L’édito du Vestiaire : Les perdants seront les perdants

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Entre Alain Bernard qui s'affirme et Landreau qui est infirme, Teddy Riner a profité de son week-end pour manger Japonais. Il digère mal.

L'effet Tsonga est décidément troublant. Alors que le principal interessé lui-même ne semble pas en bénéficier, Llodra a réussi la prouesse de le devancer en remportant Adélaïde avant même que le successeur de Noah et Clément ne soit entré en lice à Melbourne. Une émulation vraiment déroutante. Comme l'est aussi ce curieux nouveau XV tricolore qui n'a très clairement pas le niveau requis pour jouer en ProD2. L'Etat de grâce est terminé pour Liévremont et les siens, place désormais à la disgrâce. Il y a fort à parier que d'une part Vulic (photo) portait une moustache postiche, mais surtout que la dernière génération Laporte, même sous antidiurétique, mettrait une fessée aux jeunots. Ce que Laurent Blanc va s'empresser de faire après la sieste.

Pendant ce temps-là, Balbir peut toujours se rassurer, le gars qui présente 100% Foot est pire que Thierry Adam. En plus, il met même pas de gel. Thierry Adam non plus ?

L’édito du Vestiaire : La fin du purgatoire ?

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Mahut et Simon éliminés en quart, Gasquet sorti en huitième. L'émulation du tennis français porte déjà ses fruits. Personne ne veut être aussi nul que Tsonga, viré dès le premier tour.

Comme chaque année, le fameux Open 13 de Marseille n'a présenté aucun intérêt particulier, hormis pour nombre de nos confrères et les plus naïfs de leurs lecteurs, qui sont revenus comme Tsonga à une réalité bien crue. Non, le finaliste de Melbourne n'atteindra pas toutes les finales des tournois auxquels il participera. C'est l'heure du réveil. Un réveil qui a également sonné à la rubrique football, puisque désormais, et nous y reviendrons, Bordeaux entre enfin dans les têtes comme un concurrent sérieux. Mieux vaut tard que jamais précise Le Vestiaire, qui avait été bien seul à ne pas accabler Laurent Blanc lors des récentes sorties de son équipe.

Un concurrent sérieux, comme l'est d'ailleurs toujours Grange dans la course au globe de cristal du slalom. Le constat est incroyable, mais même après trois contre-performances magistrales, J.-B. a toujours 50 points d'avance sur son second. Peut-être trouvait-il trop ecrasante sa domination, c'est tout à son honneur. Rappelons qu'après seulement trois mois au plus haut niveau, il n'y a plus que deux skieurs français plus titrés que lui (Alphand et Killy) en Coupe du monde. Phénoménal. C'est aussi ce que dira Patrick Montel (photos) à son coiffeur lorsqu'il aura réussi à lui trouver une coupe convenable, mais aussi à Sdiri lorsqu'il le verra prendre son élan pour sauter dans un bac à sable pékinois.

Pendant ce temps-là, Sylvain Chavanel remporte une étape du Tour méditerannéen et se rappelle à notre bon souvenir à l'aube de la plus belle saison de sa carrière. La dernière ?

L’édito du Vestiaire : Ici commence l’enfer


Vinokourov peut remercier son père. Grâce à ses performances sur le Tour 2007, il vient d'éliminer Contador, Kloden et Leipheimer de l'édition 2008.

C'est un très beau Tour de passe-passe que vient de réaliser ASO en refusant Astana. Alors qu'ils n'auraient jamais pu justifier une exclusion de Contador, vu qu'ils lui avaient laissé gagner la Grande Boucle précédente, ils parviennent en une seule décision à se débarrasser de ce qu'il y a de plus dégueulasse dans le cyclisme actuel.

Dégueulasse, comme le match du 135e joueur mondial, cet après-midi à Marseille. Mario Ancic s'est permis de virer le nouveau plus grand champion de tennis que la France ait connu : le génial Tsonga. Le Vestiaire, à qui on ne la fait décidément pas, n'avait cessé de mettre en garde contre l'imposture. Dès le lendemain de la finale de Melbourne et au sortir de l'insignifiante victoire face à la Roumanie où même David Guez se serait imposé. Reste à savoir combien de temps encore L'Equipe continuera à encenser le désormais espoir devant l'éternel, bientôt éternel espoir. Nous l'avons dit, il faudra juger sur plusieurs tournois. Après tout, un premier tour à Marseille, ce n'est pas si facile. Pas vrai Gilles Simon, tenant du titre. Tenant du titre ? Et oui Jo-Wilfried, le chemin va être long jusqu'à ta victoire à Roland-Garros. Comme il l'a été pour Rodolphe Gilbert.

