La Légende, Tir à l’arc : Sébastien, l’homme qui a dit flute !

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3 août 1992, une chaleur moite a envahi la chambre de Sergi Rodriguez, qui fait cloison commune avec la fameuse auberge de Pere Tarres. Tranquillement, le jeune garçon se pignole au souvenir de ce coup franc de Koeman qui a offert la C1 au Barka, trois mois plus tôt. Il ne sait pas et ne saura jamais qu'au même instant, à l'autre bout de la ville, la France accouche de son premier champion olympique de tir à l'arc, le dernier. A l'image du précoce Sergi, Sébastien Flute, 20 ans, bandera tellement ce jour-là qu'il ne s'en remettra pas. L'un finira au Camp Nou (une ville dans la ville), l'autre à l'arsenal de Brest après une pas si jolie 8e place à Sydney.

Tennis : La terre des battus

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Gilles Simon et Nicolas Mahut ont passé un tour de plus à Rome qu'à Monte-Carlo. A trois semaines de Roland Garros, les demi-finales ne leur font plus peur.

Une fois n'est pas coutume, la semaine du tennis français recelle de bonnes nouvelles. Amelie Mauresmo assume enfin ses plus grandes peurs : elle a préféré abandonner plutôt que d'affronter Rezai. Selon Chamou, elle arrivera même enfin apaisée et sereine à Auteuil. Mais surtout, les Français ont entamé une montée en puissance que rien ne semble pouvoir arrêter. Nicolas Mahut a été le premier à retrouver la grande forme : il a expédié le redoutable italien Fabbiano, pourtant porté par tout un peuple (6/7, 6/4, 7/5). Face à Tommy Robredo ensuite, il lui a manqué un troisième set pour inverser le cours du match (7/5, 7/6). Il ne faut pas être consultant sur France 2, pour être certain qu'à Roland, ça serait passé.

Le Bleu le plus en forme du moment paraît néanmoins être Gilles Simon. Dans un premier tour haletant, aux allures de finale, il a écarté trois balles de match pour terrasser Jo-Wilfried Tsonga. Une victoire de prestige face au meilleur joueur du monde du mois de janvier, de la semaine prochaine ou celle d'après ou de la suivante ou peut-être de l'année prochaine ou bien de 2012, mais une victoire ternie par l'organisation italienne. En le faisant jouer dès le lendemain, elle a saboté une victoire finale qui ne faisait plus l'ombre d'un doute. De son côté, Tsonga a fait taire tous ses détracteurs : en s'inclinant au premier tour avec la manière, il va pouvoir se reposer après 2 mois sans jouer. Une vraie bonne nouvelle en vue des 15 jours, porte d'Auteuil. Le favori ?

Number won

Enfin, il y a bien-sûr quelques déceptions chez les éliminés du premier tour. On pense évidemment à Olivier Patience. Sur sa surface favorite, il a joué de malchance sur quelques points importants contre Bolelli (6/0, 6/3). Et puis gardons un oeil sur le petit prodige français Richard Gasquet : face à cet apôtre de la terre battue qu'est Luis Horna,  jeune espoir du tennis péruvien, il est passé à quelques points d'une grosse sensation (4/6, 1/6). Horna a enquillé Acasuso au 2e tour : il est incontestablement le futur numéro 1 mondial. La confirmation est venue de celui que l'on attendait plus à pareille fête.  Avec un parcours à la Riton 92 à une wild card près, il est presque de retour: c'est Arnaud Clément. Chahuté au premier tour des qualifs contre Azzaro (4/6, 6/2, 6/3), il réalise son exploit au tour suivant contre Cuevas (3/6, 3/6). Le tableau final n'était plus si loin.

Pendant ce temps-là, Marion Bartoli a retrouvé ses raquettes. Tatiana Golovin, elle, n' a trouvé qu'un copain, qui n'est pas Richard Gasquet, ni Georges Goven.

Bruits de Vestiaire

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Stoichkov se fait un photographe, Ronaldo tombe dans une partouze homo, Rodman tabasse sa copine dans un bordel et Mike Tindall ramène sa Jaguar à Cheltenham avec trois grammes dans chaque bras. Heureusement, Alain Bernard est gendarme à Montargis.

Formule 1. Il avait déjà prêté sa voix à l’une des voitures animées de Cars avant de faire une apparition dans le dernier Asterix aux Jeux Olympiques. Michael Schumacher, aussi à l’aise à moto que Mike Di Meglio sur sa mobylette, pourrait bientôt embrasser Corinna et une carrière à Hollywood. Le plus grand pilote de l’Histoire devrait faire l’objet d’un film dont il serait lui-même l’acteur principal. Ca ne pourra pas être pire que ses premières prestations capillaires.

