Messi au PSG : La retraite par capitalisation

Le championnat de Ligue 1, ancienne Division 1, a souvent été confondu par les plus grands joueurs avec un sanatorium. Et visiblement ce n’est pas fini, en tout cas tant que l’euthanasie ne sera pas autorisée.

Il y a ceux qui décident brusquement de stopper leur carrière, ceux qui ont fini depuis un moment et ceux qui viennent simplement perdre quelques années pour gagner beaucoup. Allez savoir pourquoi, ça tombe souvent sur le PSG. Voici l’équipe-type des phases terminales de ces trente dernières années.

Les gardiens du coffre-fort

Bodart. Lorsqu’il arrive à Bordeaux en 1996, il n’a que 34 ans. Il n’est jamais trop tard pour débuter une carrière.

Menzo. Lorsqu’il arrive à Bordeaux en 1997, sa carrière n’est pas finie. Elle ne commencera jamais.

Mondragon. Metz lui avait offert un passeport pour l’avenir. Rien n’est encore fini.

Chilavert. Le meilleur gardien du monde était Paraguayen. Le plus mauvais était Strasbourgeois.

Kopke. Lorsqu’il arrive à Marseille en 1996, il est surnommé meilleur gardien du monde. Ce n’est pas un oxymore, ça va le devenir. L’OM, à l’époque, ça ne vaut rien. Deux ans plus tard, Kopke, ça ne vaudra plus grand-chose.

Barthez. Pas prolongé à Marseille, il n’écoute pourtant que son courage et signe à Nantes. Ducourtioux est à Sedan. L’amour du jeu.

Dutruel. Sans trop savoir comment, son CV affiche FC Barcelone. Ça n’a pas vraiment servi sa carrière internationale, mais il a obtenu un contrat de deux ans à Strasbourg pour fêter ses 31 ans. Blessé un an et demi, il s’arrêtera là.

Ils assurent leurs arrières

Lizarazu. A son atterrissage à Marseille, en 2004, Liza n’a fait que quatre saisons de trop et un Euro loin d’être pathétique si on le compare à celui de Desailly. L’OM méritait-il un tel respect ? Le Bayern sans aucun doute.

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De Ronaldo à Cristiano : Il fenormono

En 2008, Le Vestiaire avait réservé un sort au cousin éloigné de Darcheville. Dix ans plus tard l’heure est venue d’actualiser ce classement alors que la Coupe du monde ne fait que débuter. Higuain aura-t-il bousculé la hiérarchie dans un mois ?

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Dernière actualisation après la finale de la Coupe du monde.

Ils étaient une trentaine à postuler au panthéon du Vestiaire. En 2008, Ronaldo avait devancé Henry, Romario, Stoichkov et Suker. Qui sont les entrants et les sortants en juillet 2018. Voici les cinq meilleurs buteurs de ces vingt dernières années. Continuer la lecture de « De Ronaldo à Cristiano : Il fenormono »

Delarue/Armstrong 2012 : Réservoir percé

Lance Armstrong et Jean-Luc Delarue étaient-ils une seule et même personne ?

Du pognon, de la daube, de la gloire et le mépris des autres quelle plus belle devise pour les 2 plus beaux champions de ces 20 dernières années. Il est difficile de se réjouir de la mort d’un homme mais de deux pourquoi pas. Pourtant comme Dark Vador ou William Leymergie ils ont un jour été des êtres humains comme vous et moi. Mais ils avaient un tout petit peu plus de talent que vous et moi enfin surtout que vous. Alors ils ont décidé d’en faire un métier pour s’en foutre plein les poches et le nez au passage. Tous portaient un masque : avec lui, Dark Vador voulait conquérir l’univers, Leymergie maîtriser toutes les techniques d’étranglement sans même se mettre au judo, Lance Armstrong guérir le cancer, Delarue en mourir.

Les 7 dorment

Au passage, aucun n’a oublié de mépriser son prochain et de n’aimer personne d’autre que lui-même et encore. Chacun a pensé à laisser une trace et pas qu’un morceau d’étron à part peut-être Géry le fils de William. Le fils d’Anakin a voulu tuer son père en faisant le bien, saloperie d’œdipe. Les petits Delarue et Armstrong mangeront-ils 5 fruits et légumes par jour ou du poisson comme le conseillait Servan-Schreiber pour guerir du cancer avant d’en crever ? Il leur faudra en tout cas longtemps pour nettoyer la crasse laissée par leurs sympathiques parents. Après, qu’ils soient coresponsables de l’arrivée de la télé poubelle ou du sang dans ces mêmes poubelles n’a que peu d’importance : l’important est que la morale de Tony Scott mort la semaine dernière soit respectée : quand on est méchant on meurt et puis c’est tout. Quid de Leymergie ?

Mutu: La retraite par capitalisation

retraite

Le championnat de Ligue 1, ancienne Division 1, est souvent confondu par les plus grands joueurs avec un sanatorium. Il y a ceux qui décident brusquement de stopper leur carrière, ceux qui ont fini depuis un moment et ceux qui viennent simplement perdre quelques années. Allez savoir pourquoi, ça tombe souvent sur le PSG. Voici l’équipe-type des phases terminales de ces vingt dernières années.

Bodart. Lorsqu’il arrive à Bordeaux en 1996, il n’a que 34 ans. Il n’est jamais trop tard pour débuter une carrière.