Pendant ce temps-là, Gasquet, comme le soulignait Le Vestiaire, est bien le seul et unique leader du tennis français et risque d'attendre lui aussi bien longtemps la concurrence dans son royaume. Lui, n'a pas tortillé du cul pour sortir Lazlo Bolelli. Vivement les Etats-Unis.

L’édito du Vestiaire : Et Agnolutto gagna le Tour de Suisse

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Mauresmo qui vole un match, Kanoute qui vole un ballon, Doucouré qui ne vole plus. Qui est le plus gros voleur de la semaine ?

Daniel Bilalian est content. Il a enfin réussi à se débarasser de cet embarassant magazine de foot dont il n'a jamais vraiment su quoi faire. Reste plus qu'à se débarasser de lui-même. Rarement un patron aura accumulé autant d'échecs. Ca tombe bien, Kasparov fait de la politique et Bobby Fisher est mort. Le dindon s'est donc une nouvelle fois fait farcir, ce coup-ci par un moustachu et un diffuseur de porno, après une magouille que l'on vous contera prochainement dans nos colonnes. Un fait divers comme on n'en trouve en principe qu'à la frontière franco-belge entre un tiroir-caisse et une famille consanguine sur dix générations. Gasquet serait-il originaire de Longwy ? Heureusement, Christian Bîmes est là pour relever le niveau d'intégrité du monde du sport. La preuve, il garde Georges Goven.

Pendant ce temps-là, Nicolas Manaudou nous a contacté, persuadé qu'il avait les épaules pour entraîner la plus grande championne de natation de tous les temps. Nous publierons prochainement son droit de réponse.

L’édito du Vestiaire : Un week-end bleu, blanc, rouge, noir

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Sébastien Loeb, sur la route de la gloire, n'y a croisé ni Gasquet, ni Chavanel. Pas Doucouré non plus, qui a trouvé le moyen de se blesser en salle.

Le journal L'Equipe a eu, samedi, la bonne idée de mettre à sa une le hand français et l'invincible Tsonga; comparant par là la réussite du sport français. Mais voilà, toujours prompt, tel Chamou, à celebrer les victoires avant les matches, il n'avait pas vu qu'à côté de réussite, il y avait français. Une chose est certaine, nos handballeurs étaient bien aussi tricolores que Tsonga. Cette même propension à ne pas terminer le travail et cette même satisfaction de ne pas avoir confirmé après une belle performance. Arnaud Clément peut se réjouir, cette généreuse mentalité typiquement hexagonale a visiblement encore de beaux jours devant elle. Les grands champions français continueront donc pour l'instant à se faire aussi nombreux que les victoires de Mauresmo depuis un an.

Pendant ce temps-là, Brian Joubert confirme que ses titres étaient des accidents dus à l'absence de concurrence ou à toute autre tricherie habituelle dans son sport. De son côté, Grange remonte plus de 30 places pour finir aux portes du podium du super combiné. Si seulement il savait descendre….

L’édito du Vestiaire : Ad vitam eternam

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C'est une journée historique que nous avons vécue en ce vendredi. C'est un skieur du Lichtenstein (si si , ça existe) qui a remporté le Super G de Kitzbuhel. Il s'est même permis de battre le meilleur des Maier.

Souvent, la mort d'un être est compensée par la naissance d'un autre. Ce merveilleux phénomène de la vie s'est produit la nuit dernière au pays de Rod Laver. Mais ça n'a pas suffit à laver la honte. Une fois de plus, Le Vestiaire l'avait dit et c'est arrivé. La carrière d'Amélie Mauresmo s'est donc arrêtée comme ça, sans faire de bruit. Réduite à trois pauvres sets, atomisée par une femelle Kangourou sans envergure tout droit sortie de l'eau, Dellacqua. L'ancienne numéro 1 mondiale, numéro 1 française, vainqueur à Melbourne et Wimbledon, aura-t-elle le courage, l'orgueil et la dignité suffisante pour revenir réussir un dernier Roland-Garros et y passer enfin un tour ?

