Mondiaux 2013 : Martinot toilettes

A priori, il n’aura pas la peau de David Oliver demain soir. Ni l’année prochaine non plus. Jamais en fait.

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Les plus grands champions de l’histoire ont bien de la chance de ne pas être blessés pendant les grandes compétitions. Pascal Martinot-Lagarde fera donc partie de l’autre catégorie : les champions olympiques du mois de mai. Ou plutôt ceux de juillet, puisque son retentissant 13’12 date d’il y a un mois. Il n’avait jamais fait autre chose que 13’28 avant, il espérait bien faire mieux après mais c’est déjà raté. A 13’33 en juin, Patricia Girard parlait déjà de Doucouré, de 12’97, de finale mondiale alors que, quand on y pense, 2015 c’est dans longtemps, surtout pour une paire d’ischio-jambiers. Il ne faut surtout pas qu’il apprenne que Liu et Robles n’étaient pas là, il risquerait de s’empiffrer de compléments alimentaires pour oublier.

C’est toujours la même chose : après de tels mots, on a beau claquer 13’12 en meeting, les lombaires ne tiennent plus longtemps. Et puis l’autre erreur a été de répondre à Rue89 qui n’a pas toujours le bon diagnostic : lui faire avouer qu’il aime le show, les manchons fluos, qu’il faut prononcer Pi-ML à l’anglo-saxonne, qu’il appelle Patricia Girard « Mamoune » et qu’il a envie de bouffer la gueule de tout le monde et de se la raconter autant qu’il peut, c’est bien. Titrer « Martinot-Lagarde, avenir de l’athlétisme« , ça l’est moins. Pi-ML a aussi dit qu’il n’allait jamais chez le kiné l’an dernier mais qu’il s’y est mis cette année. Il reste de la place cette semaine.

Pendant ce temps-là, son frère aîné est en demi-finales alors qu’il est théoriquement un bon gros nul. Mais 13’33 ça suffisait. « Pour Pascal ça m’attriste un peu. Mais ça ne va pas changer ce qui se passe pour moi. » Le show c’est de famille.

Rafael Nadal: The Borg of barbarism

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It was eventually forget why Nadal beat Federer all over successive years. Having disappeared after Federer lost to turn for a good thirty months, Nadal returned to settle accounts since Federer lost count. This is the story of his return and his 2013 season. We already knew that Nadal would return if it was sure to win it all, not just to play games and see how it went, as he promised, of course, the eyes full of uncertainty. This does not prevent him from tell the truth when they shot him in the mouth the Murray-Djokovic era . Do not fool anyway, so he replied that the Federer-Nadal era was perhaps not over. That did not stop the fight three times in 2013.

For his return appears to be one, Nadal was allowed to be zero one or two games for his first tournament, even not to win but it did not last. At this time in the final of a tournament where Chilean not set foot, rallies on clay against Zeballos was hard, the ball bounced high Zeballos, the amortized Zeballos hurt and the small cut regularly scheduled for Zeballos was for him. Nadal was not the solution. Affirm that this time he did not see Zeballos but Djokovic would give great honor to Zeballos little or Djokovic and Murray even less. Yet this was the case.

Because since Nadal won everything except what he did not want to win, except Monte Carlo, though the story of invincibility was possibly shit. This is a blow to become really invincible and it is more fun to be elsewhere. Above all, he was not ready to attack when Djoko this little boastful managed a break, even won a set. A Roland, he was ready. We do not not put 6-1 after a 6-3 to Djoko and we do not win 9-7 in the 5th round if Nadal is not because for once, was Djoko Djoko and it has the excuse lipoma arborescens of the knee synovium .

But it was right after that that Nadal has made ​​his great progress, one that allowed him to wipe everyone for his tournament recovery cement, one that will allow him except injury to win U.S. Open and be number a world in October, he lost in the first round of Wimbledon without a shadow of remorse. He just had not guilty of giving pleasure to a Belgian , not giving a damn too and let uncle about his knee, ie let it manage his career . It’s quite simple to be the best, you just accept that you can lose 3 times in 55 games but choose their dates.

The rest is as simple as before, and it works against small running quickly, who hit the big box, the geniuses of Beziers with a sacred talent, the Giants used to 230 and probably against Santoro but never know: engaging exchange, expect putting everything until his left big biceps decides win the point alone. Basically it all depends on his knee.

 

OM, Baup : L’Elie miné

Une prolongation d’un an jusqu’en 2015, une revalorisation salariale. Comme d’autres avant lui, l’OM se frotte les mains d’avoir engagé cet entraîneur sans cheveu qui ne coûte pas tellement plus qu’une casquette au départ. Mais c’est après qu’il faut faire attention. Et c’est après que jamais personne n’a fait attention.

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Par notre spécialiste foot Jeff Charnier

Episode 1, à Saint-Etienne en 1994. C’est sans autre expérience que celle du centre de formation de Toulouse qu’Elie arrive dans le Forez. Mais il a déjà assez de bouteille pour être là quand Santini s’en va en 1994. Sa première année est un désastre mais le maintien de l’OM en D2 le sauve lui et l’ASSE, la seconde encore pire et il la finira avant les autres un soir de défaite à Gueugnon. De là, Elie va retenir que la première impression compte toujours.

