Rugby, Coupe du Monde, Equipe de France : Noir c’est noir…

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Il va falloir compter sur les Blacks pour le prochain Mondial. Sur les poulets bodybuildés à la dioxine de Graham Henry, bien évidemment. Sur le quatuor sans limite des Magic System, dont le Gaou (si, si c’est toujours la même chanson depuis le début) inondera les troisièmes mi-temps du côté de Casteljaloux. Sur le bel Harry, l’ami qui veut du bien à l’IUT de Tours, qui pilotera son JT dans des terres d’Ovalie qui ne lui rappelleront pas son Afrique natale.

Mais, la surprise noire pourrait venir des Bleus. Samedi, les deux Rouge et Noir toulousains, Nyanga et Dusautoir, ont été impressionnants face aux Anglais, aussi bien défensivement qu’offensivement (on ne les savait pas aussi perforants, même leurs copines). A tel point qu’il apparaît très probable qu’au moins un des deux débute le tournoi en tant que titulaire, aux côtés de l’inamovible Betsen et d’un numéro huit, vraisemblablement Bonnaire. Car s’il n’a pas manqué de vaillance, Imanol Harinordoquy n’a pas marqué beaucoup de points sur la pelouse du Vélodrome (qui a enfin vu son équipe s’imposer… et ça s’est entendu !). En une action et un deux contre un assassiné, l’homme sans prénom a déraciné les vieux esthètes du rugby. Un crime contre l’équipe de France dixit feu Gérard Houiller. Jo Maso, qui a lui oublié qu’il fut un jour un joueur de rugby débridé, ne lui en a guère tenu compte. En d’autres temps, une telle bévue lui aurait valu d’être remplacé immédiatement et fusillé sur le champ par un entraîneur moustachu et dithyrambique.

Thion, Thion, voilà du boudin

Parmi les autres grands perdants de samedi figurent les deux ailiers Heymans et Dominici. Empruntés dans leurs prises d’initiatives, maladroits balles en mains et approximatifs dans leur placement, ils ont perdu du terrain sur Clerc et Rougerie. L’amitié (et quelques jeux nocturnes…) qui lie toutefois Dominici et Laporte devrait valoir à ce dernier sa titularisation face aux Argentins, au détriment du Toulousain. Dernier joueur dont la prestation marseillaise ne fit pas l’unisson du groupe tricolore : Jérôme Thion. Le Biarrot n’a pas eu son rendement habituel (a-t-il seulement fait un bon match cette saison ?). Il a même souffert de la comparaison avec Fabien Pelous dont la saison noire garantit actuellement la fraîcheur (à voir toutefois avec l’enchaînement de rencontres). Le cas Thion pourrait faire l’affaire de Nallet. Et ce ne serait que justice tant ce dernier est le plus régulier et le plus physique (hormis Chabalow) des secondes lignes. Souvenons-nous qu’il fut le seul à surnager lors des naufrages de novembre face aux Blacks. Mais Laporte se permettra-t-il d’évincer ainsi celui qui fut l’hiver dernier le capitaine des Bleus ?

Les triplettes de Bernie

La première ligne a corrigé quelques peu le tir. Mais la conquête reste toujours à peu près aussi fragile que le fond de jeu du PSG. Au niveau de la charnière enfin, les cartes pourraient être vite rebattues. Si Mignoni semble incontournable à la mêlée, la prestation de Michalak relance la concurrence à l’ouverture, ouvrant des perspectives de jeu intéressantes avec trois, voire quatre tridents d’attaque : Michalak, Traille, Jauzion ; Michalak, Skrela, Jauzion ; Skrela, Traille, Jauzion ; Skrela, Marty, Jauzion. Des triplettes qui sont autant de réponses aux différents défis proposés. Toutefois, les Bleus devront gommer leurs lacunes dans la continuité du jeu et l’enchaînement des actions. Tous ces ballons tombés (dans les mauls notamment) seront autant d’armes pour les Blacks qui, avant d’être des monstres physiques, sont d’exceptionnels manieurs de ballon, dévoreurs d’espaces. De quoi ravir les esthètes et ajouter du noir à un tableau de bord français un peu trop bleu. Prudence, serait-on tenté de lancer à la vox populi

