Le sport français se donne enfin des objectifs élevés. Dès ce soir à Florence pour les Lyonnais, qui viseront le nul, si Benzema le veut bien. L’ambition est de retour. Qu’en pense David Skrela ?
Bernard Laporte peut être satisfait. Sa menace de quitter le Stade de France pour regonfler le moral de la patrie a porté ses fruits. La Marseillaise n’a pas été sifflée par les Uruguayens de Saint-Denis et son XV de France a encore été piétiné par l’Angleterre, celle de l’hémisphère sud, cette fois. Lièvremont et Szarszewski y ont vu des signes encourageants. Et si on essayait les entraîneurs de Pro D2 pour voir ?
Du puits au grenier
A moins que ça ne soit la croisade Euro 2016 menée par Eric Besson. Colette est fière, Thiriez aussi, mais l’Abbé Deschamps est comme Saint-Thomas, il veut voir son ravalement de façade pour le croire. Toute la France est pourtant tendue vers cette grande échéance. Voire obsédée : Puygrenier veut être le nouveau Savidan. Il n’est ni vieux, ni attaquant. Qu’est-ce que ça veut dire ? Côté club aussi, on se prépare un avenir doré. Lyon songe à Chimbonda. Domenech a encore ses entrées à Gerland, la première C1 depuis l’OM se rapproche
A moins que ça ne soit, finalement, encore l’effet Tsonga. Mauresmo y croit, de toute façon, l’effet Noah elle a déjà donné. Aujourd’hui, la star du tennis français veut gagner des tournois. Une saine ambition, mais le pari est élevé : il faudra redevenir intouchable contre Nathalie Dechy (photo) en 2009. Et la première victoire de Nancy en Euroligue. Dans quel sport déjà ?
Pendant ce temps-là, les buts d’anthologie de Ronaldinho demeurent toujours la propriété exclusive des cassettes VHS.