Médias, Ligue 1, Free : Thomas tout roule ?

C’était pas gagné vu ses dernières prestations mais, après deux ans de ce que de Gaulle appelait la traversée du désert, Thomas Thouroude a réussi à refourguer sa nonchalance et ses blagues à un autre milliardaire. L’occasion pour lui de montrer qu’il mérite un jour d’être à nouveau diffusé sur autre chose qu’une box ou un téléphone. En tout cas, une chose est certaine, personne ne parlera de lui. Suffisant pour retrouver la modestie voir l’humilité ?

© France tv

Souvenez-vous. On vous l’avait présenté début 2011, à l’époque, il n’avait pas encore été viré de partout. Il n’était encore qu’un timide et prometteur animateur d’émission de sport passé par Knysna et Canal plus. Le problème c’est que neuf ans après s’il est moins timide, il n’est toujours que prometteur en ayant, certes, ajouté l’arrogance et les bides à une panoplie désormais plus étoffée. Quant à animateur d’émission de sport, il semble l’être enfin redevenu.

Il fut un temps où Thomas se passait encore d’avoir un melon plus gros encore que les audience de TLS. « Tout le sport » ce monument cathodique quotidien, certes beaucoup moins suivi que « Plus belle la vie« ,  qu’on lui avait proposé de rénover pour succéder à celui que personne n’avait osé qualifier d’aussi vieux que ringard en le placardisant dans l’émission : Henri Sannier. Ainsi Thouroude, dont le nom et la carrière ont encore du mal à se faire une place dans l’univers médiatique, avait accepté avec grand plaisir et toute l’hypocrisie qui sied à ce genre de placard.  Ne trouvant pas mieux de la qualifier de meilleure émission de sport.  C’est toujours bon pour l’égo mais c’est quand même le programme que la direction des sports de France télé refile à tous ceux qui ont du temps à perdre ou occuper. Quand, évidemment on n’en profite pas pour faire du sexisme. Et pourquoi pas du harcelement moral ?

Thomas trop rude

En 2018, c’est donc tombé sur notre Rastignac telle une punition après ses lamentables tentatives dans le divertissement. En espérant que nos lecteurs auront pris un anti-vomitif, voici un échantillon des programmes que ce journaliste diplômé du CFJ a accepté de présenter : le Before, Actuality, les Victoires de la musique. Si vous n’en êtes pas encore au dessert, on vous épargnera les audiences.  Et il a même eu droit à des prime-time.

Bref, ça le fait pas. Il est donc temps de faire un véritable bilan de compétences. On sait qu’en plus d’être un gars gentil dans la vraie vie, il sait, grâce à un jeu de sourcils très étudié, être à l’aise à l’antenne au bout de quelques semaines de chauffe et que le sport c’est davantage son truc que les talk-shows. Ses deux tentatives les plus marquantes ont connu deux atterrissages merdiques. L’une à la radio, un comedy game un peu marrant mais très élitiste, avec du fric privé et 175 000 auditeurs, on s’en fout un peu ; l’autre à la télé, vraiment mauvaise et sans intérêt, avec  l’argent du service public qui dépassa péniblement les 500 000 téléspectateurs, c’est un peu plus grave.

L’important c’est que désormais Thomas avait la carte et qu’à peu près tout le monde lui trouvait du talent, ce petit coté décalé que possèdent tous ceux qui ont grandi avec Canal + en clair dans leur salon. Tout le monde ou presque donc. Mais lui est un peu meilleur grâce à ses sourcils, ce qui lui vaut d’être trimballé de chaînes en chaînes et de programmes en programmes. Sans jamais vraiment connaître un succès probant, quand ce n’est pas un échec certain. Puis tout le monde a fini par s’en rendre compte. Sauf Xavier Niel apparemment. On lui pardonne, ce n’est pas du minitel rose, ni de la téléphonie.

Signe encourageant, Hanouna avait connu le même début de parcours un peu moisi. Sauf que lui a attendu d’être une petite vedette pour devenir arrogant, prétentieux et présomptueux. Et qu’il n’est jamais passé par Free.

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