Menzo. Lorsqu’il arrive à Bordeaux en 1997, sa carrière n’est pas finie. Elle ne commencera jamais.

Mondragon. Metz lui avait offert un passeport pour l’avenir. Rien n’est encore fini.

Chilavert. Le meilleur gardien du monde était Paraguayen. Le plus mauvais était Strasbourgeois.

Kopke. Lorsqu’il arrive à Marseille en 1996, il est surnommé meilleur gardien du monde. Ce n’est pas un oxymore, ça va le devenir. L’OM, à l’époque, ça ne vaut rien. Deux ans plus tard, Kopke, ça ne vaudra plus grand-chose.

Barthez. Pas prolongé à Marseille, il n’écoute pourtant que son courage et signe à Nantes. Ducourtioux est à Sedan. L’amour du jeu.

Dutruel. Sans trop savoir comment, son CV affiche FC Barcelone. Ça n’a pas vraiment servi sa carrière internationale, mais il a obtenu un contrat de deux ans à Strasbourg pour fêter ses 31 ans. Blessé un an et demi, il s’arrêtera là.

Lizarazu. A son arrivée à Marseille, en 2004, Liza n’a fait que quatre saisons de trop et un Euro loin d’être pathétique si on le compare à celui de Desailly. L’OM méritait-il un tel respect ? Le Bayern sans aucun doute.

Heinze. Incontournable au PSG entre 2001 et 2004, il veut jouer arrière central, mais Pochettino est là. Ensuite, Manchester et le Real. Finalement, il veut bien jouer latéral gauche, mais Evra et Ramos sont là. A 31 ans et toujours 1,78m, il devient enfin défenseur central à Marseille. Pourtant, Diawara et M’Bia sont là. Tant pis, il jouera arrière gauche.

Makelele : Pas très bon en début de carrière, le meilleur à la fin, le PSG découvre la suite.

Dhorasoo : Un an à Milan finit presque par en faire une star, il est sélectionné chez les Bleus, évidemment par Domenech. Retour à Paris pour une saison de merde, il fait la Coupe du Monde quand même, évidemment c’est Domenech.

Jugovic : Il signe en même temps que Deschamps à Monaco, en 2001. Les deux ont les cheveux gris, l’un est entraîneur, pas l’autre.

Hugo Leal : Le phénomène. Il signe au PSG à 20 ans, et se trouve tellement bien payé à rien foutre qu’au bout de 3 ans c’est déjà la retraite.

Rai : A son arrivée au PSG en 93, c’est une star au Brésil, incontournable titulaire. En 94, le Brésil finit champion du monde, Rai finit sur le banc. Mais Rai finit star au PSG. C’est pas mal ?

Burruchaga : A son arrivée nantaise en 1985, Burruchaga a 23 ans, qui peut le soupçonner d’avoir voulu mettre fin à sa carrière ? En revanche son passage à Valenciennes à 30 ans est beaucoup plus suspect, ses 6 mois de prison avec sursis à peine moins.

Denilson : Lorsqu’il arrive à Bordeaux en 2005, Denilson est considéré comme un gros nul depuis 7 ans, mais on se dit qu’il doit bien savoir faire quelque chose quand même. Quand il repart en 2006, il est considéré comme un gros nul qui ne sait pas faire grand chose quand même.

Savio : Au Real, on ne savait pas vraiment ce qu’il valait mais on avait une petite idée. Son transfert à Bordeaux en a dit beaucoup, sa saison encore plus. Qu’en pense Saragosse ?

Micoud : Un maître chanteur. Quatre bonnes saisons à Bordeaux, et le chantage affectif : il se fait aduler en Allemagne et cache qu’il a 33 ans pour mieux revenir en Gironde. Deux ans plus tard, à la fin de son contrat, l’empathie a disparu.

Ronaldinho : Quand il arrive au PSG, il ne lui reste que deux bonnes saisons à jouer, il les fera à Barcelone. Le nouveau Ronaldo se propose alors de devenir le nouveau Raï, il se rétracte un temps avant de devenir le nouveau Leonardo.

Leonardo : A son arrivée au PSG en 1996, il se souvient qu’il était titulaire au début de la Coupe du monde victorieuse du Brésil. Il jouait arrière droit. Redevenu milieu, il fait un bon match sur les 9 années suivantes, face à Bucarest.

Okocha : A son arrivée au PSG en 1998, Okocha est une star au Nigéria. A son départ en 2002, il signe à Bolton.

Gallardo : Au Parc des Princes en 2007, tout le monde se souvient qu’il a joué à Monaco, sans y faire grand chose. Paul Le Guen va finir par l’oublier, Ortega aussi. Hugo Leal s’est trouvé un successeur.

Letchkov : Il rejoint l’OM en 96, le Mondial était en 94. Deux ans, ça compte chez les chauves.

Völler. A son arrivée marseillaise en 1992, Rudi a 32 ans et toutes les chances d’en finir. Un brin malchanceux, il fait une grosse saison et gagne même la C1. Coup de chance, il rentre dans le rang l’année suivante (six buts).

Klinsmann. De la même invasion que son compère Rudi en 1992, Jurgen est censé en avoir déjà fini. Décidément très incorrect, il fait le même coup que Völler et relance carrément sa carrière.

Raducioiu. A son arrivée sur le sol américain en 1994, Raducioiu a 24 ans et vit dans l’ombre vampirique de George Hagi. Il plantera quatre buts. A son arrivée sur le sol monégasque en 2000, il a 30 ans et vit dans l’ombre de lui-même. Il jouera douze matchs en deux saisons.

