L’Edito Thuram : Lemarchand de fables

Quand une animatrice de télévision bizarre s’en prend par SMS à un citoyen à lunettes au dessus de tout soupçons. Pour une fois qu’on parle du remplaçant de Denisot pour autre chose que pour dire qu’il fait de la merde. Un petit effort et il pourra rebaptiser son émission Morandini.

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On ne saura sans doute jamais la vérité sur cette histoire de cul. Sur le fond, car sur la forme on sait :  on a affaire à ce que le système médiatique peut accoucher de pire depuis Jean-Luc Delarue et William Leymergie.  Un couple assoiffé de gloire et de notoriété qui n’existe que dans les yeux du public. Si ce règlement de compte ne regarde personne, il passionne des millions de voyeurs.  Jusqu’où iront-ils pour laver leur linge sale devant leur famille constituée d’un bon tiers des Français ? Aura-t-on droit aux prélèvements vaginaux de Karine ? Aux strings de la maîtresse de Lilian ?

Quoiqu’il en soit, l’image du pasteur Thuram en sort grandi. Lui qui se rêvait en Malcolm X, en aura au moins porté les lunettes. Martin Luther King éclatait-il la gueule de sa femme contre le frigo ?  Peut-être, mais lui ne demandait pas 20 000 euros pour aller prêcher la bonne parole dans les écoles au nom de sa fondation. Nourri, logé bien-sûr. Fondation derrière laquelle il n’a pas hésité à s’abriter face au redoutable fils de Georges de Caunes.  Depuis qu’il utilise les gonzesses comme bélier quand il ne trouve plus la clé de son réfrigérateur, certains pays hésitent à l’accueillir. Mais heureusement un SMS est venu démontrer qu’il n’avait pas pu tromper 34 fois Karine, ni lui exploser les pommettes, puisqu’il était avec sa maîtresse.

A n’en pas douter c’est bien elle qui est folle puisqu’elle a retiré sa plainte quand il a menacé de recommencer. A coups de liasses de 10 000 ? En tout cas, lui n’est absolument pas un gros hypocrite ou un opportuniste, avide de pognon et de reconnaissance, uniquement mu par la propreté de son image. La lutte antiraciste est même un combat qui en vaudrait la peine s’il en avait quelque chose à foutre.

L’Edito : Antenne de mes 2

« Il a refusé d’obtempérer et a continué à rouler à une vitesse beaucoup trop élevée. » Ca faisait longtemps qu’on attendait que Christian Prudhomme prononce ces mots. Il parlait de qui ?

Le spin off féminin de la Coupe du monde de foot rappelle quelques secrets de la réussite : 1, avoir un entraîneur ça aide, 2, Thuram derrière ça fait gagner, même quand il a des cheveux longs, et 3, Marinette Pichon c’est le passé. Elise Bussaglia a donc réussi là où ni Sydney Govou, ni André-Pierre Gignac n’ont réussi il y a un an. Marquer, déjà, susciter un commentaire sur Eurosport ensuite et déglinguer Chamou à Stade 2 quand il demande si on dit buteur ou buteuse. C’est aussi ça France Télévision.

Mais un spin off reste toujours un pari sur l’avenir. Il y a un an, Raymond Domenech a quitté le Domenech show avec pertes et fracas mais comme toutes les stars de la télé, il n’est pas resté sans proposition bien longtemps. Ruiz a réuni Perrin et Rey, sans JO à l’horizon. C’est aussi ça France Télévisions, l’été sur France 3 ne dure jamais aussi longtemps que Jamy Gourmaud le croit. Peu importe, comme l’écrit le TV Mag : « Le seul problème de cette émission c’est qu’elle passe à la télé ! Je ne demande qu’à être oublié. » Le bouquin sortira certainement en 2012.

Combien de Carraz ?

