunesse, Julien Jeanpierre l’avait utilisée pour ses 30 ans. Il en a 29 aujourd’hui. Cette fois, pour Djoko, c’est différent et avec la retraite de Federer, finir l’année troisième mondial c’est un peu humiliant. L’excuse de la Coupe Davis alors ? Simon-Monfils : si les prochains Grand Chelem peuvent ressembler à ça, Monfort aura autre chose que des assiettes de finaliste et un trophée australien dédicacé par un Manceau à présenter au musée Djokovic de Belgrade la prochaine fois.

Roland garot

L’autre humiliation, c’est d’avoir déclaré forfait à tous les grands matches qui se sont présentés à lui excepté le quart contre Llodra à Bercy, qui n’en était pas un, sinon Forget en aurait sans doute organisé un remake en Serbie. Mais Forget, il est encore capitaine pour 25 ans et quelques millions de d’euros, donc il avait sans doute raison. Un quart à l’Open d’Australie alors ? Les cinq sets, ça ne compte pas. Pareil pour un quart à Roland face à un Autrichien, peu importe son identité. Heureusement, il s’est hissé en demi-finale à Wimbledon, mais contre Berdych. Oui, Berdych. L’US Open est arrivé à point pour s’offrir Federer en demi et une victoire. Federer était pourtant encore en retraite, du moins son service, son revers et les balles de match à convertir.

Mais puisqu’il fallait un vainqueur, c’est Djokovic que Nadal a corrigé en finale. Nadal est Grand Chelem c’est désormais cinq sur cinq, mais l’ATP a inventé les Masters 1000 pour que Djokovic puisse gagner de temps en temps. Pas en 2010 : c’était la saison de Llodra, Federer, Roddick, Verdasco et Ljubicic. Par chance il reste Murray à surclasser, même sans le jouer une seule fois.

Pendant ce temps-là, Gilles Simon a trouvé Djokovic injouable à Belgrade. Deux jours après, Troicki évoluait sur une autre planète.

Melbourne, Tsonga : Coulaines the gang

double

Voici l’histoire du meilleur tennisman français de sa génération. Dommage qu’il joue aussi mal au tennis.

« Ce n’est pas que Jo fasse un mauvais match. » Allez comprendre, Guy Forget n’est pas seulement consultant sur Canal, il est aussi capitaine de Coupe Davis. 27 fautes directes en à peine une heure et demie pour 21 coups gagnants, 56% de premières balles, 5 double fautes, 13/25 au filet, Djokovic aurait dû avoir une sacrée courante pour passer à la trappe ce matin. Guy a raison, Federer est intouchable mais ce ne sera jamais une raison valable pour envoyer tous ses revers dans le bas du filet en accusant sa nouvelle Babolat du regard. N’allez pas croire que Jo est un mauvais joueur de tennis, mais surtout n’allez pas croire non plus que c’en est un bon. Zero balle de break à négocier, c’est donc à la force du service que Tsonga a évité de devenir un grand Champion. Karlovic, lui, arrive toujours à décrocher un tie break mais ça on vous l’a déjà reconté.

Novak Djokolique

Pourtant Djokovic, deux jours plus tôt, s’était déguisé en Nadal, celui d’il y a 2 jours et celui  d’il y a deux ans. On ne vous dira pas lesquels ont la meilleure technique raquette en mains. Tsonga aime l’odeur du sang, Djokovic est hémophile, ça fait 5-2 dans leurs confrontations. Il sait repérer quand un joueur n’est pas au top, il va même jusqu’à le pousser au cinquième set. Les enfants sont parfois cruels.

En 2008, Nadal pensait lui coller une branlée et n’avait pas prévu le service volée. Jo est comme ça, il peut se mettre à tenter n’importe quoi pour gagner, même ce qu’il ne fait jamais. Et plus il pousse un bon adversaire longtemps, plus il aime les points importants, sa nationalité française pourrait donc lui être retirée prochainement. Dire que s’il avait simplement le coup droit de Monfils, il aurait sûrement déjà gagné un grand Chelem. Même le revers de Simon pourrait suffire.

Attention, pas de méprise, le mental n’a rien à voir avec les performances et c’est d’ailleurs un hasard si depuis Wimbledon 2007, il est le plus régulier en Grand Chelem : trois 3es tours, trois 8es, un quart, une finale et maintenant une demi. Federer aurait pu être surpris par le service volée aussi aussi, mais on l’a déjà dit Jo n’a pas vraiment l’habitude de le faire. Et faire durer pour faire durer, ça ne fait plaisir qu’à Davydenko. Les jumelles avaient sûrement des fuites à moins que ça ne soit la maman.

