Cyclisme, Giro 2023 : Chair de Poel

On continue à s’emmerder avec un Pasteur, mais c’était le prix à  payer pour virer Montel et Thierry Bisounours. Le jeu en valait-il la chandelle ? 

Après nous avoir fait croire pendant une dizaine d’années que l’EPO n’existait pas, puis que les transfusions sanguines étaient autorisées, nos excellents journalistes sont persuadés que le nouveau Merckx est slovène. Alors que Merckx a toujours été belge. Il est vrai qu’Evenepoel n’a gagné qu’un seul grand Tour pour  l’instant. Celui auquel il a participé.

Continuer la lecture de « Cyclisme, Giro 2023 : Chair de Poel »

L’édito : Teddy tueur

Prendre une grosse gamelle peut parfois avoir du bon. Se faire humilier par un Japonais puis par un Normand un peu Breton aussi. Teddy a donc fini par trouver suffisamment de motivation pour redevenir Riner. A croire même qu’il a lu les jolies choses écrites par le Vestiaire il y a quelques mois. L’ancienne légende du judo bouffie d’arrogance, de gras et de fric s’est muée en légende du judo toujours bien vivante puissante et pleine de pognon. A ce rythme et s’il garde ce poids, cette forme, cette envie et pourquoi pas cette humilité toute nouvelle pour lui, il est difficile de concevoir l’apparition d’un adversaire capable de le faire tomber. Il faudrait déjà qu’ils arrivent à saisir l’élastique de son pyjama. Trop grand, trop fort. Six mois encore à tenir en travaillant sans trop ouvrir sa grande gueule et ni Harasawa, ni Kageura, ni même Tushishvilli ou Jean-Luc Rougé ne pourront ébranler à nouveau le monument.

Pendant ce temps-là, Larbi Benboudaoud va sans doute devoir remettre son kimono si on veut espérer une autre médaille masculine à Tokyo.

L’édito : Requins et Rougé

Pour la première fois de l’histoire de sa longue histoire, l’heure est enfin venue pour le Vestiaire d’écrire le nom de Killian Le Blouch. On ne pourra pas accuser ses parents le manque d’originalité dans ce choix de prénom, il y a 31 ans, personne ne savait que Hamdaoui serait toujours un second choix derrière Bouthier, Ramos, Dulin et pourquoi pas Ougier. Mais bon, on ne peut pas non plus donner tort au Colonel Fabien qui a quand même permis à tout un pays de ravaler son vomi après 20 ans d’emprise sur le jeu du Capitaine et ses capitaux. Pourtant le Capitaine a réussi à se maintenir contrairement à celui de Le Blouch dont la médaille de bronze n’aura pas suffi à faire croire que les garçons savent encore faire du judo. Et encore, l’humiliation olympique de Teddy frimeur lui a été évitée. Pas celle des affaires de viols et harcelements en série et en tout genre ignorés depuis longtemps. Toujours ? Les résultats ne suffiraient donc pas à vivre paisiblement et à effacer les blessures de jeunesse. Qui l’eut cru ?

Pendant ce temps là, d’autres héros oubliés de notre jeunesse nous rappellent eux aussi que la victoire ne suffit pas toujours. Les requins resteront toujours des requins. Pas vrai Liza ?


L’édito : Teddy rumeur

Les légendes ne meurent jamais. Teddy Tamgho finira-t-il par marquer l’histoire de la violence comme celle du triple saut, de la bêtise, et de l’arrogance ?

tamtam

Pour ceux qui en doutaient, un sportif peut donc changer. Mais pas tous. Jusqu’ici Teddy Tamgho avait quasiment réalisé un sans faute. Fermer sa gueule au lieu de casser celles d’une athlète qui passe par là, ou la fermer parce que ça vaut mieux que de l’ouvrir. A force, les téléspectateurs et ses patrons, pas toujours les plus prompts à intervenir, ont quand même fini par en vouloir à Patrick Montel, entre autres choses, d’avoir tant soutenu Teddy, un mec en or.

Continuer la lecture de « L’édito : Teddy rumeur »

L’édito : Claque de fin

Faut-il plutôt parler de Mbappe ou de Vahaamahina ? La question a agité notre rédaction pendant un long moment. Presque quatre minutes à l’issue desquelles il a été décidé que Le Vestiaire ne se roulerait toujours pas dans la fange du commentaire à chaud pour évoquer la place d’un footballeur de 20 ans dans l’histoire du ballon rond. Et ce même s’il a ridiculisé un club belge.

Que dire de plus sur le gentil géant de La Tamoa, patelin calédonien  que personne ne connaît vraiment, devenu brutalement aussi détesté que Bernard Laporte ? 

Que le président de la FFR est un mage de droit divin équipé de pouvoirs surnaturels, autre que ceux de rester dans la lumière alors qu’il les accumule : il sait que la France se serait qualifiée à 15 contre 15. Pour aller dans son sens et être persuadé que sa théorie et celle de millions d’experts est la bonne, et non une réaction balancée sans réflexion, tout aussi idiote que le geste dénoncé, il n’y a qu’à regarder l’évolution du score. En effet, à la 49ème minute de jeu, les Bleus écrasaient la deuxième mi-temps de leur talent en ayant inscrit pas moins de zéro points,  largement de quoi enterrer les Gallois.

Continuer la lecture de « L’édito : Claque de fin »

L’édito : Les mémoires d’Adrien

« C’est dans le succès qu’on peut faire les plus grosses conneries. » Ça ne veut rien dire et surtout c’est con. Et si on mettait cette phrase en Une ?  