En 2012, Christophe Lemaître courra pour une médaille mais rien ne permet d’affirmer qu’il n’en aura pas. Invoquer Quenehervé a ses contreparties. Teddy Tamgho aussi devrait être occupé en 2012 mais pour cela il faudra qu’il saute au-delà des 15,50m une fois la saison prochaine. 16,74m ce week-end même pas en rendez-vous mondial, il grappille centimètre par centimètre. Une bonne course d’Hélan et le tour sera joué. Richard Gasquet, lui, a remonté deux sets à un joueur de tennis. Très fier, Papa a trouvé qu’au début il jouait avec un bout de bois. Tout ça, c’est aussi France Télévisions.

Pendant ce temps-là, Chavanel a laissé Voeckler sur place aux championnats de France fin juin, devant les voitures France Télévisions. Ca valait le coup.

Robert Pirès : Les connards savent très bien tacler

On peut être footballeur et ne pas forcément être bête à manger des chasubles. L’inverse peut aussi être vrai.

On avait de Robert Pirès une image assez  joviale, celle d’un bon camarade, simple. Simple, il l’est, peut-être même un peu trop. Avant de découvrir ses mémoires, qu’il n’a pas encore dû réussir à lire, les seules images qui avaient été diffusées de lui en dehors de Metz, Marseille et Arsenal étaient celles des Yeux dans les Bleus, où son sourire à peine niais et sa bonne humeur ne l’avaient jamais quitté.

L’équipe de France finira pourtant par le quitter. En son temps, Le Vestiaire avait décrit ce personnage exubérant qui semblait ne jamais pousser la réflexion trop loin. Nous étions bien en-deçà de la réalité. C’est un miracle que Robert soit parvenu aussi haut en réfléchissant aussi peu. C’est lui-même qui le dit, au-delà de son talent il n’avait rien. Trop gentil, trop fragile, trop neuneu. Le club Pirès sur Europe 1 avait quand même livré de larges indices, aux banalités succédaient les évidences, quand les lapalissades ne supportaient plus les pléonasmes. Du vide. Sauf quand il s’agissait de parler de Domenech.

Tentative d’Atlanta

Il ne comprenait pas, Robert. Il n’a jamais compris. Quand il faut écouter Raymond 30 secondes pour se rendre compte qu’il se fout en permanence de la gueule du monde, qu’il a sacrifié sans autre raison que son bon plaisir des générations de joueurs, Robert a toujours accepté les humiliations de son mentor. L’espoir fait vivre, l’idiotie peut tuer. La carrière de Pirès est morte contre Chypre mais en réalité elle était déjà décédée à Atlanta en 1996. Jacquet l’avait repêché mais il a fini par se noyer quand même. Robert est bien conscient de tout ça et le raconte. Une amende, un remplacement par Moreira, un rendez-vous planté, un mensonge de Domenech, un mensonge de Domenech, un autre mensonge de Domenech. Domenech aurait pu lui demander de virer tous les mois son salaire sur un compte numéroté propriété d’un certain RD, il l’aurait fait.

Un jour, Robert en a eu assez et s’est lâché dans la presse. Mauvaise méthode. Il n’y a pas de méthode, à part peut-être convaincre ses camarades de ne pas soutenir aveuglément Raymond en 2008. Des camarades dont il pointe gentiment l’hypocrisie dans son bouquin, sans pour autant appeler Patrick Vieira, Patrick Faux cul. Oui, Robert est gentil. Personne n’aimait Domenech, mais la règle c’était de ne pas le dire. Vieira prendra la porte dans la gueule deux ans plus tard. Il y a une justice pourrait dire Robert. Mais Robert est gentil.

« Il faut plus de Laurent blancs »

 

Traqué par tous les médias communistes du pays, le sélectionneur de l’équipe de France a accepté de répondre à notre grand rapporteur, le visage caché sous un long masque pointu.

Laurent Blanc, que répondez-vous aux graves accusations de Mediapart, qui dénoncent la mise en place de quotas ethniques dans le football français ?