Wolfarth. A son arrivée à Saint-Etienne en 1993, Wolfarth a 30 ans. Il se souvient de ses débuts à Duisbourg, en 1981, et de ses cinq titres bavarois. Lorsqu’il quitte Goeffroy-Guichard, en 1994, personne ne se souvient de lui.

Ravanelli. Juve-Middlesbrough-OM, en général ça cache quelque chose. Lazio-Derby County-Dundee-Perouse en l’occurrence.

Anderson. Après 1.000 belles saisons dans divers clubs de France et de Navarre, il se fait installer une tente dans les tribunes du Camp Nou en 1997. Les piquets sont vétustes, Aulas lui offre un toit l’année suivante. Curieusement, en France, il a le niveau, mais allez savoir pourquoi, il a sept sélections chez les Auriverde, Ronaldo 97.

Elber. Au Bayern c’était un avant-centre moyen dans un championnat faible. A Lyon, toujours très inspiré, c’est un avant centre faible dans un championnat moyen. Aulas s’en rendra compte plus vite que pour Fred, mais moins vite que les sélectionneurs brésiliens (quinze matches).

Simone. A son arrivée au PSG en 1997, il est un remplaçant moyen, mais au Milan AC depuis huit ans, au poste de Van Basten, Papin et Weah. Il sera un consultant star qui parle pas très bien français sur L’Equipe TV puis sur Canal.

Kluivert. A son arrivée à Lille en 2007, Kluivert n’est pas le grand-père du joueur qui donna la C1 à l’Ajax en 1995. C’est le même, mais avec un passage à Newcastle en plus.

Vieri. A son arrivée à Monaco en janvier 2006, il ne fait plus Bobo. Neuf matches et quatre buts plus tard, c’est la rédemption, l’Atalanta sautera sur l’occasion.

Morientes. A son arrivée à Monaco en 2003, il est indésirable au Real. Il revient en grâce au Real en 2004 : treize matches.

Saviola. A Monaco en 2004, il est le successeur de Morientes. A son départ, il est celui de Nonda.

Koller. Dès son arrivée à Monaco en 2006, on se demande ce qu’il va foutre dans ce classement. Sparta Prague, Lokeren, Anderlecht, Dortmund, il n’a pas bougé : toujours 2,02m.

Moldovan. La métamorphose de Nantes ne lui vaut non pas un, mais deux passages. Il est champion de France au premier, pas au second. Pourtant, Yapi-Yapo se souvient d’un grand professionnel venu du Servette Genève.

Mutu. C’était ni Hagi, ni Raducioiu et il n’a pas vraiment marqué l’histoire du football roumain. Pourtant on connait son nom. Ça suffisait sans doute pour venir prendre un peu de pognon corse. Mais ça suffisait pas pour autre chose.

Weah. Furtif marseillais lors de la saison 2000-2001, il se rend trop vite compte que les fonds d’investissement du Golfe valent déjà plus cher. Dommage, il en était presque à autant de buts que de kilos en trop.

France-Angleterre : Un maigre Buttin

Thierry Dusautoir devrait bientôt reprendre son rôle de sélectionneur.

William Servat, Julien Bonnaire, Lionel Nallet et Julien Dupuy ne l’avaient pas invité à leur jubilé, dimanche, et pour un peu son intrusion serait passée inaperçue. La fiche technique est pourtant formelle : Maxime Mermoz a bien remplacé Vincent Clerc à la 36e minute. C’est sa grand-mère qui a dû être contente.

Celle de Wesley Fofana aussi, mais pour d’autres raisons. Le petit a marqué contre le XV de l’arrose son quatrième essai en quatre matches. Promis, il essaiera aussi de faire des passes la prochaine fois.

L’indulgence Ouedraogo

Mais ne soyons pas trop dur avec ce XV de France encore en rodage. Les deux-tiers de l’équipe ne jouent ensemble que depuis quatre ans. Comment voulez-vous qu’elle trouve des automatismes dans ses lancements avec aussi peu de vécu ?

Contre les athlètes écossais, nos Bleus ont d’abord appris l’endurance. Puis la conservation du ballon contre l’Irlande et les coups de pied de plus dix mètres contre l’Angleterre. A Cardiff le week-end prochain, Philippe Saint-André leur montrera peut-être comment taper un drop. Les placages attendront la tournée d’été. Chaque chose en temps.

Fritz au four

Le moustachu sans moustache est toujours aussi sympathique avec les journalistes et c’est surtout ça qui compte. Pour leur faire plaisir, il a même été jusqu’à reconnaître ce lundi qu’il lui avait fallu un mois et demi pour se rendre compte que certains de ses joueurs n’avaient pas le niveau international. Patience, le jour viendra peut-être où il offrira à Rougerie la même sortie grandiose qu’à Lionel Nallet.

C’est à se demander ce qui est le plus inquiétant aujourd’hui. Que Clément Poitrenaud soit le meilleur arrière depuis deux matches ? Que les Anglais sachent jouer au rugby quand ils ne finissent pas leurs concours de lancers de nains à cinq du mat’ ? Que même Rhys Priestland est meilleur que Trinh-Duc au pied ? Ou que sept millions d’imbéciles continuent à regarder de telles daubes chaque week-end ?

Pendant ce temps-là, Yachvili se demande quelle excuse il va bien pouvoir trouver cette fois pour retourner sauver Biarritz.

