Equipe de France, Euro 2012 : Blanc comme un linge

La brève a été publiée, samedi matin, à 9 h 27 sur le site Internet de L’Equipe : « Aliadière au chômage ».

Jérémie Aliadière a 27 ans. Si les recruteurs d’Arsenal avaient été écoutés, il y a onze ans, il aurait levé la Coupe du monde en juillet dernier. Leader magique d’une génération enchantée. Pour la première fois, l’équipe de France n’a pas connu de creux. Aliadière, Meghni, le jeune Gourcuff et Méxès, entourés des tauliers Gallas et Abidal, ponctués d’Anelka et Benzema devant, ont offert un nouveau sacre au pays de Houiller. Le manager d’Arsenal s’appelait Arsène Wenger, une partie des joueurs alignés face à la Biélorussie ont été recrutés par Arsène Wenger.

Le Vestiaire l’avait donc dit à la veille de France-Pays-Bas 2008 et répété ensuite, la France n’a pas construit de génération capable de gagner. La génération Jacquet s’était établie sur les ruines des précédentes, Blanc n’a même pas de ruines, il n’a rien. Ou plutôt juste trois joueurs du plus haut niveau : Lloris, Benzema et Ribéry. La cause est naturelle bien-sûr, mais aussi humaine : six ans de Domenech. Ce n’est évidemment pas de la faute à Domenech si Escudé, Givet, Squillaci, Ciani, Rami, Abidal, Evra, Clichy, Sagna et Escudé n’ont pas le niveau international. Ce n’est pas de sa faute non plus si Diaby, Diarra, Toulalan, M’Vila, Gourcuff et Nasri n’ont pas le niveau international. Ce n’est pas de sa faute non plus si Hoarau, Gignac, Remy, Saha et Cissé sont nuls à chier. Mais faut-il être aussi définitif ? Sans aucun doute, car tous ces joueurs ont fait leurs preuves en club, il était donc inutile de les sélectionner. En revanche, Deschamps, Blanc, Djorkaeff, Desailly, tous membres éminents de la génération France-Bulgarie, ont eux aussi fait leurs preuves en club. Blanc ayant démarré sa carrière un peu plus tard, sans toutefois parvenir à stopper Crespo dans les règles de l’art.

Alou y es-tu ?

Puisque  la France, a priori, ne déclarera pas forfait pour les cinq prochaines années, il faudra quand même essayer de monter une équipe. Derrière, Blanc possède aujourd’hui, à son image, un joueur tout aussi moyen, évoluant dans un club moyen, mais moins que les autres et qui est quand même le meilleur de tous à son poste : Philippe Méxès. Personne ne peut l’accompagner pour l’instant en attendant de re-tester Planus. Au poste de latéral, Tremoulinas n’a pas encore été essayé, mais il reste le meilleur sur ses performances individuelles et ce malgré le quart de finale aller de Ligue des champions et un but offert à un Manceau.

Comme Sagna et Chalmé ne prévoient pas de faire un enfant, autant garder Sagna. Au milieu, les Diarra n’ont pas d’équivalent en attendant qu’ils jouent enfin avec les Bleus, puisque Mavuba est visiblement interdit de sélection. Et comme Ben Arfa se réservera pour Newcastle et que Hazard s’est trompé de côté, on se passera de créateur. Devant, Benzema, Ribéry et Malouda sont les meilleurs. Anelka pourrait les suivre, mais il a eu un empêchement. Il n’y a donc pas charnière défensive, pas de créateur, pas de leaders. Ce n’est donc pas que de la faute à Blanc si la France a réalisé vendredi son pire match depuis France-Israël 1993. Pas que, donc. Car Domenech battait quand même la Lituanie, mais il avait Ribéry.

Lloris. Abidal ne jouait pas, Clichy oui.

Sagna. Pour sa première sélection, il a tenté de contenir au mieux sa fébrilité et assuré le strict minimum.

Rami. Quelques dribbles pour se relancer dans ses vingt mètres : il apprend vite.

Méxès. La vivacité des attaquants biélorusses l’a gêné, mais en août c’est le strict minimum.

Clichy. « Sur l’action du but, le ballon m’a tapé le pied. » C’est le principe du foot en effet.

M’Vila. On l’a pas mal vu, sauf quand les Biélorusses arrivaient à quatre ou cinq plein axe face à Lloris. Ce n’est arrivé qu’une demi-douzaine de fois. C’est quoi le rôle d’un demi-défensif déjà ?