Rugby, Coupe du Monde, Irlande, O’Driscoll : l’attentat raté

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Mikaera Tewhata n’a fait le boulot qu’à moitié. Le Te Rauparaha du pauvre de l’Aviron bayonnais a mis O’Driscoll au tapis aussi vite que Julien « bobo » Lorcy y allait – nous vous en reparlerons bientôt. Mais avec une simple fracture du sinus, le capitaine irlandais ne manquera que le premier match du Mondial, contre la Namibie. Quitte à « éliminer » l’un des meilleurs centres du monde, autant le faire jusqu’au bout et le priver une bonne fois pour toutes du match contre la France, le 21 septembre, qui devrait décider du sort « del grupo de la muerte », dixit Pichot d'eau froide.

Largement battus jeudi soir à Jean-Dauger (42-6), les avants de Bayonne s’y sont essayés pendant une bonne heure avant que n'intervienne le boucher de Wellington. Rentré à la 52e minute, il n’en a pas fallu plus de dix à « Mike », 1m95 et 115 kg, pour, d’un coup droit bien léché, accomplir la mission que les Basques s’étaient donnée : casser O’Driscoll.

L'ombre d'un Dourthe

« Je ne garde pas un très bon souvenir des Irlandais. Pour moi, il n’y a pas de match amical qui tienne. Si jamais O’Driscoll est en convalescence lors du Mondial, ça pourrait être un atout pour la France », ne se cachait pas l’homme d’un match, Richard Dourthe, dans les colonnes de nos confrères de L’Equipe, la veille.

Avec cinq cartons jaunes distribués et la triplette verte Leamy-Wallace-Stringer contusionnée, « The Battle of Bayonne » n’a en effet rien eu d’un match amical. « Je me méfiais de ce genre d’incidents », a reconnu après coup(s) Bernard Lapasset, président de la FFR qui, s’il n’a rien fait pour les empêcher, a affirmé dans un élan d’hypocrisie que « la commission de discipline va diligenter une enquête » afin que la lumière soit faite « au plus vite » sur cet attentat raté, « qui ne donne pas une très bonne image du rugby français à quelques semaines de la Coupe du monde ». C'est le moins qu'on puisse dire.

PS : Les Anglais ont leur revanche, ce soir à Marseille, contre le XV de France. S'ils pouvaient attraper le sinus de Michalak au passage…

Rugby, Coupe du monde, France-Angleterre : Des bleus à l’horizon

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L’actualité s’accélère pour le XV de France. Entre deux matchs amicaux face à des rosbifs loin d’être aussi saignants que l’arcade de Brahim Asloum, la vraie-fausse annonce des trente sélectionnés hier et la vraissemblable annonce du (très) propable forfait de Marconnet prévue pour jeudi, la préparation des Bleus est entrée dans sa dernière ligne droite. Une sortie de virage à la David Alerte serait désormais malvenue. A un peu plus de trois semaines, les incertitudes, vous l’aurez bien compris, restent légion.

A nous les petites anglaises

De ce Crunch sans croustillant, les enseignements sont maigres côté français. Le premier, celui d’une conquête famélique est indéniablement le plus inquiétant. Si le secteur de la touche pourrait être rectifié, ne serait-ce qu’avec l’arrivée dans l’alignement du Basque bondissant Harinordoqui, la faillite de la mêlée française est plus critique d’autant que le forfait de Marconnet (voir par ailleurs) semble se préciser. Quant on sait ce que représente la mêlée anglaise à l’échelon mondial (bien en retrait des Blacks … et des Pumas), les reculades de samedi ne sont guère rassurantes, surtout en l’absence d’un huit capable de tirer les ballons du feu (Bonnaire par ailleurs indispensable peine quand sa mêlée recule).
Le second enseignement est plus encourageant. La France a pu voir qu’elle jouissait d’individualités susceptibles d’influer significativement sur le match. Passons le cas Chabal, arme de destruction massive sur les 25 dernières minutes. Betsen et Skrela furent mécaniques en défense. Rougerie tranchant en attaque.