Episode 2, à Bordeaux, saison 1997-98. Guy Stephan le prend avec lui comme adjoint au début de la saison 1997-98. Encore une fois Baup a de l’intuition puisqu’à Noël il faut trouver un remplaçant à Stephan. Elie lève la main. Se doute-t-il que Bernabia et Micoud le feront se rouler par terre au Parc un soir de mai 1999 ? Son titre de champion de France est un laisser-passer pour la suite de sa carrière, y compris à la télé. Moins pour son palmarès. Dans la foulée du titre, Dugarry et sa grande gueule reviennent pour terroriser les défenses de D1. Ils ne terroriseront que Baup et le parcours du club en Ligue des Champions, qui termine la seconde phase avec autant de buts encaissés qu’un club lituanien. Mais cela n’a déjà plus d’importance : Baup a déjà breveté son 4-4-2 avec les créateurs excentrés, et tant pis si ça s’annonce moins bien avec Ziani et Wilmots dans les années suivantes. La vérité est beaucoup plus simple : quand Wiltord et Pauleta sont dans une équipe avec un scapulaire, l’équipe avec un scapulaire marque des buts. C’est donc avec deux belles 4e places, une 6e, puis encore une 4e que Baup ne redécouvre pas la Ligue des Champions. Mais le passé ressurgit : son adjoint Michel Pavon finit par prendre sa place et lui devient entraîneur général du club, c’est-à-dire rien du tout. Comme il l’avait fait à Stephan en son temps, mais c’était pas une raison pour bien prendre la chose.

Il y avait pourtant une vie après Bordeaux. Elle l’a conduite à Saint-Etienne en 2004 pour l’épisode 3, là où sa carrière et ses limogeages avaient commencé. Nous sommes cinq jours après qu’Antonetti ait été remercié pour avoir fait remonter le club, il ne lui pardonnera jamais, mais qui aurait refusé de sauter sur une place libre ? Pas Baup qui s’y connaît en adaptation express. Saint-Etienne, promu, termine 6e, avec Zokora, Hellebuyck et Piquionne et Feindouno qu’il fait venir. La magie opère lors de la deuxième saison, comme toujours. Avec les mêmes joueurs plus Mazure et Helder Postiga, donc avec les mêmes joueurs, Saint-Etienne confirme par une 13e place pas si belle. Du coup il s’en va parce que le recrutement lui convenait pas.

Et coup de chance, il a mieux. Toulouse l’attire en 2006 pour l’épisode 4 et grâce à lui et Elmander qui marque but sur but, le Tef séduit jusqu’aux plus sceptiques supporters de Vic Bigorre. 3e, ça veut dire Ligue des Champions, mais en fait ça veut dire deux défaites au tour préliminaire contre Liverpool. Le charme agit encore, Toulouse remplace Elmander par Gignac qui est nul à chier et finit 17e avec une équipe renforcée. Ben oui pour la Ligue des Champions. C’est donc l’heure de s’en aller à un an de la fin de son contrat, donc avec une légère indemnité de départ, parce que le recrutement lui convient pas. Il restera en bon terme. Et lui qui a connu l’inverse, comment pourrait-il en vouloir à son adjoint ? Ce serait déplacé.

Voilà qui nous conduit à Nantes deux mois plus tard en septembre 2008, c’est l’épisode 5. Appelé au bout d’un mois après un licenciement, alors qu’il se trouvait fortuitement dans les parages, il attaque sa première saison comme une deuxième puisque sa nouvelle équipe est déjà sclérosée. Trop sans doute ; il n’allait quand même pas sauver le club. C’est l’effet Baup : la première impression du président est bonne, la dernière un peu moins. Une indemnité d’un an de contrat et quelques salaires de consultant plus tard, sans oublier les allocations, Marseille se profilait avec son contrat de deux ans. La deuxième année démarre. Et l’épisode 6 avec elle ?

En fait la carrière de Baup est une malencontreuse succession de mauvais concours de circonstances : les joueurs de foot prennent le melon après une bonne saison, ils veulent plus d’argent et de temps de jeu et ça finit par partir en couille. C’est quand même pas à l’entraîneur de gérer ça, il doit déjà faire l’équipe, préparer ses discours, monter une académie de gardiens avec Barthez et appeler ses avocats pour prendre des nouvelles des procédures en cours.

 

Rafael Nadal: El Borg de la barbaria

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Finalmente se olvide por qué Nadal venció a Federer en todo los años sucesivos. Después desapareció después de Federer perdió a su vez por unos buenos treinta meses Nadal volvió a ajustar cuentas ya que Federer perdió la cuenta. Esta es la historia de su regreso y su temporada 2013. Ya sabíamos que Nadal volvería si estaba seguro de ganar todo, no sólo para jugar y ver cómo ha ido, como me había dicho, por supuesto, los ojos llenos de incertidumbre. esto no le impiden decir la verdad cuando le dispararon en la boca de la era Murray-Djokovic . No engañe todos modos, por lo que respondió que la era Federer-Nadal no era tal vez más. Eso no impidió que la pelea tres veces en 2013.

Para su regreso parece ser uno, Nadal se le permitió estar a cero uno o dos partidos de su primer torneo, a pesar de no ganar, pero no duró mucho. En este momento en la final de un torneo en el que Chile no puso un pie, los mítines en tierra batida contra Zeballos era difícil, la pelota rebotó alto Zeballos Zeballos amortizados, los heridos y el pequeño corte regular de Zeballos era para él. Nadal no era la solución. Afirman que esta vez no vio Zeballos, pero Djokovic le daría gran honor Zeballos poco o Djokovic y Murray aún menos. Sin embargo, este fue el caso.

Porque desde que Nadal ganó todo, excepto lo que no quería ganar, excepto en Monte Carlo, aunque la historia de la invencibilidad fue posiblemente mierda. Este es un duro golpe para llegar a ser realmente invencible y es más divertido estar en otro lugar. Por encima de todo, no estaba listo para atacar cuando Djoko este pequeño jactancioso logró un descanso, incluso ganó un set. A Roland, que estaba listo. No No coloque 6-1 después de un 6-3 a Djoko y no ganar 9-7 en la quinta ronda, si Nadal no se debe a que, por una vez, estaba Djoko Djoko y tiene la excusar lipoma arborescente de la membrana sinovial de rodilla .

