Murray 2010 : La phobie des grandeurs

Une demi-finale à Wimbledon et une aux Masters : Londres a encore vibré aux exploits de son chouchou, numéro 4. Pourtant, Tim Henman ne joue plus.

Tout avait commencé par un grand court en dur et Roger Federer en face. Tout a fini sur un court à peine moins grand en indoor et Rafael Nadal en face. Entre temps, il y a eu ce grand court en terre battue et Tomas Berdych en face, cette fois c’était un lundi et cet autre grand court, en herbe, et Rafael Nadal en face. Les grands courts ne s’agrandissent pas et pourtant, depuis qu’il a été numéro 2, en août 2009 Murray n’en finit pas d’être numéro 4 et 5.

Fish and cheap

Mais réduire 2010 à une saison de merde serait un raccourci trop facile. Il y a eu ces deux victoires faciles contre Cilic qui laissent penser que l’accident de l’US Open 2009 n’était qu’un accident. Mais d’où venait le problème ? Pas du physique : Murray a encore été le plus frais à Shanghai, intouchable contre Federer en finale, c’est pas de sa faute si les autres négligent le mois d’octobre.

Mais Andy sait aussi être en forme quand tous les autres sont là, le jour J. A Toronto, par exemple. Il se fait Nadal puis Federer. Mardy Fish n’aura pas eu cette chance en trois confrontations le reste de la saison. Heureusement, la tournée américaine sur dur n’est pas celle où il obtenait ses meilleurs résultats les autres années et de très loin. De toute façon, il faut se ménager, les meilleurs le font. C’est sans doute grâce à ça qu’il a conclu pour la première fois son US Open sur un troisième tour contre Wawrinka.

2010 était aussi l’année de l’offensive, Murray a enfin compris : maintenant il lâche ses coups. Mais ça ne marche pas toujours donc parfois il défend, fait des fautes et finit par perdre en gueulant. Ca devait arriver, Henman a apprécié l’évolution : « Murray doit être plus agressif. »

L’Edito : Set à la maison

meurt2

Dans la phrase « Andy Murray a subi la loi de Mardy Fish », quel mot était tenant du titre à Miami et finaliste en Australie ?

Rarement quarts-de-finale de Ligue des Champions n’auront autant attisé les passions. Et pour cause, les « gros » sont en forme et n’ont aucune pitié. Chelsea a ouvert le bal samedi après-midi en enfilant sept buts à Aston Villa, Marseille a ensuite humilié l’ancien champion de France bordelais, dont les deux meilleurs joueurs se sont malheureusement blessés après le deuxième but olympien. Enfin, hier soir, c’est Madrid qui en a encore planté trois, dont un de Higuain qui vient s’ajouter à ses deux buts contre Zurich en C1. Trois clubs auxquels viennent s’ajouter Nancy, Lorient et Lille, vainqueur de justesse de l’épouvantail montpelliérain. Hélas, les reglements européens pourraient avoir raison de l’ambition de tout ce beau monde car il est désormais impossible de gagner la Coupe aux grandes oreilles sans la jouer. Rageant.

Push the Button

Mickaël Baugé aurait bien aimé entendre les mêmes conneries sur son compte, mais personne ne sait qui il est ni ce qu’il a fait. Il fut un temps où on mesurait amoureusement les cuisses de Florian Rousseau en se moquant amicalement de celles de Felicia Ballanger. C’était une autre époque, celle juste avant l’apparition du dopage, dont Contador a officiellement entériné  la disparition aujourd’hui puisqu’il a des allergies. Des allergies, les PDM n’y avaient pas pensé en 1991.

Et si la Formule 1 intéresse encore quelqu’un, peut-être en parlerons-nous, on attend vos réactions sur equipe.vestiaire@yahoo.fr.