Judo, Riner : Teddy pleureur

A force de collectionner les bronzes, il va finir par en couler.

Il aura à peine 35 ans quand il foulera le tatami de Jeux olympiques de Paris. Mais un déambulateur peut-il vraiment avoir un âge ?

Le gentil nounours est donc revenu comme il était parti. En racontant n’importe quoi à des journalistes trop heureux de ne pas avoir à débourser 20 000 euros pour lui poser deux questions. La dernière fois, il se satisfaisait de sa réussite aux JO conclus par une minable troisième place, et un titre par équipes, le même que Guillaume Chaine et son palmarès individuel inexistant, alors que l’ancienne terreur des Dojo venait chercher sa troisième médaille d’or individuelle. Ensuite, Teddy et sa dizaine de kilos en trop, promettait avoir fait le déplacement à Perpignan uniquement motivé par la compétition par équipes. Et pourquoi pas ? Qui n’irait pas s’emmerder un week-end entier sans même une obligation contractuelle ou financière auprès du PSG ? On aurait tous plaisir à passer une journée entière avec Lucas Otmane et Eniel Caroly. Des potes suffisamment ingrats pour le priver encore une fois d’une médaille d’or. Comme on dit, ridicule un jour…

Continuer la lecture de « Judo, Riner : Teddy pleureur »

Argentine, Coupe du monde, Messi, le dernier Maradona: Le magicien dose

Qui aurait cru qu’un jour Maradona évoluerait au PSG ? Qui aurait cru qu’un gars qui n’a gagné la Coupe du monde que chez les ados, serait considéré comme l’équivalent de Maradona ? Et Lavezzi ?

Nous allons maintenant vous raconter ce qu’était vraiment le football argentin. Et vous allez voir que c’est autre chose que Messi.

Raconter l’Argentine sans parler de dictature, d’empanadas ou d’Eva Peron, c’est surtout ausculter le destin de Ramon Diaz. En 1979, le futur maitre de Louis II est le meilleur buteur des bleu et blanc champions du monde des moins de 20 ans. Ramon, qui ne sait pas encore qu’il évoluera un jour dans le même club que Rui Barros ou Christopher Wreh, plante à 9 reprises, trois fois de plus que Diego. Mais c’est pourtant Diego qui termine meilleur joueur. Ça sent déjà pas très bon.

Continuer la lecture de « Argentine, Coupe du monde, Messi, le dernier Maradona: Le magicien dose »

PSG, Mbappé, Qatar : Le Doha dans le Q

Il est rare que Deschamps commette deux fois la même erreur. Comment va-t-il se débrouiller pour ne pas aligner Benzema et Mbappé en même temps au Qatar ? Le Graet a sans doute une idée pour le second, vu qu’il lui a su lui demander de fermer sa gueule. Et qu’il avait réussi à virer le premier à l’époque.

La tête de gondole du PSG a donc discuté durant des semaines avec les dirigeants de son ancien nouveau club à propos du projet sportif. Une conversation qui a fini par convaincre le gosse, surdoué mais pas très malin, que les choses allaient changer. Ça tombe plutôt bien, il n’avait pas très envie de partir. Le Vestiaire a donc accepté de se plier à la propagande et de se pencher sur ce fameux projets sportif qui tenait jusqu’ici en trois points.

Donner plus d’argent que les autres clubs à des noms ronflants
Depuis l’arrivée du Qatar aux affaires, le prof de tennis de l’Emir a plutôt bien réussi cet aspect de sa mission. Beckham, Ibrahimovic, Neymar ou Messi se sont ainsi succédé sous l’ancien maillot de Jérôme Rothen, sans toutefois la sueur de ce dernier à l’intérieur. Pour faire évoluer cette partie du projet, il faudrait donc désormais donner moins d’argent à des noms moins ronflants. Ce qui semble du domaine du possible vu que Lewandowski, Benzema et Haaland sont occupés ailleurs. Attention quand même, le premier cité n’a pas encore de point de chute. Et Monsieur Campos a sans doute d’ores et déjà une liste de tous les latéraux et milieu de terrains un peu connus et un peu chers.

Continuer la lecture de « PSG, Mbappé, Qatar : Le Doha dans le Q »

Affaire Hamraoui : L’ablution des Abidal

Grosso modo, la ferita del campione ça veut dire que le mec se prend pas pour de la merde. A-t-il le recul necessaire ?