Diaby. Le Costa Rica n’était finalement pas une aussi bonne équipe que ça. On va quand même attendre un match contre Stoke pour le juger.

Rémy. L’OM lui a donné une nouvelle dimension : il remonte les bras en décélérant comme Henry et il obtient des touches.

Valbuena. Il ne sait toujours pas trop bien ce qu’il va faire, alors des fois c’est un retourné, des fois une frappe cadrée.

Ménez. Son adaptation à l’AS Roma ne saurait faire oublier qu’il joue à l’AS Roma.

Malouda. Ribéry battait la Lituanie sans brassard.

Hoarau. Atypiquement lent et mauvais techniquement.

Saha. S’il y avait un doute, il n’y en a plus.

Gameiro. Un débordement et une occasion en quelques minutes. Gignac va regretter d’avoir quitté Lorient.

France-Uruguay : Aimé à perdre la raison

C’est le dernier match d’ouverture de la génération 98. Pour autant, la nouvelle France n’a rien à envier à ses prédécesseurs à part leur entraîneur peut-être mais c’est un détail. Voici pourquoi la Coupe du monde 2010 ne peut pas être le désastre annoncé.

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Parce que sur le papier la France a le troisième meilleur onze de départ

Lyon, Arsenal, Chelsea, Munich, Manchester, Barcelone : les Bleus sont titulaires dans les meilleurs clubs de la planète. Les mauvaises langues verront aussi que la majorité vient d’Angleterre dont pas moins de 0 représentant jouait le dernier carré de la Ligue des Champions. Si on suit ce raisonnement, l’Angleterre n’aurait aucune chance. Mais Capello a-t-il vraiment été champion de France de D2 lorsqu’il entraînait Lyon ?

Parce que pour la première fois son attaque est supérieure à sa défense

Boumsong crie justement à l’injustice, Mexès en est malade, Lloris les appelle Jabulani pour vanter leurs qualités. Sagna, Gallas, Abidal, Evra, jamais aucune équipe de France n’avait présenté une défense aussi faible. Jamais Courrier international n’aurait songé à faire un sujet sur l’attaquant de l’Atletico Madrid en temps normal, mais après tout qui aurait pu prédire que le rétablissement de Gallas était une bonne nouvelle. Peu de formations présentes en Afrique du Sud pourront soutenir la comparaison. Ça veut dire un but encaissé minimum par match. Pour leur filer un coup de main, Domenech n’a pas remplacé Lassana Diarra, si Toulalan se blesse il ne restera que Boghossian sur la touche, Makélélé se disait bien, aussi. Heureusement l’attaque sera là pour compenser comme en 2002 et 2004 pour les jubilés Desailly ou en 2008 pour celui de Thuram, la compétition s’arrêtait alors au bout de trois ou quatre matches.

Parce que l’équipe s’est enfin débarrassée de tous ses cadres

Un joueur incontournable par son talent, son palmarès et son aura a toujours été indispensable dans les grandes compétitions. Henry était le dernier encore en vie en 2008 mais il n’a plus donné de nouvelles depuis mai 2009. Désormais, le nouveau leader n’a jamais disputé de tournois internationaux, son équipe s’est fait virée par le Bayern en quart de finale de C1 et surtout il a toujours été constant au niveau de Sagna en Bleu. Heureusement, il n’oublie jamais d’ouvrir sa gueule pour critiquer le ballon ou le public, mais sait respecter son entraîneur champion de France de D2 avec Lyon tout en étant l’un des correspondants de L’Equipe en Afrique du Sud.

Parce qu’elle aime les grands rendez-vous

Pour son dernier grand match, la France ne s’était pas ratée. C’était bien sûr en septembre 2006 en qualifications contre l’Italie, Makélélé, Thuram, Henry et Vieira s’en souviennent bien. Depuis Govou n’a remarqué un doublé qu’en amical en Suède et la France n’a joué que des matches qui ne comptent pas, puisque Papy Courage n’a selon toute vraisemblance pas pu assister à l’Euro 2008. Attention aux fausses exceptions : la Serbie en Serbie et l’Irlande en Irlande ont commis la même erreur, avoir aligné des joueurs serbes et irlandais. L’Uruguay et le Mexique ont des chances de commettre le même impair, mais le football sud-américain a peut-être compris que laisser le ballon aux Français et surtout ne pas priver Gourcuff de ses belles passes latérales, voire ses décalages pour les centres de Sagna et Evra, tout en mettant deux mecs sur Ribéry, ça peut marcher. En chinant bien, on finit toujours par trouver.

Heureusement il y a Ribéry. Ca devrait suffire jusqu’aux premiers tacles uruguayens . La Céleste sait parler aux tendons rotuliens.

L’Edito : Pour quelques taulards
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Le Prince Charles n’est pas mort-né. Il a mutiné dans l’Arsenal. Mais dans ce cas, qui a rupiné ? Et tapiné ? Pas Thierry Bisounours, quand même.

Fernando Torres blessé,  Higuain mono buteur malgré vingt occasions de but (deux tirs en 83 minutes, un cadré) contre David Villa un poil moins en réussite. A la fin du Mondial, l’histoire retiendra-t-elle la question qui s’impose : le football international sera-t-il aussi fort que la C1 ? Les joueurs de l’équipe de France aimeraient y répondre, à condition qu’ils le putes, Ribéry et Govou n’ont d’ailleurs aucun avis sur le sujet. Du coup, Domenech a provoqué un show, prévu dimanche prochain sur un canapé rouge.

On l’aura compris, il ne manque pas grand-chose aux Bleus pour éviter le bordel. En Ligue 1, c’est pareil, l’OM est devenu intouchable malgré les arbitres et l’opposition des grosses cylindrées. Comme un symbole, c’est Taiwo l’homme décisif. Autre symbole, Auxerre est un intouchable deuxième, c’est à croire que le meilleur buteur de la saison dernière peut à tout moment se faire voler la vedette par Kazim Kazim.

Un meneur à 2 francs Zizou

Il ne faut pas se plaindre, si on était en Liga la défense de Nancy trouverait la solution pour empêcher Niang de marquer et tout le monde verrait le Sénégal champion du monde quand même. On aurait aussi pu vous raconter que Chelsea avait réussi a mettre un but à Tottenham, que le géant Scholes avait marqué de la tête sur une passe d’Evra et que cela pourrait être le même homme que le médiocre latéral de l’équipe de France. Mais personne n’aurait cru que le Barça pouvait être accroché par l’ancien club de Ouedec. En revanche, Bordeaux a bien été accroché par Lyon, oui par Lyon, mais Triaud a fini par révéler le montant des offres faites à Gourcuff. Faute avouée ?

Sinon, il y avait aussi les championnats de France de natation, avec les fameuses nouvelles combinaisons chair beaucoup moins chères, mais apparemment moins efficaces aussi puisque les 100m ne se nagent plus en 46 secondes et le 50m en 20 sec. Pour fêter ça, on laisse Chavanel dédicacer sa seizième place à Joubert et Asloum : « Il ne me manque pas grand-chose, mais je n’y arrive pas. » Pareil pour Loeb, à chaque fois il laisse de l’avance aux autres, mais ça ne suffit jamais.

Pendant ce temps-là, il y avait aussi du tennis en France. Nadal, c’était à Monaco et quand on joue tout seul ce n’est pas du tennis. On parle donc bien des victoires de Patience à Angers et de Jeanpierre à Cholet.

Ligue des Champions, Arsenal-Barcelone : La légende d’Arsène Rupin

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35% de possession, 6 tirs, le jeu léché du Barça anglais fait toujours des miracles. Bergkamp se disait bien que la gloire allait finir par arriver. Et si Vieira, Henry et Pires n’avaient jamais existé ?

Le profil Wikipedia d’Arsène Wenger est formel : « considéré comme l’un des grands entraîneurs de son temps ».  On trouve bien tout et n’importe quoi  sur Internet, Arsène en est persuadé lui qui a tout fait pour prouver le contraire.

Bouffé par la modestie et un brin d’antipathie, son amour des livres le conduira à tous les sacrifices. Capable de dîner avec Charles Villeneuve, directeur des sports de TF1, rue François 1er un jour, puis de pointer le bout de son minois désinteressé à Angers pour les 90 ans d’un club dont il ignore probablement l’existence, le lendemain. Toujours avec Villeneuve, ancien président du PSG, bien sûr.