Pendant ce temps-là, c'est Jo Wilfried Tsonga et Paul-Henri Mathieu, qui, profitant du décès professionnel d'une joueuse devenue normale,  renaissent de leurs cendres. Le second après cinq ans de purgatoire et un cinquième set volé 8-6 à Larry Koubek.  Le voilà reparti sur la route d'une gloire qu'il croyait devenue posthume. Il est où Gaël Monfils ?

L’édito du Vestiaire : Rien que pour vos vieux

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Alors que Sinkiewitz, le vrai héros du cyclisme, se bat pour recourir, Anthony Geslin déclare être ambitieux. Où se cache la morale ?

En ce début d’année, le suspense est presque autant insoutenable que le niveau de Thierry Champion, qu'il soit entraîneur ou joueur. Anelka, à Chelsea, deviendra-t-il enfin ce qu’il aurait toujours dû être, à savoir le meilleur attaquant au monde du championnat anglais ? Guy Roux nous quittera-t-il avant d’avoir soufflé sa 70e bougie auxerroise ? J.-B. Grange parviendra-t-il à remporter le classement général de la Coupe du monde de ski en plus des globes slalom et combiné ? Richard Gasquet passera-t-il plus de trois tours à Melbourne ? Justine Hénin perdra-t-elle un match cette saison pour prendre sa retraite ? Dhorasoo a-t-il fait une carrière convenable ? Combien de temps la presse va encore faire semblant de regretter le départ à la retraite de rugbymen finis ? Qui réussira à nous faire croire que le Top 14 et la Coupe d’Europe intéressent quelqu’un ? L’équipe de basket du Mans doit-elle demander à être rétrogadée en championnat régional ?  Reverra-t-on Djamel Bouras dans une real-tv ?

Pendant ce temps-là, on a enfin réussi à débarasser nos écrans du Dakar. La plus déçue à l’heure qu’il est doit être la femme à Chamou qui ne pourra déguster ses plats marins favoris à cause de la présence inopinée de son mari à la maison. Et si France télé couvrait l’Open d’Australie ?  

L’édito du Vestiaire: Marin de port en porc

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La question est sur toutes les lèvres: les handballeuses françaises ont-elles raté leur mondial? La réponse est difficile. Finir cinquième d'une compétition à domicile, dont on était tenant du titre qu'on avait largement les moyens de conserver, après avoir été viré en quart-de-finale en ayant mené de 6 buts: aucun doute, c'est certainement ce qui s'appelle réussir son tournoi.

Le Vestiaire vient d'être désigné meilleur site sportif de l'année. Le jury, composé de pratiquants professionnels et amateurs, d'entraîneurs, de dirigeants et de médias, a dans son délibéré souligné la qualité de l'expertise de nos journalistes et notamment la prospective, toujours exacte. Et ce ne sont pas les derniers résultats qui viendront démentir cette distinction. Jugez plutôt:

Nicolas le jardinier, un rateau pour Luca

Prince Little notre spécialiste natation avait dénoncé les faiblesses à venir de Manaudou, dès l'annonce de son transfert vers Amberieu. Il ne s'est pas trompé. Après des championnats de France poussifs, la nouvelle star de l'érotisme cybernétique s'est écroulée lors du 200m des championnats d'europe. La faute à Luca ou à l'expérimenté Nicolas?

Grange prend feu

Le 2 décembre dernier, le Vestiaire, en parfait connaisseur du cirque blanc, n'avait pas hésité, après l'exceptionnelle seconde manche du slalom du combiné de Beaver Creek, pour faire de Jean-Baptiste Grange le successeur de Amiez et Vidal. Il ne s'est encore une fois pas trompé. Le Français a gagné ce week-end la première victoire d'une longue série. Si Adrien Duvillard lui prête vie, il sera le vainqueur de la Coupe du monde de Slalom.

