L’Edito : Hari un ami vous veut du bien

Le rugby est-il vraiment moins populaire que le football ? Brian Joubert est-il vraiment moins populaire que Craig Joubert ? Qui se souvient d’Andre Joubert ? Et de Mademoiselle Joubert ?

Comme tous les 4 ans, le rugby a pris sa pause médiatique. Heureusement Anoeta conserve son taux de remplissage, ce n’est donc pas un sport sans intérêt le reste du temps. Dont acte. Mais le sport de prédilection des abonnés de Canal qui ne payent pas 30 euros seulement pour voir vérifier si Ianetta est vraiment infidèle ou si Laurent Weil lèchera d’abord les couilles ou le prépuce de Jean Dujardin supplantera-t-il un jour l’une des sources de revenus mineures de la mafia corse. La réponse est évidente, Max est le speaker du stade de France, l’équipe du Vestiaire paye ses pigistes grâce à Bwin et dans droits télé, il y a encore télé même si le seul truc pertinent diffusé sur CFoot est le documentaire sur France-Bulgarie. Et oui quelle surprise David Astorga présente une émission de merde mais pas davantage que tous ses collègues.  Et pourtant, la ligue 1 marque à nouveau des buts. Et pour une fois  ce n’est pas seulement à cause du départ de Rami,  car désormais l’écart se creuse réellement entre le haut et le bas. Ainsi,  le PSG, Lyon, Montpellier et Rennes jusqu’à Noel resteront intouchables, Toulouse fera peur et Bordeaux inversera sa spirale pendant que Marseille continuera à jouer avec des armes de guerre aussi grosses que Gignac est nul. La vanne aussi grosse que Gignac marchait aussi mais on la laisse à Sofoot.

La fosse à Turin

Le fameux nivellement par le bas s’est donc arrêté cette année, pour un peu Lille aurait même pu en profiter pour devenir un grand club. Mais étrangement Hazard croit que dans un grand club les contrats ne sont pas rédigés dans la langue de Joey Starr.  Il se trompe. Car  désormais la ligue 1 rivalise avec les championnats étrangers sauf  l’Italie qui après quelques années de purge auprès du séduisant Jean-Claude Blanc dominera bientôt à nouveau le continent qui a vu naître Higuain. Car  l’Angleterre a conservé Wenger 8 ou 9 ans de trop. La Premier league est même devenu ce qui se fait de pire. L’année dernière avait livré de gros indices en incorporant Houiller, cette année  les statistiques sont venues le confirmer.  Les  attaquants de Manchester City ont un ratio quasi identique à celui d’Higuain en Espagne. Marquer toutes les 50 minutes n’est donc pas forcément un gage de qualité. Le football mondial se résume donc à un championnat en Italie,  une équipe en Angleterre, deux joueurs en Espagne, l’un joue un match sur deux et n’a toujours pas gagné le ballon d’or, l’autre est le meilleur mais n’a toujours pas gagné la Coupe du monde. Et à la ligue 1 qui fait rêver avec Gourcuff.  On a vraiment changé d’époque. Bientôt on attendra fébrilement les soirées ligue des champions comme sous Roger Zabel.

L’Edito : Un jeu Parralympique

Aucun fonds de jeu, aucune expérience, aucun coaching, pas de nerfs, pas de joueurs. Un capitaine et quelques paires de testicules ont donc suffi au quinze de France pour réaliser le plus grand exploit de l’histoire du rugby : perdre une finale de Coupe du monde en étant presque la meilleure équipe sur le terrain. Autopsie.

Jonah l’homme mou

En 2011 comme en 1995, les Blacks ont chié tout mou la nuit d’avant, empoisonnés, comme le veut la légende, par de gentils maîtres d’hôtels locaux. Les locaux étaient cette fois encore en finale mais ne parlaient pas un mot d’afrikaaner et pourtant les Blacks ont encore eu mal au ventre. Heureusement le prochain film bien-pensant de Clint Eastwood ne contiendra pas Morgan Freeman. En tout cas on l’espère.

Soulette it be

Contrairement à 1999, Lamaison, Dominici et Magne n’avaient pas tout donné durant l’exploit des demi-finales. D’ailleurs ils n’ont rien foutu de toute la compétition. La finale ne pouvait être que la leur. Sinon ils sont ou très mauvais, ou retraités. Ça peut faire penser à pas mal de personnes en short hier.