Le brushing impeccable, Jim Courier trouve toujours Federer sympa, mais ce qu’il dit est parfois étrange. « Le physique c’est pas du travail c’est du talent. » Jamais arrogant, il aurait pu dire aussi : « En finale, ça risque d’être plus accroché, mais si ça se trouve je vais lui mettre 1, 1 et 1 en une heure parce qu’Andy c’est une merde. » Mais pris de modestie il a préféré ajouter : « Murray sera content de gagner le 1er Grand Chelem pour l’Angleterre depuis 150 ans. » Ça en fait combien pour Murray ? Et pour Federer ?

Melbourne, Gasquet : Ce grand Kooyong

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L’Open d’Australie 2010 de Richard Gasquet débutera donc finalement en 2011.

Kooyong, janvier 2010. Cela aurait sans doute mérité un reportage d’Arnaud Romera mais ce n’est que le début de la saison de Jo-Wilfried Tsonga le meilleur tennisman français. Il s’en est fallu de peu qu’il ne le devienne pas. En 2002, c’est Youzhny qui lui sauve la mise en mettant fin à la carrière de  Paul-Henri Mathieu, 20 ans à peine, en remontant 2 sets. Il s’en est fallu de peu qu’il ne le reste pas ensuite. En 2010 c’est Youznhy qui lui sauve la mise en prolongeant la retraite de Gasquet, presque 24 ans, en remontant 2 sets et 2 balles de matchs.

Youznhy use two

Pourtant Richie la voulait  depuis son anniversaire des 5 ans, quand papa lui servit cette seconde balle à 120 km/h et qu’il eut toutes les peines du monde à placer son retour en revers le long de la ligne qu’il n’avait pas encore dans ses urines. Papa fut déçu, mais papa fut vengé 19 ans plus tard, pendant 3 sets, et deux annonces de match point. La suite, c’est une cure de desintox si efficace, qu’on retrouva le Richard d’avant. Celui de Fernando Gonzalez 2009, celui si solide dans sa tête qu’il n’a cette fois rien tenté sur les points décisifs, celui capable de se faire remonter des breaks dans les deux derniers sets. Notre spécialiste aurait pourtant aimé démissionner.

Raquette organisée

Kooyong donc, janvier 2010. Tsonga veut préparer l’Open d’Australie en se mettant en condition : quelques-uns des meilleurs joueurs du monde plus Tomic et Sam Querrey, et surtout un match en deux sets devant des tribunes vides.  Santoro encourage tous les jeunes joueurs français à accepter le plus possible de pubs Kinder Bueno et d’invitations chez Denisot. Pas con : quand on est le seul Français à aimer la pression dans les matches à enjeux, à Kooyong on en a pour son pognon.

Tsonga n’était évidemment pas le seul puisque les autres joueurs n’étaient évidemment venus pour gagner du pognon à un tournoi qui n’est évidemment pas une exhibition qui ne rapporte aucun point ATP. Raison de plus pour regretter « les conditions vraiment difficiles » en finale contre Verdasco, il y avait pourtant la place.

Sinon, Djokovic a marqué trois jeux contre Verdasco, Soderling a abandonné la mort dans l’âme au bout d’un set, Del Potro a déclaré forfait la mort dans l’âme pour soigner son poignet, Roddick a renoncé la mort dans l’âme pour fêter son succès à Brisbane et Federer s’est retiré la mort dans l’âme pour rester avec sa famille. Nadal, lui, n’avait même pas pensé à s’inscrire, la mort dans l’âme. Seul Soderling a confirmé le mardi suivant

Pendant ce temps-là, un magicien souvent en représentation dans les Emirats s’est retiré sans rencontrer son dernier Cheikh. Par contre, il a accepté de retirer son dernier chèque.

Santoro : La retraite dorée

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C’est désormais rentré dans les esprits, il faut cotiser 37 ans et demi pour avoir droit à une retraite convenable. C’est à peu près l’âge de Fabrice Santoro aujourd’hui, mais il doit continuer puisqu’il n’est pas né avec une raquette dans les mains. Ca se voit tant que ça ?

Il n’était plus à un exploit près. Après le record de participations à un Grand Chelem, le record du match le plus long, Fabulous Fab s’est offert un nouveau trophée, façon de parler bien sûr. Le record du plus petit nombre de coup droit joués à une main ne pas lui échapper, mais il n’existe pas faute de concurrence.

Son objectif : « Porter à 70 son record des participations à des tournois du Grand Chelem et devenir le seul à en avoir disputé lors de quatre décennies. » C’était ça ou revenir pour atteindre le deuxième quart de finale en Grand Chelem de sa carrière, il fallait faire un choix. « Cette participation ne remet absolument pas en question la décision que j’ai prise de mettre fin à ma carrière de joueur professionnel sur le circuit de l’ATP. » On ne pourra donc pas lui reprocher de jouer un Grand Chelem avec une licence de 30/2, il a prévenu cette fois-ci. Un brin sybillin, sauf pour son banquier peut-être, il ajoute : « C’est une démarche très personnelle. Il ne faut pas y voir autre chose, et surtout pas un come-back. » Les organisateurs de l’Open d’Australie ont oublié de le rayer de la liste des inscrits : à 19 400 dollars le premier tour, ce serait con de partir comme un voleur, sans dire au revoir.

