A deux semaines des premiers championnats d’Europe d’athlétisme de Ghani Yalouz, le spécialiste lutte gréco-romaine du Vestiaire vous présente les successeurs de Mehdi Baala. Et ce n’est pas une injure.
Le Kenyan
Bob Tahri. Il n’y aura même pas de vrais Kenyans à côté.
Les survivants
Leslie Djhone. Une dernière place d’honneur avant Daegu ?
Yohann Diniz. Mal au ventre ? Mal aux jambes ? Trop chaud ? Disqualifié ? Ou on s’y remet ?
Les kamikazes
Teddy Tamgho. En attendant son deuxième échec mondial l’année prochaine, le plus gros globe de l’équipe de France possède aussi les meilleures chances de titre, d’autant qu’il n’y a aucune concurrence au dessus de 17m40. Le problème, c’est d’arriver à sauter aussi loin en compétition, une vraie évidemment. On verra donc ça l’année prochaine.
Renaud Lavillénie. Il ne passera jamais 6m14, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande.
Les disparus
Christine Arron. La sprinteuse la plus rapide de l’histoire a l’honneur de vous annoncer que même quand on est Jamaïcaine et qu’on a mal aux dents il faut s’enfiler quelques vitamines pour courir aussi vite qu’elle. A part ça, les chronos descendent, il reste quinze jours.
Ladji Doucouré. Même Diagana se portait mieux, mais peut-on vraiment leur en vouloir d’être les derniers représentants d’un athlétisme humain au plus haut-niveau ?
Muriel Hurtis. La retraite a parfois du bon, 30 ans à tenir.
Les nouveaux
Christophe Lemaitre. Comme Chambers, ça compte pas, sauf faux-départ, il aura deux marches à monter et deux de plus avec un bâton. C’est amusant d’avoir une progression si linéaire quand Bolt préfère la brutalité. Mais après-tout, c’est quand même le deuxième athlète de l’histoire régulièrement en dessous des dix secondes. C’est bien ça au moins ?
Véronique Mang. 26 ans, 11″20, ça peut servir pour le relais.
Yoann Kowal. Et dire qu’il aurait pu jouer le titre si la course ne se déroulait pas en Espagne. Vanne ou pas vanne ?