Mais il ne faut pas s’arrêter à de vulgaires détails matériels, car Arsène a su rester simple et accessible, se prêtant gentiment à toutes les interviews : « La presse locale ? Non, plus tard ». Plus tard signifie jamais, sauf pour Charlie et ses quelques sucreries angevines, blondes ou brunes  aucune importance, Arsène est à l’aise sous tous les domes sauf celui de l’Emirates apparemment.

Ian Wright or wrong

Mais Wenger, ce n’est pas qu’un bandit manchot programmé pour gagner à chaque coup, c’est aussi un manager à l’anglaise qui sait perdre. Une grosse liasse de papier de marque sterling et les pleins pouvoirs suffiront largement à Mister Pound, surnommé au hasard « consultant de luxe ». 14 ans à glaner tous les titres possibles ça classe un homme : 3 fois champion d’Angleterre, 3 fois champion d’Angleterre et surtout 3 fois champion d’Angleterre.
Un homme mais aussi un formateur de talent. Capable de monter avec juste un canif et 150 millions d’euros de remarquables équipes de jeunes pour gagner la Champion’s League. Ça prend du temps, alors pourquoi ne pas le prendre.

Un entraîneur peut aussi se juger sur sa capacité à inverser le cours des grands matches. Mais les finales sont-elles des grands matches ? Il se posera la question pendant 120 minutes face à Galatasaray en 2000, et pendant 75 minutes face à Barcelone six ans plus tard.  Un but en deux finales, l’aboutissement du jeu offensif prôné par le trader d’Highbury qui n’hésite pas à mettre le paquet sur de stars mondiales.

Wreh ou faux

Pour 13 millions Andreï Archavine, Ballon d’Or après l’Euro 2008 ou plutôt avant les demies, et pour 3,5 millions Robin Van Persie, 7 buts en 26 matches de C1. Son chouchou reste Fabregas, ça coûte rien à former et ça peut t’emmener à Madrid plusieurs fois par an. Il a déjà remplacé Shuster, Ramos, Queiroz, Capello, Del Bosque et pourquoi pas Pellegrini. La rançon du talent sans doute.

Peut-être aussi la consécration de l’obstination du gentleman cambrioleur à lancer ou relancer des joueurs perdus pour le haut niveau. Ljunberg, Adebayor, Gilberto Silva, Rosicky et Nasri lui disent merci. Mais de quoi ? Cette année, comme en 97, 98, 99, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, il y croit plus que jamais. Après tout, Ferguson n’a obtenu que 13 titres en 17 ans.

LdC : France-Inter, la différence

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N’allez surout pas croire ce que dit  Le Vestiaire depuis septembre à propos d’un nivellement par le bas.

Car c’est évidemment le niveau de la Ligue 1 qui a grimpé, sinon comment expliquer la présence d’un club portuguais lisboète en quart-de-finale de la Coupe UEFA, ou même celle de Fulham ? Pour la Ligue des Champions, en revanche, tout est différent puisque Chelsea, Juventus, Milan, Liverpool, Madrid ont été éliminés à leur juste valeur, offrant à Lyon et Moscou un boulevard. Anecdotique.

Ce qui l’est moins, c’est la domination de Bordeaux sur le foot européen. Sept victoires en huit matches et le petit match nul de rodage, quels que soient les adversaires avec trois buts encaissés. Notre spécialiste vous expliquera bientôt comment l’aimable technicien cévenol est parvenu en finale, le niveau des autres équipes n’y est pour rien ou pas grand chose, la tronche déformée de Bilic non plus, la preuve.

Bayern Munich

Si le Bayern en est là, c’est que quelque chose a changé depuis que la Juve avait fini sur ses talons en poule. Evidemment, sortir le dixième du Calcio, malgré Ribery et Robben, ça tient un petit peu de l’exploit, même en prenant quatre buts.

Manchester United

L’autre favori fait peur. Enfiler sept buts au deuxième du championnat d’Italie est un bon argument. En encaisser neuf par des adversaires aussi solides que Wolfsburg, Moscou et Besiktas en est un autre.

Arsenal

Le Barça anglais affronte son homologue. D’accord, c’est un peu hâtif de dire ça au regard de sa poule. D’accord, ils n’ont encaissés que huit buts en huit matches dont une petite partie dans cette même poule. D’accord, Porto a gagné le huitième aller. D’accord, ils en ont quand même mis cinq au retour. D’accord, c’est Porto.

