Martin Fourcade : Echec Amat

Un mec qui tire à la carabine en Russie avec une cagoule est-il forcément un indépendantiste tchétchène ?

C’est de la poursuite, mais il n’a même pas de vélo. Il a une carabine à plomb par contre et elle ne lui sert pas seulement à tirer sur des pigeons. Martin Fourcade en a même laissé un bon paquet derrière lui, l’année dernière et il veut remettre ça. Pas de chance, il y a aussi Wassim Ben Yedder qui veut rejouer. Heureusement que Lequipe.fr et  Le Vestiaire sont là.

Pas grand-chose n’a changé depuis la dernière fois que notre spécialiste d’épreuves combinées a rendu hommage à Jean-Pierre Amat. Le biathlon n’intéresse que les expatriés norvégiens abonnés à Eurosport et tout l’état major de l’armée de terre française, qui se demande bien pourquoi il n’y a plus personne dans ses casernes du Jura.

Jamel et les deux bouses

Le caporal Fourcade est un Pyrénéen, lui, comme son grand frère le caporal-chef Fourcade. La hiérarchie militaire se moque bien des palmarès. La réussite du benjamin, qui s’appelle Martin d’ailleurs, n’empêche pas non plus les « brothers » de Font-Romeu de partager leur site Internet. Ca coûte moins cher en hébergement.

Ils approcheront bientôt à eux deux le palmarès de Vincent Defrasnes, mais les JO divers sont encore loin. En attendant, ces deux fans de Brad Pitt qui n’aiment ni le racisme, ni la pollution, ni la guerre en Libye, ni la fonte des neiges à Perpignan pourront se regarder les DVDs de leur comique préféré, « Jamel Debouse » (sikh).  Les bras lui en tombent.

La Légende : Cazé la voit

La Premier League reprend ses droits, alors pourquoi pas un peu de pentathlon moderne.

Que deviennent les sports olympiques après les Jeux ?

La barbichette de Sébastien Deleigne avait eu la primeur de notre rubrique pentathlon moderne au plus fort de l’été pékinois. On pensait bien alors ne plus jamais avoir à parler de Joël Bouzou. C’était bien mal connaître Amélie Cazé. Il existe, en France, deux bonnes raisons de se mettre au pentathlon : avoir des parents profs d’EPS ou naître à Noyon, qui abrite le seul club du pays. C’est la seconde qui pousse la Picarde à revenir de la piscine à cheval chaque mercredi.

Comme les deux autres grands noms français de la discipline, elle est bien décidée à honorer la mémoire de Coubertin. Ca commence par une douzième place à Athènes, en 2004. Elle n’a à Pékin plus l’excuse de ses 19 ans, mais savoir faire ses lacets sans regarder ses doigts ne transforme pas toujours deux titres mondiaux (2007, 2008) en médaille olympique (9e). « Chez nous, la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. » Surtout les étés des années bissextiles.