Ligue 1 : La roue de l’importune

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La baisse du pouvoir d'achat est terrible : 110.000 spectateurs de moins se sont déplacés dans les stades en ce début de saison, et les clubs corses ne sont même pas remontés. Pourtant, Anthony Mounier fait ce qu'il peut.

Frédéric Thiriez est un génie. En se faisant réélire à la tête du football professionnel, il est entré dans la légende du sport français, au-dessus de l'épave de Romanée-Conti de Simonet. Son coup de force l'a grisé : il vend encore mieux aujourd'hui un football hexagonal dont la forme a rarement été si étincelante. Pour bien vendre, il faut occuper le terrain, tous les VRP vous le diront, éditions Prolongations en tête. En Ligue 1, rares sont les occasions de crâner, alors il faut sauter dessus, quitte à passer pour un connaisseur. Le risque n'est pas trop grand, Marco Simone est consultant.

Visiblement, le lobbying, ça marche. Le multirécidiviste Christian Jeanpierre n'attendait que l'entrée en jeu d'Anthony Mounier à Munich pour le propulser meilleur joueur de L1. Il n'avait pas autant célébré l'entrée d'un remplaçant depuis Bafé Gomis à l'Euro. Larqué, entre deux pipes, a transformé Benzema en roi du café-crème. C'est bien? mais ça fait 0 but.

Kita déprimer, entraînons les arbitres

Malheureusement, Lyon a déjà de l'avance. Le moustachu prévoierait déjà une conférence de presse pour expliquer que Lyon n'a jamais eu une équipe aussi forte. Mais Aulas n'a même pas osé le dire cette saison, par peur de rouler une Puel à la femme de Fred. La Ligue 1 serait donc un championnat faible, où Lens serait européen avec la même équipe qu'en L2 ? Toulouse, qui joue en L2 depuis mai, est déjà 2e en ayant perdu son meilleur élément (Elmander, arraché par Bolton au nez et à la barbe des plus grands). Ca explique Grenoble. Par contre, rien n'explique Nantes. C'est ça aussi la Ligue 1.

Mais le grand spectacle, cette année, se passe en dehors des terrains. Les arbitres ont beau être de remarquables communicants, la médiatisation dont ils jouissent ferait pâlir n'importe quel ancien de Nice People. Thiriez n'hésite plus à les féliciter en public, ce qui n'est jamais bon signe. Les acteurs sont tellement bons que la mise en scène devient indispensable, doivent penser Jean-Charles Cailleux et son assistant. Depuis Lyon-Nice, Robert Wurtz est jaloux, Intervilles c'est devenu ringard. Ah bon ?

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