Ligue des Champions : Lionel merci

Ils ont formé la meilleure équipe du monde pendant six ans, ils demandent juste à se faire éliminer dignement en demi-finale. On leur doit bien ça.

messi

Les huit vainqueurs des huitièmes ayant pu être prédits à l’avance, il est l’heure de se réjouir d’un peu de suspense. Aussi, nous ne révélerons pas que le Bayern, le PSG et Madrid seront en demi-finales. Mais quel(s) Madrid ? Saloperie d’incertitude du sport, et pour cause : en qui peut-on encore croire puisque Arsène n’en a pas pris 6 contre Manchester City ce week-end ?

On peut avoir confiance en Lionel Messi. S’il y a bien un joueur qui est capable de renaître alors que ça fait un an qu’il n’a plus le niveau dans les grands matchs, c’est bien lui. Ce sera encore plus beau contre l’Atletico, qu’il a déjà affronté trois fois cette saison, sans le battre ni lui marquer un but. C’est un soir à voir l’orgueil du champion, parce que c’est vrai que ça ferait con de se faire éliminer par l’Atletico. Pourquoi pas être devancé en Liga par l’Atletico en avril tant qu’on y est ? Ca reste l’Atletico, qu’il fasse jouer Falcao ou Diego Costa devant, ça reste le club qui a le stade pourri de Madrid au-dessus du périphérique et qui intéresse Valbuena. Dans le doute, si Iniesta n’a pas de poker prévu ce soir, Lionel ne serait pas contre un peu d’aide ; partir du milieu de terrain et dribbler toute la défense, il y a un âge où même Maradona ne peut plus le faire. Se faire éliminer par Simeone, c’est un coup à se faire appeler Aimar. Ou Neymar.

Pendant ce temps-là, on aurait aussi pu parler de Rooney qui va savoir s’il est réellement possible de se sentir orphelin de Van Persie. Mais il ne l’avouera jamais. Jamais.

Barça – Bayern : Le bon Arjen

rob

Il n’a que 29 ans et pourtant on a l’impression qu’il a déjà raté deux ou trois carrières. Le Bayern est donc une sacrée équipe, capable de tout transformer.

Il était une fois un joueur né aux Pays-Bas. A peine un modeste début de carrière à Groningue et soudain c’est l’explosion. Il ne s’appelle pas Van, il est gaucher et joue à droite. Personne n’a le temps de retenir son nom qu’il est déjà parti, parfois en touche, mais le plus souvent pour envelopper son ballon pas très loin de la lucarne. Parfois c’est dedans, mais pas assez souvent apparemment : le PSV, Chelsea, le Real, tout le monde le veut jusqu’à ce que plus personne n’en veuille, ce qui arrive en général assez vite. Vient alors le Bayern, qui cherche des joueurs pas grands mais néerlandais, et pas que des Van.

Cela tombe bien, pendant trois saisons Robben va être extrêmement néerlandais. Des crochets de génie, des buts en demi-finale, des occasions et des penaltys manqués en finale, l’étendue de son talent offre une nouvelle virginité au palmarès du Bayern. Un kaiser qui ne se peigne pas les couilles en public est-il un kaiser ? Robben, lui, perd ses cheveux. Et puis, vient cette saison 2013. Sans qu’il en ait conscience, autour de lui se bâtit l’équipe la plus forte jamais vue au Bayern. Une équipe où chaque joueur aide son partenaire, par un appel, un replacement, un scheiße Robben ou une bonne claque dans la gueule. A force, Robben, habitué depuis 28 ans à tenter le crochet pour frapper du gauche plutôt que le crochet pour centrer du droit, va finir par comprendre : courir pour rattraper le latéral adverse ce n’est pas lécher le cul de l’entraîneur, c’est lécher celui de Schweinsteiger. Il est toujours plus important de désigner un tireur de coup franc que de travailler des mises en place.

Schweinsteiger éclair

A-t-il fallu que Müller prenne la place de Robben pour qu’il se rende compte de tout ça ? Est-ce parce que Ribéry défend en Ligue des Champions mais jamais en championnat ni en équipe de France ? Lui a-t-on traduit la phrase « den couilles zerbrechen » ? Le mystère reste entier. Mais au milieu d’une vingtaine de dribbles en trop et d’un quasi 100% des trois ballons perdus par le Bayern pendant le match, Robben a marqué, à l’aller comme au retour. Sur le coup, ses partenaires avaient même l’air plus content pour lui que quand il a annoncé que le club ne proposait pas de prolonger son contrat qui termine en juin. Mais ça ne reste qu’une demi-finale, rien n’a encore vraiment changé. A part que Van Buyten n’en a pas pris 4 au Camp Nou.

Pendant ce temps-là, Xavi et Iniesta ont vite rejoint Messi sur le banc. Mais ils y croyaient parce que c’est le Barça quand même, d’ailleurs L’Equipe avait prédit que tout dépendrait de Neuer. Pourquoi le Vestiaire avait-il donc misé 80 biffetons sur le Bayern ?

Barça-Real, questions interdites : Benzema a-t-il manqué de respect à Puyol ?

Comment le Barça pourra-t-il se relever de l’humiliation subie hier soir dans son propre stade, sa propre maison. On pensait les violeurs récidivistes réservés aux chaumières de la région parisienne et pourtant ce matin c’est la Catalogne qui avait mal au cul en se réveillant. Les coupables sont nombreux mais ils ont tous l’air simplet et un père qui a joué à Brest.


A commencer par Gonzalo Higuain, auteur d’un doublé en l’espace de 3 minutes. A la 9ème seconde d’abord, quand seul face au grand Pinto, sa frappe heurte le panneau publicitaire « Liberando su potencial« . Ce n’est pas une vanne, utilisez un traducteur. On va retrouver cette tête de gamin constipé par les grands matchs après 2min et 37 secondes de jeu quand son tibia réalise un jongle, seul face au grand Pinto, évidemment. 2-0, l’affaire est bien mal engagée.
4-0, après 10 min 50 quand Cristiano Ronaldo milite à son tour pour l’entrée du meilleur joueur du monde, son pote Karim, pardon Senor Karim comme le sultan aime qu’on l’interpelle. Senor Karim est donc interpellé en pleine sieste vers 23h15 par José, le si gentil gardien de l’immeuble blanc. Entre temps il y a eu la 25ème minute et cette jolie passe en retrait de Gonzalo au grand Pinto, après la barre d’Ozil pour une fois moins nul que d’habitude, et la 28ème. Par respect pour son frère Federico, star des Godoy cruz, on ne la racontera pas. 5-0,  la Coupe est pleine, Barcelone qui n’y arrive plus provoque des penaltys et regagne le vestiaire avec seulement 2 buts d’avance.
L’humiliation du peuple blaugrana va pourtant se poursuivre à la 61ème minute. Mourinho en bon pervers narcissique ne se contente jamais de ce qu’il a et sort Higuain sans ménagément. Qu’a fait l’Argentin pour être traité de la sorte comme un vulgaire mini-poussin qui porterait encore des couches ? Visiblement être à l’origine des 3 premiers buts du Real est insuffisant. Pire, on le remplace par son ennemi intime auteur de deux fois moins de buts que lui contre Zurich, trois fois moins contre la Corée, il parle même quatre fois moins bien l’espagnol et n’a jamais porté le maillot albiceleste : Senor Karim.

L’histoire ne dit pas si Gonzo est vraiment responsable du 2-2 à la fin du match, du talent insondable de Benzema ou du geste impardonnable de Senor Karim à la 71ème minute. Une chose est sûre, quand Barcelone va rencontrer Madrid en Ligue des Champions, il sera sans doute à nouveau disponible pour passer la soirée à côté d’Adebayor. Il criera même peut-être aussi fort pour fêter la qualification de ses anciens partenaires.

Real-Barça : Monsieur Mou se tâche

Avec Adebayor, le Real en a pris trois de moins qu’en novembre. Fort, ce Special One.

Messi et son doublé font les gros titres, aucun doute c’était bien un grand match. Dans les grands matches, il faut deux équipes et des grands joueurs pour faire la différence. Pourtant, la passe décisive d’Afellay, qui d’un simple coup de rein élimine Marcelo, est un peu plus suspecte. Finalement, il faut bien se rendre à l’évidence : Bernabeu n’avait pas prévu de se faire humilier par Sergi Roberto à la 90e minute.

Jouer le 0-0, quitte à faire passer le Barça pour la meilleure défense d’Europe avec Mascherano dedans, la tactique était risquée. Sacrifier Ronaldo, titulariser Di Maria et surtout croire Reynald Denoueix quand il dit que la défense du Real n’a pas de faille va au-delà de la luxure : c’est comme embrasser Villa et Pedro sur la bouche avant le match, voire craindre Seydou Keita. Pourquoi ne pas considérer la Copa del Rey comme un trophée et l’exhiber à Cibeles toute la nuit, tant qu’on y est ?

Adeb ailleurs

Mercredi dernier, Ronaldo avait sauvé son match de merde par un but. Hier, il s’est contenté d’un match de merde. Que des duels, pas d’occasion : CR7 et Messi ont offert pendant une heure ce que le clasico pouvait offrir de meilleur. Le meilleur, ça devait être Pepe. Il a été expulsé, comme Le Vestiaire l’avait prévu. Il sera frais pour la fin de Liga.

Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’il le serait sur sa première agression et qu’elle n’arriverait qu’au bout d’une heure. Il faut parfois avoir le courage de désavouer Christian Jeanpierre et Liza : ni Pepe, ni les autres n’ont joué dur hier, sinon Ramos serait reparti avec une jambe de Messi et le Real n’aurait perdu que 1-0. Le Real de la semaine dernière c’était Pepe : sans Pepe, le Real devait être Ronaldo-Benzema-Kaka et pourquoi pas Ozil. Mourinho a choisi Adebayor dès la mi-temps. Si ce n’est pour se faire Valdano, ce doit être pour du jeu long. Il n’y en a pas eu, mais comme prévu il y a eu le dribble raté, la faute inutile et le hors jeu de la 90e minute. Portsmouth ne fera pas la fine bouche en juin.

S’il n’avait pas entraîné si longtemps Porto, Mourinho n’aurait pas pu supporter ça. Avec Benzema, Kaka et Higuain restés sur le banc, c’est Bernabeu qui n’aura pas supporté ça. Sa deuxième saison est toujours la meilleure mais ça n’explique toujours pas Adebayor. Mourinho ne pouvait pas rester là-dessus : il s’est fait expulser et a souri à la caméra. Ca évitait de filmer le banc et Benzema cintré dans son survêtement de celui qui n’a jamais raté un match de C1. Du meilleur ratio de l’histoire de la compétition avec un but toutes les 114 minutes. Du buteur le plus efficace de la saison de Champion’s league avec un but toutes les 62 minutes. La patte du génie.

Pendant ce temps-là, les Ayew règnent sur la Ligue 1. Vivement la prochaine Ligue des champions.

Question interdite : Mourinho a-t-il perdu la manita ?

Après la branlée du Camp Nou, ceux qui léchaient la moustache du Portugais il y a six mois se rendent compte qu’il n’en a pas. La vérité est ailleurs et surtout sur Le Vestiaire.

Que Mourinho se rassure, même les meilleurs peuvent se tromper. Notre spécialiste a toujours cru qu’un entraîneur pouvait transformer onze Mathieu Chalmé en Marouane Chamakh. Blanc y était parvenu pendant six mois, mais Ciani venait vraiment de Lorient. Onze Xabi Alonso ne peuvent donc se transformer en Casillas. Mourinho subit de plein fouet ce qui lui a réussi l’année dernière : le plus gros nivellement par le bas de ces trente dernières années. Le Vestiaire l’expliquait dès octobre 2009. De la Ligue des champions à la Coupe du monde, tout s’est déroulé de la même façon. Voici pourquoi Lyon est qualifié pour les huitièmes de finale la C1 avec deux défaites et un match nul.