Patinage artistique. La patineuse russe Oksana Grishuk (photo) a fait l’objet d’une tentative d’empoisonnement au GHB, la « drogue du viol ». La double championne olympique participait à une rencontre d’affaires aux Etats-Unis lorsqu’elle a remarqué un résidu de cachet dans un verre de vin qu’elle avait déjà en partie consommé. Vladimir Poutine, Tim Montgomery et Stephane Bernadis ne seraient pas impliqués.

Lutte. Un ancien champion de lutte gréco-romaine a été récemment assassiné en pleine rue, à Monterau. Abdeljalil Boumehdi, membre de l’équipe nationale du Maroc dans les années 90, devait être naturalisé et sélectionné pour la France aux JO de Sydney, mais la démarche a été avortée, l’ancien champion d’Afrique ayant entre temps été mis en examen pour complicité d’assassinat. Le sien a été particulièrement violent : trois balles dans la tête et trois autres dans l’abdomen. C’est plus efficace que le GHB.

Rugby. Bourreau du XV de France lors du dernier Tournoi, dont il a terminé meilleur marqueur, Shane Williams fêtera son jubilé le 17 mai prochain sous le toit du Millennium Stadium de Cardiff. Les héros du Grand Chelem 2008 y affronteront une sélection des meilleurs joueurs du monde conduite par le demi de mêlée des Ospreys Justin Marshall. Barcella et Fulgence n’ont pas été contactés.

Football. Nous étions les premiers, dimanche, à vous faire état de l'improbable rumeur annonçant Zidane à la tête des Queens Park Texas Rangers la saison prochaine. Flavio Briatore, qui ne sait plus quoi faire depuis le départ de Naomi, avait annoncé « l’aube d’une ère nouvelle » aux supporters du club. Ils n'ont eu le droit qu'à un nouveau logo et une vilaine défaite contre West-Brom (2-0). Ca aura au moins permis au Vestiaire d'être repris ici et , par les sportifs de 20minutes.

Hockey sur Glace, Mondiaux : Vanina s’en rappelle pas

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Après quatre longues années d'absence, l'équipe de France de Dave Henderson fait son grand retour dans le groupe mondial au Canada. Elle ne manquait pas au haut niveau. Après tout, Henderson c'est presque Anderson, mais pas tout à fait quand même.

Il fut un temps où France-Suisse était le match à gagner pour se maintenir. Les choses ont bien changé. Le Mondial canadien débute à peine qu'il est déjà fini. Pourtant, depuis quatre ans, la France a tout tenté : nantie d'une magnifique ligue Magnus, elle a donné dans le Suédois à la bannière étoilée. Elle a viré Heikki Leime, parce qu'être Finlandais ne fait pas tout : actuellement, il confirme d'ailleurs son ambition aux Ducs d'Angers. Les dirigeants français du sport à glace ont choisi un parfum original : la merde. Toujours très inspirés, ils ont décidé de passer à l'anglophonie. Dave Henderson est arrivé avec de sacrées références : outre une prometteuse nationalité française, ultime outrage pour un hockeyeur canadien, et une expérience d'entraîneur à Amiens, il est né à Winnipeg. Et miracle, cette politique ambitieuse a porté ses fruits, la traversée du désert s'est terminée en 2007 : le Canada est devenu champion du monde. Et quoiqu'on en dise, Dave, c'est un peu le Canada, le problème c'est que c'est un peu la Hollande aussi.

Caca Huet

C'est avec de sages ambitions de maintien que les Français ont débarqué au mondial sur la terre des certains ancêtres de Dave, celle que ce dernier a choisi pour son ultime tour de chant, le chant du cygne. Des crosses Kipsta flambant neuves, des casques en polystyrène et des patinoires dix fois plus grandes que les leurs. Sauf Bercy, pour la finale de la Coupe de France : car même si la date est passée, il est toujours temps de vendre des places. Le premier match contre la Suisse s'est révélé une formalité : 48 tirs à 26, une défaite 4-1. Comme Avion contre le PSG 94, ils pourront se souvenir qu'ils ont marqué.

Cela n'a pas empêché Henderson d'affirmer jouer la Suède le lendemain pour gagner. Le bluff, l'apanage des plus grands : il s'est privé du vieux Cristobal Huet (32 ans), le seul vrai joueur de l'équipe, pour ressortir du cagibi le Jean-Louis Garcia du hockey, Fabrice Lhenry (36 ans presque 49), qui ne fut pas formé à Sochaux. 0-9 à l'arrivée, 32 minutes de pénalité contre 14 pour leurs adversaires jouant pourtant sans patins. 16 tirs contre 51 aux Suédois : même Serge Poudrier, pourtant pas avare de dégagements interdits, aurait pu en rire.

Il reste normalement trois matches prenables pour la France : le Belarus, qui va bien s'amuser, et l'Italie, pour un maintien au meilleur des trois manches, deux suffiront sans doute. Wayne Gretzky a déjà revendu ses billets au marché noir pour la troisième. Il en a tiré 1 euro.

