Vieiri, Kluivert, Letchkov, Denilson, Nonda. Et même Joe Cole voire Salomon Kalou. La ligue 1 assume désormais ses ambitions.
La nouvelle est tombée, le dimanche 14 mars 2010, en plein après-midi. Plus de deux ans après sa retraite, l’ancienne star des chambres à coucher David Beckham aurait tenté un retour sur d’autres pelouses que celles de Victoria et rivales. Un retour certes timide, mais suffisant pour qu’il prenne une fois de plus un peu trop son pied, sans doute usé par ses centres ratés. « Beckham ne fera probablement pas la Coupe du monde » titrait la presse. Vieira peut-être pas non plus.
Lampard et Gerrard sont rassurés, ils garderont leur place. Mc Manaman aussi. Wright Philipps et Walcott, eux, s’inquiétaient à peine. La poisse, d’autant qu’il s’en est fallu d’un rien pour que Los Angeles Galaxy se qualifie pour les quarts de finale de Ligue des Champions, mais eux n’avaient pas Ronaldinho, de retour. « Une triste fin de carrière pour l’un des plus beaux palmarès mondiaux. » disait la même presse. On parle bien de Beckham, vainqueur un jour d’une Ligue des Champions mais pas de grand-chose d’autre, fait rarissime dans le football moderne de haut niveau, Xabi Alonso excepté.
High Scholes musical
Sans doute aussi un hommage à ses titres avec l’équipe d’Angleterre, mais il nous avait pourtant semblé qu‘Owen était également anglais. Quoiqu’il en soit, de l’avis de tous, Beckham était « l’un des joueurs les plus fair play« , probablement l’effet de ce carton rouge récolté contre l’Argentine en Coupe du monde. On appelle ça l’altruisme à la Zidane.
Que dire de son Ballon d’or si ce n’est qu’Henry a quelque Euro et Mondial en excuse ? Et au bout du compte, Beckham s’en fout : Sammer a-t-il eu son nom dans un titre de film ? En revanche, personne ne pourra lui enlever son rôle de bon père de famille, paroles de baby-sitter.
Un vrai Giggs
Mais David Beckham, joueur, avait aussi des qualités, son gros mental n’était pas la moindre. Manquer un penalty contre la France puis contre le Portugal en séance de tirs aux buts aurait pu compter, mais ça n’était que l’Euro. Un talent célébré par tous, mais surtout quand il n’est plus dans l’équipe. Zidane dit d’ailleurs de lui que c’est un grand pro. Et dans le jeu ça donne quoi ? Ca donne un tireur de coups de pieds arrêtés. Costa aussi, mais l’ancien Montpelliérain se tapait-il une L5 pour autant ? Il y avait bien quelqu’un de vraiment malheureux en apprenant la nouvelle : Fabio Capello. Le seul à avoir toujours soutenu Beckham, notamment lorsque l’Anglais fut mis à l’écart du Real Madrid par son entraîneur, Fabio Capello. Une explication possible aux quelques larmes de Lambrusco coulant le long des joues du sélectionneur lors de la blessure de l’Anglais : il n’était pas frais.
Les fans de la sélection anglaise ne l’avaient jamais autant vénéré que depuis qu’il avait fêté ses 33 ans, pardon 34 (NDLR, 37 presque 38 désormais). Pour preuve, cette ovation reçue pour son retour avec le Milan AC en huitièmes. D’une volée, il a prouvé qu’il n’avait rien perdu. 0-4, c’est bien une volée ?