Le nouveau Yannick Doha

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Ils ont torché tout le monde. Santoro est déjà dehors, mais il y a encore des Français. Cherchez l’erreur, ce n’est plus Devilder.

Faire chuter l’intello, cette petite allumeuse que tous les surveillants rêveraient de prendre la main dans le sac. Quelle besogneuse élève ne l’a jamais souhaité ? Une journée après avoir failli aller au Coin, Amélie Mauresmo a signé son grand retour. En Australie, d’où elle avait ramené deux titres du Grand Chelem, une fois avec la petite coupe, une fois avec la grande. A chaque fois, elle avait presque battu la numéro 1. Cette fois-ci, c’est fait, ou presque, à cinq places près, elle l’a même torchée en jouant mieux au tennis. Ca faisait longtemps, le fantôme engazonné de Nathalie Tauziat s’est envolé. Julie Coin est soulagée, elle n’est pas obligée d’avoir honte. Le Magicien non plus, on s’en doutait. La suite dépend du petit déjeuner de Bartoli, comme sa propre carrière finalement.

Paul en rit

Comme quoi, couper court tôt, ça a du bon. Ca dépend pour qui : Mathieu avait besoin de cours de psycho. Ca marche aussi, il déglingue tout le monde sur son passage. Rien de grave, il a déjà joué Top 10. Qu’il se rassure, il n’est pas encore menacé de simple en Coupe Davis, d’autres Français brillent.

Tsonga est encore tout euphorique : à Noël, il a eu un nouveau genou. S’il pouvait durer plus que l’ancien, il pourrait repasser voir Denisot, peut-être même pendant Roland-Garros. Monfils, lui, confirme qu’il a le corps et désormais l’esprit. Ecoeurer Nadal du fond du court, même en janvier et dans sa propre villa, Santoro n’a pas réussi. Quant à Simon, il assume son nouveau statut. Il a pris des vacances avec Alizé Cornet. Riner applaudit.

Pendant ce temps-là, le futur Roi Richard ne fait presque plus pipi au lit et fête déjà son futur Brahim d’or.

L’Edito : Les Flamands sont éternels

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Pendant que Le Vestiaire écrivait sur Papin et Cantona, un troisième larron s’est invité à la fête, mais même le Marseille d’aujourd’hui ne veut pas de lui. Alors, il jouera à Valenciennes. S’il met  plus de cinq buts, cela lui ouvrirait les portes de l’équipe de France. Savidan et Briand n’ont donc pas grand-chose à craindre de lui. Par contre, d’eux-même, on ne garantit rien. Si le Père Noël ne peut rien pour Darcheville, les bonnes résolutions de 2009 tomberont à point nommé. Les voici.

Domenech sera-t-il foutu dehors en avril,  juin ou septembre ? Lyon se débarrassera-t-il de Boumsong et Fred pour aider Benzema à prendre le Ballon d’Or à Eto’o ? Grange prendra-t-il aussi une médaille en géant ? Federer battra-t-il Nadal en moins de cinq sets à Roland ? Le Barça mettra-t-il moins de huit buts à Lloris ?  Tsonga jouera-t-il deux Grands Chelems consécutivement ? Le Lenglen scandera-t-il à nouveau « Julien, Julien ! » pour Benneteau ? Et Gilles ? Lièvremont démissionnera-t-il après la défaite face aux Gallois, aux Anglais ou aux Ecossais ? Les handballeurs français se décideront-ils enfin à perdre ? Armstrong sera-t-il exclu avant, pendant ou après le Tour de France ? Gasquet évitera-t-il les sifflets ? Le basket français verra-t-il enfin le jour ?  Chavanel finira-t-il dans les dix premiers de chaque classique de printemps ? Mathieu et Bartoli sont-ils soignés ? Alain Bernard descendra-t-il sous les 47 sec avant ou pendant les mondiaux ? Amaury Leveaux sera-t-il éliminé en séries ou demi finale du 100m ? Doucouré courra-t-il en 12 »87 ? Baala sera-t-il exempté des championnats de France ? Arron commentera-t-elle les Mondiaux avec Montel ? Et Delerm ?

En janvier dernier, Le Vestiaire promettait le retour d’Anelka, la retraite de Hénin, les trois jours de Gasquet à Melbourne, le gros niveau du basket manceau. Seul Grange n’avait voulu d’aucun globe de cristal.

Bilan 2008 : Les bons poings de Brahim

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Si notre parrain Julien Closefield était encore là, il serait fier de savoir qu’au prix de milliers de visiteurs en moins, nous avons laissé loin derrière nous notre ancienne adresse. Ce qu’il avait mis pas loin d’un siècle à bâtir n’est plus désormais qu’un repère de pervers et d’amoureux des profondeurs. Pour la deuxième année, Le Vestiaire décore.

Régis est un génie

Le Closefield de Fer du meilleur commentaire avait permis en 2007 à Solenn Désert de briller au moins une fois dans sa carrière. Cette année, c’est un autre athlète en manque de résultat qui est primé. Il s’agit du brillant commentateur Régis-athlé qui, bien qu’occupé, a pris le temps de se farcir les deux premières parties de notre enquête sur Usain Bolt, puis de notre contre-enquête, avant de publier la sienne entre diverses censures et échanges de mails privés, bien entendu. Bravo à Régis, un jour peut-être le monde du sport lui rendra l’hommage qu’il mérite. Le Vestiaire a rempli sa part du contrat.

La honte de Soderling

Il n’y a pas vraiment eu de suspense pour le Closefield du meilleur article. Notre spécialiste tennis a fait de son mieux en ne payant pas l’entrée du Cours Suzanne-Lenglen pour y assister à la seule victoire de Benneteau sur le circuit pro. Pourtant, le Domenech Show ne pouvait pas être battu. La première intégrale de la série sera publiée dans les prochains jours.

Si on mettait Paris en Bouteille ?

Il n’y avait pas de Closefield de Fer d’Honneur, il en existe désormais un grâce au plus sporadique de nos stagiaires, pour l’ensemble de son oeuvre et la formidable concurrence qu’il nous offrit le temps de se planter sur pas moins de six joueurs de la liste en route pour Grenoble.

Les mètres de l’univers

Notre fameux stagiaire rate de peu le doublé puisque malgré six mois de censure, il est devancé sur le fil par Hulk Musklor dans la catégorie lecteur-commentateur ayant survécu au changement de plateforme, la concurrence était féroce. Enfin, Richard Escot n’est pas oublié du palmarès, mais on ne voit pas bien pourquoi.

Les candidats aux Brahim d’Or

Sports collectifs

Lyon qui croit encore que son absence des demi-finales de Ligue des Champions est accidentelle.
L’équipe de France de foot qui ne sait plus comment faire comprendre à Domenech que ses onze années chez les espoirs n’étaient pas accidentelles.
L’équipe de France de basket qui a largement fait comprendre à Michel Gomez que son passage orléanais n’était pas un accident.
L’équipe de France de rugby qui a recruté accidentellement un entraîneur cadet, mais pas de Gascogne.

Sports individuels

Richard Gasquet qui gagna un jour les Petit As, mais pas les grands.
Jean-Pierre Escalettes qui n’a toujours pas retrouvé ses esprits, 80 ans que ça dure.
Sylvain Chavanel qui a réalisé sa meilleure saison avec cinq victoires.
Frederic Jossinet qui s’est faite éclater avant même de rencontrer Tamura et Tani.
Sébastien Bourdais qui n’a fait oublier ni Panis, ni Alesi.
Medhi Baala qui est plus connu que Claude Issorat malgré un palmarès bien moins bon.
F. Chevallier qui n’a jamais rien fait comme athlète ou comme directeur technique. Et si la logique avait été respectée ?

Un Brahim d’Or mondial sera exceptionnellement remis à Justine Henin pour ce que l’on sait. Mauresmo peut lui dire merci, elle n’est même pas nominée.

En Pro A au doute

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A chacun ses vacances : Teddy Riner était en stage en Thaïlande, Thomas Fanara s’est entraîné à Solden et Frédérick Bousquet a préféré Rouen.

Personne n’a encore osé l’évoquer, mais Lyon n’est plus qu’à 13 points de la relégation. Selon les informations exclusives de notre envoyé spécial, le club serait déjà à la recherche du successeur de Claude Puel, qui ne fait pas vraiment pas l’affaire. Et si le remplaçant s’appelait Juninho, dont le statut de joueur de haut niveau sera périmé le 31 décembre ? Le mercato sera crucial, il est temps de s’acheter une équipe. Le PSG devrait envisager de prendre le même chemin s’il veut faire autre chose que survivre, même dans un championnat de ce niveau. Rarement Paris et Marseille auront offert un spectacle aussi médiocre malgré la satisfaction des abonnés. Il ne reste donc que Bordeaux, dont les dirigeants n’ont pas encore appris à acheter un arbitre. Ca ferait une bien mauvaise téléréalité en comparaison du Gasquet show, qui sera bientôt diffusé dans nos colonnes. Un petit garçon nommé Richard est le meilleur tennisman du monde. Une fois sur le circuit pro il tape Federer à Monte-Carlo et titille Nadal, il ne lui manque que le physique. Vliegen, textos, déclarations asperger, matchs pièges face à tout le monde et branlées au premier tour. A ne pas manquer, il y aura même une demi à Wimbledon. La preuve. Il y avait aussi du rugby ce week-end ? Du basket ?

Pendant ce temps-là, Armstrong aime le tracé du Tour de France, qui ne lui rend pas. Et la punition de notre ancien stagiaire est levée.