Pero fue después de eso que Nadal ha hecho su gran progreso, que le permitió limpiar todos por su cemento recuperación torneo, uno que le permitirá, salvo lesión para ganar Abierto de EE.UU. y ser el número un mundo en octubre, perdió en la primera ronda de Wimbledon sin una sombra de remordimiento. Sólo que no tenía culpa de dar placer a un belga , sin importarle demasiado y dejar que el tío de su rodilla, es decir, dejar que manejar su carrera . Es muy sencillo para ser el mejor, sino que acepta que se puede perder 3 veces en 55 partidos, pero elegir sus fechas.

El resto es tan sencillo como antes, y va en contra de funcionamiento de pequeñas rápidamente, que golpeó la caja grande, los genios de Beziers con un talento sagrado, los gigantes usadas a 230 y probablemente contra Santoro, pero nunca se sabe: el compromiso de cambio, esperan poner todo hasta sus grandes bíceps izquierdo decide ganar el punto solo. Básicamente, todo depende de su rodilla.


Falcao, la vérité (3/3) : Radamel, le Schtroumpf surcoté

Dans l’épisode précédent, Falcao avait éliminé Porto en huitième de finale de ligue des champions 2010. Le problème c’est qu’il jouait à Porto. En 2011, il a une chance d’éclore enfin au très haut niveau avec la Colombie en Copa America. 

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Tout le monde est là, Messi et Higuain, Neymar tout jeune, Robinho et Pato moins jeunes, Alexis Sanchez, et bien sûr le duo Forlan-Suarez qui va tout écraser sur son passage. Parmi tous ces notables du football, il faut être un grand pour se faire de la place : seuls Forlan et Suarez verront donc les demi-finales, ils verront même le trophée. Mais alors dans tout ça, où retrouver la star de la Ligue Europa, l’homme qui valait aussi cher que Cavani, le fameux Radamel Falcao ?

Comble de malchance, il est tombé dans la poule de l’Argentine mais comble de chance, l’attaque est composée de Messi et Higuain du coup la Colombie finit première. Et devinez qui offre la première place sur un doublé plein de sang-froid face à la grande Bolivie ? Un face-à-face lancé dans le dos de la défense, limite hors-jeu, et un péno, et voilà Falcao homme du match et la Colombie face au Pérou en quart.

Le Perou a fini troisième de son groupe, c’est ce qu’on appelle la repêche. La Colombie a donc un boulevard. On sait, vous nous voyez venir. Samedi 16 juillet 2011, il est 16h lorsque le stade Mario-Kempes du nom d’un vrai grand joueur argentin, découvre Juan Vargas, 27 ans, alternant entre Catane, le Genoa et la Fiorentina. Il était même peut-être l’idole de Benjamin de l’Ecole des champions. En tout cas c’est un fameux Péruvien qui sera même élu homme du match. Mais pourquoi c’est pas Falcao ? Mais parce qu’il a tout chié dont un penalty. Voici la vidéo qui l’atteste. On a même en stock le commentaire de As qui le raconte. Combien de passes ratées, de tirs manqués, de fautes commises, de hors-jeu parfaitement accomplis ? On va pas faire le boulot à chaque fois à votre place. Vous avez qu’à compter.

Et après tout on s’en fout, Monaco ne joue ni la Ligue des Champions, ni la Copa America. La Ligue 1 devrait bien lui aller même s’il y a Ibra et Cavani. Par contre on peut quand même se dire que le niveau des meilleurs buteurs ne vole plus si haut si on se base que sur cela. Mais c’est peut-être des conneries puisqu’il n’y a ni Messi, ni Cristiano.

Et il y a même un épisode bonus ici

Falcao, la vérité (2/3) : Radamel, le Schtroumpf surcoté

Dans l’épisode précédent, wikipedia nous révélait fièrement que Falcao vedette naissante du football mondial, portugais et surtout colombien allait marquer 4 buts en 8 matchs au cours de sa première ligue des champions en 2010. 8 matchs, cela envoie en huitièmes, pas plus. Sauf s’il n’a pas joué tous les matchs. Alors grâce à sa star, Porto a-t-il réédité son exploit victorieux de 2003 ? Ou à cause de sa star s’est-il fait humilier?

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Pour le savoir, flashback vers le 17 février 2010. Pour un huitième de finale de Ligue des Champions plein de promesses. Porto a eu un tirage plutôt facile, ils auraient pu prendre Bordeaux, Barcelone, Lyon ou même le Real, mais c’est Arsenal qui ne fout plus rien depuis 6 ans qui se présente. On ne dit pas ça pour vous orienter dans votre lecture mais parce que d’une part c’est vrai, et  que d’autre part les Portugais vont s’imposer au match aller. Et grâce à qui ? Falcao bien-sûr, sur un formidable passement de jambe redoublé d’un une-deux avec lui-même.

En vrai, c’est sur une action ultra litigieuse où ce bon gros Campbell remet en retrait à son gardien qui prend la balle à la main. Un coup franc dans la surface rapidement joué et Falcao pousse la balle dans le but vide. La preuve. Quoiqu’il en soit, Porto est presque en quart, notre héros est décisif et c’est ce qui compte, même s’il est transparent de bout en bout. De là à croire que l’enjeu est un peu trop lourd pour lui, il faut attendre le retour pour en être certain. Un indice peut tout de même nous mettre sur la voie : c’est son quatrième but sur les quatre qu’il marquera cette année là. Il faut donc attendre trois semaines pour découvrir que Falcao n’est pas si grand qu’on le croit et c’est Bendtner qui va se charger de nous le rappeler, avec l’aide d’Eboué, de Nasri et un peu du fameux site Internet de l’UEFA :

83 Coup franc suite à une faute de Vermaelen (Arsenal) sur Falcao (Porto). 77 Falcao (Porto) voit son tir bloqué par le gardien. 73 Faute de Falcao (Porto) sur Eboué (Arsenal). 68 Falcao (Porto) manque le cadre. 54 Falcao (Porto) tire au but. 40 Coup franc suite à une faute de Vermaelen (Arsenal) sur Falcao (Porto). 38 Coup franc suite à une faute de Vermaelen (Arsenal) sur Falcao (Porto). 29 L’arbitre signale une position de hors-jeu de Falcao (Porto). 28 Faute de Falcao (Porto) sur Campbell (Arsenal).Yellow Card24 Carton jaune pour Falcao (Porto). 24 Faute de Falcao (Porto) sur Song (Arsenal). 20 Falcao (Porto) voit son tir bloqué par le gardien. 20 Falcao (Porto) voit son tir bloqué par le gardien. 3 Faute de Falcao (Porto) sur Song (Arsenal).

