Il est parfois des numéros 1 qui ne souffrent d’aucune contestation. Celui-là en est un. Qu’il soit président du Liberia, qu’il ait connu Wenger ou finit sa carrière dans ce qu’il restait du Milan AC avant d’aller pourrir ce qu’il restait de l’OM ne change rien. Le père de Timothy était un bien meilleur joueur que son fils. Si on peut qualifier son fils de joueur.
Que reste-t-il de George Weah dont la carrière s’est intégralement déroulée en France et à Monaco ? Le fait qu’il soit le meilleur joueur de l’histoire des seuls vrais clubs qu’il a connu.
L’histoire de Weah aurait du commencer et se terminer sur la Principauté. Mais le génie d’Arsène Wenger, et un peu le mulet d’Emmanuel Petit en ont décidé autrement. C’est ainsi que Denisot propose à Weah de transformer le PSG en équipe. Et pourquoi pas en équipe qui gagne. Entre présidents, ils parlent le même langage. Coup d’envoi de la période la plus glorieuse de l’ancien club de Gerard Houiller, tant pis pour Christopher Wreh et James Debbah. Weah va donc tout donner ou presque au PSG : des buts, un titre de champion de France et plein de demi-finales européennes. Vous pouvez chercher, ni Pauleta, ni Ibrahimovic, ni Pancrate, ni l’homme à la capuche n’ont fait aussi bien. Et s’il avait bien voulu un jour gagner une finale, il ne devrait pas se contenter des classements africains pour être considéré comme le grand joueur qu’il était. Parce qu’évidemment, on ne va pas considérer que le Ballon d’or est une vraie récompense, même si en 1995, il y a lui et les autres.
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