L’apport des remplaçants (Szarzewski, Michalak, Chabal, encore) ajoutée aux joueurs laissés au repos devrait amener une concurrence intéressante sur certains postes (2e ligne, charnière et ailes notamment). Pour d’autres postes, classés zones sinistrées (piliers et 3e lignes) les choix (du pauvre) se feront naturellement. Le dernier enseignement est à n’en pas douter le plus rassurant. Sans ballon, les Bleux ont gagné. Simpliste, ce constat ne met pas moins en valeur l’efficacité offensive (malgré des échecs au pied) et surtout défensive des Bleus. Le match de samedi à Marseille devrait offrir un profil différent avec deux formations changées. Les Bleus, mieux rôdés physiquement, ne devrait faire qu’une bouchée des British…

A noter, enfin l’entreprise de démolition en règle administrée sur le pauvre (et néanmoins peu compétent) Cédric Baudou par un Jean Abeillou en pleine confiance. Chambrage ou acharnement ? A ce rythme là, on ne devrait pas tarder à le voir glisser sur TF1…

Marconnet : la fausse couche

Aujourd’hui, l’encadrement tricolore a poussé la méthode Coué jusqu’à coucher le nom de Sylvain Marconnet dans la liste définitive des trente sélectionnés pour le mondial, transmise à l’IRB. Pour autant, le pilier du Stade Français n’est pas assuré de participer à la Coupe du Monde. Loin s’en faut. Le sort du droitier sera officiellement scellé jeudi après un ultime examen. Mais, selon nos sources, le joueur lui-même aurait accepté l’idée que ce Mondial se ferait sans lui. Au jeu des pronostics, l’espoir s’accrocherait autour des 5%. Autant dire que la roue de secours catalane, Nicolas Mas, déjà dépêchée pour suppléer le Parisien lors des entraînements devrait être de la compétition. A moins que d’ici là, la positive attitude (celle de Bernie pas de Lorie ou Raffarin) ait convaincu le sort…

Coupe du monde de rugby, selection équipe de france: Pelous, le roi à deux bals

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« Je n’envisage pas de ne pas être titulaire. A vous écouter, je suis un intrus ici ! » Détrompe toi Fabien. A dire vrai, dans ce bal des remplaçants, tu as toute ta place. La liste des trente élus pour la Coupe du Monde tombée depuis près d’un mois, on pourrait s’attendre à ceux que médias, sélectionneurs et joueurs se projettent sur l’événement dans un seul et même élan vers la victoire. Force est de constater que l’osmose attendue s’est fait doubler, non pas par la sinistrose mais par le doute.

Pourtant les Blacks, invulnérables Goliaths, ont perdu. Sortez champagne et caviar, ce soir Bernie (Lapuerta) invite au Fouquet’s. L’ivresse nous fera rapidement oublier que trois semaines plus tôt, les Bleus étaient rentrés du pays du « Hairy man » et des « kiwis» la musette lourdée d’une bonne centaine de points. A l’occasion, seuls Chabal et Pape avait tenu le défi physique imposé par les déménageurs d’Iveco. Qui s’en souvient, sinon le Pape, sacrifié sur l'autel de la com, et qui en a perdu sa foi de travailleur opiniâtre.

Le bal des prétendantes

Seulement 21 des Bleus sélectionnés ont terminé la saison titulaires dans leur club. Laporte désirait des hommes en forme…reste à savoir de quoi ? Pelous, Michalak, Nyanga, De Villiers, Szarzewski n’étaient au mieux que remplaçants dans leurs clubs respectifs. Skrela et Beauxis, visiblement sollicités comme les deux premiers choix à l’ouverture par le VRP Madrange, ne sont que les deux et troisième du sobre et sage Galthié. Enfin, Marconnet et Traille se demandent encore à quoi peuvent ressembler un impact en mêlée ou une prise d’intervalle (oui Damien, un intervalle, on t’expliquera plus tard…) Alors ce XV de France, qu’il convient de couvrir lorsque le soleil l’abandonne, peut vite nouer un contrat de sponsoring avec Queshua. Dans ce bal des prétendus, les Coqs traînent l’image de ces bimbos des quartiers : maquillées pour cacher la misère, aguicheuse pour dissimuler leur faiblesse et finalement facile à retourner.