Il y a des jours où l’on se demande s’il n’aurait pas été mieux que les traitres qui avaient fondé, puis coulé Le Sport en 1987,  réussissent leur coup en butant le quotidien sportif préféré des Français. On ne se le demande même plus, on en est certain. Le problème c’est que ça aurait laissé de nombreux champions d’aujourd’hui sur le carreau comme le rappelle les derniers gros sujets traités par le journal, entre compte-rendu incisifs, enquêtes et analyse. Du factuel, de la mise en perspective, du recul, du recoupement, donc de l’information, tout sauf de la communication en somme. La preuve : Maman Rabiot confie ses états d’âme, Maman Sala confie ses états d’âme, Didier Deschamps confie ses états d’âme, Federer confie ses états d’âme,  il ne manque plus que Benzema qui n’a pas parlé depuis quelques jours déjà. Et pourquoi pas explorer la thématique des paris truqués au tennis ? Vu que Karabatic joue toujours en équipe de France, autant attaquer de pauvres joueurs crevards. Rassurez-vous demain, on parlera du match des Bleus avec un mot sur Rami quand même, puis on reviendra évidemment avec les traditionnelles Unes sur l’OM ou le PSG.  Le sport et le journalisme c’est sympa, mais faudrait quand même penser à sonder les égouts pour retrouver les cartes de presse.

Pendant ce temps-là, il n’y aurait pas des Mondiaux de patinage ? 

Ukraine-France (3/3) : Pat carbo

Hier dans la deuxième partie, on disait que tout était souvent compliqué avec Patrice.

ek

Pas du tout, en fait c’est très simple. Evra n’est pas un cas isolé. Il fait les mêmes conneries que ses petits partenaires de jeu, et il dit aussi les mêmes. Par exemple qu’il ne lit pas les journaux mais que sa famille oui et que du coup il est obligé de réagir. Il est comme ça Pat, toujours à défendre la veuve, l’orphelin et leur conseiller en image. Anelka insulte Domenech dans le vestiaire en 2010 ? En tant que capitaine il n’avait pas pu laisser passer ça : « Le problème, c’est le traître qui est parmi nous. C’est ce traître qu’il faut éliminer du groupe. Nicolas Anelka n’est pas le problème. » Une vraie vision à long terme du collectif ; la suite lui aura rendu hommage. Et s’il avait à refaire la même chose, il n’hésiterait pas. 

Mais comprendre la sortie médiatique de Patrice Evra, c’est surtout comprendre pourquoi il ne sera pas puni. Ça n’a pas grand-chose à voir avec la communication de Le Graët, pour qui ce n’est pas grave, ni avec celle de Deschamps pour qui c’est juste un problème entre son joueur et les consultants. Blanc ne disait pas autre chose de Nasri quand le feu a pris à l’Euro, par contre après coup il a dit que ça lui a pété entre les doigts. Et après coup il a aussi parlé d’Evra et de textos qu’il avait en sa possession. Une manière de dire que Pat est un homme bien, sans doute.

Mais Deschamps n’a jamais écouté Blanc avant, il n’allait pas commencer à le faire après avoir récupéré son poste. Donc il a repris Evra : on pourrait considérer ça comme la première erreur majeure de sa gouvernance, mais ce serait une insulte : Deschamps a toujours été un tel stratège qu’il a peut-être rappelé Evra pour régler un vieux contentieux avec Lizarazu. Dans tous les cas, Deschamps aura du mal à s’en passer et Le Graët continuera à le couvrir, quitte à s’excuser encore 20 fois auprès de tout ce que la France compte d’anciens internationaux et de journalistes. S’il n’y a que ça. Radier Evra est trop risqué pour préserver l’unité de l’équipe de France : dit comme ça, on pourrait penser à une vanne mais ce n’est en absolument pas une.

Car, s’il ne pense bien sûr qu’à son image, Pat le fait avec tellement de conviction que ses partenaires et entraîneurs sont subjugués. Alors il est capitaine, et même quand il ne l’est plus, les autres veulent encore plus qu’il le soit. On ne saura jamais s’il a parlé à la mi-temps de Biélorussie-France pour le bien de l’équipe de France, le sien ou parce qu’il fallait régler son compte à Lloris. Dans le fond peu importe, l’essentiel c’est que Ribéry l’ait raconté à un micro qui passait par là après le match. En remerciement, Pat dira que Ribéry mérite le Ballon d’or. Echange de bons procédés entre champions qui ont été à l’école ensemble en 2010. On dirait presque un code d’honneur. Même Toulalan l’a respecté, et depuis il ne se respecte plus lui-même.

Remettez 23 joueurs ensemble dans un bunker 4 ans après, avec Patrice qui prend la parole au nom du groupe : qu’est-ce que vous obtiendrez ? Mieux vaut peut-être ne pas le savoir. Car dans le fond, le problème n’est pas qu’il insulte des consultants qui le méritent bien, ni qu’il le fasse juste avant les barrages. Le corporatisme des médias, la morale, le tarif de Carla, le français approximatif, quelle importance. Tout ça ne change rien. D’ailleurs c’est ça le vrai problème, rien ne change. Donc Deschamps est déjà condamné, à cause des enfants de 98 et d’un système qu’il a lui-même contribué à installer. C’est l’ironie du sort. Allez l’Ukraine ?

Retrouvez les 1ère et 2ème parties

Video clash Benzema : Pepe dans les orties

http://www.dailymotion.com/video/x15bo20_clash-benzema-vs-pepe_sport#from=embediframe

benzeman

Benzema a-t-il fini par tabasser Pepe en le retrouvant derrière la fontaine en sortant du stade ? Nul ne le sait, c’est ce qu’on appelle la glorieuse incertitude du sport. A voir le Real Madrid aussi nul samedi soir on en viendrait aussi à croire que l’Atletico et les restes de David Villa risquent de faire trembler l’Europe cette saison. Mais à y regarder de plus près c’était bien les mêmes mecs pourris de l’époque Mourinho qui étaient sur le terrain. Donc rien de surprenant, la maison blanche n’ayant pour l’instant pas gagné au change entre Ozil et Bale.

Et encore, sous Mourinho, ils parvenaient à exceller dans les agressions sur l’équipe adverse. Désormais ils ne sont plus capables que de le faire entre eux. Et encore pas la moindre dent ou rate n’a volé en éclat. C’est donc pour cela que Pepe s’est permis de dire à Benzema ce que tout le monde pense depuis un petit moment et que Benzema n’ayant pas de gun sous la main a dû se résoudre à accepter la collaboration de Sergio Ramos pour apaiser la situation. Oui Sergio Ramos l’homme à la coiffure de gonzesse mais aux 120 attentats par an a mis fin à une bagarre.

