Et oui, même l’escrime.
Comme souvent chez les frères, il y avait un bon et un mauvais. Les Estanguet avaient connu la même mésaventure, les Touya avaient dû ajouter une soeur pour trouver le bon, mais dans un sport dominé par la France, personne n’a oublié le premier tour d’Anne-Lise à Pékin. On se souvient un peu moins du deuxième. Chez les Jeannet, Jerôme était le plus âgé, d’où un palmarès pléthorique de quatre médailles d’or planétaires par équipes, plus trois de bronze dont une, seul, comme un grand frère. Ce n’est pas comme s’il y avait des compétitions tous les ans. Laurent Gané ne voit pas vraiment ce que l’on veut dire par là.
L’escrime est donc bien, avant tout, un sport d’équipe, comme le tennis aurait pu ajouter Toto Brugnon. Mais alors, pourquoi son frère Fabrice possède douze récompenses, dont cinq individuelles, malgré une cinquième place à Athènes ? Son rôle de cadet de la fratrie l’a sans doute rendu un peu plus égoïste. Mais alors, c’est qui le bon, c’est qui le mauvais ?