Manaudou : Laure en bar

Les anciennes nageuses n’ont pas toutes la chance d’épouser les monarques dégarnis de principautés bananières.

Tout omniscient qu’il est, Le Vestiaire doit aussi parfois faire amende honorable. Il n’avait qu’un peu plus d’un an, en août 2008, quand il écrivait après le 400 m raté de Manaudou aux JO de Pékin que seules trois options se présentaient à elle désormais. La première – « elle annonce sa retraite, fait un gosse à Stasiulis et se remet à l’eau dans deux ans pour une dernière sortie olympique, à Londres » – était vraiment loin du compte. Comment notre spécialiste de l’époque, douze fois démissionnaire depuis Laure, a-t-il pu se planter de la sorte sur le nom du futur papa ?

Rappelons, à sa décharge, que la meilleure nageuse française de l’année 2004 faisait alors plus de culbutes dans sa chambre qu’au bout des bassins. Son intimité était connue de beaucoup d’internautes et l’équipe de France de natation n’était pas assez grande pour combler tous ses désirs. Tout ça, c’était avant de montrer sa salamandre à Fred Bousquet. Le plus Américain des nageurs français qui s’entraînent en Amérique a mis le grappin sur la jeune retraitée. Il lui a donné la gamine qu’elle attendait depuis longtemps et a fait d’elle une femme mure.    

A 24 ans et une stabilité sentimentale enfin trouvée, l’appel des bassins s’est fait plus fort que celui des couches souillées.  « L’envie est revenue », assure-t-elle. Et pas seulement le soir dans le lit baldaquin de Frédo. La jeune maman avait tout simplement la nostalgie de ses grandes années et ceux qui ne voient dans son come-back qu’une affaire de pognon n’ont vraiment rien compris au sport. 

Pinault, simple fric

Qu’on se le dise, Laure Manaudou n’a « jamais nagé pour l’argent ». François Pinault, son mécène, lui filait bien un million d’euros par an et quelques tee-shirts Gucci par-ci, par-là, mais comme elle l’expliquait en 2009 en prenant sa première retraite, le plaisir était sa seule source de motivation : « Je n’avais plus envie de m’entraîner depuis que j’ai quitté Philippe Lucas en 2007. J’ai réalisé plus tard que c’était à ce moment-là que j’avais perdu le plaisir de nager. »

La sportive préférée des Français de l’avant-Chabal n’avait d’ailleurs accepté ces derniers mois de devenir l’égérie des gels douche Cadum et des poussettes Aubert que par pure philanthropie. N’allez pas y voir un moyen comme un autre d’assurer l’avenir de sa gamine. Elle aurait très bien pu faire du cinéma si c’était le cas : avoir tenu deux répliques à Richard Berry dans un film d’Olivier Doran vous ouvre toutes les portes.

Ne pas savoir lire un script sans l’aide d’un dictionnaire peut par contre en fermer quelques unes. Alors, même si elle n’aime pas beaucoup son sport, Laure Manaudou, aussi cultivée qu’un dauphin du Marineland, a décidé de replonger. Elle ne sait faire que ça. Toujours très bien entourée depuis qu’elle a quitté Philippe Lucas, la première Française de l’histoire à avoir une poupée Barbie à son effigie a choisi le coach de l’insoupçonnable Cesar Cielo pour la préparer à sa dernière barbotte médiatique. Après tout, ça vaut quand même mieux que de rester à la maison soigner les hémorroïdes de Frédo.

Ligue 1, PSG : La mise en quarantaine

Le PSG a quarante ans. Alors, joyeux anniversaire, Claude Makélélé.

Il y a quinze ans, Paris avait Weah et Lyon avait Debbah. Aujourd’hui, Bodmer quitte Lyon pour se relancer au PSG. Avoir Nênê et Bodmer rend-il un déplacement à Lorient moins périlleux ?

Gare aux apparences : Makélélé et Coupet ne sont pas vieux et finis. Ils sont les piliers du PSG new look. Celui qui doit ramener le spectacle et les titres au Parc avec à sa tête un homme du sérail, Antoine Kombouaré. Après une année d’adaptation, qui n’a rien à voir avec le PSG qui fait la même saison de merde depuis dix ans, le Kanak a dessiné son PSG, qui n’a rien à voir avec celui de l’an dernier parce que Colony n’a plus envie de mettre du pognon.

Les urgences, le Sammy

Derrière, la défense du nouveau PSG offre de solides garanties, et pas seulement pièces et main d’œuvre pour la prothèse de genou de Coupet. La blessure du gardien parisien n’est plus qu’un vilain souvenir, il a retrouvé toutes ses sensations madrilènes. Edel peut trembler, de toute façon c’était lui ou le Parc. Sammy Traoré, Zoumana Camara et Sylvain Armand pensent toujours que la confirmation de leur bonne saison 2002 n’est qu’une question de temps. Pour faciliter leur jugement définitif, Kombouaré s’est déclaré ouvertement pour les venues de Tiéné et Bisevac. Etre l’ancien entraîneur de Valenciennes, ça ouvre des portes.

Christophe Jallet a aussi de l’ambition : être l’homme de la saison au PSG, même dans ses rêves les plus fous il n’aurait pas imaginé. Ce n’est pas comme être l’homme de la saison du treizième de Ligue 1 après tout. Il reste Mamadou Sakho, et la suite est une histoire de chiffre : 46 buts encaissés, zéro recrue défensive. Comme il faut parfois prévoir l’imprévisible, à savoir une erreur de placement de Camara ou de jugement de Sakho, Bodmer peut aussi jouer défenseur central. Puel s’en était souvenu quand il a remarqué qu’au milieu il n’avait pas le niveau.