Le plus grand attaquant français de l'histoire

Le 6 Août dernier, nous annoncions avant tout le monde que Benzema était le successeur d'Henry. Depuis tout le monde s'est emballé pour le petit beur lyonnais. Nous allons plus loin aujourd'hui, Benzema, si le scrutin n'est pas truqué (nous y reviendrons), sera ballon d'or avant ses 25 ans, si Jurietti le veut bien. Au passage, le 8 août nous annoncions également, enquête à l'appui, la grosse saison de Cissé…

Pendant ce temps-là, c'était pas prévu, mais le Vestiaire bat son record de visiteurs uniques et devient le site sportif indépendant le plus visité de France. Merci à Manaudou nue, Manaudou porno, manaudou photos scandale.

Communication Le Vestiaire

Chers lecteurs,

En cette fin d’année, l’équipe du Vestiaire tient à féliciter ses membres, journalistes mais aussi commentateurs, pour la qualité de leur travail qui fait de ce blog ce qui se fait de mieux en terme d’expertise et d’investigation dans le monde du sport. Dernier exemple en date, aujourd’hui alors qu’un site internet consacré aux médias croit tenir une exclusivité en annonçant la fin de la parution du magazine Rugby Hebdo. Une info si fraîche, que Le Vestiaire l’annonçait déjà dans son édito du 23 novembre dernier.

Tumeur de rire

Quant aux commentaires, ils sont sans cesse plus pertinents, souvent revendicatifs mais jamais injustes. Ce n’est pas Gilles, le président du Fan club de Cassy Vericel, qui nous contredira. Mais c’est qui déjà cette Cassy ? Au passage, félicitons les milliers de personnes qui ont participé à notre animation Sebastien Joly, thème qui aura déchaîné les ardeurs et pas que celles de nos lecteurs les plus pervers (que nous remercions pour leur assiduité) et permis à nos journalistes de réaliser une enquête qu’aucun média n’avait osé aborder.

Vert comme un slip

Après Miss Vestiaire 2008, nous remettrons bientôt les Closefield de fer (en référence au pionnier de ce métier) aux meilleurs articles et commentaires de la saison avant de dresser un bilan de l’année sportive à l’occasion des Brahim d’Or des plus beaux exploits où Sylvain Chavanel et Jean-Marc Mormeck figureront, soyez en sûr, en bonne place. Enfin, pour la nouvelle année, de nouvelles rubriques, avec toujours cette même quête de vérité, feront leur apparition. Vous saurez notamment tout sur les questions interdites du sport et donc sur la réalité des rapports entre la femme de Chamou et le monde du sport. Et puis nous ne nous quitterons pas sans commémorer ceux qui nous ont quitté, à commencer par nos journalistes Peyo Greenslip, si brillant lors de la Coupe du monde, et le petit Prince de la Rep, qui a cédé aux sirènes de la précarité. Merci à eux, pet à leur âme.

L’équipe du Vestiaire

L’édito du Vestiaire: Vino fini

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Selim Benachour veut quitter la Russie, les soeurs lesbos aiment le crumble et pergola. Bref tout va à vélo, sauf vino.

Il s'appelait Antoine. Un nom banal, une gueule banale, une femme banale. Mais surtout un palmarès banal. Comme tout un chacun, Dénériaz a pris sa retraite après un titre olympique et une carrière de merde. La même que Crétier, Vidal ou Montillet. C'est toujours mieux que Ian et Leila Piccard, mais c'est quand même moins bien que Cavagnoud (photo), qui pourtant est morte. Ca la fout mal.

Il s'appelait Alexandre. Un nom banal, une nationalité banale, plus chargé qu'une kalachnikov. Mais surtout menteur comme un arracheur de gland du KGB, Vinokourov, tricheur parmi les tricheurs, a choisi de ne pas se servir des magouilles de sa fédération pour courir les JO.

Pendant ce temps-là, les poilues se montrent fièrent d'être françaises. L'heure de faire la Une de L'Equipe?

L’édito du Vestiaire : En mémoire de Patricia Girard

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L'équipe de France de volley qui semble ne pas vouloir aller à Pékin, la finale de la Coupe Davis qui n'a aucune valeur, les handballeuses qui défendent leur titre mondial à domicile dans une indifférence digne du Top 14, et Cassy Vericel qui repointe ses pustules (c'est qui déjà Gillou?). Autant de sujets dont presque tout le monde se fout. Nous aussi, alors on n'en parlera pas plus.

