Wimbledon, Mahut : Dancing Queen’s 2

c-fou

Il rêvait d’être Stefan Edberg, il a hérité du faciès de Kevin Bacon. Rien de tel pour briller à Londres et nulle part ailleurs.

Il y a connu ses plus belles heures, pas plus d’une trentaine, en cumulé, quand même, parce que tout avait commencé par Todd Reid en 2003 et Antony Dupuis en 2004. Inconnu, sauf aux interclubs d’Angers TC et à Surbiton, Mahut sort de nulle part en 2007 pour battre Bjorkman, Ljubicic, Nadal, mais aussi Clément pour réussir le gros coup de son jeune début de carrière. Le gros coup inclus évidemment une balle de match en finale contre Roddick. Roddick qui, fair-play, apparaîtra souriant sur les photos quelques minutes plus tard avec un gros trophée dans les mains.

Un record qu’Isner à rien

C’est le déclic : huitième de finale en 2008 et 2009, trois victoires en qualif’ avant de voir le Lu au premier tour en 2010, puis Verdasco au deuxième en 2011. Perdre face à un spécialiste de terre battue en méforme : le Queen’s est décidément le gazon de tous ses possibles. Et puis en 2006 Nico eut le droit de s’inscrire à Wimbledon. Un troisième tour, la promesse est belle. Il la tiendra en 2007 avec un deuxième tour. Puis les trois années suivantes avec un premier. Que ce soit Gasquet, Tursunov ou Vliegen qui le sortent, tout le monde s’en fout. Alors, en 2010, il change de cible : quitte à ne pas aller au troisième tour, autant faire parler de soi avant. Au besoin, on peut entrer dans l’histoire avec trois balles de break en 11 heures de jeu. Entrer dans l’histoire, ça veut dire succéder à Clément, Santoro ou aux deux ? 

Et cette année, un premier tour avec un break en deux occasions. Ca fait deux en 13h de jeu. Pourquoi changer une équipe qui gagne ?

Wimbledon, Mahut : Dancing Queen’s

c-fou

Il rêvait d’être Stefan Edberg, il a hérité du faciès de Kevin Bacon. Rien de tel pour briller à Londres et nulle part ailleurs.

Il y a connu ses plus belles heures, pas plus d’une trentaine, en cumulé, quand même, parce que tout avait commencé par Todd Reid en 2003 et Antony Dupuis en 2004. Inconnu, sauf aux interclubs d’Angers TC et à Surbiton, Mahut sort de nulle part en 2007 pour battre Bjorkman, Ljubicic, Nadal, mais aussi Clément pour réussir le gros coup de son jeune début de carrière. Le gros coup inclus évidemment une balle de match en finale contre Roddick. Roddick qui, fair play, apparaîtra souriant sur les photos quelques minutes plus tard avec un gros trophée dans les mains.

Un record qu’Isner à rien

C’est le déclic : huitième de finale en 2008 et 2009, trois victoires en qualif’ avant de voir le Lu au premier tour en 2010. Mahut réussit même à se faire breaker deux fois par Karlovic. Le Queen’s est la terre de tous ses possibles. Il ne sera plus jamais le même. Enfin à Cherbourg, Johannesburg, Orléans, Wroclaw et Metz, on ne l’a pas trouvé tellement changé les années suivantes. Les blessures à l’épaule certainement. C’est le mal des serveurs-volleyeurs gazonnés : Gasquet, Tursunov et Vliegen n’avaient pas fait le rapprochement sur les courts annexes de Wimbledon en 2007, 2008 et 2009.

Cette année, il a changé de cible : quitte à ne pas aller au troisième tour, autant faire parler de soi avant. Au besoin, on peut entrer dans l’histoire avec trois balles de break en 11 heures de jeu. Entrer dans l’histoire, ça veut dire succéder à Clément, Santoro ou aux deux ?

Wimbledon : Andy manchot

naze2

A Wimbledon, l’ancienne Henman Hill s’appelle depuis deux ans le Murray Mount. Un hasard ?

Le circuit ATP est un monde de brutes, bien trop dur pour le petit Andy. Non content de faire du racket en lui volant ses titres et sa Ferrari, les grands l’humilient sous les yeux de maman. Nous sommes bien sûr le 31 janvier, Andy a eu un break d’avance et même cinq balles de set. Il le dira plus tard, en se mouchant un bon coup, il méritait un quatrième set, mais le mérite c’est comme à la balle au prisonnier, ça n’empêche jamais les CM2 de mettre le ballon dans la gueule des plus nuls. Ça fait donc 6-0 pour Federer en finale de Grand Chelem, le Suisse est bien le plus grand, même les plus beaux coups droits à mi-court ne le surprennent pas, pas plus que les volées à mi-court et les amortis à mi-court. Contre le maître, ça se termine toujours par une attaque gagnante.

Fish and cheap

Mais cette année, Andy ne pleurera pas. Hewitt a battu le maître à Halle, c’est l’année où jamais, quitte à tenter deux ou trois attaques de revers par match. Comme en 2007, la confiance est là, Andy a de nouveau eu Gasquet à l’usure des cinq sets, les leçons de tennis dans les deux premiers lui ont toujours fait le plus grand bien. Et si Andy attaque déjà son cinquième Wimbledon avec pour tout trophée un set gagné en demi-finale contre Roddick, ça lui donne de l’expérience. Mardy Fish en a tremblé au Queen’s lorsque le petit lui a collé un 6-1, heureusement contre Murray le tennis se joue en deux sets gagnants et les tie-breaks rapportent toujours gros. Ça fait cinq perdus sur les six derniers, maman suspecte un gros pipi culotte. Peut-être, mais cette fois Fish était 90e mondial alors qu’à Miami, fin mars, il était 101e. Fish deux fois, Tipsarevic, Soderling, Kohlschreiber, deux fois Ferrer, Berdych et un 6-0 laissé à Baghdatis : Jérémy Chardy rougit un peu vite, ce n’est pas sa liste de bourreaux.

Pendant ce temps-là, les genoux de Rafael Nadal n’ont rien pu faire contre Feliciano Lopez. Le Vestiaire n’en avait évidemment pas dit mot.