Pépé et Nênê

Au milieu, c’est la révolution pour le nouveau PSG. Dans l’axe, au revoir Makélélé, ses 36 ans et Jérémy Clément ; place à Makélélé, ses 37 ans et Mathieu Bodmer. Clément est toujours là, puisque Strasbourg manque de liquidités depuis sa descente en National. Sur les côtés, chamboulement aussi avec l’arrivée d’un Brésilien gaucher, bon technicien et pas très rapide, buteur sur coup de pied arrêté, notamment contre Boulogne. André Luiz ne tente pas une seconde chance, celui-là s’appelle Nênê et a fait les beaux jours du huitième du championnat. Au cas où, Sankharé se tient prêt, ça peut donc durer quatre ans. C’est une bonne nouvelle pour Tripy Makonda, que L’Equipe annonce comme une possible révélation. Son contrat professionnel, lui, l’annonce comme pro depuis un an déjà.

Simone s’ignorait

Sinon, le PSG a jusque-là réussi à conserver Sessegnon, un beau coup : la troisième saison peut tout à fait se révéler être la bonne. Giuly aussi est toujours là et Rothen aurait été aperçu à rôder autour de la compta. Un an après, Erding ne sait toujours pas s’il peut briller dans un grand club. Kezman, lui, le sait mais n’a jamais forcé personne à lui faire un long contrat. Ca fait bien rire Luyindula. Hoarau craint une malédiction. Jean-Eudes Maurice est plus terre à terre : il voudrait déjà qu’on l’appelle Florian.

Puisqu’on n’est pas à un titre près, l’OM a remporté le Trophée des champions avec presque la moitié de son équipe B.

Santoro : La retraite dorée

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C’est désormais rentré dans les esprits, il faut cotiser 37 ans et demi pour avoir droit à une retraite convenable. C’est à peu près l’âge de Fabrice Santoro aujourd’hui, mais il doit continuer puisqu’il n’est pas né avec une raquette dans les mains. Ca se voit tant que ça ?

Il n’était plus à un exploit près. Après le record de participations à un Grand Chelem, le record du match le plus long, Fabulous Fab s’est offert un nouveau trophée, façon de parler bien sûr. Le record du plus petit nombre de coup droit joués à une main ne pas lui échapper, mais il n’existe pas faute de concurrence.

Son objectif : « Porter à 70 son record des participations à des tournois du Grand Chelem et devenir le seul à en avoir disputé lors de quatre décennies. » C’était ça ou revenir pour atteindre le deuxième quart de finale en Grand Chelem de sa carrière, il fallait faire un choix. « Cette participation ne remet absolument pas en question la décision que j’ai prise de mettre fin à ma carrière de joueur professionnel sur le circuit de l’ATP. » On ne pourra donc pas lui reprocher de jouer un Grand Chelem avec une licence de 30/2, il a prévenu cette fois-ci. Un brin sybillin, sauf pour son banquier peut-être, il ajoute : « C’est une démarche très personnelle. Il ne faut pas y voir autre chose, et surtout pas un come-back. » Les organisateurs de l’Open d’Australie ont oublié de le rayer de la liste des inscrits : à 19 400 dollars le premier tour, ce serait con de partir comme un voleur, sans dire au revoir.

Dubaï de longue durée

Au revoir, il l’avait bien dit, c’était en novembre pendant une tournée habilement appelée « adieux ». Les libraires n’ont jamais vu procédé aussi inventif pour vendre, ni les chaînes de télévision voire les radios pour dégoter un consultant. Ca permettra de vivre confortablement, et au cas où il y aurait plusieurs parachutes dorés planqués dans le monde, quelques menaces ne nuisent jamais : « Ma décision de prendre ma retraite n’a jamais été pour moi de mettre pour toujours mes raquettes au placard. Et je jouerai toujours, en interclubs, en exhibition, et pourquoi pas en double de temps en temps, si j’ai bien sûr le niveau pour le faire. » Et caustique par-dessus le marché, financier évidemment.

Numismatisme ne rime jamais aussi bien qu’avec rhumatisme.

WTA : Le virus H.E.N.1

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C’était en mai 2008, le Vestiaire livrait l’un des diagnostics dont il a le secret : « Le tennis français ressemble à un hôpital psychiatrique. Hénin y a largement sa place. » Moins d’un an et demi après : Monfils a perdu contre de Bakker, Gasquet s’est drogué avec des galoches et Justine Hénin est de retour.

En mai 2008, le quotidien de référence faisait sa Une en célébrant le départ d’une championne. Le Vestiaire, loin d’être arrogant de compétence, rappelait que le départ du sanglier des Hardennes était tout sauf la marque d’une grande. Notre spécialiste tennis ne manquait pas d’ajouter que son come-back ne tarderait pas, arguments d’expert à l’appui.

Comment prévoir le retour d’une numéro 1 mondiale partie à 25 ans avec sa carrière devant elle ? Flash-back.

