Rugby, Top 14 : La satiété générale

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Byron Kelleher court le 60 mètres plus vite que Yannick LesourdL'air de Pékin fait des miracles.

Il y a tout juste un an, à trois jours près, l’Argentine mettait le pied dans Laporte, Rugby Hebdo faisait le bonheur de 35.000 fidèles et Peyo Greenslip répondait encore à ses e-mails. Plus rien ne pouvait alors être comme avant : la France entière se laisserait pousser la barbe et Lapasset aurait lui aussi un jour l’occasion de mettre Dati en cloques.

Damien Traille et l’hivers gallois ont suffi à remettre le rugby français à sa place : en fin d’aprem, le samedi sur Canal. Ca fait un bruit de fond pendant l’apéro. La trêve n’a pas été animée qu’à Bayonne, mais à part l’arrivée de l'éCarter en Catalogne le mercato n’a pas mouillé les caleçons du Vestiaire. Justin Marshall a connu la Merluche avant qu’il ne fasse des couteaux et Andy Goode porte aussi bien son nom que Jerry Collins la moustache.

Hernie fiscale

Le Top14 a donc démarré dans le même anonymat que les trois années précédentes. Bourgoin fait toujours jouer ses Reichel et les initiés s’interrogent : Pelous fera-t-il perdre une nouvelle Coupe Heineken à Toulouse ? Palisson aura-t-il son brevet avec mention ? Julien Closefield, notre mécène clermontois, pourra-t-il enfin prendre un week-end de congé ?

Ses Jaunards ont commencé la saison comme ils avaient terminé la dernière. Plus question de tout lâcher pendant huit mois. L’approche tactique a évolué, c’est bon signe, Rougerie est même déjà réservé pour les phases finales. L’homme sans cou s’est chopé une hernie cervicale. C’est fort. Il manquera le Test d’automne contre les Pacifics Islanders. Lièvremont va encore devoir piocher en Fédérale 2.

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