Parce que Maradona, Ronaldo et Zidane ne jouent plus

Les meilleurs joueurs du monde s’appellent Cristiano et Messi. Ils dominent le football de club à un niveau rarement vu et pourtant au niveau international ils n’ont jamais existé. D’une part car leurs équipes sont faibles, mais l’argument est insuffisant. Car CR, aussi impotent soit le Real, a toujours surnagé, cette année comme l’année dernière. Car Messi, dès qu’il joue contre le Rubin Kazan avec les meilleurs cancres de la Masia, n’est pas plus nul qu’eux. Ils n’existent pas car ils n’ont pas le niveau pour exister dès que les défenses se resserrent un peu, dès que la rigueur s’installe. L’ahurissant niveau CFA pratiqué dans toute l’Europe, particulièrement en Liga, championnat le plus faible de toute l’histoire, disparaît mécaniquement en équipe nationale. Or, qu’a rencontré Cristiano à Barcelone ? Xavi et Iniesta. Qui a gagné en Afrique du Sud ? Mais qui a perdu contre Mourinho en Ligue des champions ? Contre Eto’o pour être plus précis.

Parce que l’Allemagne n’était pas en finale de la Coupe du monde

La logique est implacable. D’une part le Barça avait Ibra et si David Villa n’est pas Eto’o, il est au moins six fois Ibrahimovic. En somme, il sait faire une passe. Mais surtout Mourinho a pu faire avec l’Inter ce qu’il ne peut pas faire avec le Real actuel, dont Le Vestiaire vous vante les qualités depuis si longtemps. Sa défense, même renforcée par Carvalho, reste extrêmement faible mais suffisante dans le foot actuel, à moins que l’on vise la Ligue des champions. C’est la première erreur de Mourinho : ne pas avoir gardé son pognon pour renouveler au moins deux postes de plus derrière. Sa deuxième erreur est identique. Être allé chercher Ozil et Khedira. Deux joueurs suffisants dans le foot actuel, sauf si l’on vise la Ligue des champions. Où étaient-ils contre Xavi et Iniesta cet été ? Où étaient-ils contre Xavi et Iniesta dans le clasico ? Aucun rapport sans doute.

Parce que l’Argentine n’était pas en finale de la Coupe du monde

Sa troisième erreur n’a pas eu d’impact à Barcelone. Quand on en prend cinq, pas besoin d’aller voir devant ce qu’il se passe. Jouer avec Di Maria et Higuain, c’est suffisant dans le foot actuel, sauf si l’on veut remporter la Ligue des champions. Benzema n’a marqué que quatorze buts en Ligue des champions et il a déjà 23 ans. Mourinho a cru que dans le football actuel, son équipe était la meilleure. Il avait presque raison, mais la finale de la Coupe du monde c’était Espagne-Pays-Bas.

Mourinho a fait son mea culpa contre Valence. Un milieu à trois pour compenser Ozil et Khedira. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, mais Valence c’est Valence. Que s’est-il passé ensuite ?

L’Edito : La mort de Pepe Carvalho

Xavi-Iniesta, pressing et possession : comme d’habitude, le Barça a étouffé le Bayern.

Karim Benzema a le choix des armes. Feignant, arrogant, pas assez compétiteur, pas assez professionnel, et pourquoi pas y ajouter quelques menaces de mort ? Son entraîneur lui a offert quelques pistes en même temps qu’une titularisation. Il lui a aussi offert Ozil et Di Maria en soutien, donc l’Allemagne et l’Argentine, donc le Werder et Benfica, qui ne connaissent le Camp Nou que de nom. Ozil est bien le meilleur joueur du monde avec 70% de possession contre l’Athletic Bilbao. Inutile donc de le laisser plus d’une mi-temps, un clasico se joue toujours entre Xavi et Iniesta.