 

On a donc beaucoup parlé de Falcao ce soir-là mais surtout pour dire qu’il n’avait fait que de la merde. Pour résumer, quand Falcao tombe sur une défense qui défend, il est soudainement moins souverain. Au passage Arsenal se qualifie de justesse 5-0. Porto est dehors et ira tranquillement gagner la Ligue Europa un peu plus taillée pour elle et pour Falcao qui y marquera presque un but par minute. De quoi ne pas lui faire regretter le haut-niveau. Mais le haut-niveau, Falcao va quand même le retrouver, certes une seule fois, mais une fois ça permet de confirmer ou d’infirmer certaines théories.

 

En 2011, Falcao joue la Copa America, la compétition la plus importante pour un latino. Emmènera-t-il la Colombie au titre ? Ou bien se plantera-t-il une nouvelle fois lamentablement dans un match à enjeu largement à la portée de la Colombie ? La réponse dans le troisième épisode.

 

PSG : Le Blanc à trois

Après le Buddha Blanc, le Requin Blanc, voici enfin le premier épisode du petit vain Blanc.

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Il ne sait pas lui-même quand il se fera virer, mais il sait qu’il gagnera une nouvelle fois la Ligue des Champions parce qu’il est toujours le meilleur. Son valet Jean-Louis Gasset a pas dû oser le prévenir pour Bordeaux-Lyon.

Il a quand même dit « merci président pour votre confiance », juste après « ah j’en profite pour dire quelque chose que j’avais oublié dans mon discours. » Le caractère d’un homme, aussi majestueux et mégalomane soit-il, apparaît-il encore mieux lors d’une conférence de presse d’intronisation que face à une trachée artère croate ?

L’histoire retiendra qu’au lieu d’entendre partout qu’il n’est pas l’homme de la situation et que le PSG s’est rabattu sur lui parce que Kombouaré n’était plus libre, le Président a préféré s’amuser du français de Khelaifi, qui lui n’est qu’un président sans majuscule. Après cinq minutes de speech, son ami Nasser a eu le droit à un « Très bien, très très bien » de la part de son nouvel employé (à partir de 43’40) à la limite du foutage de gueule, non pas à la limite.

L’autre président, le Qatari a alors repris la parole dans un français impeccable mais ça suffisait pas : « Bonjour à tous, bonjour à toutes, tout d’abord je félicite le président pour son discours en français. Mon anglais est moins bon que votre français. J’espère que vos discours seront de plus en plus dans la langue de la France. » L’ex Requin Blanc ne parle donc pas encore très bien sa langue maternelle mais ça ne l’empêche pas de dire tout ce qui lui passe par la tête et donc n’importe quoi du moment qu’il peut être arrogant, suffisant, voire humiliant et pourquoi pas à la limite du racisme. Il s’en fout il est Laurent Blanc et en tant qu’entraîneur il a déjà tout gagné ou presque avec Bordeaux et les Bleus. D’ailleurs après ça, Blanc a révélé qu’il était venu plusieurs fois au Parc, qu’il avait vu Khelaifi une fois il y a six ou sept mois, ce qui l’a sans doute aidé à le reconnaître au moment de lui proposer de lui faire gagner le Mondial des clubs l’an prochain.

Mais être Président n’interdit pas d’être malin, même si Debuchy contre l’Espagne ça l’était vraiment pas. Par contre avoir Bernès oui. Du coup Lolo connaissait toutes les questions avant qu’elles soient posées, y compris donc celle sur Debuchy. D’ailleurs personne ne l’a posée, mais il y a répondu quand même. « Il va falloir être audacieux dans le jeu. Je m’en suis rendu compte, parce qu’on apprend de ses erreurs, qu’il vaut mieux être audacieux d’entrée que d’être prudent et essayer d’être audacieux après. » Gasset sait ce qu’il lui reste à faire la semaine à l’entraînement. Le reste, c’est-à-dire parler à Ibra et Cavani, Blanc s’en chargera en souvenir de Nasri. « Dans tous les grands clubs le vestiaire est difficile à gérer. En tant que joueur je faisais partie de ces joueurs puisque j’étais dans de grands clubs. » Modestement. Avec son costume sombre, sa montre énorme et son bracelet power balance, c’était le moment de saluer le travail d’Ancelotti, dont le contrat n’a pas été prolongé et qui va tenter de rebondir au Real. « Surtout on va essayer de fédérer tout le monde dans un projet de jeu qui nous permettra certainement je l’espère d’être meilleurs que l’année dernière. » Ensuite c’était la question d’Alain Vernon sur le libre arbitre, mais tout le monde en avait assez entendu.

Pendant ce temps-là, Blanc a failli concéder sa troisième défaite d’affilée après la Suède et l’Espagne. Mais Poko a raté la balle de break et Ongenda a surgi. Prometteur.