Je n’ai jamais entendu parler de « quotas ethniques ». Tout cela est acadabrantesque ! Avec François Blaquart, le DTN, on parle plutôt de « solution finale ». Ca montre quand même bien que ces gens-là inventent n’importe quoi.

Le site Mediapart, que dirige Edwy Plenel, un ancien du Monde, est pourtant reconnu pour la fiabilité de ses informations…

Parce que vous croyez qu’on peut faire confiance à un mec qui ressemble à Denis Troch ? Si ça ne tenait qu’à moi, j’imposerais des quotas de moustachus dans les écoles de journalisme.

Craignez-vous que cette affaire vous fasse passer pour un raciste aux yeux du grand public ?

C’est n’importe quoi ! Ma femme de ménage est Portugaise et j’ai récemment refait faire ma cuisine par des ouvriers turques.

Payés au noir ?

Mais je n’ai rien non plus contre les blacks ! C’est fatigant à la longue. Est-ce que vous m’avez déjà vu refuser une interview d’après-match à David Astorga ? Et pourquoi donc aurais-je préféré Hugo Lloris à Mandanda si je n’aimais pas les nègres ? Imaginez un peu à quoi ressemblerait l’équipe de France si j’étais obligé de jouer avec Squillaci, Koscielny et Clichy derrière…

Demandez à Arsène Wenger…

Ah non, je parle pas aux Allemands. 

Où est donc née toute cette polémique ?

Pour rien vous cacher, on a seulement parlé de critères physiques à l’entrée des centres de formation. Ce n’est pas interdit je crois. Tout le monde sait bien que les blacks en ont des super grosses. Ca décourage les autres gamins dans la douche et on passe à côté de mecs comme Messi ou Iniesta, qui en ont des toutes petites.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétain

FFF, Conseil fédéral : Ancêtre ou ne pas être

C’était Papy Courage.

Né le 29 mai 1835 ,ou 1935, à Béziers, on ne sait plus vraiment, Jean-Pierre Escalettes n’a qu’une trentaine d’années de moins que Lazare Ponticelli quand il commence à jouer au foot, au Bordeaux Etudiants club, peu après la guerre. Le football n’est pas un métier, mais une passion, voilà tout ce qui compte. C’est en substance ce que se diront les électeurs du district de Dordogne, de la Ligue Aquitaine mais aussi ceux du Conseil fédéral au moment de l’élire président de la FFF en 2005, à 70 ans à peine.

On dit aussi que la valeur n’atteint pas le nombre des années. Aux âmes bien nées, évidemment, mais Papy ne connaît pas Corneille, même s’il l’a presque cotoyé, il est prof d’anglais. Football amateur, football scolaire, football féminin, équipe de France, quelle que soit la langue, ça se joue toujours à onze contre onze. Autant tout gérer de la même manière.

L’oraison du plus fort

Raymond Domenech déjà en place, Papy n’a qu’à régler les affaires courante, et à  un certain âge, on connaît la courante. Lors de sa première année à la présidence du comité des fêtes de la FFF, tout se passe merveilleusement bien : à peine plus jeunes que lui, ses congénères Thuram et Barthez s’occupent de tout, le public vient à la parade. C’est deux ans plus tard que tout se gâte, y compris lui. Le comité des fêtes implose, mais Papy reste digne. De toute façon, depuis le passage à l’Euro il s’y perd souvent.

Soutenu par ses proches, Papy prend la courageuse décision de ne rien changer. La famille, c’est sacré. Mais, floué par le responsable animation et le directeur technique du comité, c’est affaibli qu’il vit ses derniers jours. Devant sa faiblesse, tous, proches et moins proches ont vivement souhaité que l’agonie ne dure pas. Même s’il laisse derrière lui souffrance et misère, il est probablement mieux là où il est. Une chose est sûre, même si Papy a déjà tout oublié, on ne l’oubliera jamais.

Les aventures du grand requin Blanc :
Le bleu coule dans Cévennes (1/2 et 2/2)

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Timide, modeste, maladroit parfois, c’est un nouveau sélectionneur touchant que vient de découvrir la France. Portrait d’un Cévenol presque authentique, tout simplement.