En faisant une confiance aveugle à Khedira, Xabi Alonso et à l’Ajax, Mourinho a oublié que Eto’o jouait arrière gauche. Le Real n’est pas transformé, Ramos n’aime toujours pas défendre. Il faut quand même faire un petit effort pour que Messi rate un grand match : il faut un grand match.

Bâle au centre

Roger Federer, lui, a retrouvé ses armes le temps d’un match contre Nadal. A 29 ans, on n’a plus envie de s’emmerder à jouer Murray, ça s’est vu en poules. Mais il faut rendre à César ce qui appartient à César : c’est en devenant n°2 mondial en août que l’Ecossais a obligé Federer à sortir de sa retraite. Le Suisse est de nouveau n°2, Murray n°4, pas sûr qu’on voit Federer en Australie.

Sinon, Iverson vient faire le show à l’Astroballe, mais Collet n’est plus là. Comment peut-il devenir entraîneur dans ces conditions ? Lièvremont, lui, a le choix des lieux pour passer le week-end à se reconstruire : Bourgoin, Castres, Brive ou Bayonne. A croire qu’il n’a jamais vu le LOU.

Pendant ce temps-là, Aulas trouve que Schalke 04 tutoie le surnaturel en ce moment. Et Kaiserslautern, c’était le Barça ce week-end ?

LdC : La victoire est Camp Nou

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Lyon savoure déjà les fruits de son exploit face au Bayern. Caen a fait les frais de l’euphorie Gone, le Barça serait sur la liste. Benzema ira-t-il chercher le Ballon d’Or ?

Pour un peu, Messi a failli prendre peur. Mais ses oreilles ont mal compris : la comparaison entre Govou et Ronaldinho s’arrête aux frontières des sombres vices avinés de Pepe Carvalho. Montalban, le Barrio Chino, la Casa Leopoldo : pourquoi Abidal et pas moi ? se torture Sydney. Il aurait tant aimé la Catalogne et sa capitale. Ou plutôt sa capitule, comme l’aurait volontiers précisé Sacco. La France du foot en cauchemardait, Lyon affrontera bien le Barça. L’ambition est là, les premiers effets du recrutement d’Ederson commencent à se faire sentir.

Messi, mais non

Pourtant, Le Vestiaire l’avait dit en pleine euphorie estivale : jouer des grands d’Europe est le meilleur tirage qui soit pour un club français. A part le recrutement d’un grand joueur, un nouveau président, un entraîneur de standing, le départ de Fred et l’aménagement d’une cellule de dégrisement à Tola Vologe, il ne manque qu’un exploit pour qu’Essien arrête de rire quand on traite l’OL de grand club. Le Barça, actuellement meilleur qu’en 2006, c’est parfait pour entrer dans l’histoire. Même si Grosso a de fortes chances de débuter dans la zone de Messi. Toulalan va avoir du boulot, comme en septembre 2007. Il faudra viser plus juste, Sergio Ramos vient de donner quelques indications à la Terre entière.

Benzemasque qui tombe

Durant ce même été 2008, comme en 2007, Le Vestiaire vous avait également présenté ce jeune joueur qui semblait légèrement supérieur à Cyril Chapuis. L’année dernière notre spécialiste lui promettait le meilleur. Avec toutes les précautions d’usage, il apparaît qu’il aurait devancé Fred au classement des buteurs et que ce même Fred n’aurait pas marqué l’unique but lyonnais contre Manchester. Il y a quelques mois, nous indiquions que la réussite lyonnaise, avec la retraite de Juni, ne passerait que par un seul joueur qui ne serait pas Wiltord, victime d’un mauvais Feydeau. La suite nous a donné tort, comme à chaque fois. Il n’a gagné que neuf des onze victoires de Puel en Ligue 1. Petite faiblesse en Ligue des Champions, mais c’est le dur apprentissage du très haut niveau. Si Benzema met deux triplés, Aulas aura eu raison de jouer avec Boumsong.

L’an passé, la confrontation avec Manchester avait suscité un léger doute. Bien vite balayé, avec un but d’avance. Cette année, un autre doute se fait jour. Lyon peut-il éviter de prendre une branlée ?