Un grabataire titulaire?

Indubitablement, les Bleus ont du pain sur la planche. Pelous le premier s’il veut pouvoir sérieusement prétendre à voir son nom couché sur la feuille de match du match d’ouverture face à l’Argentine. Son âge joue pour lui et nul doute que, s’il est un brin superstitieux, Laporte poussera l’hérésie jusqu'à cercler le bras du grand toulousain d'un brassard. Souvenez-vous : la dernière fois que le trophée Webb Ellis est sorti publiquement, c’était au poignet de deux seconde-ligne trentenaire : John Eales en 1999 et Martin Johnson en 2003.

Pour l’heure les dernières nouvelles ne sont pas rassurantes. Elles émanent de la bouche même du docteur Pelous dont le temps de jeu en 2007 touche au sublime. « Physiquement, je suis au niveau des autres» assure-t-il. Comprenez notre inquiétude.

Les interviews (presque) imaginaires du vestiaire

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Le demi d’ouverture du XV de France Frédéric Michalak nous accueille dans la salle télé de Marcoussis, où est projeté sur écran plat le making of des « Dieux du stade ».

QUESTION : Fred, vous voilà désormais enfermé pour quatre mois entre les murs de Marcoussis. Est-il vrai que certains joueurs ont déjà surnommé les lieux « Marcatraz » ?

FREDERIC MICHALAK : C’est un pilier argentin ? Vous savez, moi, le seul Marc que je connaisse, c’est Lièvremont. Et je ne l’ai pas encore vu ici. Son frère non plus, d’ailleurs. Sûrement un empêchement familial.

Q. : Cette « préparation commando » va-t-elle vous permettre d’insuffler un véritable esprit de groupe à l’équipe d’ici la Coupe du monde ?

F. M. : Je vous jure que ce n’est pas moi qui ai amené la boîte de G.I. Joe. Je ne joue plus au commando, sauf sur Playstation. C’est Clem’ (ndlr : Poitrenaud) qui les avait dans son sac quand on est arrivé ! Jo Maso lui a même confisqué le bazooka de son général Tomohawk parce qu’il s’amusait à canarder Rémy Martin au ptit dej’.

Q. : Pourquoi l’avoir choisi comme compagnon de chambre ?

F. M. : C’était lui ou Jean-Baptiste Poux. Clem’ prend moins de place dans le lit. Et il ronfle moins fort. En plus, comme ça, je suis sûr de pouvoir regarder « Plus belle la vie ». On est fans tous les deux.

Q. : C’est une nouvelle vie, justement, qui va s’ouvrir à vous la saison prochaine en Afrique du Sud. Pourquoi ce départ ?

F. M. : Je voulais jouer encore plus au sud, les hivers sont trop pluvieux à Toulouse. J’ai donc hésité entre Toulon et l’Afrique du Sud. Comme je n’avais jamais vu de kangourous, mon choix a été simple. Je préfère ne pas trop y penser, encore, pour mieux me focaliser sur l’échéance du mois d’août.

Q. : Mais la Coupe du monde commence en septembre !

F. M. : Oui mais août, c’est notre mois, avec Clem’, sur le calendrier des « Dieux ». J’ai hâte de voir la tête des potes et de Monsieur Laporte quand on l’aura affiché dans tous les W.-C. de Marcoussis.

Q. : Que vous inspire la nomination de ce dernier au poste de secrétaire d’Etat au sport ?

F. M. : J’ai été très surpris, je ne savais pas qu’il avait une formation de secrétaire. Il écrit vraiment mal quand il explique les tactiques de jeu au tableau. Je ne comprends jamais rien.

