Champions du monde : Lacourt des comptes

« On ne va pas se réjouir du malheur des autres, »  mais un peu quand même. « Auparavant seuls les Australiens avaient battu les Américains en Relais« , sauf que là les Français les ont pas battu. Comment ne pas débuter ce bilan des mondiaux par Alexandra Boyon et ses copines.

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Roxana Maracineanu: Pour l’occasion elle ne nageait pas, comme depuis quelques années. Cela ne l’a pas empêché de patauger dans ses analyses entre approximations et prévisions vaseuses. Son chef d’oeuvre restera sans doute son Lacourt et Stravius vont faire 1 et 2 sur 100m dos. Ils ont fait 5 et 3, après tout c’est qu’une histoire de chiffres. Sinon il y a eu aussi son Manaudou et Bousquet vont faire 1 et 2 sur 50m pap. On se demandait si elle allait aussi nous donner le tiercé dans l’ordre. Samedi Philippe Lucas est venu rappeler ce que ça voulait dire s’y connaître en natation.

Malia Metella: Elle ne nageait pas non plus, elle gueulait. Preuve s’il en est qu’une championne ne fait pas systématiquement une bonne consultante. Ca fait quand même deux exemples avec Roxana. Le degré zéro de l’expertise, à l’exception de ses « il est bien là! » et « elle est bien là! », « ouais!!! ». A part ça sa direction lui avait demandé de la fermer après la première journée. Elle s’est exécuté et dire qu’on le regrette serait mentir.

Alexandre Boyon : On aurait préféré boucler la boucle en vantant ses qualités mais finalement on aurait préféré qu’il la boucle. Tout avait pourtant bien commencé. Comme d’habitude, il savait que les mondiaux de 2021 auraient lieu à Budapest, et évoquait la Royal Navy pour qualifier un nageur britannique. Ses jeux de mots avec bonnet (gros bonnet de la finale, bonnet blanc et blanc bonnet parmi les favoris) nous plaisaient aussi. Mais depuis quelques jours ça n’amusait plus grand monde. Serait-ce son physique atypique dans le monde de l’aviron où Alex a débuté ?  Non. Si Alexandre Boyon a sans doute travaillé depuis ses 7 ans la prononciation correcte de Matt Greevers (Grouiveurse pour les puristes), c’est son chauvinisme qui est devenu insupportable. Qu’ils finissent 7ème ou 1er voire éliminés en série tout était formidable pour la natation française, pour Nice, pour Marseille, pour Jean Boiteux, pour Michel Rousseau qui n’est donc pas mort mais juste vieux et pas assez sexy. S’il s’était arrêté là, on aurait fermé les yeux. Mais à l’issue d’un reportage qui rappelait que le doute planerait pour toujours sur Cesar Cielo, Alex a rappelé que le Brésilien avait été blanchi par le TAS. Hors ce n’est pas le cas et c’est même un gros mensonge. Cielo a bien été averti car il s’est dopé même s’il a été protégé. Quand on ment ou qu’on donne une fausse information aussi grave et qu’on est journaliste, ou on est incompétent ou on est un escroc, en tout cas on est plus un journaliste.

Camille Lacourt : Le Vestiaire avait cousu son costard avant les mondiaux, il a été à la hauteur de l’événement en ne remportant que l’épreuve qui n’était pas Olympique. Sinon il est toujours beau donc on s’en fout qu’il se soit encore fait dessus sur 100m dos. En plus il chante fort la Marseillaise, au moins une qu’il se tape pas.

Fabien Gilot : C’est l’inverse d’Alain Bernard, il cartonne en relais mais chie en individuel. Du coup c’est un champion ou pas ? Magnussen saura nous l’expliquer.

Jeremy Stravius : Le co-spécialiste natation du Vestiaire en pince pour le petit Jeremy à qui il trouve tous les atours de la stars. A première vue, il est pas si grand, pas si beau, un peu trop gentil et souriant. Le nombre de médailles, c’est bon, les titres c’est bon, mais il a pas fait taire Lacourt sur le 50. Du coup il a rien pour lui tout seul même pas la médaille d’argent qu’il partage avec Grouiveurse.

Yannick Agnel : Oser se débarrasser d’un manipulateur à deux mois des mondiaux c’est couillu. Ne pas l’insulter plus que ça c’est encore plus beau. Son titre c’est accessoire on savait déjà que c’était un champion.

Fabrice Pellerin : Alexandre Boyon a décidé qu’il ne fallait pas le sanctionner, qu’il était trop important pour l’équipe de France, du coup le président de la fédé était d’accord avec lui.  Quelle est la définition du mot collusion ? Entente secrète au détriment dun tiers. Et le tiers c’est qui ?

Camille Muffat : Pas de médaille d’or. Quand on est la meilleure c’est un peu embêtant.

Les relayeurs qu’on connait pas : Bravo les gars, mais ici c’est le Vestiaire : on dégomme que les stars.

Mélanie Henique : Qui ?

Florent Manaudou : L’échec. C’était finalement le seul assuré de repartir avec un titre individuel qui repart sans. C’est « pas le genre à nager plus vite en demi qu’en finale » c’est pourtant ce qu’il a fait. C’était une star, il n’est plus rien à part ce gros tas de muscle avec une tête de bébé qui aime aller dans l’eau. C’est dommage Evian préparait sa prochaine pub. La prochaine fois, il se la racontera un peu moins, enfin peut-être.