Panier de crabos

A la différence de 1987, tout le monde croyait publiquement que la victoire était possible mais secrètement qu’ils allaient prendre une grosse taule. Dans cette hypothèse complètement folle, le record de Sella, Blanco, Mesnel, Dubroca et autre con de sort aurait été battu. Il  l’a été. En 87, les Bleus avaient atteint les 9 points et pourtant en face c’était pas l’équipe B des blacks.

Evidemment, la spirale de la chance aurait pu tourner encore une fois en faveur de Lièvremont, jusqu’à provoquer des excuses du spécialiste rugby du Vestiaire. Rassurez-vous, le sport est incertain mais jusqu’à un certain point seulement. Les Français ont perdu en bons Français, ils ont été nuls comme depuis 4 ans. Mais grâce à  eux, on a retrouvé les valeurs qui ont fait notre pays : perdre et s’en féliciter. Heureusement ils ne nous ont pas proposé de déporter quelques millions de compatriotes. C’est déjà ça.

L’Edito : Estebanez, Tao, les cités d’or

Les mondiaux de vélo ont eu lieu il y a quelques jours. On avait complétement oublié de vous en parler.

Depuis ce week-end, la France d’en bas roule toujours en super 5, mais cette fois les jantes sont chromées. Et oui, la journée de ligue 1 était sans aucun doute, ayons le sens de la mesure pour une fois, la plus facile de l’histoire des paris sportifs. Sous le parrainage de Bordeaux, bien-sûr, qui s’est évidemment fait reprendre deux buts en 3 minutes, les 3 dernières. Modeste était rentré à la 83ème. Désormais, si les neutrinos peuvent aller plus vite que la lumière, les girondins font eux aussi mentir les lois de la physique. Un jour ils mèneront certainement 3-0 à la 90ème et perdront 4-3. Puis ils seront enfin capables d’en prendre 5 en une minute. Alors s’offrira à eux la plénitude de la ligue 2, du National et pourquoi pas du CFA. Le centre de formation des apprentis. Laurent Blanc n’a pas fini de faire des miracles.

Jallet le fer

Tout cela a logiquement éclipsé le jeu défensif de Cissokho qui avait de toute façon déjà été excusé par un mec qui coûtait 40 millions et qui à force d’être décisif 3 matchs sur 4 en vaut déjà le double. Lloris est peu plus cher, c’est donc quelqu’un d’autre. On parle bien-sûr d’Higuain dont le ratio frôle le but par quart d’heure. En liga et contre la Corée uniquement, mais quoiqu’il en soit le Real est rassuré, il pourra se passer de Benzema et de ses 20 buts en 33 matchs de ligue des champions jusqu’à la fin de la saison. Ce coup-là était sans doute moins facile à deviner puisqu’on vous en a parlé la semaine dernière : tout a changé à Madrid. Même Zidane qui à quelques jours du France-Bulgarie du pauvre fait une belle déclaration d’amitié à son pote le grand requin Blanc.

Pendant ce temps-là, les parieurs du samedi avaient aussi joué  in extremis la victoire du Tonga. Pourtant la cote de la France était tentante mais il faut parfois savoir être raisonnable.

L’Edito : All Blake

En raisons de problèmes techniques, certains n’ont pas accès aux commentaires. Vous pouvez nous écrire sur equipe.vestiaire@yahoo.fr, nous les publierons. Faites nous confiance, on ne censure même pas Gégé.
L’exploit aurait pu être exceptionnel. En plus de ne pas être le meilleur joueur d’une équipe que ne joue déjà pas très bien, Cheikh Diabaté le nouveau modeste buteur bordelais aurait pu rater deux penaltys dans le même match. Palermo en rata trois en son temps mais évoluait-il sous les ordres de Francis Gillot ? Qu’on se le dise, Landreau aime moins Panenka que par le passé.
L’exploit du mois de septembre sera peut-être à aller chercher plutôt dans une pharmacie. Pourquoi pas celle de Jeannie Longo désespérement vide depuis 35 ans et puis soudain en ouvrant le placard, entre le Lillet et la camomille, un bon thermos d’erythropoïétine. Si son mari avait autre chose que le vélo pour gagner sa vie on se demanderait depuis combien de temps le couple se fout de notre gueule. On pourrait même faire semblant de ne pas avoir la réponse.
Il n’y aurait donc des exceptions ethiques que dans deux sports, le football bien-sûr et l’athlétisme quand il est pratiqué par des mecs habillés en jaune qui descendent des chronos au delà des limites chevalines. Pour Bolt c’était normal puisqu’il est aussi capable d’avaler 6 nuggets en 9sec59. Pour Blake aussi c’est normal, il s’entraîne avec Bolt. Et pour leurs 8 camarades d’entraînements qui se sont déjà fait chopés, on dit quoi ? L’exception, sans doute.

L’Edito : Bâle trappe

Dans la foulée de France-Japon, Bernard Laporte va retrouver un club. Lièvremont est vraiment si fort que ça alors.

Au royaume du dollar, deux happy-ends valent mieux qu’une. Un an après, la saga Federer s’offre un coffret revival des 10 et 11 septembre. Mêmes acteurs, même scénario et à la fin les jumelles sont contentes que papa rentre si vite. A 59 fautes directes près, on se dirait qu’on a revu le grand Suisse, ses beaux coups droits et son déplacement souple et aérien. Parce qu’on perd après avoir servi pour le match, mené deux sets zéro, raté deux balles de match avant de lâcher et se faire breaker, est-on fini ?

Tsonga ne devait pas mentir, alors, en disant qu’il n’était pas dans un bon jour en quarts. Djokovic n’était pas forcé d’être aussi humiliant : contraindre le plus grand de tous les temps à dire devant tout le monde : « J’aurais dû gagner. » Avant il ne serait même peut-être pas contenté de le dire, il l’aurait fait. Comme tout le monde, Federer va finir par se lasser de regarder les finales des autres. Arrêter à temps ou perdre son temps, tel est le dilemme.

Brest friends

A l’aube du grand retour de la Ligue des champions, la France est elle aussi face à un choix : vaut-il mieux des individualités pour gagner à Dijon ou un collectif pour perdre contre Rennes ? A défaut, autant s’en remettre au Hazard. Dans tous les cas, Gignac n’y est pour rien et il n’a pas son mot à dire. Pastore aimerait en être mais chaque chose en son temps : d’abord Brest, ensuite l’Europa League. A l’impossible, nul n’est tenu et même pas Palerme qui a battu l’Inter. C’est comme perdre contre des Belges en volley, ou des Espagnols en basket ça passe inaperçu.

Pendant ce temps-là, Puel et Aulas jouent à un jeu : qui a été le plus mauvais dans son rôle ? Lacombe aussi voulait jouer.

L’Edito : Une équipe à la Noah

Le défi le plus difficile pour l’équipe de France sera de trouver le moyen de ne pas remporter l’Euro. Insurmontable ? Pas pour Nando de Colo, mais pas certain que Traoré le laisse faire.

Ça devait finir par arriver. A force de jouer la nuit et de faire gagner des Serbes, le tennis est devenu moins populaire que le basket. Un raisonnement qui ne s’applique qu’à la France et uniquement pendant que Tony Parker séquestre Albicy à l’hôtel. Bilalian se renseigne déjà sur les tarifs de la finale : amour du sport et compétence.

Nous avons presque le même, la preuve : c’était le 20 juillet dernier, à plus d’un mois des championnats du monde, le spécialiste athlétisme du Vestiaire se livrait à l’une de ses plus belles demonstrations d’expertise depuis tous les déplacements de l’OM en CEI. Dans la catégorie « L’autre galaxie » il citait quatre noms. Trois d’entre eux feront podium, le quatrième était Tamgho, qui aurait évidemment pris le bronze, lui aussi, s’il avait bien voulu se donner la peine d’avoir un corps de sportif de haut niveau capable de gagner.

Le cheap Vicaut

En revanche, personne n’est parfait, notre spécialiste avait eu l’idée saugrenue de qualifier d’ « Européens » Mang, Kowal, Baala, Carvalho, Barras, Diniz et Soumaré. Allez savoir pourquoi, ils se sont tous plantés. Le niveau mondial est décidément impénétrable.

Un palier difficile à atteindre aussi quand vous avez fait la moitié de votre carrière à Arsenal et que vous ferez le reste à Manchester City. Heureusement, son concurrent Gourcuff porte encore mieux le costume de fantôme. Mais Nasri n’a pas le monopole de la nullité Outre-manche, puisqu’à Londres le légendaire Malouda, un bon match depuis janvier 2011 – information non vérifiée -, s’abîme dans la médiocrité de ses états d’âme. Bonne nouvelle, il ne devrait pas avoir à craindre de sa performance du soir, son requin de sélectionneur lui réserve une place assise, mais en business.

Pendant ce temps-là, une pendule du site http://fr.rugbyworldcup.com/ indique J-3. Et pour la V3 du Vestiaire, c’est combien Monsieur le webmaster ?

L’Edito : Tu te fous de la gueule Drummond ?

A force de jouer au con, on finit par lui ressembler.

Le nouvel amant platonique de Patrick Montel, Christophe Lemaitre, était bien au rendez-vous hier de la finale du 100m des Mondiaux. Comme d’hab, il y avait un couloir aménagé pour les gamins avec un très léger défaut de langage, 3m de cheveux en suspension, une belle allure d’Asperger. Ça ne pouvait pas être Boyon, il venait de donner le point culminant de la Belgique en direct de la tribune de presse. D’habitude, une fois ses deux-trois phrases dictées façon débile profond, la nouvelle star des lignes droites enquille sa course en moins de 10 secondes. Mais là, il a poussé son personnage de retardé au bout, en arrivant une bonne minute après Collins, troisième d’une course que Totophe devait évidemment remporter. Ça s’appelle courir comme s’il avait un ssfeux ssur la langue. Montel promet qu’on ne l’y reprendra plus, on peut lui faire confiance, il avait fait la même promesse pour Christine Arron.

Usain du nez

Pourtant, vers 11h40, à l’issue de la demi-finale, Christophe avait oublié quelques instants ses manies de triso spontané pour menacer Monfort s’il le gardait trop longtemps. Ça n’a pas suffi pour gagner sa place chez les Enfoirés, mais le 200 c’est pour bientôt. L’autre phénomène de foire s’est distingué lui aussi. Vous savez le mec qui s’entraîne avec huit des quinze derniers champions suspendus pour dopage. Le mec qui passe sa vie à crâner, enfin à respecter comme dit Montel. Ben oui, pointer du doigt ses adversaires en leur promettant la défaite avant d’utiliser un rasoir imaginaire, ça s’appelle le respect. Tenter 9 »40 en volant le départ c’est de la modestie. Ne plus vouloir s’exprimer une fois qu’on s’est vautré, ça s’appelle l’humilité, pardon l’humiliation. Cette fois Bolt aurait pu se montrer lui-même du doigt car le starter coréen a fini par lui demander de sortir. Comme disait Diagana, le haut-niveau c’est être présent dans les grands rendez-vous. Il n’y avait ni Gay, ni Powell, ni Bolt, ni Lemaitre et on a enfin pu voir de l’athlétisme humain même si c’est Blake qui a gagné. Vous savez le mec qui s’entraîne avec huit des quinze derniers coureurs suspendus pour dopage.

A force de jouer au con, on finit par lui ressembler.

L’Edito : Marconnet et à la barbe

Ça y est, c’est parti. Il va mieux falloir être chômeur, informaticien ou héritier ces prochaines semaines pour pouvoir bien profiter du spectacle.

On débutera mardi, avec un sport de combat qui se dispute en peignoir blanc ou bleu, où à la fin c’est toujours une baraque d’1m90 de large qui l’emporte. Notre spécialiste, qui a suivi la même préparation que Pierre Duprat depuis les rives de la Baïse jusqu’au parc Lobenheimer, parlera quand même d’Alain Schmitt, Romain Buffet, et Thierry Fabre. Quoique. Et comme le judo c’est surtout un sport de gonzesses, nous vous offrirons le troisième volet ou plutôt la troisième volée de la Jossinet empoisonnée. Entre Lucie, Automne, Morgane, Gévrise, Clarisse, Audrey, Anne-So, notre lectorat de pervers pourra lui aussi mettre la main à la pâte.

Faure en thème

Et c’est tant mieux car la semaine suivante Christine Arron ne sera plus là pour les tenir éveillés durant les chaudes nuits coréennes. A moins que 12 millimètres de poils sur la lèvre supérieure d’un grand dadet qui va vite suffisent à leur bonheur. Nous en reparlerons juste avant d’aborder cette discipline inventée par James Naismith pour être dominée par des Américains qui permet à des Européens de dormir dans des lits américains, de se taper des Américaines et de racheter des clubs Français. Tout cela se terminera on l’espère par une bonne branlée pour le quinze de France. Mais non, on plaisante.

Pendant ce temps-là, la Ligue 1 redécouvre de quoi est capable Geoffrey Dernis.

L’Edito : La symphonie Pastore aïe

Basket, judo et athlé, c’est pour bientôt. Profitons une dernière fois des sports mineurs.

Le sport a de passionnant qu’il détient des énigmes impossibles à élucider. A tout seigneur, tout branleur, L’Equipe en a offert une belle en Une vendredi dernier avec le « splendide isolement » de Leonardo. Que venait faire un tel adjectif dans le titre ? Est-ce la faute d’un SR malveillant, d’une attaque informatique de grande ampleur ou d’une incompétence rare  ? A moins que la rédaction ait voulu envoyer un message fort au nouveau maître du PSG, lui signifiant que ce qu’il faisait n’était pas cool, mais l’était quand même un peu. Autant égratigner Leo, mais pas trop des fois que ça marche ou qu’il ne veuille plus nous parler. C’est le fameux courage éditorial consacré en des temps immémoriaux par le grand Vestiaire, au moins au temps des derniers chevriers.

C’est d’ailleurs non loin du Garlaban que s’entraîne l’équipe qui a réussi à se faire remonter deux buts par une équipe qui n’en marque pas. Mystère. On ne saura jamais non plus qui est ce jeune Fabregas que le Barça ose faire signer au même prix que le grand Pastore. Difficile également de trouver du sens à un match de préparation à une Coupe du monde dont il ne sert à rien de tirer des enseignements puisqu’en face c’était la réserve des avants-derniers ou des co-vice champions d’Europe 2011, au choix. Marc Lièvremont a quand même été surpris que ses joueurs sachent faire des passes pendant vingt minutes, déjà ça de moins à leur apprendre. Que Skrela n’ait rien à foutre à ce niveau a visiblement moins surpris le staff.

Pendant ce temps-là, le tennis livre ses secrets les plus intimes. On peut être le prochain vainqueur français d’un Grand Chelem revenu à son meilleur niveau, écraser Mayer et Bellucci et se faire torcher par Almagro. C’est pas Tsonga, il a fait demi, c’est pas Federer il est pas complètement Français. D’accord, ce sont les mêmes qui ont parié il y a deux ans sur l’année Andy Schleck.

L’Edito : Le cheikh fait opposition

Il y a quelques mois, le Paris-SG avait dix points de retard sur le leader de Ligue 1. Aujourd’hui, il n’en a plus que trois.

On ne peut pas tout avoir. On peut acheter un joueur de Palerme 43 millions d’euros, on peut même demander au public du Parc de scander son nom, mais on ne peut pas exiger qu’il connaisse son nom voire son poste. On peut acheter Menez, mais comment l’empêcher de gueuler sur ses partenaires à 1-0 pour Lorient parce que lui il est bon et eux ils sont nuls ?

On peut aussi être un grand quotidien de sport et louer le sens collectif de Nênê dans les papiers d’avant-saison, mais ne pas deviner qu’en compétition il ne va penser qu’à sa gueule, comme toujours. Ca ne fait que deux ailiers de plus dans l’axe, encore un ou deux et le Real tremblera. On peut construire l’attaque la plus chère de la Ligue 1, mais on ne peut toujours pas demander à Tiéné de rester au marquage sur les corners. Comme annoncé, le PSG peut avoir du mal même contre Lorient mais on ne peut empêcher Gourcuff de penser à voix haute qu’il y est pour quelque chose. On ne peut pas tout avoir.

OM de paille

En cette reprise, il y a aussi eu Marseille, le rival pour le titre. Les frères Ayew sont toujours là, Rémy aussi, mais maintenant il sont épaulés par Amalfitano. Sochaux a senti la différence. Lille aussi a changé : ils dominent, mais Landreau coûte un but sur une sortie aérienne. Il reste Lyon, qui caracole sur le podium grâce à Lisandro et Gomis. Puis Guichard interviewe Garde et on ne sait toujours pas lequel est le nouvel entraîneur de Lyon. Rennes est déjà leader, la Ligue 1 a changé de dimension. Roger Federer aussi, mais dans l’autre sens, ose le sous-entendre L’Equipe le jour de ses 30 ans. C’est gonflé.

Pendant ce temps-là, Gaël Monfils perd aussi les finales ATP de 500 Series, même contre Stepanek. Ca fait trois sur quatorze. Vivement Metz et Montpellier.