Pour succéder au Domenech Show, la production n’a pas hésité longtemps. Pas question d’arrêter la seule émission de téléréalité sportive, pour autant le renouvellement était indispensable. Il fallait donc un homme avec au moins autant de qualités, mais davantage de défauts, car le public avait fini par se lasser d’un personnage pas assez fouillé. Trop redondant, Raymond était finalement devenu trop prévisible. Le peuple doit s’agacer, mais, jamais, il ne doit détester.
Le seul homme à correspondre au portrait ne pouvait donc être que Laurent Blanc. Son parcours, sa saison, sa communication ont fait de lui un être protéiforme, mais suffisamment sympathique dans l’imaginaire collectif pour que l’on ait l’impression que tout a changé. Il y a pourtant certains principes immuables auxquels il ne faudra jamais déroger. Voici les secrets d’un programme qui va cartonner:

Un palmarès d’entraîneur. Il faut d’abord avoir fait ses preuves, mais pas trop. Ainsi, Domenech avait un titre en D2, Blanc en a un en Ligue 1.

Une image. Ray aimait se faire affubler du doux surnom de boucher sur le terrain. Lolo est au contraire le roi du fair-play, incapable du moindre geste déplacé, déplacée comme aurait pu l’être une mâchoire croate un soir de 1998.

Un caractère apaisant et réfléchi. Laurent Blanc, c’est le calme incarné, la lucidité habitée. Un homme toujours capable de prendre la bonne décision au bon moment. Pragmatique, il a su arrêter les Bleus à temps en l’an 2000. Jamais il n’aurait été ridiculisé par Crespo un soir de 1999. Lucide et désintéressé, il l’a été suffisamment pour faire le choix de l’ambition, lorsque Naples a requis ses services. Maradona, la coke et les titres étaient bien sûr partis, mais pas le tiroir-caisse.

Le don de soi. Des choix, il a toujours su en faire, sans pour autant ne penser qu’à sa gueule. Car avec lui, la hiérarchie ne sera jamais réduite au rôle de pantin désarticulé. Le stoppeur international n’était pas du genre à dézoner en pleine prolongation de huitième de finale de Coupe du monde. Aucune chance, donc, d’être débordé par son ego, quitte à rejoindre Manchester United à 36 ans. Une saison à Barcelone, ça ne fait jamais assez sur un CV.

Le talent. Blanc, numéro 5 dans le dos, n’avait aucune chance non plus d’être débordé par Kostadinov un soir de 1993. De toute façon il était surtout réputé pour défendre sans tacler, les deux mètres de retard, ça ne pouvait pas être lui, il jouait à Saint-Etienne quand même. Mais ce n’est pas grave, Blanc était reconnu pour ses qualités de buteur. La défense, ça attendra 1996 et son premier vrai club. Il n’a que 31 ans. Sa carrière commence.

La communication. Le dernier élément qui a fait pencher la décision, c’est sa maîtrise de la psychologie, facilitée par son humanité. Quand il indique la direction de la porte à Micoud, il n’y a qu’une seule issue. Quand il prépare mentalement son équipe, elle perd rarement six places de championnat, une Coupe de la Ligue et une Ligue des champions en trois mois. Et si jamais ça devait arriver, tout ne serait pas forcément de la faute des joueurs.

Henry, Evra, Abidal : Le grand déballonage

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On n’en avait rien à foutre d’entendre Evra et Abidal, on a quand même écouté Henry. L’humiliation continue maintenant.

Le Vestiaire vous avait conté après France-Chine ce que ferait Henry de sa dernière compétition de haut niveau : un gros bordel. Nous n’avions, en revanche, pas prévu qu’il continuerait de se ridiculiser à son retour. Il ne manquait plus que des larmes, mais il n’en aura pas car il s’en tape, mais n’allez pas croire que tout ça n’est que pour se poser en victime. Le plus grand attaquant de l’histoire du football français a donc livré ses quatre vérités hier soir. Des vérités vertigineuses. 

« Je me suis senti écarté. » Le scoop est retentissant. Qui aurait cru qu’après son lynchage de France-Irlande, sa grosse saison barcelonaise, l’amour de Domenech pour ses cadres, la grosse demi-heure disputée sur six matches et le don de son brassard à un gamin surdoué, qu’ Henry n’était plus l’indiscuté capitaine de la sélection ? Mais la plus grosse surprise est sa lecture sociétale des problème de l’équipe de France.

« Monsieur Tigana me faisait ramasser les ballons. Aujourd’hui, c’est fini. » Henry ne supporte donc pas que Ribéry ne lui ait jamais ciré les pompes. Qui l’eut cru, Henry a le boulard et il y a une fracture entre les jeunes et le vieux. Une analyse avant-gardiste difficilement décelable il y a deux ans, quand le déjà exemplaire Evra et son pote Vieira se foutaient sur la gueule à l’Euro 2008. Autant écarter Benzema.

« La fierté d’un homme en prend un coup. » Qui l’eut cru, Henry n’a quasiment parlé que de lui durant une demi-heure d’interview diffusée, il ne voulait que rajouter une participation en Coupe du monde à son palmarès et sa carrière est finie depuis mai 2009. Lizarazu, Desailly et Thuram sont rassurés, leur humiliation n’en est restée qu’au terrain. C’est pas si grave, Canal lui a signé hier son premier contrat.

Coupe du monde, France-Chine :
Henry cantonné

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Ce n’est pas un hasard si les plus grands joueurs ratent leur sortie. La maladie du bulbe fait décidément des ravages.

Le Vestiaire le pensait et le pense toujours. Thierry Henry restera pour toujours le plus grand buteur français de ces vingt dernières années et le deuxième mondial. Il aurait pu réussir sa sortie, comme Blanc ou Deschamps, il a choisi de la rater comme Lizarazu, Desailly, Thuram ou Vieira. Il aurait pu la rater avec fierté, il a choisi l’humiliation. Moins que Vieira, quand même, qui aura offert son froc à Domenech jusqu’à la dernière seconde, mais ça ne valait même pas un pacte.

New York Titi

Le football est ainsi fait qu’à 31 ans, une carrière est finie, la saison suivante doit être la dernière. La règle est immuable et a frappé Henry comme tout le monde. Seuls les dieux ont droit à des dérogations. Mais au sortir de la meilleure saison de sa carrière, la dernière donc, il a voulu en remettre une couche. La couche, il en avait bien besoin, mais qu’extra-sportivement. Sans doute aveuglé par le niveau d’Anelka, Gignac et Cissé, il s’est vu encore triomphant. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un bleu comme les autres, sauf qu’il est remplaçant. Desailly, Lizarazu et Thuram n’auraient jamais accepté ça, optant plutôt, au choix, pour une bonne vieille erreur de placement ou un geste défensif bien pourri devant Zagorakis.

Des gags à Togo

Mais Henry n’est pas défenseur, au pire, il perdra tous ses ballons et n’arrivera pas à franchir Sergio Ramos. C’est déjà pas mal, mais ça peut arriver à tous ses partenaires coté droit ou dans l’axe. Car c’est l’autre aiguille dans son melon : Gignac est espéré par le peuple, comme si les infirmeries toulousaines étaient plus chaleureuses que les travées du Camp Nou.

La seule chance d’Henry sera de prendre le pouvoir après la défaite contre l’Uruguay, juste avant celle du Mexique, comme Zidane le fit après le Togo en 2006. Mais Ribéry, Malouda, Makelele, Vieira, Thuram et Henry s’appellent aujourd’hui Ribéry et Malouda. Et Zidane ne s’est jamais appelé Yoann. Par contre, il pourra toujours essayer. Foutre la merde, ça coûte pas plus cher.