Mais que les joueurs de Real se rassurent, même s’ils en ont rien à foutre, ils ne sont pas les seuls à frôler la nullité absolue. Certains avec l’équipe B, d’autres avec l’équipe A. Manchester, le Bayern et le Milan AC ont donc clairement affirmé leur intention de ne pas briller en ligue des champions cette saison. Si Messi ne va pas en taule, le Barça se fera donc un plaisir d’humilier Arsenal.

Pendant ce temps-là le PSG est tout aussi merdique mais gagne quand même. Selon son contrat, on peut pas virer Blanc pour ça même si on l’avait fait avec Kombouaré.

OM, Baup : L’Elie miné

Une prolongation d’un an jusqu’en 2015, une revalorisation salariale. Comme d’autres avant lui, l’OM se frotte les mains d’avoir engagé cet entraîneur sans cheveu qui ne coûte pas tellement plus qu’une casquette au départ. Mais c’est après qu’il faut faire attention. Et c’est après que jamais personne n’a fait attention.

val

Par notre spécialiste foot Jeff Charnier

Episode 1, à Saint-Etienne en 1994. C’est sans autre expérience que celle du centre de formation de Toulouse qu’Elie arrive dans le Forez. Mais il a déjà assez de bouteille pour être là quand Santini s’en va en 1994. Sa première année est un désastre mais le maintien de l’OM en D2 le sauve lui et l’ASSE, la seconde encore pire et il la finira avant les autres un soir de défaite à Gueugnon. De là, Elie va retenir que la première impression compte toujours.

Episode 2, à Bordeaux, saison 1997-98. Guy Stephan le prend avec lui comme adjoint au début de la saison 1997-98. Encore une fois Baup a de l’intuition puisqu’à Noël il faut trouver un remplaçant à Stephan. Elie lève la main. Se doute-t-il que Bernabia et Micoud le feront se rouler par terre au Parc un soir de mai 1999 ? Son titre de champion de France est un laisser-passer pour la suite de sa carrière, y compris à la télé. Moins pour son palmarès. Dans la foulée du titre, Dugarry et sa grande gueule reviennent pour terroriser les défenses de D1. Ils ne terroriseront que Baup et le parcours du club en Ligue des Champions, qui termine la seconde phase avec autant de buts encaissés qu’un club lituanien. Mais cela n’a déjà plus d’importance : Baup a déjà breveté son 4-4-2 avec les créateurs excentrés, et tant pis si ça s’annonce moins bien avec Ziani et Wilmots dans les années suivantes. La vérité est beaucoup plus simple : quand Wiltord et Pauleta sont dans une équipe avec un scapulaire, l’équipe avec un scapulaire marque des buts. C’est donc avec deux belles 4e places, une 6e, puis encore une 4e que Baup ne redécouvre pas la Ligue des Champions. Mais le passé ressurgit : son adjoint Michel Pavon finit par prendre sa place et lui devient entraîneur général du club, c’est-à-dire rien du tout. Comme il l’avait fait à Stephan en son temps, mais c’était pas une raison pour bien prendre la chose.

Il y avait pourtant une vie après Bordeaux. Elle l’a conduite à Saint-Etienne en 2004 pour l’épisode 3, là où sa carrière et ses limogeages avaient commencé. Nous sommes cinq jours après qu’Antonetti ait été remercié pour avoir fait remonter le club, il ne lui pardonnera jamais, mais qui aurait refusé de sauter sur une place libre ? Pas Baup qui s’y connaît en adaptation express. Saint-Etienne, promu, termine 6e, avec Zokora, Hellebuyck et Piquionne et Feindouno qu’il fait venir. La magie opère lors de la deuxième saison, comme toujours. Avec les mêmes joueurs plus Mazure et Helder Postiga, donc avec les mêmes joueurs, Saint-Etienne confirme par une 13e place pas si belle. Du coup il s’en va parce que le recrutement lui convenait pas.

Et coup de chance, il a mieux. Toulouse l’attire en 2006 pour l’épisode 4 et grâce à lui et Elmander qui marque but sur but, le Tef séduit jusqu’aux plus sceptiques supporters de Vic Bigorre. 3e, ça veut dire Ligue des Champions, mais en fait ça veut dire deux défaites au tour préliminaire contre Liverpool. Le charme agit encore, Toulouse remplace Elmander par Gignac qui est nul à chier et finit 17e avec une équipe renforcée. Ben oui pour la Ligue des Champions. C’est donc l’heure de s’en aller à un an de la fin de son contrat, donc avec une légère indemnité de départ, parce que le recrutement lui convient pas. Il restera en bon terme. Et lui qui a connu l’inverse, comment pourrait-il en vouloir à son adjoint ? Ce serait déplacé.

Voilà qui nous conduit à Nantes deux mois plus tard en septembre 2008, c’est l’épisode 5. Appelé au bout d’un mois après un licenciement, alors qu’il se trouvait fortuitement dans les parages, il attaque sa première saison comme une deuxième puisque sa nouvelle équipe est déjà sclérosée. Trop sans doute ; il n’allait quand même pas sauver le club. C’est l’effet Baup : la première impression du président est bonne, la dernière un peu moins. Une indemnité d’un an de contrat et quelques salaires de consultant plus tard, sans oublier les allocations, Marseille se profilait avec son contrat de deux ans. La deuxième année démarre. Et l’épisode 6 avec elle ?

En fait la carrière de Baup est une malencontreuse succession de mauvais concours de circonstances : les joueurs de foot prennent le melon après une bonne saison, ils veulent plus d’argent et de temps de jeu et ça finit par partir en couille. C’est quand même pas à l’entraîneur de gérer ça, il doit déjà faire l’équipe, préparer ses discours, monter une académie de gardiens avec Barthez et appeler ses avocats pour prendre des nouvelles des procédures en cours.