Football, Ligue 1 : Le scalpulaire du Lyon

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Lyon et Benarfa sont tellement au top que même Saccomano n'est plus sûr qu'ils seront champions. Alain Perrin peut-il être mis sous curatelle à deux journées de la fin ?

Laurent Blanc n'a pas besoin de hausser le niveau de sa voix pour se faire entendre. Alors que son équipe gâchait une occasion en or de revenir à deux points, que Ramé venait de sortir avec la promptitude d'un Ronaldinho pour offrir le 1-0 à Niang, il a donné les clefs d'une somptueuse deuxième mi-temps à son équipe. Et même réussi un petit exploit : donner un tempérament de gagneur à Bordeaux, avec quasiment le même effectif qu'avait Ricardo. Dix mètres plus haut, face à des Marseillais solides comme le genou de Tsonga, Bordeaux a affiché une maîtrise et une circulation de balle qui en font la meilleure équipe de la fin de championnat, juste au-dessus de Metz. Lyon devra faire un match nul et une victoire pour être assuré du titre. Vu leur niveau de jeu actuel, il faudra que les autres (Nancy puis Auxerre) soient plus mauvais pour que le voeu se réalise. Aulas prie pour que Pedretti retrouve son niveau lyonnais lors de la dernière journée.

De guerre (au)lasse

Alors, que va-t-il se passer cette semaine dans les vestiaires de Tola Vologe, à part quelques feintes de corps de la femme à Fred ? Aulas va jouer son va-tout. Déjà inventif avec l'histoire de la demi-finale trois jours avant Nancy, il va devoir créer un nouveau tollé. Avant et après la demi-finale contre Sedan, que Lyon va sûrement remporter, il va taper sur la Ligue, la Fédé, les médias, peut-être chambrer Bordeaux ou inventer des contacts avec la moitié de l'effectif bordelais. Le Lyon victime n'aura jamais été aussi présent, car depuis 2001 Lyon n'aura jamais été aussi menacé, inquiet et inquiétant.

A Nice, les meilleures occasions ont été pour Toulalan, l'homme au un but en 154 matches de L1 (Strasbourg-Nantes 2005) et Juninho sur coup-franc, les seules actions pour lesquelles il se déplace encore. Le meilleur joueur a encore été Benarfa, qui n'est pas entré en jeu. Alain Perrin ne changera pas de ligne de conduite : le foutage de gueule public va se poursuivre. Lui qui prétextait devoir choisir entre Fred et Benarfa pour ne pas menacer l'équilibre de l'équipe, s'est privé des deux à Nice. Le Saïd Taghmaoui du foot est donc bien l'outil de la discorde entre son entraîneur (adjoint, pas Juninho) et le président.

Pour faire entrer Benarfa, et donc se donner une plus grande chance d'être champion sur des exploits individuels, Aulas n'a que deux solutions : soit il vire Perrin à dix jours de la fin du championnat, soit il le met en Garde.

L’édito du Vestiaire : Mauresmo dans le Top 10 ?

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Le sport s'est découvert des surdoués ce week-end. Usain Bolt a couru plus vite que Ben Johnson, Henry a marqué deux buts et Touzaint se balade à cheval, mais aussi en badminton.

Une fois n'est pas coutume, nous ouvrirons cet édito par une grosse page vélo puisqu'une lueur d'espoir s'est enfin éclairée. Pas seulement à cause de la victoire de l'insoupçonnable Kloden en Romandie, ou du triomphe de la formation Astana-US Postal sur le Giro, mais bien grâce à l'immense David Le Lay au fameux Trophée des grimpeurs. Steve Chainel finit deuxième, un seul Belge dans les dix premiers, que demande le peuple ?

Peut-être une greffe pour Diniz, pas sûr que son virus suffise. Mais ça changerait sans doute le visage de sa saison. Pas encore d'opération non plus pour Tsonga, qui ne laissera à personne le soin de briser sa prometteuse carrière. Rome pourrait être le théâtre de son départ. C'est en tout cas la scène de la confirmation pour Gasquet, qui retrouve de quoi se faire balayer par Vliegen à Roland. Il n'a pas franchi le cap Horna et s'est fait siffler, comme aux meilleures années de Santoro. Qu'en penserait Dave Henderson, le brillant entraîneur de l'équipe de France de hockey ?

Pendant ce temps-là, la France continue d'enseigner le karaté.

Football, Zidane aux QPR : passage à caniveau

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Les Queen Park Rangers vont frapper un gros coup ce dimanche. Chuck Norris et Trivette n'y sont pour rien.

