Si notre parrain Julien Closefield était encore là, il serait fier de savoir qu’au prix de milliers de visiteurs en moins, nous avons laissé loin derrière nous notre ancienne adresse. Ce qu’il avait mis pas loin d’un siècle à bâtir n’est plus désormais qu’un repère de pervers et d’amoureux des profondeurs. Pour la deuxième année, Le Vestiaire décore.
Régis est un génie
Le Closefield de Fer du meilleur commentaire avait permis en 2007 à Solenn Désert de briller au moins une fois dans sa carrière. Cette année, c’est un autre athlète en manque de résultat qui est primé. Il s’agit du brillant commentateur Régis-athlé qui, bien qu’occupé, a pris le temps de se farcir les deux premières parties de notre enquête sur Usain Bolt, puis de notre contre-enquête, avant de publier la sienne entre diverses censures et échanges de mails privés, bien entendu. Bravo à Régis, un jour peut-être le monde du sport lui rendra l’hommage qu’il mérite. Le Vestiaire a rempli sa part du contrat.
La honte de Soderling
Il n’y a pas vraiment eu de suspense pour le Closefield du meilleur article. Notre spécialiste tennis a fait de son mieux en ne payant pas l’entrée du Cours Suzanne-Lenglen pour y assister à la seule victoire de Benneteau sur le circuit pro. Pourtant, le Domenech Show ne pouvait pas être battu. La première intégrale de la série sera publiée dans les prochains jours.
Si on mettait Paris en Bouteille ?
Il n’y avait pas de Closefield de Fer d’Honneur, il en existe désormais un grâce au plus sporadique de nos stagiaires, pour l’ensemble de son oeuvre et la formidable concurrence qu’il nous offrit le temps de se planter sur pas moins de six joueurs de la liste en route pour Grenoble.
Les mètres de l’univers
Notre fameux stagiaire rate de peu le doublé puisque malgré six mois de censure, il est devancé sur le fil par Hulk Musklor dans la catégorie lecteur-commentateur ayant survécu au changement de plateforme, la concurrence était féroce. Enfin, Richard Escot n’est pas oublié du palmarès, mais on ne voit pas bien pourquoi.
Les candidats aux Brahim d’Or
Sports collectifs
Lyon qui croit encore que son absence des demi-finales de Ligue des Champions est accidentelle.
L’équipe de France de foot qui ne sait plus comment faire comprendre à Domenech que ses onze années chez les espoirs n’étaient pas accidentelles.
L’équipe de France de basket qui a largement fait comprendre à Michel Gomez que son passage orléanais n’était pas un accident.
L’équipe de France de rugby qui a recruté accidentellement un entraîneur cadet, mais pas de Gascogne.
Sports individuels
Richard Gasquet qui gagna un jour les Petit As, mais pas les grands.
Jean-Pierre Escalettes qui n’a toujours pas retrouvé ses esprits, 80 ans que ça dure.
Sylvain Chavanel qui a réalisé sa meilleure saison avec cinq victoires.
Frederic Jossinet qui s’est faite éclater avant même de rencontrer Tamura et Tani.
Sébastien Bourdais qui n’a fait oublier ni Panis, ni Alesi.
Medhi Baala qui est plus connu que Claude Issorat malgré un palmarès bien moins bon.
F. Chevallier qui n’a jamais rien fait comme athlète ou comme directeur technique. Et si la logique avait été respectée ?
Un Brahim d’Or mondial sera exceptionnellement remis à Justine Henin pour ce que l’on sait. Mauresmo peut lui dire merci, elle n’est même pas nominée.