A l’occasion de l’euro qui débute lundi, le vestiaire, en plus du récit de ses reporters en Espagne, vous propose cette semaine une légende spéciale basket-ball. Aujourd’hui, la série débute avec l’inexistant Stéphane Ostroswski
Entre la génération Hervé Dubuisson et celle d’Antoine Rigaudeau, le basket français a connu une période extraordinaire où n’importe quel tocard aurait pû devenir le meilleur joueur. La preuve fut apportée par Stéphane Ostrowski. Aujourd’hui plus personne ne parle de cette sombre époque. Chacun préfère ranger ces terribles moments dans un coin de sa mémoire à côté de l’occupation allemande et de la défaite d’Alesia sous Vercingétorix. Ostrowski, c’est surtout un joueur qui ne voulait pas s’arrêter. A 43 ans il écumait encore le parquet antibois malgré une arthrose récurrente. Les journalistes ont toujours essayer de le comparer aux plus grands joueurs français de l’histoire du basket. Hélas pour Stéphane, il a moins gagné que Dacoury, moins marqué que Dubuisson, et surtout, comme ce n’était pas la mode, il n’a jamais pu jouer en NBA comme Parker ou même Rigaudeau: un autre calibre que le polonais de 2m05.
Il avait tout de même une vignette panini à son nom avec marqué « All stars » dessus et ça, on ne peut pas lui enlever.