Cyril Despres : « De Loeb au crepuscule »

Pourquoi le Dakar hispanophone passionne-t-il toujours autant les foules ? Le Vestiaire, qui possède à peu près autant d’adeptes désormais, avait répondu à la question il y a bien longtemps avant de presque rencontrer Despres. Ou de loin.

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C’est dans son si cher Sahara chilien que Cyril Despres nous avait reçu, la barbichette frissonnante, dans la case au toit de chaume qu’il partageait avec Shakira à la périphérie de Lima.

QUESTION : Cyril, que retenez-vous après tant d’années à arpenter les pistes du Dakar ?
CYRIL DESPRES : J’ai pris conscience cette année de l’impact du réchauffement de l’effet de serre. Le paysage change à une vitesse folle. Prenez Dakar (ndlr : il pointe son doigt vers l’extérieur). Il y a quelques années à peine, on pouvait voir le Lac Rose là-bas. Il n’y a plus rien maintenant. Parti. Evaporé. Pschitt !

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Dakar : perdus dans le dessert

Sportif polyvalent, Sébastien Deleigne se mesurera-t-il un jour au Sahel argentin ?

Souvent, le soir, entre deux tequila paf au coin du feu, Dominique Le Glou et Gérard Holtz se rappellent le temps où leurs vertèbres supportaient encore les tapis de sol, où Hubert Auriol ne connaissait même pas l’existence des Lanta-naï et des Korok et où Daniel Balavoine sortait des nouveaux singles chaque année.

Parfois, quand les rondelles de citron viennent à manquer, nos deux bronzés ont un peu de nostalgie pour toutes ces années pendant lesquelles ils ne savait pas trop avec quelle saloperie ils allaient bien pouvoir rentrer de leur expédition hivernale dans les bordels du Tiers-Monde.

Desprès ou de loin

Depuis qu’Al-Qaïda au Maghreb les a éloignés encore un peu plus de leurs femmes, le grand reportage du mois de janvier n’est pas plus risqué qu’une promenade dans les bois. Heureusement, la course, elle, n’a pas perdu son esprit d’origine, celui des vrais philanthropes simplement heureux de montrer leur voiture aux petits noirs quand il ne sont pas dessous.

Ce n’est pas parce que les concurrents ont aujourd’hui des toilettes et des douches escamotables à chaque bivouac, qu’ils dorment dans les couchettes de leur camion d’assistance ou qu’on leur enlève dix minutes quand ils se se sont plantés dans la boue que le Dakar est devenue une vaste machine Afrique.

Sur la corde raid

Non, comme la voile d’aujourd’hui, le rallye raid a su garder au fil des ans son esprit d’aventure et de débrouille. Seuls onze hélicoptères et soixante médecins urgentistes suivent la caravane. Pire, ils peuvent mettre jusqu’à 20 minutes pour intervenir en cas de problème. Une éternité dans le désert.

Nos courageux ont pour seules chances de survie un GPS, une balise de détresse et les systèmes Sentinel et Iritrack. C’est bien peu face à l’immensité du Sahara péruvien. Le Dakar continue d’ailleurs chaque année de faire des veuves en Europe et ce n’est pas demain la veille qu’on verra les organisateurs neutraliser une étape pour vingt centimètres de neige.

L’Edito : Coup de foudre et conséquences

 

Martine Aubry a passé un week-end délicieux, tous les journaux en font leurs choux gras depuis deux jours : Lille est bien en route pour le doublé. Sale affaire de mœurs pourtant.

Il va falloir s’y habituer, les écarts de conduite ont mauvaise presse ces derniers jours. Ce n’est pas complètement nouveau : qui a envie d’entendre parler du Grand Prix de France moto ? A un mois des 24 heures du Mans et du virage raté de Pescarolo, le circuit Bugatti était pourtant aussi rempli d’hôtesses qu’une suite 2806 de Sofitel.

Des essais qualificatifs de Rossi et Stoner au triomphe de Debuchy et Obraniak, il n’y a que le décor qui change. Paris ne sauve plus ses saisons par la Coupe, Lyon ne sauve plus ses joueurs d’un transfert dans un autre club de Ligue 1 et l’OM sauve les meubles à Lorient. Au Nord, c’était les corons, le charbon, l’horizon, les mineurs de fond et maintenant Dumont et la Ligue des champions.

Djokovic, lui aussi, multiplie les écarts de conduite. Ca fait deux contre Nadal de suite, trois avec le Djokoland d’Intérieur sport. On va finir par croire que les Mousquetaires n’intéressent plus personne, pire qu’il n’existait pas de Mousquetaires. Ca paraît un peu gros, Tsonga aussi, Contador aussi.

Pendant ce temps-là, Montpellier est l’invité surprise des demi-finales avec Toulouse, Clermont et le Racing. Trinh-Duc trouve ça « indescriptible ». Le France-Japon du 10 septembre, qu’est-ce que ça va être.

L’actu du samedi 11 avril

Charité bien ordonnée

Le champion du monde de Moto GP Valentino Rossi va verser aux victimes du séisme des Abruzzes l’ensemble des revenus qu’il tirera de ses chroniques pour le quotidien sportif italien La Gazzetta dello Sport. Il pourra peut-être demander une réduction d’impôts.

What’s on your mind?

Un récent sondage pour Sega et Sport Interactive a montré que les hommes pensent plus souvent au football qu’au sexe. A en croire la vidéo ci-dessus, certains arrivent même à concilier les deux.

Le bon côté des choses

cipriani

On ne sait pas qui du rugby ou des seins de Kelly Brook a la priorité dans les pensées de Danny Cipriani, mais son équipe des Wasps sortie de la H-Cup après une défaite à Castres, il faut le faire, l’ouvreur anglais a profité du week-end pour s’envoler aux Caraïbes. Même éloigné des terrains, Danny aime garder la main sur le ballon.

Baseball-tennis

Cette vidéo américaine est à l’image de la poitrine de Kelly Brook : fausse, mais agréable à regarder.