Carte Blanche, Rugby, 6 Nations : L’option à l’eau de Rose

Le Vestiaire inaugure une nouvelle rubrique à l'occasion de la fin de contrat de son stagiaire. Désormais, un lecteur, avec ses qualités et ses défauts, viendra régulièrement écrire dans nos colonnes. Au tour aujourd'hui de Colman Brown de se casser les dents en tentant de rivaliser avec le regretté Feu Peyo Greenslip.

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On se serait cru à nouveau retombés en demi-finale de Coupe du Monde. Les oreilles gonflées de Pelous en moins, on a retrouvé les mêmes carences françaises face au bloc anglais. Du déjà vu qui contraste pourtant avec les choix audacieux de Lièvremont.

L’état de grâce s’arrête un jour ou l’autre. Cette équipe jusque-là épargnée bénéficiait même de la sympathie des médias. De nouveaux joueurs, jeunes de surcroît, un jeu ambitieux et des cadres mis en concurrence, bref tout ce que n’avait pas compris Laporte l’autiste. N’Tamack et toute sa bande ne sont pas adeptes du jambon et jusqu’ici s’en sortent plutôt bien. Pourtant l'ancien stagiaire du Vestiaire avait déjà guetté le piège anglais et dénoncé la victoire flatteuse sur l’Irlande. Il n’en fallait pas plus pour que les rosbeefs nous fassent chuter à Saint-Denis. Nos meilleurs ennemis nous connaissent mieux que Mauresmo elle-même. Des erreurs tactiques, des fautes de débutants, nos jeunes tricolores s’appliquaient trop bien à reproduire le schéma de jeu de Laporte qu’ils ont vu à la télé cet automne. Menés rapidement 10-0, les Français n’ont jamais su répondre à la puissance et à l’expérience anglaise. Clerc devait s’en vouloir d’avoir laisser Heymans porter les mêmes chaussures que lui … Ce dernier, offrant en effet un essai sur lequel sa culpabilité est autant méritée que celle de Godwin Okpara. Face à une équipe plus forte, les Bleus retrouvaient toutefois un meilleur visage, grâce à des changements intéressants en seconde période.

Réaction au Parrapicamol

Après une mi-temps aussi terne que l’ambiance du Stade de France, le staff de Lièvremont avait remobilisé ses troupes. Certes, Wilkinson n’était pas dans un grand soir, mais Traille s’était trompé de sport, lui. Du déchet au pied qui empêchait déjà d’envisager la victoire à la 68e minute (10-19). Rougeraie et Trouh-Duc, hauteurs d’un match moyen, avaient gâché la fêsse et cédaient enfin leur place à Skrela et Yachvili. Moins ridicule, la France ramenait le score sur pénalité grâce au Biarrot. Puis tristement, l’Angleterre achevait la rencontre aussi opportunément qu’elle l’avait commencé.

Une défaite 13-24 qui ne s’avère cependant pas forcément préjudiciable. Un essai inscrit à l’aide du soutien du pack s’avère non négligeable, au contraire de la Fed Cup. De même, le turn-over, à l’image de l’entrée de Ouedraougou et Poux, s’est avéré convaincant. Dommage que la France n’ait pas su emballer le match tel que Galthié voulait nous le faire croire. Malgré tout, les chances de gagner le Tournoi ne sont pas écartées, à commencer par la réception de l'Italie dont Olivier Merle se réjouit déjà.

La lutte contre le racisme est devenue une manière d’exister pour Laporte qui joue son Ouaddou au sein de son ministère. On n’a pas vu meilleur secrétaire d’Etat depuis Haroun Tazieff… Et dire que le poste serait pourvoyé par Di Méco.

0 réponse sur “Carte Blanche, Rugby, 6 Nations : L’option à l’eau de Rose”

  1. Pour retrouver une bonne équipe de France, la solution est simple; des piliers plus lourds (là ce sont des gringalets, on a l’impression de voir l’équipe de France de balet acroblaguetique tellement ils se font balayer ridiculement), un vrai buteur (quelle hérésie de se passer d’un buteur à l’heure du rugby moderne!), un bon compromis expérience/jeunesse (et non pas la jeunesse à tout prix (et là dessus Novès peut donner des leçons à Lièvremont et N’Tamack!) et enfin travailler les fondamentaux!

    D’autre part, il faut faire cesser les fautes de mains et autres en-avant de passes (notamment jouer plus en profondeur; c’est la base même du rugby!), partir lancé (parce que partir arrêté ça n’a jamais servi à rien) et bien s’élargir sur le front de l’attaque (au lieu d’être regroupés dans un mouchoir de poche) pour perforer les défenses… De même que les ailiers arrêtent d’être attiré vers la touche; ça ne sert à rien, ça réduit le champ d’action et puis ça finit dehors 12 fois sur 10…

    Enfin il faudra m’expliquer ce qui arrive aux demis de mêlée… Ils discutent 2 plombes en plaçant leurs joueurs avant de sortir la balle du maul… Elissalde, puis Parra (qui n’a absolument RIEN montré, pour faire aussi mal, autant prendre un joueur d’expérience comme Elissalde!) et Yachvili (mais lui a une excuse; on le savait terminé pour les matchs internationaux) maintenant! Mais quel mal leur prend? Ils sont lents et l’adversaire a tout le loisir de lire notre sortie de balle et notre jeu! Dommage que Kelleher ne soit pas Français!

    Enfin l’entrée en jeu de Skrela est intervenue trop tard! Et pour en venir à espérer que Bozo Skrela rentre, il faut vraiment que ce soit un choix par défaut! Autrement dit, vivement Valentin Courrent, qu’on attend comme un saint, pour peu qu’on soit amoureux du beau jeu…

    Voilà les clés d’une grande équipe de France, en plus d’une bonne sélection dont devraient nous gratifier Livremont et N’Tamack… Alors il est certain qu’entraîner les Bleus, ça change de faire remonter l’US Dax dans l’élite ou entraîner les Crabos et les Reischel du Stade Toulousain! Mais le fait est que Galthié n’est (malheureusement) pas l’entraîneur et qu’il faut faire avec ces deux là. Comme quoi l’adage va peut-être se renouveler (malheureusement bis repetita); les grands joueurs ne font pas nécessairement les grands entraîneurs! (ça devient aussi commun que de parler du temps qu’il fait que de ressortir cette phrase toute faite et pourtant elle reste vraie, malgré tout!)

    Saeba (et toute son équipe soudée comme un pack de bière Irlandaise de la mutuelle étudiante de Bretagne), qui vous salue bien bas!

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