Patinage artistique, Masters, Brian Joubert : L’affûtage dégueule

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Comme Stojko, Yagudin et Plushenko avant lui, Jeffrey Buttle a pris sa retraite cette semaine. Alain Calmat a le champ libre.

Il fallait bien un jour reparler patinage artistique. Ce n’est pas de gaieté de cœur, croyez-nous. On aurait préféré passer du cricket. Mais Le Vestiaire ne pouvait laisser à www.passion-patinage.com le monopole d’écœure : les Masters de Brian Joubert valaient bien une Metz. Alors, même s’il ne connaît pas plus la glace qu’Izabella Miko, nous avons mis à l’essai un nouveau chroniqueur patinage, spécialiste de Karaté, qui s’est rendu sur place et a essayé de comprendre comment un ancien champion du monde pouvait perdre les régionaux de Poitou-Charentes.

Dans tous les autres sports, des Masters, ça veut dire quelque chose. Pas en patinage, le public ne s’y est pas trompé. Tout seul devant les bénévoles de la Fédé, venus faire le nombre, Joubert, après son programme court, avait quand même trouvé à la compétition une mince raison d’être : « Voir les choses qu’il reste à améliorer. » Il n’en a pas dormi de la nuit. Son truc en plumes et ses bonnes manières n’ont berné personne le lendemain : Marie-Reine Le Gougne avait un rendez-vous d’affaires.

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Le Poitevin a tellement ramé que le responsable de la sono a laissé courir Massacre en canoë pendant dix minutes. Il a raté son premier saut avec autant d’aplomb que les suivants. Ses collants en sèchent encore. « Je n’avais qu’une envie : que tout ça s’arrête », s’est excusé le vainqueur du Trophée Alain-Bompard 2006 dans un entretien exclusif au Vestiaire« Je n’ai pris aucun plaisir. » Seule Laetitia Bléger savait en donner : il lui a collé un procès. Son intendant n’a qu’à bien se tenir, car si Brian s’est fait taper par Préaubert, c’est à cause de ses patins : « Je vais les changer, j’ai un problème avec l’affûtage de mes lames. » On nous prend vraiment pour des cons.

Heureusement, il n’y avait pas que Joubert aux Masters. Il avait amené des copines : Vincianne Fortin, les sœurs Didier, qui ne le sont pas, et Maé-Bérénice Meité, l’héritière de Surya Bonaly, qui ne fait pourtant pas de saltos. C’est interdit au collège. Les couples, eux, ont compris qu’ils ne gagneraient jamais rien à écouter Annick Dumont. Canac et Coia sont partis au Québec, Péchalat (photo) et Bourzat en Russie. Yannick Bonheur, lui, a trouvé le sien sur Meetic : elle est Canadienne. Il ne manquerait plus qu’ils gagnent une médaille.

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