De notre envoyé spécial permanent au Royaume-Uni

La presse de caniveau britannique, honteusement relayée par ce qu'il se fait de pire dans la blogoshpère sportive française, avait fait de Newcastle la prochaine destination de Thierry Henry. C'est aussi probable que de voir Dwayne Chambers au Stade français. La lecture des tabloïds dominicaux donnera davantage de grain à moudre à Didier Roustan.

Mohamed Al Fayed aurait ainsi promis caviar, viagra et photos dédicacées de Diana en cas de victoire de Steed Malbranque contre Birmingham ; des agents du FBI étaient ce week-end en mission secrète dans les tribunes d'Old Trafford pour assurer la sécurité des Red Devils et Bacary Sagna va toucher une augmentation sans même avoir fait grève.

Mais un article énigmatique sur le site des Queens Park Rangers a réussi à lui seul à faire mouiller les caleçons de Fleet Street plus rapidement que Madame Crouch. On y annonce « l'aube d'une ère nouvelle » et les promesses d'un « dimanche que tous les fans du club se rappelleront à vie ». Suffisant pour que l'intraitable People on Sunday fasse de Zinédine Zidane le futur entraîneur du club. Et pourquoi pas Schumacher en défense centrale ?

Le meilleur joueur de la dernière décennie a de quoi nourrir Enzo sans se fourvoyer dans l'anonymat du Coca-Cola Championship. Briatore et Ecclestone devraient se contenter de ce qu'ils savent faire : jouer avec Mosley sans ses déguisements.

Football, Bilan, le grand Lyon : la décote du Rhone (2/3)

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Le Vestiaire publie le vrai bilan de Lyon, celui que les six, voire sept, titres de champion de France ne masquent pas. L’OL se trompe d’ambition depuis des années. Et feint de s’étonner de cette vérité : Lyon n’est pas un club populaire et l’Europe oubliera cette génération. Deuxième partie, le recrutement.

« Qui ne saute pas est Lyonnais. » C’est en somme ce que l’on pourrait constater au regard des années d’errements, qui n’ont pourtant pas modifié le système de recrutement à la lyonnaise. Jean-Michel  Aux as a revendu très chers quelques stars amassées dans la Ligue 1 (Essien, Malouda). Il a même breveté une utilisation révolutionnaire des centres de formation : sortir des jeunes estampillés « OL », les faire passer pour des espoirs (ce qu’il n’avait pu faire avec Bardon) et les survendre à des clubs gogo. Bergougnoux, Berthod, Clément, Loïc Rémy ont ainsi signé des contrats pros que leurs parents n’auraient pu imaginer à l’époque de l’équipe C en pupilles à 7. François Clerc, lui, a poussé l’escroquerie jusqu’à l’équipe de France. Florian Maurice, déguisé en Papin par Aulas, c’était il y a onze ans déjà. Tout ce système OL est économiquement génial, mais pour le palmarès, c’est une catastrophe industrielle. Car Lyon n’a jamais élargi son ambition. Ca lui a coûté la Coupe d’Europe dans un cycle hyper favorable. Une simple preuve : la plus grande star qui ait signé à Lyon est Sonny Anderson. Et il n’était une star que pour les Français, après avoir laissé le même souvenir de lui à Barcelone que Dugarry au Milan AC. Le niveau mondial l’affublerait simplement du doux surnom de tocard.

Franco folies

A l’origine, Aulas veut dominer la France. Timidement d’abord, alors qu’aucun club n’est le numéro 1 incontournable. Caveglia, Grassi, Cocard, Dhorasoo arrivent à la fin des années 90. Le gros coup, qui change l’image de Lyon, c’est l’arrivée d’Anderson depuis le Barça en 1999, en même temps que Laigle et Vairelles. Ce dernier illustre le début d’une nouvelle ère : Lyon recrute pour affaiblir ses rivaux. En attirant Papin pour le mettre au placard, le Milan AC aussi le faisait. Mais à l’échelle européenne. Riche et attractif comme Wiltord, rien ne lui résiste désormais dans l’Hexa-gone : Carrière (joueur clé du Nantes champion de France en titre), Luyindula et Née en 2001, Dhorasoo qui redevenait bon en 2002, Malouda et Essien alors convoités par toutes les grosses écuries en 2003 – même si Drogba snobe la surenchère de l’OL visant à humilier Marseille -, Abidal et Frau en 2004, avant le criant exemple de Pedretti en 2005, qui n’était d’aucune utilité pour l’OL, Kallström, Alou Diarra et Toulalan en 2006 puis Bodmer, Keita et Belhadj l’été dernier. Au passage, quelques fins de carrières sont accélérées au nom de la gloire : Caveglia, qui vola la Coupe de France à Calais, Née, qui connut le syndrôme Ouedec de retour à Bastia, Luyindula l' »escroc » ultime de Ligue 1 puisqu’il a arnaqué Marseille et Paris. Et Pedretti, mais que pouvait-on faire pour lui ?

