Italie : Duce de leche

Qu’est-il passé dans la tête de notre spécialiste pour affirmer que l’Allemagne ne gagnerait pas l’Euro ?


Tout avait commencé comme au siècle dernier, Italiens et Allemands s’étaient serrés la main pour le meilleur et pour le pire. A l’époque, c’était le pire, hier soir on a eu le meilleur car désormais le nouveau Silvio Berlusconi est moins regardant sur l’apparence de ses compatriotes. L’Italie avait aussi la chance de n’avoir aucun joueur connu à part un attaquant de Premier league comme la France et l’Angleterre en somme, car en Somme c’était un peu moins cordial. Quand on ne connaît aucun nom dans une équipe, elle a de grandes chances d’aller en finale de l’Euro comme le Danemark, la République Tchèque, la Grèce voire presque la Russie. Cette année c’est tombé sur Prandelli. En face il n’y avait que des stars du Bayern dont sa fameuse défense et même pas Muller abattu en plein vol par un messerschmitt durant la dernière saison. A l’arrivée, il n’y avait pas Bernaudeau, ni Salanson et, les Allemands et leurs coiffures ajustées n’ont, comme prévu, fait peur à personne. Lemaître, par contre, est effrayant, mais moins par ses 10″ que par ses interviews. Et un doublé pour Yalouz, c’est chouette quand même les championnats de France.

Apparemment pendant ce temps-là Lesueur a aussi gagné. Mais on n’a pas vérifié qui c’était.

Gourcuff : La sauce Bernès

Devenir l’un des plus grands joueurs du monde, ou juste un beau gosse morbihannais qui ne serait jamais parvenu à assumer ce qu’il était, il a choisi.


Yoann est finalement devenu une simple star du show-business dont l’image ne lui appartient plus comme une vedette éphémère de télé-réalité mais peut-être finira-t-il en meilleure santé que François-Xavier. Sans doute malgré lui et si bien conseillé par l’avocat de Laure Manaudou, le directeur sportif de l’OM de Tapie et le préparateur physique de la Star Academy, Gourcuff n’est plus du tout joueur de foot. A ce rythme la prochaine étape sera l’hôpital psychiatrique,  y nouera-t-il pour autant une idylle avec Loana ? Yoann est une victime mais surtout un très bel exemple de ce qu’est devenu son ancien sport.

Sur la route de Lorient

Son histoire, le Vestiaire vous l’a souvent raconté, annonçant un an et demi avant tout le monde son avenir. Tout avait commencé dans des vestiaires italiens où la testostérone se marie assez mal avec la testostérone, officiellement en tout cas. Après le piston de Papa pour pénétrer un effectif pro du Morbihan, il prend la direction de la Lombardie, beaucoup trop tôt, pour suivre la voie tracée par Mourad Meghni. Ses conseillers sportifs ont toujours eu moins de nez que ses conseillers financiers. Laurent Blanc qui cherche à se constituer un beau couple d’attaquants décide ensuite de le caser avec Chamakh. L’Amour fait des miracles et Bordeaux devient le plus grand club français. La saison suivante doit être celle de la consécration. Mais Gourcuff  est pire qu’une femme enceinte : pour s’épanouir il a besoin d’être équilibré dans sa vie et en bonne santé. Trop pour devenir un grand joueur qu’il ne deviendra jamais. Mais il est dans l’intervalle devenu une star. Ca veut dire que son nom et sa tronche suffisent à remplir les poches de tout ceux qui lui prêtent un stylo pour signer en bas de la page. Ses performances sportives n’ont plus aucune importance, la presse termine le travail alors qu’à partir de fin 2009, il est évident qu’il n’a plus le niveau.

Ploemeur un autre jour

Un coup-franc contre l’Olympiakos finit de convaincre le conseil d’Administration de l’OL qui veut financer son nouveau stade. Aulas va perdre 25 millions dans l’affaire, mais vendre quelques maillots. Ca ne rend pas Gourcuff bon pour autant mais les journaux parlent de lui, surtout Tetu. L’Equipe aimerait bien en faire autant mais il n’y a rien à raconter à part « Absents: Gourcuff (convalescent). » Alors quand il ne se passe rien sur un terrain, que fait une star pour occuper l’espace ?  Des plans com à la con pour bien faire croire à ceux qui hésiteraient à acheter des maillots ou signer des contrats pubs qu’il n’est pas ce qu’il est. Sur Direct 8, il rappelle qu’il aime les filles en regardant presque Menibus dans les yeux, dans Closer, un photographe rudement bien caché parvient à le shooter en train de se faire des papouilles avec Karine Ferri, tout sauf une habituée de ce genre de conneries. S’il va bientôt être difficile de refuser l’offre de Louhans-Cuiseaux pour se remettre à taper dans un ballon, sur le terrain médiatique et industriel, Yoann semble mieux conseillé en matière de première dame que Valérie Trierweiller.  Heureusement le ridicule ne tue pas, mais le show-business peut-être.