Par contre, c'est pas beaucoup plus médiatisé, mais il y a encore du ski en France. Ingrid Jacquemod, est par exemple régulièrement bien classée, heureusement, elle ne fait pas mieux. Et surtout Jean-Baptiste Grange a enfin réalisé un podium, grâce à un véritable exploit dans le slalom du combiné à Beaver Creek, il est sans aucun doute le nouveau grand champion français, mais surtout la nouvelle star du ski mondial. Il était temps, Amiez et Vidal étaient prêts à rechausser les leurs.

Le retour du melon
Mais le fait marquant de ce week-end, c'est bien Christine Arron qui renonce à courir le relais à Pékin. Plutôt que d'avouer qu'elle n'a pas envie de se casser le cul à courir avec des connes complêtement nulles, elle préfère évoquer son doublé 100m-200m. Problème, le relais se court à la fin du championnat, et n'aurait handicapé en rien ses courses précédentes. En plus, c'est dommage pour elle, ça lui aurait peut-être permis d'approcher au moins une fois un podium pékinois.

Pendant ce temps-là Sebastien Loeb essaie de ne pas sortir de la route pour devenir définitivement le plus grand champion de l'histoire des rallyes. C'est pas grand chose, mais c'est pas mal quand même. Et le PSG ?

L’édito du Vestiaire : Qui ne sautera pas?

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La domination de Julien Absalon en VTT n'a d'égale que celle de Sébastien Loeb en rallye. Heureusement, Roanne et Le Mans ne cessent de briller en Euroligue, à leur façon. C'est dans quel sport déjà ?

Dans ces mêmes colonnes le 18 octobre dernier, les journalistes du Vestiaire étaient les premiers à évoquer ce qui est en train de devenir une affaire : le cas Thuram. Un des plus gros tabous de l'histoire de l'équipe de France, depuis le but de Fabrice Divert (photo) en 1992, commençait alors à se fissurer. Mais personne d'autre, dans notre talentueuse presse hexagonale, n'irait ensuite jusqu'à, ne serait-ce qu'évoquer cette question. Au contraire, le monégasque était célébré comme un des joueurs indispensables de cet Euro. A tel point que Lilian lui-même, politisé et gateux comme jamais, qui parlait il y a peu de France-Ukraine comme son possible dernier match, se voyait déjà à la coupe du monde 2010… à presque 40 ans !

Délit d'incompétence ou autocensure frileuse et connivente ?

Et puis, ce matin, miracle, le quotidien L'Equipe ose enfin briser l'omerta et s'inquiéter de la forme de Thuram. Il était temps. Mais iront-ils jusqu'au bout ? Passeront-ils outre la jurisprudence Jacquet qui a tant empoisonné la vie tricolore en 2002 puis en 2004 ?

Presse qui brouille, pas vraiment good

Le traitement médiatique de l'équipe de Domenech est encore loin d'être transparent et même loin d'être à la hauteur tout simplement. Comment ne pas faire de Benzema un partant certain ? Il est pourtant évident qu'il sera selectionné à moins d'avoir perdu une jambe.

Pendant ce temps-là, Bernard Laporte dirige le sport français et, ça n'a aucun rapport, le rugby français n'intéresse toujours pas grand monde. Ce n'est pas l'avenir de Rugby Hebdo qui nous contredira.

L’édito du Vestiaire: Roger and me

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Pendant que l'équipe de France de foot passait sans jouer, on n'avait toujours aucune nouvelle du ski français et Dieu se manifestait en Chine.

Jusqu'où ira Ferrer? La question, digne d'intérêt, était toutefois mal posée. En finale du masters, on a compris que la réponse était simple et qu'il manquait quelques lettres à sa bonne formulation. C'est Federer en personne qui s'est permis d'y répondre et de façon cinglante. Beaucoup l'ignoraient certainement, mais même au bout du rouleau, le meilleur reste le meilleur surtout face à un Ferrer qui venait d'éclater sur un nuage les redoutables Gasquet et Roddick.

6-2, 6-3, 6-2 une rouste inouïe et Schumacher en ligne de mire

Jamais, un joueur n'avait dominé comme le phénoménal Suisse écrase le circuit. Borg, Connors, Lendl, MacEnroe, Sampras, Agassi et Gasquet n'existeront bientôt plus, eclipsés par le futur vainqueur de Roland Garros. Federer est-il le plus grand champion de toute l'histoire du sport dans son ensemble? Il en prend en tout cas le chemin.