« 1. Melon for Evert

Pas une seule raison respectable n’a été donnée par Hénin pour justifier son acte. Pour une fois qu’elle n’était pas blessée ou en dépression, elle a trouvé le moyen de se faire interner. Sa pseudo-délivrance, sa fausse sérénité sont des marques de prétention. Et ses antécédents de mauvaise joueuse sont connus : elle n’est pas la seule à avoir pensé abandonner à cause d’un match mal embarqué contre Mauresmo, mais elle est la seule à l’avoir fait. Trouver momentanément plus forte qu’elle lui a été aussi insupportable que de perdre contre Bartoli à Wimbledon. Et si Mauresmo avait arrêté fin 2006, est-ce qu’on l’aurait félicitée de partir tout en haut ?

2. Une blessure pas si Graff

Elle aurait 13 ans comme Gasquet, on dirait qu’elle réagit en enfant gâtée. Ses malheurs ne pardonnent pas tout. On ne peut pas prétendre aimer le sport et encenser ce comportement. Quand Zidane est parti au top, il n’a pas vraiment été encensé, il est revenu. Pour sauver son âme, elle n’a plus qu’à revenir et présenter ses excuses à ceux qui croyaient en elle. Partir à 25 ans, numéro un, c’est bafouer un statut. Mais elle l’a répété souvent : « Je ne joue au tennis que pour moi. » Les rassemblements de Fed Cup devaient être festifs.

3. Seles tombée

Et puis, le très haut niveau, ce n’est pas que savoir gagner, c’est savoir se relever des périodes creuses aussi. Les grands champions, ceux qui marquent l’histoire sur le terrain, sont ceux qui confirment sans cesse et n’abandonnent pas. Elle l’avait fait jusque-là, mais son ultradomination inédite de 2007 l’a rendu inerte. « Sereine, soulagée » dirait-elle. Tsonga a rapidement et parfaitement assimilé qu’il fallait savoir perdre et il l’accepte jusqu’à en faire un principe immuable.

4. L’Effet Malisse

Si vraiment elle avait pensé arrêter en fin d’année dernière (2007), elle n’aurait pas poursuivi pour voir si elle pouvait encore mettre des taules. Si elle avait battu Sharapov à Melbourne, ils auraient attendu un bail leur mère de substitution, les futurs Rochus. La Reine se fout du monde. Et elle ose parler de soulagement, de décision réfléchie. C’est sûr que se faire tauler toutes les semaines, ça fait réfléchir. Mais elle n’a pas 50 ans comme Mauresmo. »

Rien ne tenait dans le départ de Justine Hénin, a fortiori pour une fille que l’on disait championne. Ce n’était que le caprice passager d’une sportive dépressive qui ne supporte pas d’avoir des rivales. Les analyses du Vestiaire triomphent une nouvelle fois et ce n’est pas tout. Notre spécialiste tennis dressait également le même jour, le portrait d’un autre ancien joueur de tennis :

« Gasquet, le benêt du tennis français. Son problème n’est pas qu’il est immature, mais qu’il le restera. Il n’est pas un champion, il n’est pas très malin, il pense que faire un break de dix jours avant Roland Garros n’empêche pas une bonne surprise. Et pourtant, il est le plus doué de tous. Arrêtera prochainement le tennis, peut-être sur ses meilleures vannes. » A l’impossible nul n’est tenu, pourtant il l’a fait et même davantage.

Roland Garros : Rochus pocus

bas

Le Vestiaire a assisté au dernier match d’une légende du circuit ATP, peut-être le plus mauvais joueur de l’Histoire. Bien sûr, c’était sur le court Suzanne-Lenglen, le Chatrier était déjà complet.

De notre envoyé spécial. 17 victoires, 20 défaites, Paul-Loup Santoro ne pouvait pas quitter Roland Garros comme ça. Il a tenu parole. 21h30, Christophe Rochus sert pour le match, Battling Fab fait le break, 5-3. Le poing serré, il se précipite sur le banc pour ranger ses raquettes et se barre. Le public finira par comprendre que la pause pipi n’en est pas une. Le match est suspendu, les huées tombent, Santoro est le plus heureux. Il reviendra le lendemain, chevelure impeccable, pour une exhibition de 8 minutes. Un jeu blanc, deux aces, une page de pub : la nuit a bien fait de tomber. Le dernier jeu de Rochus juste derrière est anecdotique. L’essentiel n’était pas là : au micro de Lauclair, le discours avec sourire argenté c’est mieux quand il y a du public. 8 minutes de jeu, plus 5 minutes d’échauffement, Brabant qui raconte son avant-match, ça permet de faire des photos. Et les photos, c’est combien ? Passe-droit, peut-être, mais Rochus n’était vraiment pas obligé de perdre le 3e set.

Fab, je vous aime

Santoro ne reverra plus sa chère petite balle « or » porte d’Auteuil. Pas sur le terrain, mais les loges VIP c’est aussi confortable. Pour sa dernière, Fabulous a rejoint la légende des grands joueurs. Chang en sait quelque chose, les adieux sont beaux quand ils sont chargés de symboles. Santoro peut partir la tête haute. 6-3, 6-1, les magiciens sont pas toujours ceux qu’on croit, ils ont parfois un accent prononcé et un zest de Malisse. Depuis Vliegen contre Gasquet, on n’avait pas vu un tel joueur, ça tombe toujours sur les Français. Le Gandalf du tennis avait pourtant sorti toute son artillerie, dont les balles cotoneuses, comme les vante L’Equipe, en plein milieu du court. Ca n’a pas son pareil. Federer ne le répétera jamais assez, quel plaisir de jouer Santoro.