Barcelone

Cette année le Barça a ajouté la constance à l’efficacité. On ne bat pas le Rubin Kazan en poule. On ne perd pas contre l’Inter. On ne prend pas plus d’un but et on ne perd pas contre le neuvième du championnat d’Allemagne. On joue qu’avec Messi et on prie pour que Pedro soit parfois meilleur qu’Henry.

Inter

La surprise du chef, le chef s’appelle Ancelotti. L’inter est le vrai favori du tournoi. Avec ses sept buts encaissés dont quelques uns contre Kazan et Kiev, l’Inter fait mieux qu’Arsenal et Manchester. L’Inter est aussi leader du Calcio dont les principaux représentants coulent des jours heureux dans le Calcio.

Lyon et Moscou

Comme en Coupe de France les petits poucets ont une chance. Mais là, c’est la Ligue des Champions, sauf pour Lyon.

L’édito : Public Senna

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Alors que tous les aoûtiens rêveraient d’un week-end barbecue dans le Médoc, les sportifs français savent eux aussi se délecter des plaisirs simples de la vie.

Le dégonflage de boulard est une activité de saison. Alain Bernard et Fred Bousquet s’y sont essayés avec brio et ridicule, Leveaux de la farce s’appelait Amaury. Le Vestiaire ne s’en serait-il pas douté ? René Rambier a tort de se moquer, Cécile Nowak et Cathy Fleury, c’était à Barcelone. C’est aussi à Barcelone que l’on aime jouer au bandit manchot. Quitte à y foutre tout son pognon pour ne rien ramasser. C’est pas comme si Eto’o était encore en mai dernier le meilleur buteur du monde. Lyon, qui possédait le troisième larron, considère que compter les cartes c’est tricher. Autant payer beaucoup n’importe qui et solder le reste. Comme toujours, c’est le plus sage qui se retrouve cocu. Sa géniale petite frappe devait bien finir par créer des problèmes. Bordeaux est en train de le sentir passer. Si Gomis vaut 15 millions, Chamakh en vaut au moins le double, Triaud est conciliant. Arsenal s’en branle un peu, mais si ça peut foutre la merde, pourquoi pas ? Mais le petit veut partir de toute façon, car une équipe avec Henrique, ça ne peut pas être devenu une grande équipe. Bellion en finale de Champions League, c’est pas crédible ? Et Massa pilote de F1 ?

Collet serré

Le Brésilien n’a pas à se poser la question, il est sorti du coma et tout était comme avant : Schumacher conduit une Ferrari, lui n’a toujours pas son permis, mais quand il sera grand lui aussi conduira une Benneton. Il a même rêvé que son idole lui rendait visite. Attention quand même, Clinton n’est plus président. Et s’il ne se rappelle de rien, nous oui. Enfin, un message de santé publique à l’attention des jeunes nés entre 1991 et 1992 : il faut éviter le basket-ball si une carrière de haut-niveau vous intéresse. Déjà que même les bons ils le sont pas tant que ça.

Pendant ce temps-là, Loeb apprend à perdre, Bartoli à gagner. Et Domenech ?

L’actu du lundi 11 mai

Sans hésitation

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Pas nous.

Le Barça s’inquiète

Arsenal-Chelsea : 1-4

Love United

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Battu 2-0 ce week-end dans le derby mancunien, Manchester City s’est consolé en signant un nouveau contrat de sponsoring avec la compagnie aérienne Etihad Airways. Ses dirigeants savent prendre du recul sur les événements : Etihad se traduit par ‘United’ en Anglais…

Vous ne l’avez pas vu hier à Barcelone

Penalty ?

wenger

Baseball mom

baseball

Jusqu’où les parents iront-ils pour faire de leurs gosses des futurs champions ?

L’actu du mardi 5 mai

Au rayon boucherie

Cette délicieuse rétrospective de la rivalité entre Manchester United et Arsenal nous rappelle que Roy Keane et Patrick Vieira n’ont pas qu’en commun un départ à la retraite trop tardif. Les deux milieux de terrain défensifs figurent respectivement à la première et dixième places du classement des pire bouchers de l’histoire du football. Joey Barton, pour l’ensemble de son oeuvre, son tacle du week-end sur Alonso (vidéo) et son altercation avec Shearer n’y aurait sûrement pas volé sa place.

Wenger et Eydelie sur le grill

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L’étiquette qui ressort

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Coralie Balmy essaie la nouvelle génération de combinaisons.

Terminez la phrase

clement

Le Serbe ? Le service cuillère ? Ses émotions ?