Q. : Est-ce que cela peut expliquer le fait que vous sembliez parfois perdu sur le terrain ?

F. M. : Rassurez-vous, je ne suis pas le seul. On n’a jamais osé lui dire à Monsieur Laporte. Quand il est énervé, il dit toujours qu’il va nous envoyer une semaine en stage avec les Blacks. On n’est pas fous, ils font flipper ces mecs avec leur danse bizarre.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétin

Coupe du monde de rugby – sélection Equipe de France : Le quizz de France

chabal.jpgVoilà, la sélection pour la prochaine coupe du Monde de rugby est tombée. Avec son lot de déçus, d'heureux, de malheureux,… Classique, en somme. Alors, pourquoi ne pas commenter cela, comme d'habitude…?
D'abord, les heureux, surprises d'une liste, qu'on attendait peu ou pas du tout. C'est le cas de Lionel Beauxis : jeune et talentueux, le néo Francilien a pourtant convaincu le nouveau secrétaire des strass de le sélectionner. Parfois brillant dans ses rentrées avec le Stade Français et l'équipe de France, il amènera sa fraîcheur dans le groupe France. En tout cas, il doit y en avoir un d'enrhumé par ce souffle nouveau, c'est Dimitar Yashvili, bien Pétole Âne sur ce coup-là… Autre surprise, la non sélection de Papé en 3e ligne, coupable d'avoir fait une année pourrie selon son sélectionneur. Déjà absent de laliste initiale, il a connu l'infâmie de n'être pas rappelé malgré son vécu, au « profit » de Thierry Dusautoir (dont on pensait qu'il ne servait qu'à entraîner Romain Mesnil). Pour le reste, on notera la présence de 4 ailiers aux profils différents. Dominici a réussi son pari, qui consistait à se servir de son club pour aller en équipe de France, Clerc a bonifié son coup de génie irlandais et Heymans et Rougerie sont certainement deux des hommes de la fin de saison du Top 14. Donc, logique, et on échappe aussi à Castaignède, à l'arrière comme à l'aile.
Les questions sont malgré tout nombreuses, pour ce groupe dont on ressent qu'il est moyennement préparé à l'événement, en terme d'expérience et de qualité. La charnière sera-t-elle prête pour les grands chocs ? Le XV de France sera-t-il assez athlétique face aux gros ? Rémy Martin est-il homosexuel ? Clément Poitrenaud a-t-il les épaules à l'arrière ? Poux en a-t-il ?
Enfin, comment ne pas se réjouir du spectaculaire Sébastien Charal (en photo) ? Auteur d'un « tuf » monumental en Nouvelle-Zélande, il est certainement le seul à rivaliser physiquement avec n'importe quel Black. Ce sera mon coup de coeur. Et le vôtre ? Donnez votre avis, et comme le dit le gros Gourdin, tout est bon à dire !
Gaëlle aux gros nib.

Les pruneaux sont cuits

Se retourner dans sa tombe
Ca n’a pas pu vous échapper, le plus grand club de l’histoire du rugby est devenu le plus petit.
Le SUA club phare (avec une ampoule grillée hélas) du Lot-et-Garonne descend dans les enfers de la proD2. Enfer, en effet. Car le club du vieux Ferrasse, du gros Dubroca et du petit Berbizier n’est pas au bout de ses peines. En division inférieure, ils se frotteront probablement à une charnière toulonnaise Gregan-Mehrtens, une paire assez méconnue s’il en est… On peut faire confiance au talent du seul Arnaud Marchois (surtout connu pour avoir chauffer les tribunes de Jean-Bouin) pour résister. Comment imaginer qu’un joueur comme Kelleher et d’autres, malgré la fréquentation Jet Set de son nouveau championnat, vienne s’emmerder dans ce qui s’appelait avant le groupe B. A suivre…
Coup de chapeau au management de Dubroca: après s’être débarassé de Christian Lanta (qui avait emmené le club en finale du championnat (du jamais vu depuis 1990) et en coupe d’europe), il a fait venir une improbale paire d’entraineurs en associant l’autiste Didier Faugeron à l’inexpérimenté Van der Liden. La communication n’est jamais passée avec les joueurs. Quand Daniel le magnifique a bien voulu s’en rendre compte, il ne restait au club agenais que des matchs couperets avant une éventuelle descente. C’est le moment que l’ancien talonneur de l’équipe de France a choisi pour virer la fine équipe. Autogestion, nouvel entraineur et Prod2 furent les derniers épisodes d’une histoire commencée en 1926.
Un chef-d’oeuvre…