Et puis, évidemment, l’exploit de Battling Fab dont on n’en attendait pas moins. Un break, puis deux, des montées à la volée et Rochus qui arrose, et Fabulous empoche la quatrième match sous les vivas d’un Suzanne Lenglen plein à 1/4. Naïfs, les plus jeunes ne comprennent pas pourquoi le public encourage son chouchou en scandant le nom de l’adversaire. Ils n’ont pas dû entendre le groupe du Crédit Agricole venu avec un drapeau français et quelques brochures. La magie Fab a encore parlé. Tout est repassé dans sa tête, les records de participation, la carrière de 21 ans, les exhibitions à 10 000 dollars suisses, le record du match le plus long. Si l’Histoire était farceuse, elle mentionnerait aussi que c’était contre Arnaud Clément.

« Je me suis régalé, épanoui dans ce monde-là ».

Roger par le doute

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Roger Federer a fêté son récent déclin en battant Nadal chez lui à Madrid, sur terre battue, en finale (6/4, 6/4). L’heure de la retraite a sonné.

La Coupe du Monde par équipes s’est ouverte cette semaine. Tsonga et Simon sont présents et perdants, et pourtant, la planète tennis semble indifférente. Bizarre. Depuis la victoire de Federer sur Nadal, tout le monde ne parle que de ça et personne ne comprend. Comment l’Espagnol a pu craquer contre un autre joueur que Djokovic, Murray ou le petit-Nadal-qui-est-pourtant-plus-vieux-que-lui ? Logique.

Avec son succès, Federer se hisse tout juste à deux victoires en onze matches sur terre battue contre Nadal, qui pourtant est un habitué des défaites sur la surface. On en compte pas loin de trois depuis ses débuts de champion. Federer s’est permis de le faire à chaque fois en finale, à Hambourg 2007 et désormais Madrid 2009. On dirait presque que c’est un grand joueur. Mais ce n’est que son premier titre de la saison, à peine deux finales et quatre demies en sept tournois. Aucun autre joueur que Nadal n’oserait un bilan si famélique, et dire que Roger est aussi vieux que Santoro, à neuf ans près.

Sampras et sans reproche

Devant une telle contre-performance face à un joueur quasi-retraité dont les médias dressaient à longueur de semaines et de papier la nécrologie, Nadal devait vraiment être au fond du gouffre. Les observateurs toujours avisés n’ont pas manqué de le souligner. Mais quelles sont donc ces fameuses circonstances suffisamment atténuantes pour perdre contre un ancien joueur ?

Nadal n’aime pas Courier

D’abord, il a été fatigué par un vrai bon joueur pas fini, Djokovic. Si Federer n’était pas membre honoraire du Top 2, on appellerait d’ailleurs Djokovic numéro 2 mondial. Clin d’œil de l’histoire, Djokovic a échoué ces deux dernières semaines là où Federer a réussi : achever Nadal dès qu’on en a l’occasion, même mené 15-40 quand on sert pour le match. Mais au tennis, savoir conclure, ça ne change pas grand chose, Mathieu en sait quelque chose. Federer a marqué les points décisifs, pas Nadal. La faute à la fatigue ? Djokovic, qui connaît la réponse, se demande s’il faut connaître le tennis pour en parler. Quoi qu’il en soit, la fatigue l’a empêché de passer trop de secondes balles puisqu’il en a passé 79% de premières.

Federer Chang de jeu

Le plaisir pour Federer sera donc d’avoir battu Nadal en retraite. Sans même s’y attendre, Rodger a empêché Nadal de le pilonner côté revers. Sans même s’y attendre, Rodger s’est servi de son coup droit pour déborder Nadal (25 points gagnants contre 12), le hasard fait bien les choses, c’est son meilleur coup. Sans même s’y attendre, Rodger s’est passé de son premier service (62%) pour battre le numéro 1 à la régulière, dans le jeu. Sans même s’y attendre, c’est Nadal qui a eu besoin de sa première balle pour rester dans le match. Sans même faire exprès, Rodger a expédié son complexe Nadal. A croire que c’était une pure connerie et qu’il peut encore fanfaronner d’être le patron. Roland-Garros approche, le complexe Federer de Nadal est déjà en brouillon dans toutes les rédactions, en attendant le dernier dimanche. Djokovic est le seul joueur à avoir souscrit une assurance annulation sur ses billets de retour du vendredi soir. Del Potro n’y a même pas pensé, Murray encore moins. Et Davydenko ?

Pendant ce temps-là, Le Vestiaire boucle sa grande enquête sur les finalistes de Roland. Et Bîmes ?

L’actu du mardi 12 mai

Sinclair de la lune

Après Maïdi Roth, Bob Sinclar signe le nouvel hymne de Roland-Garros.

Welcome to Miami

Chris Lewis, un ancien international anglais de cricket, a été arrêté à l’aéroport de Gatwick en possession de 3,5 kg de cocaïne dissimulés dans des conserves de fruits et légumes. Il revenait tout juste d’un séjour à Saint-Lucie. Aurait-il fait escale à Miami ?

Le téléphone pleure

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L’affaire pélican

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L’actu du jeudi 23 avril

Dernière minute

Championnats de France de natation : Alain Bernard fait une crise d’asthme.

Passoire de lui

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Angleterre : David James encore transparent.