Il reste le problème Thuram qui est loin d'être réglé. Va-t-on sacrifier la défense française sur l'autel d'une septième phase finale consécutive pour le gentil Lilian?

L’édito du Vestiaire : Mormeck, la mort d’un mec

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Patrick Charpentier avait montré la voie, Fabrice Tiozzo s'y est engouffré, Brahim Asloum a confirmé.

Don King doit en avoir ras le cul. Après Ali et Tyson, le promoteur avait cru que s'intéresser à des Français pouvait être prometteur. Après tout, c'est le pays de Marcel Cerdan, se disait-il. Mais voilà, on avait homis de lui préciser que c'était aussi la patrie de Julien Lorcy. Depuis quelque temps, il commence à comprendre. Tiozzo, et maintenant Mormeck. Le Don a pas fini d'en bouffer du looser.

Le plus ridicule, n'est pas forcemment la défaite en elle-même. Il est toujours possible de tomber sur plus fort que soi, surtout quand on est Français. Le plus dur, c'est l'humiliation qu'a subie Jean-Marc après avoir crané tant qu'il pouvait. Pas au niveau de son prénom (Ferreri a suvécu), mais bien par rapport à la présentation du combat. Les médias, ses entraîneurs et lui-même, tout le monde le voyait bien trop beau, bien trop puissant, bien trop talentueux. Ses sparring-partners déclaraient même qu'il leur avait fait mal. On leur souhaite de ne jamais boxer face à Haye, le bourreau du jour, ils risqueraient de décéder hâtivement. « Dans la forme de sa vie », « prêt comme il ne l'a jamais été », des superlatifs qui resteront gravés à jamais dans le panthéon des histoires les plus honteuses du noble art. Juste à côté d'un Tiozzo-Hill de gala…

Pendant ce temps-là, sans égale, Justin Hénin devient petit à petit la meilleure joueuse de l'histoire du tennis. Une place qu'aurait dû occuper Monica Seles si elle n'avait pas été poignardée en pleine gloire, en 1993, et condamnée à une fin de carrière à la Mauresmo.

L’édito du Vestiaire, OM : Djibrill… era plus jamais ?

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La saison de ski a repris ses droits ce week-end. L'occasion est belle de ne pas en parler.

L'histoire se déroule à Lyon, au 21e siècle. Un sport ancestral, descendant direct du jeu de paume, permet de découvrir un phénomène tout à fait exceptionnel : un affrontement Grosjean-Gicquel en finale. Ce n'est pas un rêve, mais bien le pire des cauchemars pour les amateurs de tennis. Si le premier, papy sur le retour, fut un bon joueur il y a des millénaires, le second, une authentique buse, un des plus mauvais joueurs français de tous les temps (ils sont nombreux dans cette catégorie tient à préciser Jerôme Golmard) est un coutumier du fait. A 30 ans, inutile de dire qu'il a encore d'aussi belles années devant lui que derrière lui. Rappelons qu'un autre ancien, Richard Gasquet, participait à ce tournoi. Et Bercy qui commence aujourd'hui. Heureusement, Virginie Pichet s'est imposée sur l'Ile de la Réunion.

Sinon, Marseille a perdu avec un Cissé de gala, déjà ovationné ci-dessous par l'équipe du Vestiaire après une de ses autres brillantes prestations. Constater que l'ancien avant-centre d'Auxerre a été nul devient donc officiellement un pléonasme.

L’édito du Vestiaire : Le bal des faux-culs

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Le concert de louanges qui s'abat aujourd'hui sur le rugby français est d'origine inconnue. En effet, on en vient à croire que le seul France-Angleterre a révélé la vérité au monde médiatique. Il était temps. Mieux vaut tard que jamais?

