Football, Autriche-France, Domenech : AdVienne que pourri

francemakelelethuram050608.jpg

Raymond Domenech a eu des impressions, David Astorga croit au scoop. Govou, lui, continue de porter le numéro 10.

On aimerait croire que la France de l'Euro est encore là. Mais celle-là aussi est morte. La performance de haut vol offerte par les Bleus a de quoi conforter Le Vestiaire. L'axe central est une garantie pour l'avenir, Mexès s'est enfin mis au niveau du Gallas d'Arsenal. Mourinho a signé à l'Inter, bizarrement William n'est plus le premier joueur qu'il met dans son équipe. Autre bonne nouvelle, sans son maître à jouer Ribéry, la France est moins prévisible. La défense autrichienne n'y a vu que du feu : Benzema et Henry ont tenté à tour de rôle de dribbler la moitié de l'équipe. Grâce à Govou, Sagna est beaucoup monté, le drapeau de l'arbitre de touche aussi. Nasri est encore resté 4 minutes sur le terrain. Toulalan est bien le nouveau Deschamps, surtout ses frappes de 30 m. 

Acide reconduction

Christian Jeanpierre a immédiatement appelé Thierry Roland pour savoir ce qui était arrivé à Henri Michel après Chypre-France et surtout si Houiller pouvait légalement redevenir sélectionneur. Comme Wenger, il y croyait pourtant dur avant le match : l'équipe alignée avait de l'expérience. Et pour cause : Gallas, Evra, Toulalan, Diarra, Govou, Nasri, Benzema, Henry faisaient partie de l'épopée suisse. 8 sur 10 hors gardien et une performance au-delà des espoirs les plus fous entrevus pendant l'Euro. Les mêmes sont là. Au-dessus, on ne trouve plus que Benzema et Henry, quand celui-ci ne sent pas ses rhumatismes. Le Vestiaire avait encore vu juste, la France sans numéro 10 n'est capable de rien. Nasri peut lever le doigt en sautillant, il est trop petit. Il reste Ribéry, qui n'a sauvé ni la nation, ni son genou à l'Euro.

Tomber dans les Escalettes

Thuram, lui, est parti et Le Vestiaire officialise ses regrets. Les créations Domenech font en tout cas honneur à son jubilé : Lassana Diarra rappelle Makélélé, mais celui de Brest. Depuis qu'il joue avec lui, Toulalan est mauvais, il va bientôt le surnommer Emerse Faé. Anelka est rentré en cours de match, pour finir le travail. Que pouvait-on espérer ? La dernière fois qu'on l'a vu bon, c'était un jour fameux aux Antilles, Abidal s'était blessé. Escalettes doit apprécier le renouveau : Govou a le droit de parler en conférence de presse. Et si c'était lui qui faisait office de Boghoss ? La feuille de match d'Autriche-France est à garder précieusement pour les collectionneurs, nul doute qu'elle trouvera une bonne place à côté des cartes Panini de Papin et Canto, la génération plus jaunie que dorée. Platini l'avait façonnée car la France voulait garder son numero 10, même en costard sur le banc. Sa carrière d'entraîneur parle pour lui. Escalettes n'est pas si loin de penser que Zidane est très élégant en costume.

Pendant ce temps-là, Domenech est au-dessus de tout soupçon. Il fait son boulot comme il l'a toujours fait. Il n'avait rien fait pour être mis là, il n'a rien fait non plus pour qu'on le prolonge. Qu'en pensent les présidents de district ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *