Euro hand : Bravo Daniel

Le Vestiaire continue de revisiter la fabuleuse histoire de la plus grande nation de handball de tous les temps. Ce n’est pas la Suède, ni la Russie, ni la Hongrie mais un peu la Yougoslavie quand même. Et un peu la Française des jeux aussi.

Nous avions laissé les Barjots à leur place : dans un hôpital.  Aucun psychiatre à l’horizon, c’était juste pour soigner le nez de l’un des siens. Après être parvenu à expliquer à Quintin qu’il faut parfois utiliser sa tête pour rêgler les problèmes mais pas toujours au sens propre, Costantini s’était laissé tenter par une nouvelle expérience internationale en 2001. Il avait tout de même pris soin de vérifier que Richardson pouvait encore se déplacer sans déambulateur. Sage précaution sinon le Mondial à domicile se serait arrêté en quart de finale face aux Allemands. Ce fameux pays du hand qui n’a jamais rien gagné.

Greg le monde

Et France Télévisions se serait tranquillement contenté de ne diffuser qu’un seul match de  l’événement conformément aux voeux de son directeur des sports Charles Bietry, qui n’avait été gardien qu’au foot. Ceux qui allaient devenir les Costauds étaient censés se faire plier par la plus belle équipe de Suède de tous les temps. Sauf que Costantini avait eu la brillante idée de sélectionner aussi Martini, Omeyer, Fernandez, Dinart, les frères Gille, Cazal,  Narcisse, Golic, Abati et surtout Anquetil. L’air de rien, après 29 minutes et 49  secondes de jeu en deuxième mi-temps la Suède était championne du monde 22-21 et Bietry regrettait d’avoir accepté de diffuser ce sport bizarre. Logique, Lovgren et Wislander jouaient. C’est d’ailleurs Lovgren qui à 29’41 trouait Martini et offrait le titre aux siens. Bietry préparait déjà ses cartons et ceux de ses subordonnés quand Anquetil a reçu le ballon sur l’aile droite pour marquer de la main gauche le but le plus émouvant de l’histoire du sport. Trois minutes après la large victoire des Costauds en prolongation, France télé rendait l’antenne. Respect.

3 réponses sur “Euro hand : Bravo Daniel”

  1. C’est la fois une histoire de coach et de generation. Costantini et Onesta étaient exceptionnels et sont tombés sur des joueurs extraordinaires. Dinart en faisait d’ailleurs parti. Mais là tout le monde est bon, sans plus

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