 

L’Edito : A deux Mimo

Voeckler et Chavanel se tirent la bourre à l’heure de Derrick.

chacha

« Respect champion« . En ce début d’été brûlant, Patrick Montel s’adressait-il seulement à Alain Mimoun, à son armée de lèche-culs, à son égo bien pensant ou à l’ensemble du sport français ? Trop occupé à s’étonner en direct de la présence des niveaux de jeu, des progrès à faire et des fautes directes de De Schepper et Mannarino, Guy Forget n’a pas pris le temps de se poser la question. La seule qui vaille désormais est de savoir ce que veut dire le sparring partner de Bartoli quand il déclare : « Marion et moi, on prend beaucoup de plaisir. » La clé du succès ouvre parfois des accès sombres et humides. Comme quoi Thomas manie mieux son manche que Papa.

Bari se ment

Voilà qui nous conduit à Basile Boli, même si pour l’humidité Bari semble plus loin que la 14e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre. A quoi sert d’émouvoir la France entière si ce n’est pas pour créer une fondation derrière pour sa retraite ? Après avoir assuré derrière, il a pris soin d’assurer des arrières. De toute façon, rien ne changera : Tapie était fier de lui depuis 20 ans, il le sera après. Tout ce qu’il reste d’autre dans le sport français tient en une bande de filles avec une balle orange, et cette étrange référence qui n’évoque rien à notre rédacteur en chef omnisports : Isabelle Fijalkowski. Elle a pourtant été championne d’Europe elle. Laurent Blanc aussi mais surtout il a parlé au téléphone à Thiago Silva et il adore Cavani. La chance.

Pendant ce temps-là, Paul Pogba veut encore croire qu’il est différent des générations précédentes envoyées à un Mondial U20.

L’Edito : La vérité si je Mans

C’était Laurent Jalabert.

redbull

On aurait très bien pu faire un édito entier sur les 24h du Mans. S’interroger sur la mort d’un pilote, sur le réel intérêt de rouler 24h pour donner envie d’acheter des voitures ou des déodorants pour homme ou sur Pescarolo dont une partie est sans doute restée figée dans une autre époque. Mais les mêmes discours s’appliqueraient à tous les sports voire à la société du spectacle en totalité et donc nous n’aurions plus aucune légitimité à exister. C’est la même problématique qui se pose à Arthur Vichot. Hier matin on ne savait pas qui il était, ce matin non plus. Entre temps il a battu Chavanel. Qui ne l’a pas fait, pourra-t-il oser pour sa défense ? Il lui reste 5 ans à hésiter devant l’ordonnance. Puis il se remplira d’alcool et si ça se trouve Madiot continuera de faire comme si et la FDJ comme ça. Il aurait fait un si bon vendeur de jantes.

Nugget enough

Le dilemme se pose aussi au Brésil atteint de schizophrénie avancée. Quand on est capable de mourir d’une crise cardiaque en 1950 parce que l’Uruguay a mis le deuxième, faut-il s’étonner que 63 ans après on mette davantage d’argent dans le stade où l’Uruguayen a marqué que dans le bus qui emmène au même endroit ? Brianna Rollins se pose moins de questions. Elle n’a que 21ans. Mais court déjà aussi vite que Gail Devers ou Yordonka Donkova. L’un ressemble à James Brown, l’autre à Guy Drut. C’est du 100m haies, n’en déplaise à Patricia Girard qui s’est probablement toujours refusée à prendre les compléments alimentaires qui permettent de ressembler à Teddy Riner. Qu’en est-il de Brianna ? Comme Usain Bolt elle est sans doute surdouée. Mais comment justifier qu’elle fasse des performances qu’un être humain ne peut pas faire ? Le talent sans aucun doute. Ce sacré talent.

Pendant ce temps-là, on se pose beaucoup de questions sur l’avenir de Saint-André, de ses joueurs, de Tyson Gay, de Laurent Blanc, de Federer et des joueuses de basket. On parlera de tout sauf de basket évidemment.

Edito : Montel California

On dirait que l’équipe de Tellement vrai tient une nouvelle recrue.

ka

Montel a donc trouvé sa nouvelle victime. On aurait dû s’en douter, il s’agit de Kevin Anin. Quoi de mieux qu’un joueur de football à problèmes victime d’un gros accident routier alors qu’il ne conduisait même pas la voiture. Immédiatement le scanner de Patrick s’est mis en marche. L’histoire est triste donc il ne faudra pas se priver de dégouliner de bons sentiments. Un bon Montel ne s’écrit jamais sans une leçon de morale : le foot n’a plus de valeur.  L’occasion est trop belle, d’autant qu’en fouillant dans ses vieux France foot il découvre une interview de l’accidenté où on parle de sa dépression. Ce n’est pas que la vie privée du garçon, c’est aussi le moyen pour Montel de faire le lien entre le foot et ses problèmes psychologiques. Il souffre de la malhonnêteté de son entourage, tant mieux, cet accident arrive à point nommé pour qu’il retombe sur terre. Ou sur son fauteuil roulant n’osera pas Montel qui a osé tout le reste.

Au final on ne comprend rien du tout à ce papier, ni pourquoi il a été fait, ni le lien entres les idées et les faits exposés. L’impression curieuse qui en ressort est que Montel a juste voulu se faire plaisir pour ne pas dire mousser sur le dos d’un pauvre type et qu’il en a profité pour dire que le foot c’était pas un milieu très authentique, ni très sain. Après, que l’accident n’ait absolument rien à voir avec le monde du ballon rond ou avec sa dépression antérieure qui elle-même n’était pas forcément liée au sport, on s’en cogne un peu du moment que Montel a pu écrire sur son blog.  Et le pire c’est qu’il ne s’en rend même pas compte, bouffé par son orgueil ou son envie de sauver le monde ou les 2. A moins qu’en voulant étaler sa bonté il ne finisse juste par frôler la débilité, surement pas le voyeurisme. Mais peut-être est-il tout simplement retardé.  A vous de juger.