Les joueurs de L1 constituent encore le fonds de commerce lyonnais. Jean-Michel Aulas a beau déclarer, quand il recrute des Lillois, qu’il promeut le championnat français en gardant ses meilleurs éléments, ceux-ci ne sont pas plus forts que ce que l’OL a déjà. Donc Lyon ne progresse pas. L’autre partie du recrutement est étranger, et notamment la filière brésilienne que Saint-Etienne a tant falsifié. Soyons clairs : Cris, Juninho, voire Edmilson et Cacapa, c’est fort. Mais ça l’est devenu à Lyon, ils ne sont pas arrivés comme des valeurs confirmées. Voilà ce qui empêche Lyon d’avancer : depuis l’opportunité Anderson, qui ne jouait de toute façon plus à Barcelone, jamais JMA n’a cassé sa tirelire pour faire venir une star. Il a bien tenté de nous le faire croire, mais Elber n’avait plus que le bouc de sa grande époque bavaroise (qui sont deux termes antinomiques), Baros n’a jamais été bon, à y regarder de plus près, et John Carew n’a jamais remplacé Tore Andre Flo dans les coeurs norvégiens. Certes, Lyon a approché Trezeguet, Mancini ou Joaquin, mais sans jamais dépasser le contact par Foot Transferts interposés.

Fred à se taire

Ce manque d’ambition a été criminel à l’époque où Lyon avait réussi l’essentiel : en 2005-2006, Lyon attaque la saison avec un vrai groupe. Essien est parti, Tiago est arrivé et Lyon sait très vite qu’il n’a pas perdu au change sur ce poste-là. L’instant du crime se produit à l’été 2005. Le précédent John Carew n’est pas assez vieux pour prendre conscience de la plus grosse erreur de l’histoire du recrutement lyonnais. A part sa tronche d’acteur français sur le retour, Fred a tout pour donner le change : il est Brésilien, il a une feuille de stats à faire pâlir Christophe Sanchez (mais pas Anderson), il est costaud, contrairement à Nilmar, et Wiltord s’invite souvent chez lui, preuve d’une bonne entente dans le vestiaire. La terreur va frapper, la nuit du 4 avril 2006. Gérard Houiller n’utilise plus le terme de criminel, pourtant la performance de Fred est ginolesque : il donne le ballon à un Milan inexistant pour l’ouverture du score d’Inzaghi. Lyon revient à 1-1, et Fred vendange une occasion sur un centre de Juninho. Au final, Milan marquera deux fois entre la 88e et la 93e, avec la complicité de Clerc et d’Abidal. Pour honorer la mémoire d’avoir été le plus mauvais, il fait encore pire onze mois plus tard, jour pour jour, contre la Roma à Gerland. Une performance héroïque, faite de fautes, de contrôles ratés, de non occasions cette fois et pour finir il pète le nez de Chivu. Contre Manchester, il dépasse avec maestria son époque milanaise. Rentré à la place de Benzema pour défendre le 1-0, il offre de multiples coup-francs à un Manchester au plus mal. Et sur un ultime centre de Nani, notre sosie de Francis Perrin surgit au deuxième poteau pour remettre le ballon à Tevez qui égalise. L’illusion Fred n’a que trop duré mais il est toujours à Lyon, l’éclosion de Benzema n’ayant rien précipité. Il a largement participé à l’ambiance pourrie du vestiaire, et a montré toute l’étendue de son art cet hiver, en demandant un salaire astronomique aux clubs de seconde zone légèrement intéressés. Lyon n’a jamais voulu s’en débarrasser. Aulas serait-il foutu de le prolonger ? Lacombe serait-il un conseiller de merde ?

Si Fred est un gros mauvais, il n’est pas non plus la seule erreur de gestion lyonnaise. On passera sur le départ en catimini de Kanouté ou Malbranque en Angleterre. Après tout, face à Anderson, Vairelles et Caveglia, ils n’étaient que des daubes, leurs carrières l’ont prouvé. Ensuite, Jean-Michel Aulas a voulu faire croire qu’il ne pouvait pas garder Essien, Dhorasoo puis Diarra contre leur volonté. Comme nous le répétons depuis des mois, un vrai recrutement digne de ce nom aurait tout changé : faites venir Trezeguet en pointe, assumez les ambitions de victoire en Ligue des champions et Diarra, Essien et compagnie restent. Seulement pour cela, il faut faire de gros chèques, aligner de très gros salaires, ce que Lyon peut faire, mais ne veut pas. Et puis, il y a tous ces nuls recrutés pour faire le nombre. Dans les écoles de management de football, apprendrait-on aux grands clubs à prendre Chanelet ou Grosso pour remplacer le titulaire, ou à signer un joueur plus fort que ce que l’on a en stock ? Cleber Anderson, Milan Baros, Patrick Müller voire Belhadj ont ainsi pu découvrir le saucisson lyonnais à moindre frais.