France-Espagne : L’équipe de Franck de football

Le grand requin Blanc ne savait pas que Ribéry avait joué en National.


Il avait commencé avec Nasri, Benzema, Ben Arfa, Ménez et un match de merde, il termine avec Nasri, Benzema, Ben Arfa, Ménez et un match de merde. Les choses n’ont pas tellement changé en deux ans, dans le phytoplancton qui sert de nourriture au requin. Il n’a pas suivi le vingtaine d’entraînements de Gasset pour se faire chier autant durant un match, il est donc l’heure de s’en aller. Quatre tirs quand jusque-là il y en avait eu dix-neuf en moyenne, c’est un coup à naturaliser Cavenaghi la prochaine fois. L’échec de Blanc n’est pas d’avoir cru que l’Espagne était cramée. C’est d’avoir pensé que le moment venu, ses joueurs s’en rappelleraient. Mais retenir des consignes en plus des gros mots que Nasri leur apprend, ça fait beaucoup.

Tout sur Samir

Ils ont donc tout oublié, à commencer par quel foot Blanc leur fait jouer. C’est trop con : c’est exactement celui qu’il fallait. La prochaine fois, le requin n’emmènera pas son jeune merlan en conférence de presse, si c’est pour qu’il aille répéter aux autres les conneries qu’il raconte à la presse. Ou alors il ne dira pas qu’il faut courir et défendre.

Comme quoi, répéter les gammes d’un jeu offensif pendant deux ans, et obliger ses milieux à ne pas perdre le ballon quitte à les menacer de Gourcuff au dernier moment, ça n’était pas suffisant. Peut-on obtenir sa licence de bio en apprenant uniquement « Il était une fois la vie » ? Ménez n’en sait rien, mais il a insulté l’arbitre italien dans la langue de Dante. Le requin l’a pris pour ses éclairs de génie, en voilà un.

A Gasset au plus haut point

Ben Arfa, lui, s’est pressé de se doucher pour aller rigoler avec son agent en tribunes, sans doute de tous ces mecs plus nuls que lui qui eux ont joué. Pour cette fois, il y en avait quelques-uns en effet, et ils n’ont pas tous porté le maillot de Lille à un moment donné de leur carrière. Ribéry par exemple n’y a jamais joué, et ça ne l’empêche absolument pas de foirer le match de sa carrière juste à cause de sa technique. Pour Benzema, ce n’est pas le problème : il n’entend que les consignes en castillan. C’est le problème des très grands joueurs quand ils prennent conscience de ce qu’ils sont. Zidane aurait-il rejoué avec Madar après 98 ? On ne le saura jamais. Comme on ne saura pas si Nasri a vraiment traité tout le monde de fils de pute ou si ses problèmes relationnels ne sont qu’une avalanche de mauvaises coïncidences.

Pendant ce temps-là, Rami quitte la compétition soulagé : il est vraiment rassurant ce Koscielny.

France-Espagne : La sangria coule dans Cévennes

Le requin Blanc aurait-il dû se retenir de rire quand Hugo Lloris a dit que le groupe vivait bien ?

C’est un grand match comme il en a longtemps voulu, et pourtant le requin a très peur de regretter la soirée Simpson sur W9. Il n’avait quand même pas quitté Bordeaux pour se farcir une soirée tapas avec Boghossian mais cette fois, Le Graët tient à ce qu’il soit sur le banc un samedi soir. Et Le Graët, c’est lui qui paie son contrat de 35h mensuelles et l’abonnement Canal pour superviser les internationaux qui passent tous par la Gironde le week-end, une chance.

L’Espagne, il n’était pas contre, on peut même penser qu’il prépare minutieusement le branlée qu’il va coller au Barça depuis le titre de champion d’Europe 2010 des Girondins. Il a tout anticipé : que Ménez soit nul, que Ben Arfa soit nul, que Nasri soit nul parce qu’il est bon et que Benzema soit bon, mais pas assez, donc nul. Il a beau retourner ça dans tous les sens, parler de la masse grasse de Mexès, dire que Rami est un nounours, rappeler que Koscielny a joué en Ligue 2, il ne voit toujours pas comment les Espagnols pourraient aller en demi-finale. « Il n’y a pas photo entre eux et nous. Avec eux, tu t’adaptes parce qu’ils ont le ballon les deux tiers du temps. » On aurait presque cru à une capitulation si Pétain avait été dans la salle ou si Blanc n’avait pas ajouté que « la Croatie a eu sa chance ». Ca tombe bien, il avait justement prévu de longue date un larynx croate pour la messe noire.