Mondiaux d’Escrime : L’Obry à payer

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C’est l’histoire d’un sport qui fut très populaire pendant plusieurs siècles quand il n’était pas encore un sport mais une fois devenu discipline officielle n’intéressa plus grand monde. Et pour cause, aujourd’hui les litiges se règlent au tribunal. Quand papa ne décide pas de zigouiller toute la famille bien entendu. Bref, l’escrime fut pendant longtemps dans notre pays cantonnée au rôle d’attraction olympique.

On savait que tous les 4 ans on verrait à la télé des hommes et des femmes déguisés en fantôme et masqués d’une moustiquaire ou burqa, appelez ça comme vous voulez, venir chercher des médailles. On s’en contentait largement. Sauf que l’année dernière à Londres l’armée française s’est fait ramasser la gueule. Comme à l’époque de la ligne Maginot ou du Chemin des Dames. Et pour une fois, pourtant, tout le monde se battait avec les mêmes armes. Du coup le Vestiaire ne peut même plus parler d’une étrange discipline internationale pratiquée que par des Français.

Vous vous demandez certainement le pourquoi de cette introduction ou même le pourquoi de cet article tout court. Tout simplement parce qu’une rumeur insistante parle de mondiaux d’escrime qui auraient débutés aujourd’hui. Et pour la première fois il n’y a pas le moindre nom connu, comme quand la natation n’alignait que Franck Esposito pour une belle huitième place. Alors comment parler d’un sport dont on n’a quasiment jamais parlé sans Lamour, Touya, Srecki, Jeannet, Guyard, Flessel et tous les autres que l’histoire ne retiendra pas plus que ça ?  En vous donnant les noms en vrac et si ça vous dit quelque chose vous nous envoyez un petit commentaire ? Allez on fait comme ça : Elisa di Francesca, Arianna Errigo et Valentina Vezzali. Mince, ce sont des Italiennes apparemment.

Sinon il y a sport.fr qui nous parle de gros espoir pour le fleuret dames et qui cite la DTN : « J’espère que Budapest sera l’aboutissement, en particulier pour les filles du fleuret. Se planter aux Championnats du monde ce serait ressenti comme une grande blessure, parce qu’elles ont fait une saison extraordinaire et qu’elles sont en progression perpétuelle ». Ça donne vraiment envie.

L’épée masculine a l’air pas mal aussi, mais on n’y connaît rien. On les appelait même les « Invincibles ». Toujours ces titres à la con qui deviennent un peu lourds et humiliants à la première branlée.

Pendant ce temps-là on parle de renouvellement de génération pour les autres. On aurait dit les nuls c’était pareil.

Champions du monde : Lacourt des comptes

« On ne va pas se réjouir du malheur des autres, »  mais un peu quand même. « Auparavant seuls les Australiens avaient battu les Américains en Relais« , sauf que là les Français les ont pas battu. Comment ne pas débuter ce bilan des mondiaux par Alexandra Boyon et ses copines.

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Roxana Maracineanu: Pour l’occasion elle ne nageait pas, comme depuis quelques années. Cela ne l’a pas empêché de patauger dans ses analyses entre approximations et prévisions vaseuses. Son chef d’oeuvre restera sans doute son Lacourt et Stravius vont faire 1 et 2 sur 100m dos. Ils ont fait 5 et 3, après tout c’est qu’une histoire de chiffres. Sinon il y a eu aussi son Manaudou et Bousquet vont faire 1 et 2 sur 50m pap. On se demandait si elle allait aussi nous donner le tiercé dans l’ordre. Samedi Philippe Lucas est venu rappeler ce que ça voulait dire s’y connaître en natation.

Malia Metella: Elle ne nageait pas non plus, elle gueulait. Preuve s’il en est qu’une championne ne fait pas systématiquement une bonne consultante. Ca fait quand même deux exemples avec Roxana. Le degré zéro de l’expertise, à l’exception de ses « il est bien là! » et « elle est bien là! », « ouais!!! ». A part ça sa direction lui avait demandé de la fermer après la première journée. Elle s’est exécuté et dire qu’on le regrette serait mentir.

Alexandre Boyon : On aurait préféré boucler la boucle en vantant ses qualités mais finalement on aurait préféré qu’il la boucle. Tout avait pourtant bien commencé. Comme d’habitude, il savait que les mondiaux de 2021 auraient lieu à Budapest, et évoquait la Royal Navy pour qualifier un nageur britannique. Ses jeux de mots avec bonnet (gros bonnet de la finale, bonnet blanc et blanc bonnet parmi les favoris) nous plaisaient aussi. Mais depuis quelques jours ça n’amusait plus grand monde. Serait-ce son physique atypique dans le monde de l’aviron où Alex a débuté ?  Non. Si Alexandre Boyon a sans doute travaillé depuis ses 7 ans la prononciation correcte de Matt Greevers (Grouiveurse pour les puristes), c’est son chauvinisme qui est devenu insupportable. Qu’ils finissent 7ème ou 1er voire éliminés en série tout était formidable pour la natation française, pour Nice, pour Marseille, pour Jean Boiteux, pour Michel Rousseau qui n’est donc pas mort mais juste vieux et pas assez sexy. S’il s’était arrêté là, on aurait fermé les yeux. Mais à l’issue d’un reportage qui rappelait que le doute planerait pour toujours sur Cesar Cielo, Alex a rappelé que le Brésilien avait été blanchi par le TAS. Hors ce n’est pas le cas et c’est même un gros mensonge. Cielo a bien été averti car il s’est dopé même s’il a été protégé. Quand on ment ou qu’on donne une fausse information aussi grave et qu’on est journaliste, ou on est incompétent ou on est un escroc, en tout cas on est plus un journaliste.

Camille Lacourt : Le Vestiaire avait cousu son costard avant les mondiaux, il a été à la hauteur de l’événement en ne remportant que l’épreuve qui n’était pas Olympique. Sinon il est toujours beau donc on s’en fout qu’il se soit encore fait dessus sur 100m dos. En plus il chante fort la Marseillaise, au moins une qu’il se tape pas.