L'équipe du vestiaire a lu aujourd'hui sur le site internet du journal l'Equipe un formidable papier d'analyse du fiasco de l'équipe de France et de son staff. Comme nous l'avons fait depuis longtemps sur notre blog, lequipe.fr dresse un parallèle troublant entre 2003 et 2007, mêmes causes, mêmes conséquences. Quatre ans qui n'ont servi à rien (nous le disions déjà à la radio en 2004, mieux valait se débarasser de Laporte après l'échec cuisant de Twickenham, pour éviter les frais). Un encadrement suffisant et très satisfait de lui-même pour un bilan pour le moins catastrophique (Laporte gueulera sur les toits qu'il est plusieurs fois champion d'Europe, bravo à lui…). L'article est parfait, très bien écrit, documenté, argumenté et criant de vérité. Mais pourquoi établir cette observation maintenant alors que le constat aurait pu être fait bien avant? Par plaisir de voir la France se casser la gueule à cause de dirigeants incompétents , juste par hypocrisie, ou par manque de courage? Sans aucun doute plutôt pour les deux dernières raisons avec un brin de politique et de jurisprudence Jacquet comme nous l'écrivions après France-Argentine. Sauf que Jacquet, il ne perdait pas. Déjà en 96 il faisait demi-finale de l'Euro, éliminé sur un 0-0. Il ne marquait pas beaucoup mais sa défense était la meilleure du monde et en foot, ça peut suffire, en rugby non, la preuve.

Nous sommes aujourd'hui vraiment navrés de voir toutes ces remarques, certes justes mais beaucoup trop tardives, se déverser ainsi. Nous sommes également triste de voir Laporte toujours incapable de se remettre en cause. Le soutien renouvelé de Lapasset, étant, quant à lui, logique car interessé. Il va en effet devenir le sous-fifre de son sous-fifre.
Mais nous sommes surtout malheureux pour la France qui pourrait être à l'heure actuelle, peut-être double, mais au moins championne du monde de rugby.

Enfin, et ce sera la dernière chose que nous écrirons à ce sujet, personne ne l'a rappelé au ministre, mais lorsqu'il récupère l'équipe en 99 (au passage, Maso était déjà là depuis 1995, faudrait aussi penser à s'en débarasser), elle sort d'une miraculeuse finale mondiale. Laporte en a fait une double demi-finaliste. Seuls Dubroca et Trillo ont fait pire. Au suivant.

L’édito du vestiaire: 2003-2007, Absolutely FabPelous

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Bernard Lapasset est amoureux de son sélectionneur, et c'est bien connu l'amour rend aveugle. Mais au réveil on a mal au cul.

Ils pourront dire « j'y étais ». Jean-Michel Aulas et Amélie Mauresmo étaient dans les tribunes du Stade de France pour voir Frédéric Michalak rejoindre Brahim Asloum, Sylvain Chavanel ou encore Thomas Castaignède sur l'étagère des éternels espoirs. Ce soir, hélas, toutes les prophéties du Vestiaire se sont réalisées. Peyo Greenslip, notre fabuleux consultant une fois encore impeccable, vous contera demain la dernière aventure du plus mauvais entraîneur du monde. Des Anglais faibles, une équipe de France fatiguée magnifiquement reconduite dans son intégralité, un Michalak en dessous de tout et tactiquement la faillite habituelle. A l'image de la France entière, nous aurions voulu que Bernard Laporte soit en réalité compétent et qu'il porte le quinze tricolore jusqu'à William Webb-Ellis.

La faillite annoncée des deux Bernard.

L'équipe du Vestiaire

L’édito du Vestiaire : La recette du hachi-parmentier

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23 heures. A l'heure où la prostate de Christophe Moreau lui jouait des tours peu recommendables, Fabrice Tiozzo dormait déjà depuis deux bonnes heures, juste le temps qu'il a fallut à Robredo pour coucher Mahut.

C'est un exploit inédit et réellement incroyable auquel nous avons assisté en ce samedi de funérailles marseillaises. Rendez-vous compte, Pauline Parmentier s'est qualifié pour la finale d'un tournoi de tennis. Choqué, Christian Bîmes s'est même trompé de carnet de chèque pour régler l'addition. Au même moment, l'équipe de France féminine de Basket se demandait par quel moyen de transport elle pourrait se rendre à Pékin. Finalement les fillettes décidèrent bien sagement de rester dans l'hexagone. Sinon, ça vous a peut-être echappé mais même avec le plus mauvais entraîneur du monde on peut accéder à des demi-finales. Exemple à méditer pour des lyonnais désesperement malchanceux dans le choix de leur staff. Et le PSG est en crise. Incroyable on vous dit.