Il suffit parfois de taper « Abidal » dans le moteur de recherche du Vestiaire pour découvrir toute l’oeuvre d’un héros de notre temps. Plus qu’un joueur, c’est un monsieur catastrophe devenu mari catastrophique que nous vous proposons de redécouvrir.

23’31

France-Italie 2008. La plus rapide, et peut-être la mieux construite de toutes ses oeuvres, avant le coup de la carte sim, à un poste d’arrière central qu’il estime le sien, contrairement à l’ensemble de ses entraîneurs. Le chrono affichait déjà 3’42 » qu’Abidal lançait Luca Toni de la tête. L’Italien avait prouvé tout son goût pour le haut niveau à Munich, à moins que ce ne soit à la Fiorentina. Il confirme : seul face à Coupet, il se permet la gourmandise de tirer comme une merde à deux mètres du poteau, ce que tout bon avant-centre aurait fait à sa place. Mais, comme le dit le proverbe, si c’est dedans, c’est pareil, même si pour Maurice il faut nuancer. Alors, vingt minutes plus tard, la flèche Toni le prend de vitesse. Rapide, Abidal peut encore le rattraper pour l’empêcher de passer. Par la droite, par la gauche, les pieds d’Abidal choisissent les deux. Penalty, carton rouge, Boumsong rentre, l’Euro est fini. Colleter et Blondeau ont gardé la VHS.

66’

Chelsea-Barcelone 2009. Ce n’est pas parce que Sagnol continue de donner des conseils en costard à la télé et entraîne de temps en temps, à l’aise comme Marc Cecillon à une réunion de parents d’élèves, qu’il faut toujours l’écouter. Déjà pris dans son dos tout au long de la première mi-temps, Abidal s’accorde une pause pour admirer le jeu de tête de Drogba. Rattrapé par la réalité, dépassé par Anelka, il le colle, l’autre tombe tout seul, carton rouge. C’est cruel, mais le haut niveau c’est pas courir toujours derrière son attaquant. Heureusement, le miracle se produit pour le Barça : Seydou Keita est rapatrié sur le côté gauche de la défense. Chelsea finit par craquer quand Abidal est déjà douché. Déjà privé d’Alves pour la finale, Guardiola peut jubiler.

Continuer la lecture de « Affaire Hamraoui : L’ablution des Abidal »

Questions interdites : Manaudou est-il vraiment fini ?

L’épisode 1, s’appelait presque pareil. A l’époque on avait juste vu Flo mettre une rouste à Grousset sur 50 m après en avoir pris une par Morozov. Depuis rien n’a changé sauf que lui en a pris une de plus par Dressel comme il le reconnait bien volontiers. Et il refuse toujours d’affronter Max sur 100m. C’est effectivement peut-être un peu long pour un homme de cet âge.

Crédit : Deepbluemedia /LEN

Ça fait plus d’un an désormais que tout le monde se régale des exploits du grassouillet petit frère de Laure qui vise, rappelons-le quand même, le titre olympique à Tokyo sur 50m. Qu’a-t-on appris de nouveau ces derniers mois ?

On a vu que sur une course en petit bassin, dans cette merveilleuse invention, dont tout le monde se fout, qu’est l’ISL, il était toujours capable d’atteindre un niveau exceptionnel, comme à l’époque où sa balance affichait 10kg de moins. Ce qu’on a vu aussi c’est que, quels que soient ses compléments alimentaires, ceux de Dressel semblent toujours plus efficaces. Quand il s’est fait humilié à l’Euro en 2019, il avait invoqué le manque de compétition après deux ou trois ans d’arrêt. Ceux qui connaissent la natation, le sport et qui n’aiment pas se raconter d’histoire, voyaient plutôt la vieillesse comme explication. Il ne faut pas se tromper de combat. En France sur 50m personne n’ira le chercher, mais lui était venu chercher 21″50, voire 21″40 et pourquoi pas 21″30. Champion olympique il ne sera plus sauf à ce que Morozov, Fratus, Proud et Dressel montent dans une voiture conduite par Romain Grosjean sur une charmante départementale du Lot-et-Garonne peuplée de platanes.  La Russie a trouvé une autre solution. Ce handballeur raté, nageur surdoué, doté visiblement du même génie que sa soeur, serait même inspiré de bosser davantage son aller-retour afin d’aider son successeur de 21 ans à ramener un titre olympique en relais. Ça, Agnel ne l’a pas dit hier quand le documentaire sur les Prédateurs a remplacé la retransmission de France 4. Précision utile, ce n’était pas un documentaire sur Agnel et Boyon, ni sur Dressel et Manaudou. Le prédateur désormais s’appelle Maxime Grousset et il n’a pas terminé son repas.

Pendant ce temps-là, seul Agnel a nagé aussi vite que Grousset à l’âge de 21 ans sur 100m. Sur 50, personne.

Les meilleurs ailiers : Dolce Habana

Dominici est-il le meilleur ailier français de tous les temps ?

Voici notre top 10 des meilleurs trois-quart ailes de ces 25 dernières années, avec plein de Français dedans. Et oui, c’est bien l’un des seuls postes de derrière où l’on a souvent pas eu à avoir honte. Donc pas de Rougerie. Aujourd’hui on a quand même un peu honte.

10. Vincent Clerc

Il a quand même remporté la Coupe du monde 2011. Dans une génération d’où l’on ne retiendra que Dusautoir c’est quand même pas mal. Et c’est toujours mieux que durant les 8 ans qui ont suivi où on ne retenait personne.

9. George North (ou Shane Williams)

Si Clerc est champion du monde 2011, alors North aussi. C’est quand même le Pays de Galles qui a remporté la demi-finale. Sinon on a aussi Shane Williams en stock.

8. Jason Robinson

Comme on n’a pas le droit de mettre Underwood, beaucoup trop humilié par Lomu en 1995, on va faire représenter l’Angleterre par son meilleur arrière placé à l’aile et lui aussi champion du monde. Pourtant il était moins bon qu’Underwood.

Continuer la lecture de « Les meilleurs ailiers : Dolce Habana »

Christophe Dominici : Le jour où Lamaison est tombé sur le chien

En 2011 comme en 1999, l’équipe de France était presque aussi mauvaise. L’histoire a fini de la même façon.

C’est le 31 octobre que la Coupe du monde 1999 a vraiment commencé pour l’équipe de France.

Ce jour-là le futur ex quinze le plus nul de tous les temps a rendez-vous avec l’histoire. Skrela-Villepreux explosés par Lomu, tout un peuple attend ça depuis la cuillère de bois du dernier Tournoi où les Bleus avaient tout de même écrasé l’Irlande 10-9.  Mais une autre Irlande, sans O’Driscoll. La promesse est belle, le staff a mis les joueurs pour : Garbajosa, Bernat-Salles, et Dourthe derrière, Lièvremont, Juillet, Pelous, Tournaire, Ibanez et Soulette devant. Ce n’est pas une blague. Aux manettes, Galthié encore simple bouche-trou columérin et Lamaison en 10, Aucagne était sur répondeur. Sinon il y aussi de vrais joueurs comme N’Tamack, Dominici, Magne et Benazzi, suffisant pour prendre 70 points, du jamais-vu en demi-finale. Sauf qu’au commentaire c’est Christian Jeanpierre.

Continuer la lecture de « Christophe Dominici : Le jour où Lamaison est tombé sur le chien »

Palmarès, les Centre : Sella folie

On a vérifié et effectivement le Vestiaire n’a jamais donné son classement des meilleurs trois quart centre. Il n’en a pas donné non plus la définition. Personne ne l’a jamais donnée car Stephane Glas, Richard Dourthe, Damien Traille et Tana Umaga sont difficilement comparables. Alors on va pas commencer aujourd’hui. Quand on pense que Castaignede a fini centre. Pourquoi pas Thierry Lacroix ?

Voici quand même la liste des cinq meilleurs centre de ces trente dernières années dans le monde. On va donc pouvoir mettre Sella dans le classement. Oui on sait il y a des premiers centre et des deuxièmes.

5. Brian O’Driscoll

Le vrai problème de Brian ce sont ses coéquipiers. A part Keith Wood peut-être. Aucun n’était capable d’être champion du monde. Il leur a appris à jouer au rugby en leur montrant comment plaquer, perforer une défense ou aller vite ballon en main. L’Irlande a donc arrêté de se faire humilier aux cinq ou six nations. Geoghegan n’y était pas parvenu. Déjà qu’ils arrivaient pas à écrire son nom. Thank you Brian !

4. Will Carling

Vous pouvez vérifier, il n’est pas champion du monde lui non plus. Vous me direz que Sella pas complètement non plus à cause de Benazzi ou Mandela et que souvent Will a fessé Philou et pas de la façon qu’il réservait à Lady Di. Dans celles là il n’y avait pas toujours Guscott qui regardait.

Continuer la lecture de « Palmarès, les Centre : Sella folie »

Médias, Ligue 1, Free : Thomas tout roule ?

C’était pas gagné vu ses dernières prestations mais, après deux ans de ce que de Gaulle appelait la traversée du désert, Thomas Thouroude a réussi à refourguer sa nonchalance et ses blagues à un autre milliardaire. L’occasion pour lui de montrer qu’il mérite un jour d’être à nouveau diffusé sur autre chose qu’une box ou un téléphone. En tout cas, une chose est certaine, personne ne parlera de lui. Suffisant pour retrouver la modestie voir l’humilité ?

© France tv

Souvenez-vous. On vous l’avait présenté début 2011, à l’époque, il n’avait pas encore été viré de partout. Il n’était encore qu’un timide et prometteur animateur d’émission de sport passé par Knysna et Canal plus. Le problème c’est que neuf ans après s’il est moins timide, il n’est toujours que prometteur en ayant, certes, ajouté l’arrogance et les bides à une panoplie désormais plus étoffée. Quant à animateur d’émission de sport, il semble l’être enfin redevenu.

Il fut un temps où Thomas se passait encore d’avoir un melon plus gros encore que les audience de TLS. « Tout le sport » ce monument cathodique quotidien, certes beaucoup moins suivi que « Plus belle la vie« ,  qu’on lui avait proposé de rénover pour succéder à celui que personne n’avait osé qualifier d’aussi vieux que ringard en le placardisant dans l’émission : Henri Sannier. Ainsi Thouroude, dont le nom et la carrière ont encore du mal à se faire une place dans l’univers médiatique, avait accepté avec grand plaisir et toute l’hypocrisie qui sied à ce genre de placard.  Ne trouvant pas mieux de la qualifier de meilleure émission de sport.  C’est toujours bon pour l’égo mais c’est quand même le programme que la direction des sports de France télé refile à tous ceux qui ont du temps à perdre ou occuper. Quand, évidemment on n’en profite pas pour faire du sexisme. Et pourquoi pas du harcelement moral ?

Continuer la lecture de « Médias, Ligue 1, Free : Thomas tout roule ? »

Mentions légales

OBJECTIF ET QUALITÉ DES CONTENUS

Ce site a pour objectif d’informer sur l’actualité du sport. Le Vestiaire s’efforce de fournir une information de qualité et vérifiée, toutefois si une information semble inexacte ou contient une erreur typographique, vous pouvez nous la signaler par mail à equipe.vestiaire@yahoo.fr

LIENS SORTANTS

Ce site comporte des informations mises à disposition par des sociétés externes ou des liens hypertextes vers d’autres sites qui ne sont pas de la responsabilité de notre site. Le contenu mis à disposition par le-vestiaire.net est fourni à titre informatif. L’existence d’un lien vers un autre site ne constitue pas une validation de ce site ou de son contenu. Il appartient à l’internaute d’utiliser ces informations avec discernement et esprit critique. La responsabilité de notre site ne saurait être engagée du fait aux informations, opinions et recommandations formulées par des tiers.

RÉUTILISATION DES CONTENUS

Sauf mention contraire, la réutilisation des contenus de cnil.fr est soumise aux règles précisées ci-dessous :
Les textes, articles images et autres contenus publiés sur www.le-vestiaire.net sont la propriété de la société M Media SAS et ne peuvent être ni copié, ni modifiés, ni repris sans autorisation préalable d’un représentant identifié de la société
M Media SAS.

UTILISATION DES FORUMS ET DES COMMENTAIRES

Le-vestiaire.net n’exerce pas de contrôle a priori sur les messages publiés par ses membres sur les forums et commentaires. Les messages publiés expriment les points de vue de leurs auteurs respectifs et n’engagent que leur seule responsabilité.
Les messages publiés peuvent faire l’objet d’un signalement s’ils sont contraires à la législation française. Les messages pourront alors être supprimés ou modifiés.
Vous acceptez de ne poster aucun message contraire à la loi, en particulier aucun contenu dont ni vous ni le-vestiaire.net ne detient les droits d’auteurs ou d’autorisation expresse de diffusion, ni aucun contenu illégal, raciste, xénophobe, pornographique ou violant le droit à la vie privée d’autrui

 

MENTIONS LÉGALES

Le site www.le-vestiaire.net est édité par la société M Media SAS domiciliée à Pessac

 

 

HÉBERGEMENT

Ionos 1&1 Internet

 

 

CRÉDITS

Directeur de la publication :

Viviane André