Bayern-Real : Pep enlève sa Jupp

Le Vestiaire avait tout dit le 27 août, après une Supercoupe d’Allemagne, et c’est à lire ici. Un bémol : on émettait des doutes sur Thiago Alcantara, mais on ne saura jamais son vrai niveau, il était blessé le jour J. Zut alors.

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C’est l’histoire d’un Allemand qui a tout pour annexer l’Autriche et beaucoup plus, pour un bon paquet d’années. Il est puissant, ambitieux, fédérateur, et personne ne trouve la solution pour l’empêcher de s’en prendre à la veuve et l’orphelin quand ça lui chante. C’est magnifiquement terrifiant. On croirait à une histoire vraie. Mais si l’histoire était vraie, cet Allemand se serait-il choisi un mentor catalan le lendemain de l’annexion de la Catalogne ?

Pour reformuler, Heynckes avait trouvé la solution ultime pour annihiler définitivement le Barça, et après le titre européen le Bayern a décidé d’appeler à la rescousse le concepteur du Barça. Trop de jeu vertical à une touche de balle risquait d’écoeurer tous les adversaires, il fallait de toute urgence redonner une bonne centaine de passes avant de frapper pour laisser sa chance à tout le monde, sauf en Bundesliga évidemment. Putain de socialisme.

Sorti de ces considérations tactiques, à quoi reconnaît-on un grand manager ? Comme les grands joueurs, il est là dans les grands rendez-vous. Guardiola n’en avait qu’un cette saison, les demies, puisque Dortmund n’était pas vraiment un concurrent et qu’ils n’ont joué que des Anglais en C1 avant les demies. Sa saison se résume donc à ces deux demi-finales, ça fait 5-0 pour le Real, ce qui ne lui était jamais arrivé avec le Barça. Pep est donc un entraîneur comme un autre, et son équipe une équipe comme une autre. Quand elle prend trois buts un match sur deux pendant deux mois, contre des nuls, elle continue d’en prendre contre les grandes équipes. Et lécher un kaiser, même s’il s’appelle Franck, ne le rend pas meilleur au retour qu’à l’aller. Müller et Javi Martinez auraient bien aimé être aussi nuls si ça leur avait permis de jouer tous les matchs à eux aussi.

Pendant ce temps-là, Ancelotti n’aurait jamais dû quitter le PSG. Il doit bien regretter Ibra aujourd’hui, bien fait.

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