L’édito du Vestiaire : Le coup de garce

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A 24 heures du passage sur l’échafaud du rugby français, le monde du sport est en émoi, et pas qu’à cause des photos rugueuses d’Ana Paula Oliveira.

Cette semaine se déroulaient les championnats du monde d’escrime, personne n’en a parlé. Alors, pour ne pas choquer une fois de plus certains de ses lecteurs, sans doute surexcités par des reconnaissances mammaires de premier ordre, Le Vestiaire a choisi lui aussi de taire cette compétition honteuse où l’on permet aux Français de ne pas finir derniers. En revanche, de honte il n’est absolument pas question en vélo où Bettini a superbement conservé son titre mondial. Une bonne nouvelle salvatrice supplémentaire pour ce sport loin d’être aux abois, entaché tout de même de deux scandales majeurs : la présence constante de Sylvain Chavanel sur les courses et la trop précoce fin de carrière de Pascal Lino Ventura en 2001, à 35 ans à peine.

Aujourd’hui, Dan Philibert doit être un peu amer. Stéphane Caristan a rendu cette nuit une partition très juste malgré un instrument démesurément érodé par le temps qui passe. Mais ce qui chagrine surtout celui qui fut surnommé le cocu à la médaille d’argile, c’est que son ex, Christine Arron, devient officiellement la femme la plus rapide de tous les temps sur 100 mètres. En effet, Marion Jones vient de l’avouer, elle n’a pas toujours conduit des camions, ni porté CJ Hunter sur son dos. Avant, elle était une femme normale. Difficile à croire. Si Paul-Henri Mathieu vient d’ajouter une fabuleuse étape à son épopée en perdant contre Benetteau, il ne peut encore se comparer à Lyon. Comme Le Vestiaire l’annonçait depuis plusieurs mois, le club d’Aulas est entré pour l’éternité dans la légende du football. Nous vous retracerons bientôt l’histoire merveilleuse d’une équipe qui pendant deux ans et demi, de septembre 2004 à décembre 2006, domina le monde mais ne gagna même pas une Coupe d’Europe. Lyon ne refera pas surface avant plusieurs années. Pourquoi ? Car Lyon est mort.

L’édito du Vestiaire : Le talent d’Achille

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Pour son dernier match de préparation avant une très attendue entrée en lice, l’équipe de France va de nouveau présenter un visage inédit. Celui que Laporte lui a encore façonné de façon complêtement stupide.

C’est une stratégie rondement menée par le staff tricolore : sur l’autel de la concurrence, Bernie Lapuerta et Jo Maso ont décidé de sacrifier le dernier match qu'il leur restait avant la finale de la coupe de monde, dans 10 jours. Au programme, rien de très cohérant, des joueurs alignés en vrac sur la pelouse pourvu qu’ils soient 15 et qu’ils évoluent à peu près à leur « poste naturel ». Dans une telle situation de crise, malgré les deux dernières branlées face à des nations mineures du rugby (surtout l’Irlande) il aurait été logique de permettre aux joueurs de l’équipe type de pouvoir travailler leurs automatismes.

Chauver par le con

Evidemment, le duo choquant a préféré mettre ceux qui ont beaucoup joué au repos. C'est sûr qu'affronter trois fois des Namibiens, ça fatigue. Tant pis pour les troisième et seconde lignes, pas si fondamentales, surtout contre les Blacks. Par contre pour Poitrenaud qui n’a plus rien à prouver et aucune concurrence, interdiction de se reposer. Du génie. Surprise du chef, Nallet sera aligné aux côtés de Thion. Espérons que le Parisien sera suffisamment mauvais pour convaincre ses entraineurs de s’en débarasser. Le vieux Betsen avec sa hanche en bois aurait bien besoin de faire ses heures de sommeil. Ben non papi, tu joues ! Aucune considération non plus pour les trois-quarts, qui n’auront jamais eu deux matchs successifs avec le même joueur. Pour Skrela, ça sent très mauvais, même contre la Géorgie on n’ose plus l’aligner. « Les enfants, avec un tel management, il va falloir prier le plus fort que vous pouvez », souffle d’outre-tombe Robert Paparemborde attablé avec Jacques Fouroux et Franck Comba dans un bordel de Cardiff.