A Xavi, à la mort

Devant un parterre de journalistes larmoyants, qui ont vu dans ses mots la morgue du futur éliminé, le requin a pourtant fait éructer ses branchies mais il fallait tendre l’oreille. Pas pour râler après une question sur le clash du vestiaire contre la Suède, il n’en a rien à foutre d’en reparler puisque c’est lui qui l’a provoqué : Diarra et Nasri échangeaient poliment quand Blanc est entré pour féliciter ses remplaçants, avant de s’étonner que Ben Arfa n’appelle pas ses parents pour raconter sa soirée chez les grands. Il a raté le début mais ce n’est pas de sa faute, la télé lui demandait de remercier Mexès pour le service rendu. « Des choses ont été dites et acceptées. » Une vraie approche de requin, indirecte et sournoise : les joueurs ont fini par admettre que s’ils perdaient, ce serait uniquement de leur faute et à cause de leur niveau de merde. « Cabaye est devenu un joueur indispensable, oui. »

« Des grands matches, j’en ai joués », aime rappeler le requin quand on lui demande ce que vaut son équipe. En revanche, le prédateur cévenol garde sa retenue cévenole quand il parle de l’adversaire, toujours avec classe. « Ils ont une ossature de super joueurs du Barça et du Real. » Mata a donc gagné la Ligue des Champions avec Chelsea et il pue du cul, et d’ailleurs Del Bosque n’est pas loin d’être d’accord. « L’Espagne a tout le temps eu de supers joueurs. Mais avant ils ne gagnaient pas. » Avant, c’était quand Blanc était dans le circuit.

Pendant ce temps-là, l’Allemagne se promène en quarts de finale avec ses remplaçants, dont Ozil. Dommage d’être si fragile en finale.

France, Euro 2012 : Dali de sale gueule

Blanc ne s’attendait pas à ce que ses remplaçants soient si mauvais. Dans le fond, ça change quoi ?

Beaucoup se demandaient hier soir si Domenech n’avait pas finalement trouvé un arrangement avec la fédé. Il revient faire une pige, en échange sa femme lâche la bride de la rédaction d’M6. Raymond a pratiquement été exaucé. Elle saute à TF1. En revanche, c’était bien le requin Blanc qui se foutait de la gueule du monde à côté de Gasset : « On est tombé sur un grand joueur décisif ». Les grands hommes ont toujours de grandes formules pour humilier leurs adversaires. Ich Bin Ein Berliner pour les uns, Ibrahimovic est une sacré bouze pour les autres. Effectivement, aujourd’hui tout le monde s’accorde à croire qu’Ibra a fait un grand Euro. 2 buts en 3 matchs, c’est même l’une de meilleures performances du tournoi. Le premier répondait à ce doublé de Chevtchenko, le ballon d’Or 84 ou 2004, un truc comme ça. L’autre juste avant de monter dans l’avion. Elles sont comme ça les superstars, quand elles s’y mettent on ne peut plus les arrêter et elles choisissent toujours le bon soir.

Hatem de l’air

Ben Arfa avait les épaules, Blanc les pellicules. S’il avait voulu montrer à Domenech qu’on peut tout se permettre si on a la décence de passer le premier tour, il aurait sans doute osé Matuidi d’entrée. Mais il a préféré se faire dessus en alignant une troisième équipe en trois matchs. Un troisième schéma pour ce match presque amical. Qui aurait sérieusement pensé à Hatem Spinoza titulaire dans un match qui compte, hormis l’entraîneur de la réserve de Châteauneuf ? La défense était connue, elle s’est surpassée. Mon Dieu Koscileny jouera les quarts, le cadeau empoisonné : dans ce contexte, avec si peu de rythme, il risque d’être meilleur que Rami. En revanche, Diarra 270 minutes, Domenech n’aurait pas fait mieux. Nasri et Benzema avaient sans doute hâte d’écraser le Barça amélioré en quarts. « La Suède a fait un bon match, mais c’est eux qui rentrent à la maison » : le grand Requin Blanc a donné une leçon de navigation pour devenir champion d’Europe, l’expérience bordelaise sans doute. Plus que 3 matchs et un onze qui n’a quasiment pas joué depuis 10 jours alors que l’Espagne n’a pas fait tourner.

Pendant ce temps-là, la France reste à Donetsk jusqu’en finale. C’est quand même bien fait une deuxième place.

France-Suède : Le syndrome de Stockholm

Italie ou Espagne : qui humilier dès les quarts de finale ?


Le grand requin Blanc rôdait tranquillement, naviguant depuis quinze minutes dans une conférence de presse. Il s’emmerdait autant que l’assistance à écouter Lloris, mais il a suffi qu’une minijupe asiatique accréditée lui rappelle qu’ils avaient déjà bavardé avant la compétition et qu’elle aimerait savoir s’il était important de se relaxer dans cette compétition intense, pour qu’il se réveille quels que soient les tarifs : « C’est très important de se relaxer. J’espère que vous le faites aussi, mais je vous fais confiance pour ça. » Il lui aurait sauté dessus l’aileron à l’air que personne n’aurait été choqué.

Mais le requin a encore un match amical à préparer avant de commencer son Euro. Alors il a laissé Lloris répondre sur le changement d’ambiance depuis Knysna pour faire rougir le petit, ça marche autant que lui faire livrer un bouquet d’Ukrainiennes. Et pour des Ukrainiens ? En bon capitaine qu’il n’est pas, Lloris a répondu que tous les joueurs adoraient le style de jeu du sélectionneur. Flatté, le requin s’est donc permis de dire à L’Equipe que regarder les chasubles pour deviner la composition d’équipe c’était naïvement con. Surtout quand il y a des huis-clos la veille, n’a-t-il pas précisé.

Ce n’est pas parce qu’on a un flingue sur la tempe qu’on n’est pas sincère : Blanc venait de dire qu’il s’en branlait de prendre l’Espagne et qu’il n’allait rien faire pour l’éviter en quarts. A croire qu’il écrit sur le Vestiaire. Ce n’est pas une raison pour croire que l’Italie lui fait peur. A moins qu’il n’ait dit qu’il s’en branle de comment il va gagner l’Euro, les mots n’étaient pas très clairs.

Rami et femmes

Ils l’étaient plus quand un journaliste suédois a voulu le faire parler de la Suède. « Je ne suis pas là pour commenter les résultats de la Suède » a-t-il dit avec sa bonhomie cévenole qui lui fit un après-midi de juillet entamer un trafic d’organes avec l’ex Yougoslavie . Avec la même bonhomie cévenole, mais cinq minutes plus tard, il a donc tenu parole en bon prédateur marin loyal toujours prêt à mordre dans une plaie ouverte : « Préparer un match quand on n’est pas qualifié, c’est difficile. Ils auraient été supérieurs dans le jeu ? J’ai vu leurs deux matches. Je suis d’accord sur une chose : ils auraient pu avoir de meilleurs résultats. On respecte beaucoup cette équipe. » Au point de faire venir les femmes de joueurs le jour du match et de faire jouer Valbuena et Réveillère ? Mais peut-être pas avant la 60e, la confiance aveugle en Mexès et Rami serait un vilain défaut. « On alignera l’équipe la plus performante. » Ce sera difficile de justifier les trois gardiens titulaires, mais l’Espagne ça se mérite. Quand Blokhine avait dit « Blanc ment un peu quand il dit que la France n’est pas favorite« , où voulait-il en venir ?

Pendant ce temps-là, le groupe de la mort a perdu les Pays-Bas, qui passe à la trappe pour seulement six points. Et le vrai groupe de la mort a perdu la Croatie.

L’Edito : Million Huntelaar baby

Mais pourquoi donc Denis Balbir a-t-il dit que la France avait ouvert le score contre l’Angleterre ? Élément de réponse.

Qui aurait cru que deux tubes de gel ne suffiraient pas à transformer en superstar ? « Pourtant avec Gourcuff ça marche » doit se dire Denis Balbir. Mais Denis oublierait alors un détail, Gourcuff n’utilise pas le gel que pour ses cheveux et encore, cette pratique ne l’aide pas toujours dans son métier. Pourtant au début, tout allait bien, les dimanche soir n’avaient pas encore de voix rocailleuse et de grandes oreilles, Denis se voyait même promettre les sourires de Ianetta à son réalisateur de mari. Son mari n’est pas réalisateur, mais à qui sourit-elle alors ?  L’histoire ne le dit pas officiellement, ce qu’elle dit en revanche c’est qu’un jour son pote, le souvent très inspiré Thierry Clopeau, lui propose la présentation de Téléfoot. Il ne le prévient pas que Thierry Roland n’en sera pas. Pas parce qu’il est mort mais parce que France 2 a gagné l’appel d’offres. Denis gagne le droit à la Coupe de la ligue, aux montages mal rangés dans l’armoire de Patrick Montel et surtout à un départ en grande pompe sur Orange. Une fois de plus un défaut d’information lui a laissé croire qu’il ne fallait rien refuser tant qu’il y avait un bon paquet de tunes au bout. La méthode marche bien avec Ruiz aujourd’hui, comme elle marchait avec Céline Géraud hier. Le parcours se termine légitimement sur Goom Radio pendant la Coupe du monde 2010. Faut-il s’étonner qu’il ne soit plus aujourd’hui que la doublure d’un mort?

Pendant ce temps-là Martinot-Lagarde a chuté en séries de championnats de France. Pas de panique, c’est arrivé aussi à Doucouré en finale des JO. Dommage le successeur de Ladji n’ira pas à Londres, dommage il aurait pu y croiser Ladji. Et Garfield est descendu sous les 13″30. Dan Philibert est en vue, encore 30 centièmes et c’est le record de France.

Ajax/Barça : Le Hollandais voleur

Entre 1993 et 2005, le Barça n’a plus rien gagné. Johan Cruyff aurait sans doute quelques explications à donner s’il était encore des nôtres.


Quand au début des années 90, Cruyff incorpore Ronald Koeman dans le onze de départ, le peuple catalan ne voit rien venir à part une Coupe des champions. L’occasion est trop belle, l’ancienne gloire va refourguer  au Camp Nou tout ce qu’il aura sous la main : Michael Reiziger, Winston Bogarde, Phillip Cocu, Boudewijn Zenden, Patrick Kluivert, Frank et Ronald de Boer et même Marc Overmars. Ceux qui pensent « ça pue du cul quand même » en lisant ces quelques noms ne sont pas loin de la vérité. On commence à savoir pourquoi les Pays-Bas n’ont pas fait une finale entre 1989 et 2009. Mais l’histoire n’est pas aussi simple. Car même après 1992 tout allait bien, au Barca comme  aux Pays-Bas, les équipes sont séduisantes, ça joue pas mal, on peut même se permettre une petite demi-finale en Suède avec un Van Basten à chier.

Cocu fidèle

Et puis arrive 1994 : Milan en colle 4 au Barça en finale, les Pays-Bas en prennent 3 contre le Brésil en demi. On se dit que quelque chose ne va plus. Erreur de jugement, car les Pays-Bas n’ont jamais rien gagné alors une demi c’est pas dégueu. Mais c’est vrai qu’une finale c’est plus classe, alors plutôt que de faire cramer le Surinam et deux/trois villes à la con comme Eindhoven ou Rotterdam, les responsables de l’Ajax choisissent une méthode plus souple, la déportation en Espagne. C’est comme cela que le Barça va se retrouver pollué pendant une décennie. C’est comme cela que les Pays-Bas vont préparer l’Euro 96 et la suite. Quand le Barça ressort la tête de l’eau en 2006, il n’y a plus que deux Van et Rijkaard sur la banc. Et miracle en 2010 des Barcelonais disputent enfin une finale de Coupe du Monde mais cette fois ils jouent pour  l’Espagne. Étrangement, les Pays-Bas sont en face. Et qui a gagné alors ?

L’Edito : Signé Robin Van Persé

Van Persie et son équipe de cadors est passé au travers. Cassano, lui, n’aime pas les hommes qui passent à travers. Qui l’eut cru ?

Il était environ 20h30 hier soir, Michel Denisot avait eu le flair d’organiser une spéciale Euro. En plateau comme toujours le gratin : Guy Roux, Franck Annese, Pape Diouf et Steve Savidan. Ca claque ! Et en plus on s’est presque pas fait chier.  C’était largement aussi impressionnant que les oranje pressés d’atomiser la grande Irlande du Nord en amical bien sûr, à peine moins sereins contre le Danemark une semaine plus tard. Et pourtant voyez plutôt : le meneur de jeu de Tottenham quand la France a presque celui de City, la star de l’Inter de Mourinho et de la Hollande de 2010 mais aussi de l’Inter de 2012, un joueur de Liverpool toutes époques, le type qui n’a marqué ni lors de la finale 2010, ni pour celle de 2012, un ailier qui jouerait à Barcelone, le fameux meilleur buteur d’Arsenal et bientôt de l’Euro sans doute, et l’autre fameux meilleur buteur qui ne comprend pas pourquoi Schalke serait plus nul qu’Arsenal. Effectivement la question mérite d’être posée. Une autre question aussi d’ailleurs : qui peut renoncer au Tour de France à cause d’une fracture du bassin ? Le tenant du titre depuis le mois dernier évidemment. Le vélo n’est plus ce qu’il était, Hamilton doit se retourner dans sa tombe. A croire que  le prénom Andy ne donne pas toujours droit au prix nobel de médecine.

Oranje et noir

Sauf pour l’autre Andy qui gagne sans jamais gagner : Murray qui a eu tout loisir de préparer Wimbledon en regardant les autres meilleurs joueurs du monde se disputer le tournoi préféré de la légende de l’ovalie Jean Gachassin. Qu’un rugbyman dirige le tennis français c’est pas plus con qu’un lutteur en athlétisme. Et puis c’est pas si grave, ça fait les mêmes résultats dans les deux sports. Une Coupe Davis en 12 ans,  2 titres mondiaux individuels sur la même période, on ne va pas compter les relais quand même. A la décharge de Forget, il n’avait qu’une occasion par an alors qu’en athlé c’est tous les 2 ans et les Jeux tous les 4. C’est pas avec le rugby qu’on va égayer tout ça.

Pendant ce temps-là Gomis aurait fêté les 4 ans de son doublé par un autre doublé. Il a démenti mais lequel ?

France-Angleterre : Le Gerrard de la télé

Le requin Blanc estime qu’il ne faudra pas renouveler l’entame de match. L’entame de match, c’est Rami ou Malouda ?

Ce n’était pas une température à sortir un grand requin Blanc et sa portée de monstres marins. Fâché de devoir jouer contre des Anglais qu’il avait déjà humiliés, le requin avait demandé à ses joueurs de gagner l’Euro. La consigne n’était pas assez claire visiblement : ils n’ont pas compris qu’il fallait commencer avant la finale. Sauf Rami, qui a peur du ballon même en phase de poule contre la plus faible Angleterre depuis les Malouines, à moins que ça ne soit ce maillot bleu qui pèse aussi lourd qu’un demi-Mexès. Un demi-Mexès, c’est bien suffisant pour contrecarrer les plans de n’importe quelle équipe de merde qui finira évidemment dernière du groupe.

A l’eau Platt

Rami, parlons-en : on n’a rien appris sur lui, et surtout pas à la 3e minute quand il a glissé au lieu de filer directement la balle à l’attaquant anglais. Attaquant et anglais ne sont pas synonymes en l’absence de Rooney, alors ce n’était pas si grave, et ça ne l’a pas été du match. Un défenseur a marqué parce que Diarra n’était pas au marquage, on n’a rien appris.

Plus tôt, Benzema avait un chewing-gum à mâcher pendant les hymnes, ce qui explique pourquoi il n’en avait rien à foutre d’être là dans le tunnel d’entrée et pendant les trois quarts du match. C’est son côté requin : avoir Lescott sur le dos et Cabaye dans le dos, ça fait trop penser au foot à Bron quand on humilie les copains de PH. Ca tombe bien : onze Ukrainiens arrivent dans quatre jours. Si le requin arrive à les convaincre que c’est un match important, peut-être que ça peut passer. Mais il ne faudra pas que Rami entende, c’est un coup à aggraver l’anémie de Lloris au moment de hymnes. Entendre les jérémiades de Ribéry et Vendroux qui n’a pas eu le bon goût de rester à Furiani, ça vous tue un capitaine.

Pendant ce temps-là, Nasri a marqué un but important et insulté la presse, les deux grâce à sa grande gueule. On n’apprend rien.

Roland-Garros : La coulée de Slave

Nadal n’a jamais été aussi fort, Djokovic aussi mauvais. Facile de deviner qui va gagner.

Nadal et Boetsch ont toujours su faire court. C’est donc sans trop attendre que Djokovic et Federer ont joué au jeu du plus nul, avec le concours de Brabant et Di Pasquale évidemment. Il n’est pas uniquement question de savoir qui a sa place en Coupe Davis ou non, l’orgueil compte aussi dans ces moments-là, par-delà le nombre de fautes directes, de double fautes ou de breaks blancs.

Mais Djokovic n’avait pas laissé deux sets d’avance à Seppi pour rien. Ni tenté quatre fois Tsonga pour finalement l’envoyer chez Denisot le lendemain. Mal jouer c’est une chose, ça dure d’ailleurs depuis un bon mois, mais ça n’a jamais empêché Federer de gagner. Etonnant : c’est justement contre Federer que Djokovic est devenu Federer. Et oui c’est triste, il n’a pas arrêté les tournois ATP.

Nadal gore

Djokovic en finale, c’est sans doute le plus bel exploit depuis que Boetsch a servi deux premières à plus de 160 en plein sur Kulti un dimanche soir dans un radio réveil. L’effet est le même, dévastateur. Jamais un joueur aussi chroniquement loin de son niveau n’avait réussi à avoir ces résultats. Retours de service, attaques de coup droit, défenses de revers, régularité : il a tout perdu. Sauf les trois quarts des balles de break et des balles de set et les quatre quarts des balles de match contre lui. Djokovic est essoufflé, dominé, il porte un tee shirt Uniqlo mais c’est Tsonga qui craque et Federer qui perd ses deux breaks d’avance. Pioline rêvait pourtant que Roger lui tape dans la main comme l’an dernier, ça lui rappelle les diarrhées d’avant-finale contre Sampras. Lui au moins, il ne comptait pas sur les grands-pères des autres pour redevenir numéro un.

Pendant ce temps-là, Nadal joue plus long que jamais, fait encore moins de fautes que quand il n’en faisait pas et il court comme s’il avait des genoux. Et puis Djokovic n’est plus vraiment sûr d’aimer le tennis, ni qu’il va coller trois sets à Nadal. Pourtant, un doute subsiste : Djokovic parle-t-il déjà mieux français que Monfort ne parle espagnol ?

Allemagne 2012 : En guerre Muller

Jusqu’à l’Euro, le Vestiaire vide les placards des grandes nations. Aujourd’hui notre spécialiste a encore trouvé une défense bien naze. A ce rythme la France n’ira même pas aux tirs au buts.



Il est assez rare qu’un joueur de foot même déguisé en Allemand décide subitement de faire chez ses adversaires des veuves et des orphelins. Il est aussi assez rare que la Mannshaft passe à travers une compétition. Et pourtant, malgré la plus belle équipe offensive de toute l’histoire depuis que Rudolf Hess rédigeait Mein Kampf, les 11 cavaliers de l’apocalypse devraient réussir à ne pas gagner malgré ce que nos professeurs nous ont enseigné en classe de première. Leçon en deux partie.