Anin jaune

Qu’est-ce qui est le plus regrettable : le pathos, la méconnaissance ou les poncifs vaseux ? Et si l’incompétence se résumait à un savant mélange d’un peu tout ça ? Sans transition, la dernière prolong de notre ami à mèche est un remarquable plaidoyer pour la vie d’un jeune footballeur. L’intention est sans doute bonne, ou alors il faut me virer ces lunettes et cette coupe de cheveux d’enfant de chœur. Mais l’intention, Kevin n’en a sans doute rien à foutre.

Ainsi donc, sans faire l’économie de préciser qu’il ne connaît pas personnellement le joueur, Patrick fait allègrement comme si. Ou comme psy. Un peu mystique en plus : « mais le hasard existe-t-il ? » dit Patrick, au motif qu’il a lu un article dans France Foot  sur Anin en mars, ce qui relève d’une étrange coincidence pour un journaliste sportif. Journaliste ? Sportif ? La carte de presse fait foi, bonne ou mauvaise. Ainsi donc on y apprend que Kevin est un affectif torturé, ce qu’à peu près tous les portraits de lui ont déjà dit. Nous sommes d’ailleurs tombés par hasard sur celui-là, celui-ci ou à défaut cette interview. Mais le hasard existe-t-il ?

Restons honnêtes, ce n’est pas parce qu’on n’apprend rien à personne qu’on raconte des conneries pour autant. L’immense connerie aurait été de faire croire que l’accident de la route était un épisode de plus après la dépression. Patrick ne tombe pas dedans, alors que d’autres y ont mis les deux mains et la carte de presse avec. Mais il n’hésite pas sur le reste : le garçon attachant, la sensibilité, les blessures intimes, tout y passe. On rappelle qu’il ne le connaît pas personnellement. Mais il connaît les raisons de la dépression, reprises bien sûr dans l’article d’un confrère : Anin ne supportait pas d’avoir hébergé des mecs qui ont profité de lui et qui donc n’étaient pas des potes, et acceptait assez mal « la froideur des règles du jeu, une mise en concurrence qui n’a que faire des amitiés adolescentes ». Peut-on mieux dire que quelqu’un de bien ne peut s’adapter au milieu des enculés de première ? Si seulement on avait su que le foot était fait de faux amis, d’intermédiaires douteux et assoiffés de pognon, cet article aurait été inutile, mais là, non.

Et puisqu’il faut conclure sur une bonne note, quelques larmes ne font pas de mal. « Une autre vie commence. Une renaissance douloureuse.  Portée par d’autres valeurs, d’autres chaleurs. Kevin fera alors forcément le tri entre les relations superficielles et intéressées et les amitiés profondes. » C’est beau comme du Lopez.

Il ne reste plus qu’à faire le même billet sur les 27 000 autres hospitalisés après accident de la route comptabilisés en 2012. Il y a aussi eu 3 600 tués, mais il est vrai qu’ils n’étaient pas tous footballeurs sujets à des épisodes dépressifs, ce qui rend la chose beaucoup plus tragique et triste. Sinon pourquoi en parler ? Ça fait peut-être plaisir à la famille.

L’Edito : Vincent collé

Patrick Montel a eu fort à faire ce week-end pour rivaliser entre ses différents statuts Facebook. S’il ne fallait en choisir qu’un ce serait sans doute : « #bresil #france 15 ans plus tard la 22ème nation de foot contre la 18ème #quileutcru? ». Et qui aurait cru autre chose ? Et qui se serait posé cette question ?

nb

La plénitude de l’âme. Comment atteindre un tel niveau de génie ? Quel est le réel intérêt de cette phrase ? Contient-elle vraiment une information ? A quoi ça sert, tout ça ? On en vient à avoir envie de se foutre en l’air. Dans 153 ans, les thésards en philosophie du sport éplucheront à n’en pas douter le compte FB de Patrick Montel et ils se demanderont vraiment s’il y avait encore des journalistes sur la planète Terre en juin 2013. Ou si définitivement la société du spectacle avait pris le pas sur la vérité. Cette société a réussi à vous faire croire que Tsonga pouvait gagner Roland-Garros parce qu’il avait sorti le grand-père de Federer. Si cela était possible pourquoi le Vestiaire a-t-il remporté 100 euros en misant sur David Ferrer ? Cette société en extase devant un type qui enchaîne les victoires Porte d’Auteuil sur une seule jambe, ce qui donne envie à Agassi de découvrir de plus près ses méthodes miracle d’entraînement. Mais pourquoi donc le Vestiaire ne bande-t-il pas devant le niveau de Nadal ? Cette même société capable de s’emballer parce que Lemaitre termine un meeting devant Gatlin et sous les 10 secondes. Si ça s’arrêtait là pourquoi pas, mais derrière c’est le podium moscovite qui est visé, alors que ni l’un, ni l’autre ne monteront sur la boîte pour les mêmes raisons qui font de Nadal, le premier fan de Froome. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Normal, il a 28 ans, a débuté le vélo l’année dernière et va gagner le Tour de France. C’est toujours plus jeune que Riis et Landis. Mais moins que le prochain bébé de Christine Arron et Benjamin Compaoré qu’ils ont fait en toute discrétion dans le JDD. Même s’il semble très immature, ce n’est pas de Tamgho dont il s’agit. Celui de Saint-André et Deschamps aura en revanche beaucoup de mal à sortir. Il sera au mieux prématuré au pire difforme mais il aura le mérite d’exister. Camille Lopez aussi. Fabrice Pellerin, en revanche, n’existe plus dans les discussions entre Agnel et Boyon dans Stade2. Show must go on.

Pendant ce temps-là, Tony Parker est en train de faire son entrée parmi les plus grands meneurs de l’histoire de la ligue et il est même pas né à Nanterre. Collet aurait sans doute préféré.

