Loeb aurait pu profiter de son week-end monégasque pour apprendre l'Anglais, passer chez le coiffeur de Jérémy Menez ou prendre l'apéro avec la grand-mère d'Elena. Il a préféré sortir sa C4 du garage. Tant pis pour Gigi Galli.
Il ne manquera bientôt à Sébastien Loeb qu’une virée en hélicoptère pour devenir l’égal de Thierry Sabine et Colin McRae. L’Alsacien a assuré à Monte-Carlo sa cinquième couronne mondiale consécutive. A quatorze courses de la fin du championnat.
La retraite de Grönholm a retiré son dernier intérêt à une discipline qui avait déjà du mal à attirer celui des médias. Loeb a mis en Principauté plus de 2’30’’ à Hirvonen en roulant pendant deux jours le bras gauche à la portière. Ca devrait être le même tarif chaque week-end, à commencer par la Suède, où il ne neige même pas.
Haut et Delecour
A moins d’imiter Markko Martin, Loeb pourrait être sacré dès la fin de l’été, comme Schumacher à ses grandes heures. Plusieurs options s’offrent alors à lui: il remplace Bourdais chez Toro Rosso et laisse Elena conduire la C4 ; il demande à la WRC de commencer chaque rallye avec deux minutes de pénalité ou bien il se remet au trampoline…
La course à la deuxième place est plus ouverte derrière. Hirvonen a la même caisse que Gronhölm, mais le charisme de Didier Auriol. Sordo ne sait conduire que sur asphalte, Latvala sur terre et Gigi Galli dans les ornières. Même Delecour peut espérer rentrer dans les points.
En attendant, le casino-hôtel Monte-Carlo de Las Vegas était bien le seul à s’enflammer le week-end dernier.