C’est pas trop tôt

pelous

Juste un doigt

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Il n’est pas encore à la retraite, mais ça pourrait y ressembler. Olivier Azam a été cité par la Fédération anglaise de rugby pour avoir enfoncé son doigt dans l’oeil du centre gallois Jamie Roberts lors de la défaite de Gloucester contre Cardiff (50-12), samedi, en finale de la Coupe anglo-galloise. L’ancien international, 34 ans, risque jusqu’à 6 mois de suspension. Il aurait mieux fait de balancer un bon vieux coup de poing.

L’arène Victoria

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Notre conseiller financier clermontois, en faisant le ménage dans Le Vestiaire, a mis la main sur ce vieux cliché de Victoria Beckham. Alors âgée de 18 ans, la future Spice Girl n’avait pas de quoi s’acheter des soutien-gorges.

Cocue, mais contente

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Une autre WAG, Cheryl Cole, s’est distinguée aujourd’hui en étant désignée par le magazine FHM comme la femme la plus sexy du monde en 2009. La chanteuse des Girls Aloud devance Megan Fox et Jessica Alba. Suffisant pour dissuader Ashley d’aller voir ailleurs ?

L’actu du mercredi 15 avril

Si la streaker vous en dit

guiness

Et dire qu’on avait failli râter ça. Le match de Guinness Premiership entre les London Irish et Northampton, le 22 mars dernier au Madejski Stadium, a été interrompu par une supportrice irlandaise réchauffée. Ca change des petits gros bedonnants.

Et pour ceux qui en voudraient encore, la même en vidéo :

Le PSG dégraisse

landreau

L’autre Messi

klinsman

Jürgen Klinsmann n’a pas vraiment apprécié cette Une du quotidien allemand die tageszeitung, qui lui conseillait, comme les Monty Pythons en leur temps, de « toujours regarder la vie du bon côté ». L’entraîneur du Bayern, « profondément blessé dans sa dignité », devrait porter plainte contre le journal. Ca occupera sa fin de saison.

C’est pas volley

La fin de la saison régulière de ProA nous rappelle que le spécialiste volley-ball du Vestiaire, sans que personne ne le remarque, travaille depuis deux ans sur son premier article. Des volontaires pour l’aider ?

Le Bayern dans la légende

Le Bayern peut quitter la C1 la tête haute et les poches pleines. Avec trois mi-temps d’invincibilité contre le Barça, les Bavarois se sont approchés tout près du record de Lyon, qui avait gagné 1-0 la première mi-temps du premier match.

Le million, le million

Deux records pourraient être battus à l’occasion des demi-finales de la Coupe d’Europe : celui du nombre de supporters pour un match de rugby, à Croke Park, et celui de l’affluence totale sur une saison de H-Cup, qui devrait pour la première fois dépasser la barre du million. Quid du nombre de Toulousains qui iront pêcher le week-end du 2 mai ?

Le Golden Boy déchu

Le promoteur américain Oscar De La Hoya a annoncé hier sa retraite à 36 ans. Et dire que sans la vidéo ci-dessus (début de la fin à 5’06 ») l’histoire ne se serait sans doute jamais rappelée qu’un de ses 30 K.-O. brisa net le nez et la carrière de la terreur fleuryssoise Patrick Charpentier.

Laure Manaudou : « Ma plus belle pause »

laure

En filature dans les rues de Marseille avec les photographes de L’Equipe, notre spécialiste natation a suivi les traces du chien de Manaudou. La jeune retraitée a déjà beaucoup changé sans ses lunettes.

QUESTION : Laure, qu’est-ce qui vous a poussé à mettre votre carrière entre parenthèses ?
LAURE MANAUDOU : Julien, le premier homme de ma vie, me disait souvent qu’il fallait savoir laisser du mou. Que ça arrivait à tout le monde et que ça serait mieux la prochaine fois. On a fait un break pour nos huit mois, après une dispute. Je lui ai pas envoyé de textos pendant une semaine et c’était encore plus fort quand on s’est retrouvé. Et bien je crois que la natation, c’est comme l’amour : quand ça ne passe plus, on prend du recul.

Q. : Avez-vous un temps envisagé de prendre définitivement votre retraite sportive ?
L.M. : Je sais bien que Le Vestiaire en avait parlé pendant les JO. Mais je peux quand même pas prendre ma retraite tout de suite, j’ai pas encore les cheveux blancs.

Q. : Allez-vous vous éloigner complètement des bassins ?
L.M. : Ca sera pas vraiment comme quand j’ai fait ma première pause, à Ambérieu. Fred a une piscine dans la cour de son appart’, à l’Amérique. Et on a déjà prévu de se faire une journée Aqualand avec les copines, quand je rentrerai en France, dans cinq ans.

Q. : Pensez-vous pouvoir retrouver un jour votre meilleur niveau ?
L.M. : Pour les questions sportives, il faut voir avec mon avocat. C’est lui qui s’en occupe.

Q. : Que comptez-vous faire pendant votre « pause » ?
L.M. : Je prendrais bien un café. Je crois que j’ai un quart d’heure avant la prochaine interview.

Q. Et pendant les prochains mois ?
L.M. : Je vais profiter de mon temps libre pour passer plus de temps avec mon amoureux. Fred (Bousquet), c’est vraiment l’homme de ma vie, le père de mes enfants. Des jumeaux, d’après les premières échographies. Et puis je pense apprendre à lire, tourner un deuxième film et visiter des endroits où je suis encore jamais allée : la Chine, la Grèce ou la Hongrie.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétain