Basket-Ball, Euro : Une leçon à apprendre Parker

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Deux matchs, deux victoires. Face à des adversaires inégaux, la France n’a pas encore craqué. Avec ou sans la manière, le résultat est là, le meneur des Spurs aussi. Pourvu que ça dure.

Nous vous le disions avant le début de cet Eurobasket, la France a la meilleure équipe de son histoire. Pour ceux qui n’auraient pas encore compris pourquoi, le match d’hier soir contre l’Italie a apporté une réponse cinglante. Tony Parker, un des 15 meilleurs joueurs du monde, MVP de la dernière finale NBA, est en forme. Et il se trouve, hasard incroyable pour notre pays, qu’il évolue en équipe de France. Seul, face à de relativement solides Italiens, il a écrasé la rencontre de son talent. Avec 36 points, il a même battu son record en sélection et a surtout marqué plus de la moitié des points de son équipe. Une performance tout simplement énorme. Beaucoup parlent aujourd’hui de Parker-dépendance (il est intéressant de remarquer que seulement six joueurs ont marqué hier) et s’inquiètent. Il faudrait plutôt s’en réjouir.

Château Pietrus

Posséder un tel joueur est une opportunité formidable qui a trop souvent manqué aux Bleus. Même Rigaudeau, tout surdoué qu’il était, ne pouvait pas gagner un match à lui tout seul. Ce phénomène permet aux tricolores d’entrer fermement dans le cercle des équipes à stars, en capacité de remporter un grand titre. La présence d’une énorme vedette, très nettement meilleur que ses propres coéquipiers, dans son effectif au niveau international, n’est pas chose rare dans le sport. Cela existe en foot ou en hand aussi. Les équipes qui gagnent sont très souvent portées par un joueur en particulier. Le basket plus qu’un autre n’échappe pas à cette règle. Gasol en Espagne, Nowitzki en Allemagne, Ginobili en Argentine, Sabonis à l’époque en Lituanie pour ne citer qu’eux … Seuls les USA et l’ex-Yougoslavie font exception avec leurs effectifs assez homogènes. Evidemment, sur toute une compétition, il est important de posséder autre chose que des Sacha Giffa derrière. Et ça tombe bien, Boris Diaw joue lui-aussi en équipe de France.

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