I) Car il n’y aura guère Muller

Deux ans après sa Coupe du Monde, Muller aurait du devenir la star du foot Allemand. Tout le monde l’a compris puisque la star s’appelle Ozil car elle joue à Madrid. On aurait voulu tuer Muller sans zyklon B on ne s’y serait pas pris autrement même si en finale de ligue de champions ce n’est pas Ozil qui ouvre le score. Ce n’est pas Ozil non plus qui qualifie le Real pour la finale, comme à son habitude. Ce n’est pas non plus Khedira. Heureusement pour eux, l’Euro ce n’est pas la C1, ni un clasico c’est un niveau beaucoup plus élevé. Et quand on a pour tâches Badstuber et Mertesacker qui n’ont d’égaux que Méxès et Rami, on se dit que Schweinsteiger va avoir plus de travail obligatoire qu’en 1942. Pourtant ce milieu de terrain est infiniment supérieur à son équivalent bleu outre-Rhin malgré l’incertitude Malouda mais c’était déjà le cas sous André Maginot et on sait comment ça a fini. Sinon de tout temps, les avants allemands ont su conclure et même s’installer dans le camp adverse avant de finir par rentrer à la maison et maman sans problème de cheveux.

II) Car le prénom Jurgen n’est plus à la mode

Ceux qui croient que l’Allemagne n’a jamais été aussi forte sont sans doute les mêmes qui pensent que l’Espagne est un Barça amélioré. Ils ont surement raison mais ont surtout tort et ont sans doute tiré un trait sur la période la plus sombre de notre histoire. Aucune allusion à ce que vous croyez, ce serait quand même déplacé. C’est la période 1990-1996 dont nous parlons. Cette équipe était tout aussi offensive, autrement plus solide et parfaitement défensive quitte à parfois faire des entorses au règlement. Stoichkov seul parviendra à les arrêter, les Bulgares n’ont pas toujours été aussi strictes. Même remarque pour les Danois souhaitons que nos compatriotes aient changé autant. La nouvelle génération en devenant séduisante s’est coupée de tout ce qui faisait l’Allemagne dans les grands matchs. Désormais, même Chelsea est incapable de se chier dessus durant les 10 dernières minutes. L’Allemagne joue mais ne fait plus peur. Il faut dire qu’à l’époque on n’aurait pas imaginé Klinsmann, Riedle, Hassler, Effenberg, Helmer, Kohler, Sammer,  Moller ou Brehme avec du gel dans les cheveux. Matthaus peut-être. Qui aujourd’hui sodomiserait Battiston aussi bien que Schumacher ? Surtout depuis que le port de la moustache a été interdit au profit du serre-tête.

Espagne 2012 :Vicente débusqué

Jusqu’à l’Euro, le Vestiaire vide les placards des grandes nations. Aujourd’hui notre spécialiste a trouvé une autre défense un peu pourrie et une attaque assez moyenne.


Evidemment, l’Espagne ne peut être que favorite du tournoi, puisqu’elle a gagné toutes les compétitions précédentes. Il faut même remonter à l’époque où Ribery était bon pour se souvenir de la dernière grosse branlée du onze rouge de honte. Manque de pot, Ribery est à nouveau bon et il se pourrait que le Barça et le Real ne se soient pas affrontés en finale de ligue des champions cette année. Même si Boateng est persuadé dans So Foot que le Barça ne pourra pas tout gagner éternellement. Ca fait mal au cul de citer un magazine aussi mal tenu mais eux ont de vrais interviews ou presque. L’Espagne serait donc un  Barça amélioré. Par cette expression il faut entendre la force offensive du Barca avec la solidité défensive du Real. Pour parvenir à croire que ce n’est pas une énorme connerie relayée par la presse, il faudrait imaginer que les statisticiens de la liga se soient trompés en considérant qu’encaisser 3 buts de plus que le Barça classaient Ramos et consorts deuxième meilleure défense.

Xavi de la crèche

Il faudrait aussi concevoir qu’avec 121 buts le Real serait relégué sur la deuxième marche du podium des attaques derrière les 114 buts du Barça. On pourrait aussi aller jusqu’à conclure que les 121 buts du Real ont été essentiellement marqués par un Portugais, un Argentin et un Français. Quand les 114 du Barça l’ont été par un autre Argentin qui a la particularité en plus d’être minuscule, de distribuer les 3/4 des passes décisives de son équipe. Mais tout cela ne serait pas des éléments très objectifs pour déduire que si l’Espagne veut conserver son Euro, il faudra que Thomas Muller, Robbie Van Persie, Karim Benzema et Franck Ribery se montrent particulièrement mauvais. Ca élimine au moins les Pays-Bas, c’est déjà ça. On pourra aussi considérer que si les Ibériques ont l’habitude de jouer ensemble, ça faisait près de 8 ans que l’équipe de France alignait la même équipe en 2004 et à un moment + 8 c’est + 8 même si on s’est un jour appelé Iniesta.

Souhaitons quand même bonne chance à Xavi, avec un peu de bol il évitera en quarts le seul Barça amélioré qui existe en Europe, facile à reconnaître il joue en bleu, sa défense est à chier et son sélectionneur connaît bien l’entraîneur du Barça girondin, Jean-Louis Gasset.

France-Estonie, Tsonga : Jo le taxidermiste

L’Estonie en a pris quatre, l’Angleterre ce sera combien ?


Cravate rayée, costard sobre, le requin Blanc s’est présenté dans la salle de presse tenue par videur dont le job était de se faire prendre en photo avec Benzema. Wenger était là aussi, et exceptionnellement il n’a pas demandé 20 000 euros pour une photo avec le spécialiste média du Vestiaire. C’est décousu, comme le maillot de ces nuls d’Estoniens, même si Blanc ne l’a pas dit comme ça. Il a plutôt dit que sa défense avait été impressionnante de concéder une seule occasion, surtout que c’était cinq. Mexès et Rami seront épaulés par Koscielny, le requin a donc préféré parler de l’attaque, juste pour dire que Ribéry et Benzema sont meilleurs que les autres, sans citer Menez ni Valbuena, plutôt en les faisant jouer devant du public.

Comme ses joueurs, il n’a pas assisté au début de match, mais lui avait une excuse : Tsonga a failli gagner. Pacaud l’a dit, Duluc l’a dit, même Lizarazu a dû le dire et tout le monde a fait mine de les découvrir à chaque fois ces quatre putains de balles de match. Ouf, on aura un remake du Federer-Djokovic de l’an dernier, ils ont tous un an de plus, sauf Federer et le grand-père Djoko.

Sinon, avant que Benzema et Ribéry ne s’amusent un peu, il y a eu un show case privé de Christian Jeanpierre et Lizarazu avec les lecteurs du Maine Libre.fr, des rillettes, du fromage et tout ce que la PQR réserve de pire à ses pique assiettes de confrères. Le Vestiaire ne s’est pas fait prier pour remplir son sac de brownies et moignons de poulet, on s’était quand même pas déplacé pour le match. Saccomano non plus, les bars ukrainiens retransmettaient sans doute du catch féminin. Vendroux, lui, a fait le job, comme depuis 123 ans : il a attendu que tout le monde soit en salle de presse pour ne pas y être. Une troisième sorte de pâté venait de sortir du frigo et il bosse pour France Inter.

Pendant ce temps-là, Evra est toujours blessé.

L’Edito : Murray un autre jour

Le Jaunards ont fini par puer. Banquiers et journalistes de Lempdes ou les 2 sont enfin libres. Trop tard ?


Cette année vous l’aurez remarqué le Vestiaire n’a pas jugé bon d’envoyer son spécialiste à Roland-Garros pensant naïvement que le tournoi serait exactement le même que l’année dernière. Nous avons eu tort : Pierre Richard a un an de plus, Tsonga ne sait toujours pas jouer au tennis mais désormais il est modeste. Ah moins que.  Gasquet va maintenant sur ses 16 ans, bientôt il ne balancera plus les matchs parce qu’en début de deuxième set son adversaire a serré le poing. Sinon Murray est toujours aussi nul mais il a l’air un peu plus intelligent. On plaisante.  Arnaud Boetsch semble avoir mis de côté son passé d’ado en short mal fagoté pour ouvrir deux boutons de sa chemise et offrir une mèche de plus que Chamoulaud dont l’éternelle blondeur commence à sentir le caca d’oiseau. Seul Arnaud Di Pasquale n’a finalement pas changé, il n’a qu’une médaille de bronze à proposer. Le tout sous les yeux d’une des légendes du rugby français accessoirement président de la fédération française de tennis. Mais ceci n’explique sans doute pas cela. Ou pas totalement en tout cas.

Istomin antipersonel

Ce qui n’a pas changé non plus c’est la certitude du requin Blanc qu’il aura un trophée supplémentaire à déposer à coté de sa ligue des champions, du cœur de Cavenaghi et de l’œsophage de Bilic. Il a tellement bien préparé son coup que Malouda est subitement devenu son meilleur atout. De quoi fracasser la gueule d’Evra contre un poteau, plus qu’à passer à l’acte. Il sait aussi qu’il y a l’Angleterre au programme et qu’il pourra donc faire tourner à 4-0, on ne devrait pas être loin de la mi-temps. Le tout avec Rami et Méxès en défense rappelons-le.

Pendant ce temps-là, la moitié de l’équipe de France d’athlé est forfait. Ghani Yalouz est décidément plein de surprises.