L’Edito : Tatiana go love in

Au regard du nombre d’articles publiés ces derniers jours, l’Edito pourrait être entièrement consacré au tournoi de Saint-Georges-Sur-Loire on a appris que le frère de Nicolas Mahut était un tout petit peu moins bon que lui et qu’il aurait même une soeur.

lch

Mais finalement devant l’arrogance phénoménale de Federer qui en vieillissant devient aussi sympa que Lance Armstrong, on va parler de lui. Pourvu qu’Oprah Winfrey ne se mette pas au tennis. Hier Chamoulaud a donc inauguré son dispositif Roland-Garros. Enfin pas Chamoulaud puisqu’il s’est fait virer de partout sauf du court central, mais plutôt Luyat qui a rappelé à Lauclair pourquoi il n’avait plus le droit aux interview sans intérêt : « Dites à Gilles Simon qu’il va être interviewé par Louise, il finira plus vite. » En tant que journaliste nous nous devons d’accorder les réserves nécessaires à de telles déclarations. Car il faudrait considérer que tout le monde a envie de baiser Louise, y compris lui qui jusqu’ici semblait préférait les Louis, malgré la ridicule rumeur Golovin. Mais quelle rumeur Golovin ? Il faudrait ensuite imaginer que Gilles Simon n’aime pas les hommes et que Lauclair ne soit pas à son goût. Bref, le fait que Louise n’y connaisse rien en tennis ne compte pas vraiment, puisqu’on lui demande juste, comme Tatiana, de faire bander les téléspectateurs. Sinon elle n’incarnerait pas à elle seule le concept de bouffer à tous les rateliers. L’excellent Wikipedia vous en dira plus. C’est vrai qu’on disait pareil d’Hanouna avant qu’il devienne le respecté Cyril Hanouna recevant les stars de la télé et du proxénétisme.

No Future

Avant d’en arriver à l’interview de Federer par Nelson qui a bien compris qu’il avait face à lui un adversaire devenu très coriace, Chamoulaud s’est félicité de la présence de trois Arnaud dans son équipe dont deux dirigent le tennis français. On rappelle que Clément a fait une finale de tournoi majeur et Di Pasquale une demi-finale olympique. On en vient à espérer que ça soit Boetsch le patron du haut-niveau. Car Dominguez-Hagelauer-Massias-Jauffret, ça n’a fait qu’envoyer Pioline perdre 12 fois en finale. Contrairement aux apparences le tennis français n’a toujours pas trouvé la solution qui est évidemment mentale quand elle est pas physique. Un mental qui a permis à Federer de tenir le coup hier soir sous les coups de boutoir de Montfort : « On vous aime beaucoup Roger. » Mais heureusement aucun des deux n’aura l’indécence de citer une seule fois le nom de Pablo Carreno-Busta, Federer précisant respectueusement à son propos qu’il n’en avait « jamais entendu parler » et que gagner des Future, ces tournois pour les nuls, c’est quand même gagner. C’est alors que Brabant, bravant tous les orthophonistes du pays, s’est lancé dans une attaque en règle contre Rodger : « C‘est la première fois que vous arrivez après une coupure. » Ce n’était pas le cas et Rodgeur aurait pu lui répondre cordialement que non, il a préféré ricaner et répondre que non.

Pendant ce temps-là, la victoire de Rosberg a prolongé le contrat de notre spécialiste formule 1 qui l’avait annoncé vendredi. Si seulement il arrivait à être drôle.

L’Edito : Le déconneur de Canal+

Il s’agira probablement de l’Edito le plus riche de toute l’histoire du Vestiaire et pas seulement parce qu’Hoarau est en Chine, Ancelotti pas encore au Real et Wenger toujours à Arsenal.

tr

Hervé Mathoux l’a répété hier soir, ce week-end de sport a été marqué par les émouvantes larmes de David Beckham. Pour une fois le Vestiaire ne fera pas bande à part. Car comment ne pas être ému par un club supporté par des débiles acclamant un joueur venu passer 6 mois de shopping dans la capitale pour que des Qataris puissent vendre la Tour Eiffel à Deng Xiaoping ou ses enfants. On a heureusement échappé à la triste histoire d’un des plus grands joueurs de Manchester United finissant sa carrière devant son public à Old Trafford. Ca aurait pas été émouvant du tout et ça aurait pué l’opportunisme. Et puis ça n’aurait pas collé avec la sincérité et la grandeur d’âme de l’époque.

Mais Hervé Mathoux n’a pas dit que ça au cours de cette magnifique soirée de foot que sont les trophées UNFP. Au programme comme toujours avec Canal+, du glamour et des stars. Pour le glamour on a vu Tony Vairelles aux abois venu vendre un cd. Oui, oui, un cd avec en prime une photo un peu cheap de lui avec un autre gitan mais pour une fois qu’il vient sans fusil mitrailleur on peut bien lui pardonner, même si c’est du slam. Pour les stars, on a pu se rendre compte que Bernard Diomède est bien vivant puisqu’il est venu vendre sa fondation. Sinon il y a eu aussi Kombouaré et Malouda, à la recherche d’un club, venus vendre leur dignité. On ne vous parlera pas de la mascotte de Valenciennes en plateau comme aux grandes heures de Direct 8. A un moment on a a fini par se dire « pourvu qu’ils déterrent pas Coupet ».

Platane Ibrahimovic

Et soudain juste après une énième musique de merde mixée par Cut Killer, qui ne doit pas être si demandé que ça aux States, on a vu arriver un ancien gardien mal coiffé de Lyon. Pas Olmeta, Coupet. Lui-même se demandait pourquoi il était là. Pas Margotton qui lui a léché l’anus pendant 1’30 de portrait obséquieux. S’il avait pu mettre les doigts, il l’aurait fait. « Et en plus il était beau gosse« . Les écoles de journalisme ne sont décidément plus ce qu’elles étaient. Bientôt on pourra accéder à la rédaction de la Tribune républicaine avec un Deust banque-assurance. Pour finir Houiller qui en avait rien à foutre, a récompensé Ancelotti qui en avait rien à foutre et qui en plus a dû serrer la main à Galtier. Mais pas Fabien qui était sans doute occupé à trouver des arguments pour expliquer l’absence de dopage dans le rugby et la multiplication des cancers dans les équipes junior. La veille il avait assisté l’humiliation annuelle des Jaunards champions d’Europe jusqu’à la 60ème minute. La progression est notoire, si Michalak pouvait s’en inspirer.

Pendant ce temps-là, tout n’est pas perdu, une jeunesse saine pousse derrière : Agnel s’est barré aux Etats-Unis, Tamgho approche les 17m et Thauvin aligne presque 4 mots à la suite sans faire de faute. Attendons un peu et Gourcuff pourrait revenir en bleu puisque Grenier est décisif, mais moins beau gosse, précise Margotton.

L’Edito : Le Stade anal

Le Stade toulousain fait tellement triompher la jeunesse qu’il triomphe plus beaucoup. Au contraire de l’autre Stade et du Racing. D’ailleurs lequel des 3 n’est pas en finale ? Attention, il y a un piège. Mais pas le gros cuistot qui fait de la pub pour un produit étoilé comme Mir.

rru (2)

Quand un enfant en bas âge n’arrive pas à la propreté seul, il faut parfois l’emmener voir Marcel Rufo, quoi qu’il en coûte à ses parents. La leçon est difficile à appréhender pour le père de Richard Gasquet ou celui de Marion Bartoli. C’est pour ça que Gilles Simon a fini par tuer tous ses pères et qu’il en teste un nouveau aujourd’hui. Un Allemand, comme tout le monde, il est pas plus con qu’un autre, d’après sa légende il serait même plus intelligent et meilleur joueur de tennis que le fils que pourraient désormais avoir Djokovic et Federer ensemble et qui ne s’appellerait pas Andy. Ces sacrés joueurs de tennis : ils pensent y arriver seul alors que le problème vient d’eux.

Aubame masqué ohé ohé

C’est l’inverse de Vilanova, Rufo aurait rien pu faire pour son cancer et lui ne peut rien pour celui de Xavi, on appelle ça la vieillesse. A ne pas confondre avec celui de Nadal dont il est l’unique responsable. Ce n’est pas faute pour notre spécialiste de l’avoir prévenu il y a 3 ans déjà. Pour être à son niveau Nadal demande trop à son genou. Il n’a donc pas vraiment le niveau pour être le plus grand et c’est pourquoi il ne le deviendra jamais. Il faut s’y faire, Nadal c’est terminé depuis un moment même s’il restera toujours meilleur que n’importe lequel des frères Montanes. Et ce n’est parce qu’Aubameyang a volé 130 euros aux parieurs du week-end dernier qu’ils n’en ont pas remis 80 sur une nouvelle branlée pour enterrer bien comme il faut ce Barça, même si Roustan dit que cela serait dommage. En finale Müller promet de marquer une fois de chaque côté pour équilibrer les choses.

Pendant ce temps-là, les Jaunards écrasent tout le monde mais ça n’intéresse personne. Mais au moins ça fait croire à tout le monde que la France est le pays du rugby. En fait non, on s’en fout. Vive le rugby.

L’Edito Champion’s league : Qu’a fait Klopp ?

C’est l’une des dernières énigmes de notre temps avec l‘escroquerie des Inconnus qui font croire à tout le monde qu’ils se reforment pour la première fois au cinéma depuis les 3 Frères alors qu’ils ont commis le dégueulasse Rois Mages en 2001 et réalisé le petit exploit de quand même faire raquer 2 millions de spectateurs à une époque où les cartes illimitées n’existaient pas.

benzacol

Pourquoi Sylvère-Henry Cissé le chroniqueur sport de la matinale de Canal a-t-il affirmé que Lewandowski a marqué un triplé hier soir avant de tenter de soporifiques et embrouillées explications sur la polémique Nadal et son surclassement éventuel à Roland-Garros ? Il a même fini par se faire Leon Mercadier car celui-ci affirmait que L’Equipe indiquait un quadruplé pour l’attaquant polonais comme Dado Prso en 2004. Oui, c’est un Polonais aux couleurs allemandes qui a humilié Pepe, Mourinho et Higuain hier soir. Qui aurait imaginé ça en 1940 quand ses aïeux servaient au mieux à régler la température des fours ? Ceux qui évoqueront une vanne de mauvais goût se replongeront alors dans Google et rechercheront le sens du mot kapo, puis fermeront leur gueule. Il peuvent lire ça aussi au passage. Pendant ce temps-là, les autres, plus instruits car lecteurs du Vestiaire, savaient depuis longtemps que la Bundesliga était le meilleur championnat au monde car le plus dense. Même si le Bayern est loin devant, mais il est loin devant tout le monde. Le Vestiaire avait également expliqué dès la Coupe du monde 2010 que le foot allemand n’était plus seulement des baraques moustachues qui explosent la tronche à Battiston avant de soulever des trophées à une main. Désormais les baraques mettent du gel mais on en sait pas plus sur leur sexualité. Voilà on a tout dit, plus qu’à vous faire plaisir en regardant Sylvère-Henry ce matin (25 avril) dans la partie 1 de la matinale. Le calvaire débute à partir de 23’15.

L’Edito : Un forte odeur de Merckx

Même après avoir lu et relu, notre article sur le Bahreïn, difficile de dire si la victoire de Vettel et le podium de Grosjean sont un echec pour notre nouveau chroniqueur. Une chose est sûre, le film « Les Profs » est une sacrée merde.

Ca n’a sans doute échappé à personne, la saison d’athlé en plein air a enfin repris et avec elle les premières bombes de la saison. Contre toute attente, Tamgho n’a pourtant frappé personne, ni même sauté au delà des 19m, se faisant logiquement voler la vedette par deux obscurs marathoniens tchétchènes qui n’auraient pas fait homologuer tout leur équipement avant la course. Aurait-on validé l’exploit de Philipidès s’il avait disposé d’un matériel identique lors de ses 42km contre les Perses ? Sinon Shawn Crawford a  pris 2 ans pour ne pas avoir prévenu trois fois de ses lieux préférés pour se doper. Tant que Bolt prévient, l’honneur est sauf. Sauf qu’en Jamaïque on s’en fout. Le jour où ils prendront un Armstrong ou un Cahuzac dans la gueule, ils changeront peut-être de discours, car on a tous une part d’ombre. En attendant, Jimmy Vicaut a fait 10″14 en ouverture de saison. Comme si Bolt ouvrait en 9″80, c’est assez prometteur pour lui. Ce qui est moins rassurant c’est qu’il a fait la saison indoor.