Frédéric Bousquet : Depuis qu’il tire plus la soeur de Flo il nage moins vite. Mais il n’a jamais nagé très vite en compet de toutes façons. A part nager aux states il n’aura pas fait grand chose de sa carrière au bout du compte.

Amaury Leveaux : Il sert à quoi ?

 

Manaudou, Bernard and co : quatre foies sans maître

Alexandre Boyon : « Il y a de la testostérone sur le plot de départ. » Il y a aussi des amphétamines, de l’heptaminol et un peu de clenbutérol si Cielo est passé par là.

On croyait la polémique définitivement enterrée, comme la moitié du parti travailliste norvégien. Alain Bernard avait fait la paix avec Yannick Agnel et Yannick Agnel avait fait la paix avec Alain Bernard. Bref, plus aucune « animosité » ne pouvait perturber notre belle équipe de France et, ces lopettes d’Américains allaient voir ce qu’ils allaient voir.

Les Australiens ont surtout vu qu’Alain Bernard pouvait nager presque une demi-seconde moins vite en finale qu’en séries. Heureusement, on avait eu cette fois la bonne idée de le placer en premier relayeur : c’est plus discret que de se faire remonter douze mètres par Lezak. Son bourreau américain était cette fois un Australien de vingt piges au nom suédois et ce n’est quand même pas sa faute si le cyclisme à visage humain n’est pas encore arrivé en natation.

Le gendarme le plus rapide de l’USM Montargis donnerait sa vie pour le collectif. N’a-t-il d’ailleurs pas trouvé « aberrante » l’impasse de Yannick Agnel sur le relais ? C’est en fait un peu l’allergologue qui se fout de la charité. Depuis 2008, Bernard s’intéresse autant au 4×100 m que Camille Lacourt à ce que raconte Valérie Bègue. Personne ne peut le blairer en équipe de France et Fabien Gilot, qui a bien failli reprendre à Sullivan les deux secondes perdues, ne fait même plus semblant : « Je ne suis pas en colère contre Alain, c’est Alain qui doit être en colère contre lui. »      

Fred est dispo

Combien de relais le VRP de Ventoline devra encore plomber avant qu’on ne le retire de l’équipe de France ? Un mec qui n’est pas capable de se qualifier pour la finale du 100 m au meeting EDF n’a rien à foutre aux Mondiaux. Il ne sait pas nager sans combinaison et les anneaux olympiques tatoués sur ses hanches perdent déjà de la couleur. Vivement le retour d’Amaury Leveaux au premier plan.

Heureusement, la première journée de compétition nous a aussi offert la médaille de bronze de Muffat, qui n’a plus été aussi souriante depuis la mort de Jean Boiteux. Yannick Agnel, lui, a bien fait de se concentrer sur les épreuves individuelles. Ex-aequo avec Rouault aux derniers championnats du monde en petit bassin, il lui a mis une seconde dans les dents cette fois pour prendre la sixième place. Excusez du peu. Autre enseignement : Fred Bousquet le tatoué se fait secouer par le « beauf » Florent Manaudou en pap. Et ça, ça fait presque aussi mal au cul que des hémorroïdes.

Mondiaux : Lacourt des pelles

S’appeller Camille fait-il de vous une gonzesse ?

Il n’y aura pas cette fois de descente triomphale des Champs-Elysées. Les bus à impériale ne roulent pas sous la neige. La France a pourtant confirmé à Dubaï sa domination européenne de l’été : avec deux médailles d’or de plus, elle aurait même pu devancer la Russie et l’Espagne au classement des médailles. Mais qu’a donc pris l’organisation de couper le bassin en deux ?

S’ils avaient su, nos Français auraient pu profiter de leurs derniers entraînements pour ne pas travailler leurs culbutes qu’au fond des vestiaires. Camille Lacourt aurait aussi sûrement évité de se prendre le mur à la sortie de sa coulée, mais on lui pardonne : y a-t-il au monde un petit bain à la hauteur de son talent ? A quoi pouvait donc bien penser notre spécialiste hockey subaquatique quand il nous rapportait, au mois de septembre, les propos pleins de modestie du beau blond marseillais ? A sa quatrième place du 50 m dos ou à sa quatrième place du 4×100 m 4 nages, lancé en rattrapé ? Dieu et Valérie Bègue seuls le savent.

Gilot pété

Heureusement, Yannick Agnel a confirmé tout le bien qu’on pensait de lui. Michael Phelps a d’ailleurs tellement eu peur du Michael Phelps français qu’il n’a pas voulu nager le 200 m de Dubaï. Ca fait au moins un point commun entre les deux. Le Ian Thorpe niçois s’est quand même rattrapé sur 400 m en finissant dans le même temps que le double champion d’Europe Sébastien Rouault. Excusez du peu.

On en oublierait presque de tirer les autres enseignements de cette belle semaine émiratie : Amaury Leveaux a conservé sans forcer son record du monde du 100 m ; Fred Bousquet a enfin soigné soigné ses hémorroïdes et Hugues Duboscq est toujours là dans les grands rendez-vous. Faut-il par contre à Alain Bernard se prendre une claque en relais le premier jour pour sortir quelque-chose en individuel ou est-ce le sable qui a fait ressortir son asthme ? Alexianne Castel et Fabien Gilot ont bien une petite idée, mais Cesar Cielo n’a jamais entendu parler d’eux.

Pendant ce temps-là, Manaudou a frappé fort pour son retour. Mais pourquoi donc a-t-elle pris le même prénom que Lacourt ?