Dubaï de longue durée

Au revoir, il l’avait bien dit, c’était en novembre pendant une tournée habilement appelée « adieux ». Les libraires n’ont jamais vu procédé aussi inventif pour vendre, ni les chaînes de télévision voire les radios pour dégoter un consultant. Ca permettra de vivre confortablement, et au cas où il y aurait plusieurs parachutes dorés planqués dans le monde, quelques menaces ne nuisent jamais : « Ma décision de prendre ma retraite n’a jamais été pour moi de mettre pour toujours mes raquettes au placard. Et je jouerai toujours, en interclubs, en exhibition, et pourquoi pas en double de temps en temps, si j’ai bien sûr le niveau pour le faire. » Et caustique par-dessus le marché, financier évidemment.

Numismatisme ne rime jamais aussi bien qu’avec rhumatisme.

Monte-Carlo : La bile Murray

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Il a suffi qu’un Ecossais apprenne à jouer au tennis, au docteur et à l’haltérophile pour que L’Equipe et les Spécialistes ouvrent les dossiers Federer et Nadal. Avant que Sampras ne prenne sa retraite, Le Vestiaire reprend l’investigation.

C’est la grosse interrogation du moment. Combien coûte la raquette qu’il vient de massacrer ? Le Federer des jeunes années, celui qui perdait un point contre Santoro, est-il de retour ? Comme le suspectent les spécialistes des Spécialistes, son corps est-il en train de dire stop à déjà 27 ans ? Un rapide coup d’œil à la saison du Suisse amplifie l’inquiétude : aucun titre, certes, mais surtout une finale de Grand Chelem perdue contre Nadal et trois demies en trois tournois perdues contre Djokovic et Murray. Effrayant. L’Equipe va plus loin, en remontant à la défaite contre Fish, il y a un an. Roddick aussi battit un jour Roger, et même Gasquet tout récemment, en 2005. Qu’arrive-t-il à l’homme qui ne sait plus s’arrêter avant le dernier carré d’un Grand Chelem depuis 5 ans ?

L’an passé, l’impuissance du Suisse face à Nadal, notamment à Roland-Garros, avait interpellé. Nadal au top, avait écrasé Federer, qui ne l’était pas. Les plus éminents spécialistes cherchaient à comprendre. Les autres aussi : Wilander, avec son Paulo sur le dos, rappelons-le, met en doute la qualité des entraînements et le courage du Suisse. Jean-François Derek s’est-il déjà foutu de la gueule du bonnet du commandant Cousteau ?

Le péril Nadal

Le problème Federer est donc terriblement d’actualité. Mais ce n’est rien à côté du péril Nadal. Déjà qu’être numéro un mondial c’est pas facile à vivre, en plus il a plein de points à défendre. S’il avait su, il aurait perdu tous ses premiers tours l’an dernier. Sa fébrilité saute aux yeux : victoires en Australie et à Indian Wells, contre une demie perdue contre Tsonga et une défaite en demie contre Djokovic en 2008. Finale à Rotterdam perdue face à Murray (qu’il appelera Fabulous Fab à Indian Wells) contre une logique élimination face à Seppi en huitième l’an dernier. Il n’est pas du tout en train de prendre une avance considérable à l’ATP avant une campagne de terre battue où il ne sera pas comme d’habitude imbattable.

Chad Michael Murray

Il reste le cas Andy Murray. De l’avis de tous, il est devenu l’homme à battre, pour ne pas dire l’homme battu tant son parcours en Grand Chelem est éloquent. Sa saison 2009 est époustouflante avec en point d’orgue un inoubliable huitième en Australie. Sur la terre battue, il sera à coup sûr imbattable, son deuxième tour à Barcelone parle pour lui, son troisième à Roland promet beaucoup. Après vérification, il se pourrait même qu’il ne soit pas Top 3. Etonnant, mais la compétence médiatique n’atteint pas le nombre des années. Du côté de la DTN française, on se pose moins de questions. Dominguez, qui a des soucis avec les proverbes, hésite entre deux pour ses mousquetaires : faire feu de tout bois ou volées de bois vert. Il n’est pas plus avancé.

Gulbis, Nieminen, Roddick, Tsonga, Ferrer, Murray… Djokovic connaît aussi un problème : l’an passé, il était déjà top 3 et faisait déjà pareil. Ca laisse une chance à Murray, pourquoi pas à Verdasco s’il continue à bien manger. Pendant ce temps-là, Simon annonce la couleur.