Jalabert je rie

Sinon on peut faire un paragraphe sur Liège-Bastogne-Liège. Et puis non, on préférait quand Bartoli réglait Jalabert et Zulle ou quand Vandenbrouke se suicidait. A l’époque quand on mentait on mentait pas vraiment, quand on trichait on trichait pas vraiment. Riis était un grand champion et  Jalabert a fini par croire qu’il était aussi résistant qu’une voiture. Mais ça lui a au moins permis de comprendre un truc, dans le vélo d’aujourd’hui un Français n’a plus aucune chance. Et ce n’est pas qu’une histoire d’entrainement.

Pendant ce temps-là, on peut se demander qui a intérêt à faire chier le Bayern a trois jours de l’humiliation barcelonnaise. Mais que les amateurs de casques à pointe se réjouissent, en leur temps, les légers écarts de Berlusconi et Tapie perturbaient rarement Baresi et Boli avant d’ouvrir la boucherie.

L’Edito : Monter Carlo

On va tellement parler de Nadal jusqu’à début juin que personne ne va retenir que Di Pasquale est nommé DTN. Il va falloir faire une légende.


Puisqu’on démarre par du tennis, autant ne pas perdre de temps car on y apprend beaucoup de choses. Le Masters 1000 de Monte Carl a démarré, Simon a perdu contre Bautista Agut après avoir été breaké 7 fois en 2 sets. Mais Gilou a passé une bonne journée quand même : Benneteau, celui qui aurait pu jouer à sa place en Argentine, s’est fait torcher par Raonic. Ca remet les idées en place aux crétins. Il n’y a pas que le tennis dans la vie, sinon notre spécialiste aurait fait carrière sans se cacher derrière un physique ingrat.

Carlo pète

Quelques jours après avoir remis les idées en place à d’autres crétins, le PSG a poursuivi sa marche triomphale vers le titre et Leonardo a reçu Mathoux, Menes et Astrid Bard avant Lille-Marseille, un sacré duel de poursuivants. Ca a permis d’évoquer en toute connivence l’affaire Gameiro, qui ne sera pas sanctionné. Et Ibra ? On pourrait en parler toute la semaine, parce qu’à part ça il y a du Ogier, du Toulon-Clermont, du Alonso et de la NBA. Faudra pas dire qu’on n’a pas prévenu si jeudi on ressort la légende Babak même si récemment notre lectorat quebecois s’est plaint de la rediffusion régulière de nos papiers Wenger, d’un « on a compris qu’il était nul inutile de le répéter. »  Ok, on ne parlera pas de la perf face à Norwish. Rien à voir avec les contrats vieillesse qu’on pourrait conseiller à Arsène.

Pendant ce temps-là notre semaine sera consacrée à une enquête inédite et explosive sur Nasri et bien-sûr un retour inévitable sur la lamentable carrière d’Ibrahimovic.

L’Edito : Les aventures de Berlocq Holmes

Il y a à peu près deux façons de se repasser le week-end de Carlos Berlocq. Soit il a frôlé l’exploit face à Tsonga et il l’a réussi face à Simon, soit c’est Simon qui a réussi deux exploits en perdant contre Monaco et Berlocq. Où se trouve la vérité ? Sans doute pas dans les performances de Cancelara.


Certains jours, Gilles Simon aimerait s’appeler Richard Gasquet. Non pas que Richard soit un prénom hyper sympa quand on a vu le jour après 1934, mais au moins on a le droit de ne pas jouer quand on veut pas et personne ne viendra vous faire chier même pas Mediapart. Mais pas sûr pour autant que Gilles préfèrerait finir ce CAP de plombier-chauffagiste plutôt que d’aller se faire humilier chez les Gaucho sans même réaliser un malheureux pas de tango devant sa dulcinée qui préfère son pote qui a juste pour lui d’être séduisant et moins malingre. Quoi qu’il en soit, Gilles aurait sans doute préférer se taper une randonnée pédestre de 25km en Indre et Loire avec le Ku Klux Klan ou assister à la montée d’Angers en ligue 1 pour le compte de la presse régionale que de devoir suivre le dernier jeu du match, de son match. Mené 5-2 et balle de match contre lui, il trouva les ressources nécessaires pour se faire dessus à 5-4.

Le vide Grenier

Les come-back font toujours saliver, et parfois même par le cul. Ses septièmes et huitièmes défaites en douze matchs de Coupe Davis ne l’empêcheront sans doute pas de revenir, ni de perdre à nouveau, ni d’ouvrir sa gueule, mais cette fois le coaching de Forget n’est pas en cause. Quoique : qui a inspiré Clément ? « Je ne crois pas qu’il soit maudit. C’est sans doute un très mauvais concours de circonstances. Il a rencontré des joueurs de grandes valeurs à chaque fois, qui arrivent à se dépasser. » Berdych, Ferrer, Djokovic, mais aussi Isner, Stepanek, Melzer, Monaco et Berlocq, soit une bonne grosse moitié de 70e mondiaux. La même question se pose pour Rémi Garde, qui a de plus en plus de mal à cacher qu’il a côtoyé Arsène Wenger. Ca lui a valu de longues années à Londres. Et aujourd’hui, il ne sait pas pourquoi Umtiti, Grenier et Lacazette sabotent une saison, alors que Juninho, Tiago et Benzema ne le faisaient pas. Ils sont jeunes, et alors ? Dabo ne l’est pas et pourtant il souffre aussi contre des Rémois anciens Tourangeaux. D’un autre côté, s’il faut perdre 1-0 pour rivaliser avec le PSG, c’est un joli coup.

Pendant ce temps-là, Onesta a repris du service comme si de rien n’était, comme Chavanel, Wilkinson et Gourcuff.