Ils sont souvent payés cher, régulièrement cités en exemple par l’entraîneur, sûrs de leur force, très surcôtés et toujours sur le départ. Les meilleurs d’entre eux sont même inconnus des supporters. Du plus mauvais club au meilleur, tout le monde a le sien. Le Vestiaire vous en révèle aujourd’hui le classement en exclusivité.
2. Piquionne (Monaco). Un habitué des lieux. Il a juré que l’ASM n’était pas un club de mercenaires, même s’il aime aujourd’hui le PSG autant qu’il avait aimé Monaco quand il était à Saint-Etienne. Boulard, grande gueule, insultes à ses partenaires, il a tout le panel de l’escroc. Avait promis une réaction d’orgueil avant Caen-Monaco (4-1).
3. Belhadj (Lyon, Lens). Transfuge de Sedan à Lyon en juin, puis à Lens en janvier, il a amplement justifié son salaire d’escroc. Il n’est responsable de rien à Lyon, si ce n’est d’avoir gueulé au bout de trois mois. Réfléchi comme un rapport de Poulat, il n’est pas le moins responsable de la descente de Lens. Aujourd’hui, il veut partir, boulard oblige. Un destin à la Déhu ?
4. Kluivert (Lille). Un seul footing avec lui a suffi à Fauvergue pour décrocher les posters du grand Patrick époque Ajax.
5. Keita (Lyon). Le véritable escroc gagne quelque chose sans y participer vraiment. Il réussit ses meilleurs dribbles quand il rate ce qu’il veut faire. Son hold up à 18 millions d’euros pourrait bientôt être adapté au cinéma.
6. Ziani (Marseille). Sa saison est un modèle. Mauvais du début à la fin, sauf qu’à la fin il ne joue plus puisqu’il s’est battu avec son entraîneur pour célébrer le pire match de la saison du club (Carquefou). Il paraît que c’est un bon joueur, est-ce qu’on confond avec le nouvel entraîneur de Libourne ?
7. Wiltord (Rennes). Chacun loue son professionnalisme à l’entraînement, puisqu’il ne joue pas. Pour garder leur femme ?
8. Rémy (Lyon, Lens). Une clause libératoire à 9 millions d’euros pour un joueur de CFA, c’est du jamais vu. Ses consternantes prestations de fin de saison aussi. Il a même réussi à énerver Maoulida, qui en a lâché ses vilaines bandelettes. On n’ose pas croire que Leclercq avait bu avant de l’aligner.
9. Berthod (Monaco). L’un des fleurons de la formation lyonnaise. Douze matches : un titulaire indiscutable. C’est ce qu’il voulait.
10. Gignac (Toulouse). Il a commencé sa carrière d’escroc l’été dernier, et Le Vestiaire l’avait présenté dès juin 2007 comme un futur tocard. 35 matches, 3 buts, dont celui de la qualification pour la phase de poules de l’UEFA. Comme la gloire se refuse à lui, tout le monde a répété que cette vilaine Coupe d’Europe avait failli faire descendre le club.
11. Frau (PSG, Lille). Il aime à croire que les supporters parisiens se demandent encore pourquoi il ne jouait pas, et pourquoi Le Guen l’a vendu. Les Lillois, eux, savent.
12. Ceara (PSG). On peut en vouloir à Bernard Mendy pour beaucoup de choses. Mais mettre Ceara à sa place, c’est du suicide. A son crédit, un gros travail pour servir Florentin (Caen).
13. Chapuis (Metz). Il voulait absolument retrouver l’élite après un an à Grenoble. L’élite ne l’a jamais retrouvé.
14. Yebda (Le Mans). Il a éclaté cette saison. Comme il a le sens de la reconnaissance, il part du Mans sans laisser d’indemnité de transfert au club qui l’a sauvé des championnats amateurs. Une coupe peroxydée qui rappelle Ibrahim Ba.
15. Rothen (PSG). Il joue comme il parle, avec ses moyens. Pas le plus mauvais parisien, mais le profil du casse-couilles qui met la merde dans un vestiaire. A trois journées de la fin, il annonce son départ du PSG en cas de descente. Aujourd’hui, il s’est auto-promu conseiller du président, pour ne pas avoir à jouer avec des mauvais l’an prochain. Et si lui aussi en faisait partie ?
Vous l’aurez sans doute remarqué, il manque le numéro 1. Il cumule les trophées, à la fois escroc de l’année, mais aussi escroc du siècle de Ligue 1. Une légende lui sera très bientôt consacrée.