Fabien Gilot : C’est l’inverse d’Alain Bernard, il cartonne en relais mais chie en individuel. Du coup c’est un champion ou pas ? Magnussen saura nous l’expliquer.

Jeremy Stravius : Le co-spécialiste natation du Vestiaire en pince pour le petit Jeremy à qui il trouve tous les atours de la stars. A première vue, il est pas si grand, pas si beau, un peu trop gentil et souriant. Le nombre de médailles, c’est bon, les titres c’est bon, mais il a pas fait taire Lacourt sur le 50. Du coup il a rien pour lui tout seul même pas la médaille d’argent qu’il partage avec Grouiveurse.

Yannick Agnel : Oser se débarrasser d’un manipulateur à deux mois des mondiaux c’est couillu. Ne pas l’insulter plus que ça c’est encore plus beau. Son titre c’est accessoire on savait déjà que c’était un champion.

Fabrice Pellerin : Alexandre Boyon a décidé qu’il ne fallait pas le sanctionner, qu’il était trop important pour l’équipe de France, du coup le président de la fédé était d’accord avec lui.  Quelle est la définition du mot collusion ? Entente secrète au détriment dun tiers. Et le tiers c’est qui ?

Camille Muffat : Pas de médaille d’or. Quand on est la meilleure c’est un peu embêtant.

Les relayeurs qu’on connait pas : Bravo les gars, mais ici c’est le Vestiaire : on dégomme que les stars.

Mélanie Henique : Qui ?

Florent Manaudou : L’échec. C’était finalement le seul assuré de repartir avec un titre individuel qui repart sans. C’est « pas le genre à nager plus vite en demi qu’en finale » c’est pourtant ce qu’il a fait. C’était une star, il n’est plus rien à part ce gros tas de muscle avec une tête de bébé qui aime aller dans l’eau. C’est dommage Evian préparait sa prochaine pub. La prochaine fois, il se la racontera un peu moins, enfin peut-être.

Frédéric Bousquet : Depuis qu’il tire plus la soeur de Flo il nage moins vite. Mais il n’a jamais nagé très vite en compet de toutes façons. A part nager aux states il n’aura pas fait grand chose de sa carrière au bout du compte.

Amaury Leveaux : Il sert à quoi ?

 

Lacourt, champion du monde : Camille la croûte

L’icône people a-t-elle réussi sa reconversion dans le sport de haut niveau ? 5ème sur l’épreuve qui compte, 1er sur l’épreuve qui compte pas. A vous de juger.

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Dans un sport où un titre de champion de France ne veut plus dire grand-chose, sa carrière se résume à deux courses.

Mondial 2011, Camille Lacourt est déjà une star. La télé, et s’il le désire le porno s’offrent à lui, et le titre de champion du monde aussi puisqu’il est le meilleur sur 100 dos. On ne sait jamais combien de temps ça peut durer, c’est l’heure d’en profiter. Et quand il s’agit de se mettre sur le dos, comme Valérie Bègue, il est le meilleur quelle que soit la longueur. Juste une référence aux Europe de 2010, rien d’autre, puisqu’en plus d’avoir 1 seconde 3 d’avance sur tout le monde sur 100m, il avait aussi claqué 24’’07 sur 50m. Ça fait de l’écume, une certaine Sandie en est encore toute retournée. Il n’y a donc aucune raison qu’il se chie dessus quand arrivent les Mondiaux de Shanghai. D’ailleurs 52’’76 en finale ce n’est pas si mal, le problème c’est qu’il était en tête à la mi-course, pas Stravius. Mais alors pourquoi Stravius est avec lui sur la première marche du podium ?

Le produit de beauté

La deuxième course est très différente. JO 2012, 53’’08 en finale du 100 dos, il se chie dessus. Le problème c’est qu’il était en tête à la mi-course. Une malédiction, alors qu’il avait déjà tout ce que les champions ont : un jeu vidéo, une marque de fringues et une association à aider. Et bien sûr un site Internet avec une intro où son sublime visage cheveux mouillés apparaît dans des ovules. Ou des bulles, selon les interprétations. Ca en fait des liens qui n’ont rien à voir avec la natation dans cet article de natation mais dans le fond peu importe, avec ou sans médaille d’or au cou il est quand même beau à crever.

En attendant les prochains championnats d’Europe, Camille Lacourt s’est donc remis au travail : il va épouser sa Miss, il lui a fait un gosse, il l’a appelé Jazz, et en plus il s’entoure des meilleurs, et comme ça ne suffit pas il en prend des encore meilleurs et projette un peu comme Agnel de traverser l’Atlantique ou un truc du genre. Si avec tout ça il ne prend pas une moitié de bassin d’avance sur Stravius, c’est à se dégoûter d’avoir fait tant d’efforts pour payer l’ISF.

Pendant ce temps-là, il y a un petit problème : Stravius a tendance à lui mettre des raclées à chaque course depuis les championnats de France. Ça a continué en série mais une finale c’est autre chose, il en sait quelque chose. Tant mieux : quand Camille était ultra-favori il n’a pas réussi à gagner tout seul. Il va pouvoir prouver quel grand champion il est.

PSG-Bordeaux : Le délit Valdes

Blanc a déjà un titre de plus qu’avec l’équipe de France, ça commence bien. Au fait qu’avait fait Ancelotti ?
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 Puisqu’il est inutile de parler de ce match qui n’avait aucun sens, qui n’a servi à rien à part mesurer l’espace entre le ballon et le cadre sur les tirs des attaquants parisiens et bordelais en attendant Cavani et Ibrahimovic même si le second jouait apparemment. Il est temps de dresser le bilan du PSG d’Ancelotti qui finit sur un titre même sans Ancelotti, preuve s’il en fallait qu’avec le Qatar un entraîneur ne sert à rien.
S’il y a une image du PSG 2012/ 2013 qui restera gravée dans le marbre de l’éternité c’est sans doute celle d’Ibra se faisant sucer par tout Canal+ sur le plateau des trophées du foot tout en se tenant comme un porc au pupitre pour suggérer que si Ancelotti se barre, il se barre. Comme quoi il n’a pas que de la gueule. Car il est incontestable que malgré sa carrière continentale et internationale de merde Ibra est la star et partout où il est passé, il a été champion et rien d’autre. Mais à Paris c’est différent : il est champion et tellement d’autres choses. On l’a vu faire une aile de pigeon dans un clasico qui n’a jamais aussi bien porté son nom et qui n’a jamais aussi peu passionné, on l’a vu mettre son pied dans le thorax de Ruffier, on l’a vu prendre les arbitres pour des cons, on l’a vu prendre des adversaires pour des cons même Kalou qui était un tout petit peu plus champion d’Europe en titre que lui et cerise sur le gâteau on l’a vu un soir de titre avoir envie de démonter la gueule de Leonardo.

 

Ibra réussit le petit exploit de faire passer au second plan toutes les autres stars du club, à commencer par le vrai meilleur joueur de saison  : Pastore qui réussit un retentissant come-back en se hissant directement parmi les 50 meilleurs joueurs argentins évoluant en Europe, pas très loin devant Lavezzi qui a réussi un bon mois de février. Il y a aussi Thiago Silva qui s’affirme jour après jour comme le meilleur défenseur brésilien du monde, Verratti comme le meilleur successeur de Pirlo du monde, Matuidi, le meilleur milieu défensif français du monde. Sans oublier Thiago Motta le seul joueur à officiellement choisir les matchs qu’il joue, ceux qu’il ne joue pas et ceux où il se fait expulser.

Et puis il y eut ce splendide mercato hivernal : Lucas a joué une bonne dizaine de matchs, Beckham une mauvaise dizaine. Tout ce petit monde a quand même poussé Gameiro sur le banc qui a fini par détruire une bouteille d’eau tellement la situation lui paraissait injuste :  un caprice d’enfant gâté sans doute, il n’a marqué que huit buts, Lavezzi en a quand même mis trois.

 

Avec de tels personnages et quelques liasses de billets le spectacle était inévitable, on en a pris plein les mirettes : Armand content que Le Crom soit content d’être champion même s’il ne joue pas, c’était à Lyon pour le match du sacre. Armand triste pour Le Crom qui est expulsé à Lorient pour son premier match, celui d’après-sacre. Chantôme content pour Sakho et tous les jeunes du PSG qui auront un jour la chance de s’asseoir sur le banc du Parc. Sakho content d’arracher le trophée des mains de Thiago Silva sur le Trocadero devant les jeunes national-socialistes. Leonardo content qu’Ancelotti reste, Ibra content que Leonardo dégage, et finalement Armand, Chantôme, Douchez, Tiéné, Camara et Le Crom fiers et reconnaissants envers Ancelotti de les faire jouer le dernier match d’une saison que toute la ville attendait, c’est-à-dire le premier match qui ne compte pas. On comprend mieux les larmes d’Ancelotti ému au point de ne pas rester et de ne pas le dire à Tallaron qui a pourtant passé une année infiltré entre deux panneaux Fly Emirates au Parc.

C’était la naissance d’une équipe qui donne autant envie d’être revue au complet qu’elle a envie de le rester. Il y avait tout pour faire une grande équipe : les grands joueurs à pognon, l’orgueil des grands joueurs à pognon, l’efficacité des grands joueurs à pognon, et en plus de tout ça un bon paquet de pognon. C’est dans les grands matchs qu’on reconnaît les grands joueurs : Barcelone a donc fini par gagner, lançant sa marche triomphale vers sa mort annoncée. En se repassant le but de Pastore, qui n’est pas un géant suédois, Margotton aurait pourtant soutenu jusqu’au bout que passer était un exploit. A défaut, il soutiendra que Paris est déjà au niveau des meilleurs. Mais c’est quoi le meilleur ? Sans doute Milan, puisque Ibra est autant le meilleur qu’il l’était là-bas et qu’il ne l’est pas ailleurs.
Pendant ce temps-là, Mourinho avait très envie de venir mais on verra ça plus tard.

Formule 1 : Hongrois rêver

Pour son grand retour après des vacances fort peu méritées au regard des copies rendues, notre consultant Henri Carl n’est plus que l’ombre de lui-même tant la qualité de ses papiers s’est améliorée. C’est pas vrai, c’est toujours aussi naze mais on n’a que lui alors on va pas faire la fine bouche.

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Comment ne pas démarrer mon compte-rendu du Grand-Prix de Hongrie par un compte-rendu de mes vacances. Alors dernièrement j’ai été dans un restaurant italien de la banlieue bordelaise avec mon rédacteur en chef, vous savez celui qui passe son temps à dire que j’écris mal. J’étais en salle et il n’y avait pas la clim et c’est là qu’il m’a dit : « Tu payes l’addition et tu m’envoies ton article fissa. »  Alors le voici, faudra pas venir pleurer.

Par Henri Carl BR Driven (2)

Que retenir de Budapest en dehors de sa maison de la terreur, siège des polices secrètes nazies et communistes ? Les bains à l’oeuf pourri ? La pénalité un brin scandaleuse écopée par Grosjean ? Car le dépassement était certes burné mais réussi. Sinon avec de telles règles, Juan Pablo Montoya aurait fini ses jours en taule. En tout cas voilà une nouvelle ligne de son CV qui pourrait bien le priver de volant la saison prochaine en dépit des dénégations de son boss, Eric Boullier. Un détail (le nom du boss) dont on se fout un peu. Heureusement dans le même GP, Lewis Hamilton nous a permis de réentendre le « God save the Queen » en l’honneur de la princesse Kate, devenue perfect MILF par la grâce d’un « royal baby » qui n’a pas fini de casser les couilles à tout le monde.

Mais si on me paye, ou pas, ce n’est pas que pour enfoncer des portes ouvertes, quoique. C’est aussi pour mon expertise. A neuf Grand Prix de la fin du championnat, il est donc temps pour moi de me frotter les boules et de me livrer au petit jeu des pronostics, sans pour autant rester dans ce registre de langage aussi vulgaire que vide de sens. Oui, Vettel a toutes les chances de conserver son titre grâce à la Red Bull. Habile. Oui, Mercedes et Ferrari ont fait deux F1 à peu près aussi pourries l’une que l’autre. Oui, McLaren traverse aussi une saison difficile en se faisant enrhumer par les Force India qui disposent elles aussi d’un moteur Mercedes. Plus que Button, c’est Perez qui va devoir changer de braquer et confirmer les espoirs placés en lui. Mais il ne le fera pas.

Jean-Eric Vergne aimerait piloter la Red Bull de Webber mais, je vous l’annonce EN EXCLUSIVITE MONDIALE, marketing oblige, il devra passer son tour. Le marketing a ses raisons et Red Bull misera soit sur Raïkkonen, bien meilleur, soit sur Ricciardo en espérant vendre du bon taureau rouge aux kangourous, soit sur Alonso, également pressenti preuve que Vettel n’est donc pas considéré comme le meilleur pilote actuel par son employeur. J’ai quasiment cité tout le plateau, ça sent l’augmentation.

Chez Sauber, l’improbable Hulkenberg (7 points) fait un beau boulot, sans être payé (au sens propre) et avec une voiture très moyenne. Gutierrez, lui, enchaîne les courses anonymes avec un talent digne du Gaston Mazzacane de la grande époque (pour les connaisseurs) et ne devrait pas revenir l’an prochain. En effet, dès qu’il ne s’agit plus de protéger les nazis c’est aussi la crise en Suisse et les nouveaux sponsors de l’écurie devraient imposer un jeune poulain de 18 ans dont on se demande vu son palmarès s’il réussira à faire moins pire.

Pour Williams, Maldonado vient d’ouvrir la marque après la 3ème place sur la grille signée par Bottas au Canada. Bien maigre bilan pour une écurie aussi prestigieuse que Williams. Il est décidément dur d’être et d’avoir été, regardez Laffite ou Todt qui ressemblent de plus en plus à deux anciens combattants du sport auto ! Derrière, au fond de la classe et à côté du radiateur, Jules Bianchi se traîne sur sa Marussia mais a largement pris le dessus sur un Max Chilton à la ramasse. Maigre consolation ! Pic semble plus en difficultés face à Van Der Garde qui a pris le dessus sur le Français à la régulière ce week-end.

La saison est donc plus passionnante que ce que l’on aurait cru même s’il faudrait maintenant un miracle pour que le titre échappe à Vettel et que je n’ai pas vu un Grand Prix de la saison. Plus qu’un miracle, c’est son mental qui pourrait lui jouer des tours si ses poursuivants lui mettent suffisamment la pression. Derrière, c’est la débandade et les écarts se creusent entre écuries de pointe et intermittentes du spectacle. C’est tout un modèle économique qu’il va falloir revoir, en essayant également d’intéresser pays émergeants et américains : bon courage Bernie.

 

Mercato, Lyon, Gourcuff : Danic à bord

Premier volet de la nouvelle série du Vestiaire concernant le mercato estival. Aujourd’hui, Rémi Garde retrouve Christophe Breton , ou presque.
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Réponse à la question de la couverture : Plus grand chose apparemment
Quand un mercato commence par un entraîneur qui dit « être compétitif, est-ce forcément dépenser 25 millions ? », il y a de quoi être optimiste. Et quand en plus l’entraîneur en question est Rémi Garde, le seul capable de dire tous les trois mois que « avec cette réalité économique c’est mieux comme ça et c’est le président qui décide », c’est la porte ouverte à tout, sauf peut-être la Ligue des Champions. Mais on en reparlera. Finalement, un premier match officiel de Danic sous ses nouvelles couleurs, c’est un peu comme un match en juillet face aux Grasshopers : ça a la couleur de la Ligue des Champions, peut-être même l’affluence, mais ça fait deux poteaux pour les Suisses et cinquante passes, contrôles orientés et centres en touche pour notre nouveau Gone. Il aurait pu dire la veille du match qu’il n’avait pas le niveau c’était pareil.
Mais il a beaucoup couru et Garde ne doute pas qu’il a le niveau. Enfin qu’il est meilleur que Ghezzal. Enfin qu’il pourra servir en Coupe de la Ligue. Enfin bref, qu’un joueur de plus c’est pas si mal, surtout un gaucher de 31 ans. 32 en novembre. Comme Gomis ne peut pas en même temps payer un stade neuf à Aulas en partant et être dans la surface pour mettre sa tête, Danic centre derrière le but, ça évite d’insister sur l’attaque désastreuse du club. Oh pardon on oublie Lisandro et Gourcuff. Cela dit, Benzia va revenir et il est redoutable à l’Euro U19. La Ligue des Champions n’attend plus que lui, mais elle est peut-être pas pressée.
Mais le recrutement de Lyon ne se limite pas au joyau de Valenciennes, qui fit aussi les beaux jours de Troyes, Lorient, Guingamp, Grenoble, donc de la Ligue 2. Il y a aussi Miguel Lopes, de loin le meilleur des latéraux qui ne jouaient pas au Sporting, et trois retours de prêt. Arrêtons ce papier tant qu’il en est encore temps.Un tour de qualifications préalable à un barrage : trop de préliminaires tue les préliminaires, même pour ça Gomis s’est jamais emmerdé.