Football, Ligue 1, OM : Statut con

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Les Marseillais sont les favoris des outsiders du championnat. Mais personne n'est sûr qu'ils soient vraiment meilleurs que l'an dernier.

Brann Bergen était une destination de rêve. Aucune chance de prendre un but, idéal pour se rassurer après en avoir essuyé quatre à Rennes. Même Noël Tosi est tombé dans le panneau, au prix d'une extase sur le génie de « Bernard Fa », comme il dit. Dans son sillage, Marseille a encore démontré ses capacités offensives. Quatre ou cinq fulgurances, autant que des pertes de balle insupportables. Baky Koné a aussi étalé ce qu'il pourra apporter : des coup de reins à faire gémir la femme de Fred, des frappes chaloupées à faire frémir Djibrill Cissé. Tant que Marseille a la balle, ça fera mal, même si M'Bami tente de jouer en une touche une fois de temps en temps.

Défense d'hanter

Marseille a donc renforcé son point fort. Malgré le départ de Nasri, ça se voit déjà. Surtout, l'OM a visiblement remédié à ses gros points noirs de l'an passé : les trous d'air en plein match et une défense capable des plus grands exploits. Pas d'inquiétude : la recrue Hilton a déjà acquis l'étoffe des plus grands patrons. Taiwo et Zubar vont subitement devenir des génies tactiques : les errements de la saison passée ne peuvent pas se reproduire, après tout ils sont nés en 1985. Les milieux de terrain, eux, sont de loin les meilleurs au monde. Lorik Cana s'est réveillé un matin de juin, il était devenu un taulier. Utile quand il faudra défendre, casser le jeu pour ne pas encaisser cinq buts parce qu'on n'a pas la balle.

Les fabuleux dribbleurs olympiens n'ont donc qu'à se mettre en action. Mandanda aura-t-il un seul arrêt à faire ?

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