Bernard Catacombe

Gouverner, c’est prévoir et Aulas ne prévoit que les montants des salaires. Le diagnostic est pourtant simple à voir : s’il ne le voit pas, il est aussi bon président que Govou capitaine. S’il le voit, alors c’est de la mauvaise volonté et Perrin a un bon maître. Dans les deux cas, ça sent le départ de Benzema dans les deux ans. Sauf si, comme il le réclame à mots ouverts, le portefeuille s’ouvre en grand. Et encore, pas sûr que ça suffise. Car c’est toute la génération Juninho encore au club qu’il aurait fallu remplacer après 2006. Tous n’ont pas connu, comme Govou, les heures lancinantes à attendre en vain une offre d’un club étranger autre que Middlesbrough. Le sort du barbu Juninho devrait déjà être scellé vu qu’il termine chaque match avec une bouteille d’oxygène dans le dos, et ce depuis deux saisons. Mais la vie sans Juni n’est même pas en préparation. A moins qu’Ederson ne soit LE successeur, mais par égard pour les quelques joueurs lyonnais toujours ambitieux, mieux vaut le tenir encore secret.

Et puis, comment passer sous silence la caste des entraîneurs lyonnais ? Domenech, Tigana, Stéphan, Lacombe, Santini, Le Guen, Houiller et enfin Perrin. Ne cherchez pas de progression, il n’y en a pas. Le lien entre tous ces entraîneurs n’est pas la capacité à faire gagner des titres à l’équipe, comme un Capello. Ceux qui ont gagné avec Lyon portaient les ballons et découvraient le nom des recrues d’Aulas puis de Lacombe – une fois qu’il ne fut plus entraîneur – dans Le Progrès. Comme Canal+, Lyon a recruté des générations de potiches pour les mettre devant les caméras. Des entraîneurs qui font tourner la boutique et mettent bien en place les ateliers dans la semaine. Puis mettent sur la feuille de match ceux qui doivent jouer le week-end, ne gueulent pas contre le recrutement. Bref, des coaches dociles. L’adjoint Le Guen a laissé Juninho choisir son système, le triangle du milieu. Houiller s’est évertué à maintenir une bonne ambiance dans le vestiaire en prenant chaque joueur par la taille pour se raconter des souvenirs d’enfance. De toute façon, les joueurs savaient déjà jouer ensemble avant lui. Il n’a pas réussi jusqu’au bout et s’est barré. Puis, Perrin est arrivé avec sa seule ambition, sans rien comprendre au fonctionnement lyonnais. Il veut tout décider dans le domaine sportif, et donc évincer Aulas du terrain. C’est ce qu’il faut à l’OL pour franchir un palier, sauf que c’est une brêle. Après deux matches en 4-4-2, Juninho lui a poliment rappelé qu’un petit nouveau n’allait quand même pas lui apprendre à entraîner.

A son époque, Tapie osait davantage dans le recrutement. Il n’avait pas peur de mettre des valises pleines, du champagne et des filles pour renouveler la garde robe de l’OM ou prendre un entraîneur de renom. Financièrement, c’est risqué mais pour Lyon, la Ligue des Champions est désormais à ce prix. Si Aulas n’y consent pas, autant prendre la porte avec Fred dès cet été.

Retrouvez les parties 1 et 3 de notre grande enquête

Bilan, le grand Lyon : La décote du Rhône (1/3)

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Le Vestiaire publie le vrai bilan de Lyon, celui que les six, voire sept, titres de champion de France ne masquent pas. L’OL se trompe d’ambition depuis des années. Et feint de s’étonner de cette vérité : Lyon n’est toujours pas un club populaire, et l’Europe ne se souviendra pas de cette génération. Première partie, le bilan sportif.

Six titres d’affilée, des larges victoires contre des équipes moins fortes, un pillage systématique des meilleurs joueurs des autres clubs français : l’hégémonie lyonnaise est incontestable. Son impopularité aussi, mais qui n’a rien à voir avec la jalousie théorisée en d’autres circonstances par « Sigmund » Fred. Le développement lyonnais est aussi rapide à résumer que le passage de Perrin : Lyon est un club qui calcule tout et qui finit par décevoir, inlassablement. Le grand calcul a débuté dans les années 90, après une remonté en D1 en 1989. Aulas a une stratégie simple et logique : se renforcer économiquement pour dominer la France. Après plusieurs saisons aussi vilaines qu’un passement de jambe de Bruno N’Gotty, entrecoupées d’une qualification européenne liquidée par le grand Trabzonspor, les résultats arrivent (2e en 1995) et le club se stabilise dans la première partie de tableau. Le centre de formation porte aussi ses fruits (Maurice, Giuly, N’Gotty, Laville), malgré Maxence Flachez. Toutes les composantes du club progressent, Lyon devient un modèle de stabilité.

A l’approche des années 2000, le club devient incontournable. Depuis 1998, Lyon termine sur le podium de L1 chaque saison. Premier titre en 2002, retour fabuleux sur Monaco en 2004, 15 points d’avance en 2006 : les supporters lyonnais n’ont plus à avoir honte. L’OL est un épouvantail, a le meilleur effectif en France et pour cause (à lire dans la deuxième partie).

Problème, à partir du 5e titre, ça coince. Lyon ne sort plus que du D’Artigny abricot pour fêter le titre. La faute au syndrôme Wiltord : pour de nouvelles sensations, il a besoin d’aller voir ailleurs. Et là, Lyon déçoit. En restant toujours à la porte quand il y a la place de passer, en faisant de grandes erreurs de gestion. Ce que la Juve, Manchester, le Bayern, le Barça ne font pas deux fois de suite. Dominer la France du foot, faire le doublé, c’est très bien. Mais quand on a l’équipe pour rentrer dans la légende sans y parvenir, ça ne suffit plus.

L’exploit : pas d’exploit

Aulas le sait bien : avec l’effectif qu’il a eu, Lyon aurait dû atteindre une, voire deux, finales de Ligue des Champions dans les quatre années passées. Ne jamais avoir dépassé les quarts de finales est un scandale, digne du palmarès de Domenech avec ses générations Espoirs. En 2005, Lyon se fait éliminer par un PSV Eindhoven de Cocu, malgré une équipe bien meilleure. La fin de cycle, c’est 2006, l’année référence de l’OL, avec le milieu de terrain le plus fort d’Europe donc du monde (Diarra, Juninho, Tiago). Se faire éliminer par le Milan AC a été aussi regrettable que la venue de Fred (nous y reviendrons). Le Vestiaire pensait déjà à l’époque que la seule équipe capable de battre le grand Barça de cette saison-là était Lyon. Pour rentrer dans la légende, Lyon doit faire un exploit. C’est-à-dire éliminer un club de plus grand statut que lui, et non pas battre le Real ou faire marquer Govou contre le Bayern. Il ne l’a toujours pas fait, donc il reste au rang qu’occupent La Corogne, Schalke 04 ou la Roma : des clubs régulièrement en C1, toujours placés, jamais gagnants.

Comparé à l’histoire européenne des clubs français, le paradoxe lyonnais jaillit avec plus de force que la femme de Fred n’en a jamais rêvé. Lyon a peut-être été l’équipe française la plus forte de l’Histoire, dominatrice en Ligue 1 comme Marseille ou Saint-Etienne des grandes époques. Pourtant, l’OL n’a jamais fait mieux que quart de finaliste. Une performance à des années lumières de l’OM ou de l’ASSE.

Même d’autres clubs se sont aussi davantage transcendés que les Gones. A une époque où chaque coupe était relevée, valorisée, et où tout le monde attendait le jeudi avec autant de passion pour matter la C3, qu’on en a pour la C1 aujourd’hui ou que la défunte C2 hier. Le PSG, brillant en UEFA (1/2 finale), brillant en Coupe des Coupes (1/2 finale, finale et victoire) et même en Ligue des Champions, n’avait pas autant de talents, même si c’était un PSG sans N’Gog, sans Bernard Mendy et surtout sans Rothen. Monaco, finaliste glorieux de la Coupe des Coupes, 1/2 finaliste de la Ligue des Champions. Auxerre, 1/2 finaliste vraiment héroïque et malheureux de l’UEFA (avec un tir au but de Mahé qui lui valut d’être fusillé), avant un quart de finale de Ligue des Champions toujours contre Dortmund et toujours aussi héroïque et malheureux. Même Bordeaux, avec sa finale UEFA, ou le Nantes 96 emmené par Franck Renou, entrent dans ce gotha.

Un beau et triste coucher d’OL

Cette période s’arrêta en 96 par trois performances ahurissantes, l’année même où Jacquet découvrit la meilleure sélection de l’histoire. En 97, Auxerre bloqua en quart et le PSG en finale. Densité et constance que l’on ne retrouva plus par la suite avec des exploits le plus souvent isolés avec Monaco – comme Metz, Toulouse ou Bastia en leur temps – ou couplée (Monaco et Marseille en 2004). Ou encore inexistants, avec Lyon. Pourtant, concernant l’OL, la faute n’est pas à mettre sur le niveau de la Ligue 1 qui aurait baissé, nous y reviendrons également.

Pour l’OL, l’étoile filante est donc passée en 2006. Le Lyon des saisons suivantes a été moins fort. L’an passé, Houiller a eu beau clamer que Toulalan était plus fort que Mahamadou Diarra, seul Barth d’OLTV a pu y croire. Avisé, il a eu un doute quand Aulas a triomphalement estimé Grosso meilleur qu’Abidal. Le déclin était amorcé. Le terrible hiver 54 fut moins contrariant que celui de 2006, quand Juninho et ses amis brésiliens s’en allèrent au Brésil sans penser à mal (contrairement à Wiltord bien des fois). Au retour, des engueulades, plusieurs belles défaites y compris à Troyes, un derby contre un mauvais Saint-Etienne en trompe-l’oeil avant d’affronter la Roma. Et patatra. Lyon affiche un complexe de supériorité aussi déplacé que les prétendus gestes d’un autre âge de son entraîneur actuel envers quelques femmes de ménage méridionales. La défaite est cruelle ,mais Lyon ne s’était menti que trop longtemps.

Cette défaite n’a pas tué Lyon, puisqu’il était déjà mort. Pour n’avoir pas changé complètement de cycle, l’OL 2008 reste un zombie que Benzema, Toulalan et Benarfa soutiennent au-dessus du cimetière L1.

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Football, Ligue des Champions : Henry, le buzz l’éclaire

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Les BB Brunes et leur horrible « Dis moi Houna » sont détrônés. Le buzz de la semaine, c'est Thierry Henry. Mais Samuel Eto'o s'en fout, il lit que La Vanguardia et Le Messager.

L'Equipe, On refait le match de Sacco et Vanzetti, même Christian Jeanpierre, qui avait bien lu la presse spécialisée, comme on lui a appris. Henry a dû activer tous ses réseaux médiatiques pour faire pression sur son club. Il a même relégué au rang d'ersatz son interview quotidienne à L'Equipe, qui en a fait des caisses : Henry titulaire dans l'axe, le Barça jouerait soudainement pour lui. Et accessoirement, le Barça devenait ainsi favori pour se qualifier à Old Trafford. Le buzz n'y a rien fait : Eto'o a joué, divinement mal malgré ses stats « henryesques » en championnat, Henry est resté sur le banc avant de rentrer à gauche comme d'habitude, Barcelone est éliminé par un Man U qui avait beaucoup de marge. Du très prévisible. Sauf que ce chauvinisme de merde est une honte de plus pour le journalisme.

Délit star

Transformer ces vilains papiers de présentation en éditos eut été sage. Car le fond du problème est réel : Henry sur le banc ou à gauche est un scandale. Quand un club achète Henry, il prend un des trois meilleurs joueurs du monde actuels et le meilleur des dix dernières avec Zidane. C'est donc lui qui décide où il joue. Et s'il faut aligner les quatre fantastiques, on le fait. Si au bout de trois mois, il n'a rien montré, c’est qu’il est fini et il se fait virer au mercato. Mais depuis son arrivée en Catalogne, il est traité comme un vulgaire Giuly. Iniesta, Bojan et, donc, même Eto'o, lui sont systématiquement préférés. Pas étonnant qu'il contribue à l'explosion du vestiaire barcelonais : une star fait des caprices, et c'est pas parce qu'il est Français qu'il accepte mieux sa situation ou qu'il va rester une deuxième année à jouer à gauche.

Objectivement, pas un seul des trois n'a le talent, la carrière et le statut d'Henry pour lui passer devant d'office. Depuis que Ronaldinho a déclaré forfait pour le sport de haut niveau, un seul peut lui disputer la légitimité : Messi, qui est le big buzz justifié depuis des mois. Samuel Eto'o n'est pas une star. Il est un buteur très efficace, manque le penalty au Soudan qui coûte la Coupe du Monde 2006 au Cameroun, gagne des titres : mais ça ne suffit pas pour dépasser Henry. Et depuis sa blessure, il se fait prendre de vitesse par Rio Ferdinand. Pour garder l'axe malgré ses performances actuelles, ou dire à Bojan de dégager de l'axe quand il veut, Eto'o doit avoir un stock de vidéos d'un gang bang mêlant dirigeants et entraîneurs du Barça.

Henry est une star qui a quasiment tout gagné en club et en équipe nationale, souvent grâce à lui-même, qui est toujours au top et qui a le boulard de l'emploi. Mais il ne joue pas. Pour ne pas s'en être aperçu, Rijkaard a tué le Barça et hypothéqué ses chances contre Manchester (0 but en 2 matches). A l'époque du Real, quand Zidane ne jouait pas à sa place, il avait à coté de lui Raul, Ronaldo, Figo, Beckham. Et il jouait.

Pendant ce temps-là, la rumeur de caniveau, Newcastle, enfle. Rassurez-vous, jamais Henry n’irait dans un club aussi merdique. La preuve, quand il joue à PES avec Drogba, ils ne font jamais de Newcastle-Guingamp depuis les retraites de Shearer et Coco Michel. Ou alors c'est qu'il arrête le foot. Son statut lui interdit. Même Desailly a fini à Chelsea et Thuram à Barcelone. On se fout de la gueule du monde.