L’Edito : Horter coroner

Désarçonné par les images de Thierry Henry soulevant un trophée, notre rédacteur en chef a tranché : il part vagabonder dans SoHo, entre deux James Bond dans un motel.

Les héros sont de retour. Après les handballeurs, les handballeurs, les handballeurs et l’équipe de France féminine, les nageurs sont enfin des stars à leur tour. BFM était bien sûr à Roissy, Tout le sport aussi : tout le monde était là, et même si Stravius a démenti, Melanie Henique. On ne retient que ça, symbole de la cohésion de la nouvelle équipe de France : pas de problème Bernard, pas de problème Manaudou, pas de déception Agnel, Bousquet ou Duboscq à l’horizon.

Le foot à Lyon, c’est pareil : ça change sans changer. En attendant Maribor, Gonalons et Briand perdent les ballons, Cissokho n’y touche pas. En général Toulalan et Lloris empêchent les buts. Cette fois c’était Vercoutre, il n’y a aucun souci à se faire. En plus, « attention à Porto cette année en Ligue des Champions. Je ne sais pas s’ils vont tenir tout le match à ce rythme », ainsi que le pense Philippe Jeannol. Porto était tellement fort que Vercoutre l’a été encore plus. Jeannol, Gonalons, le défenseur qui donne le ballon de la victoire à Bastos, un amical en prime sur Canal un dimanche soir : la Ligue 1 sait se faire désirer. Le lendemain, Eurosport offrait Monaco-Boulogne ; le Vestiaire n’est peut-être pas le seul à y avoir jeté un œil. 0-0 bien sûr.

La question du moment reste donc : pourquoi pas le PSG ? Jean-Eudes Maurice a été le bourreau de Boca et l’espoir du club Loris Arnaud s’est rappelé au bon souvenir de ses formateurs, sept ans après. Avec Pastore c’est sûr, l’Emirates Cup ne serait pas revenue à New York. Pastore, 43 millions, Palerme. Et oui, New York.

Pendant ce temps-là, Serena Williams a repris le tennis. Il n’aura donc bientôt plus de place à consacrer ni au tennis féminin, ni à Walter Bartoli, ni à Sébastien Ogier.

L’Edito : Mon beau-frère et moi

 

Quand Bousquet et Manaudou sont dans l’eau, il y a toujours des gouttes qui giclent à côté. Sauf en finale.

« Je suis comme vous Alexandre, je suis optimiste pour Frederick Bousquet qui devrait décrocher une médaille sur 50m nage libre demain. » « C’est vendredi les séries et samedi la finale, Nelson. » Fin juillet, les télés sont éteintes, Alexandre Boyon peut donc tranquillement égrener les temps de Verchuren et Coughlin à l’antenne. Les matinées sur France Ô, les premières finales qu’on montre en différé à cause des Zamours : rien n’est trop beau quand on doit raconter pourquoi dans un 200m 4 nages c’est la brasse le juge de paix. Les Mondiaux de natation c’est toujours la même chose : des Français qui brillent, Bernard qui nage son relais en brasse, Gilot déguisé en David Guetta, Bousquet et son accent aristo et ce type étonnant que Boyon appelle Michel pendant une semaine et qui ressemble à Jacques Laffite. Il ne manque que Leveaux en camisole dans la piscine. Les Mondiaux, c’est aussi et surtout l’occasion de reparler de l’histoire de la Chine : « La petite Chinoise Ye n’était pas née à la mort de Mao ni à la construction de Shanghaï. »

Loin de là, en Argentine, l’Uruguay a gagné la Copa America face au Paraguay. Ca fait beaucoup. Alors de deux choses l’une : soit Forlan et Suarez ne jouent que l’été, soit le Mondial 2010 et la Copa America ne sont là que pour glorifier l’Europa League et ses stars. Dans ce cas-là, le PSG aura toutes ses chances avec les jeunes Brésiliens à 50 millions que Leonardo espère, quelles que soient leur nationalité et leur métier. Gourcuff n’est pas jaloux, plus on est de stars en Ligue 1 plus on rit et le 0-0 à Hanovre est de bon augure.

Pendant ce temps-là, Gilles Simon a gagné son neuvième titre et on entend qu’il a rejoint Henri Leconte. Aussi dégueulasse pour l’un que pour l’autre.

L’Edito : Voeckler Texas ranger

Ca y est, L’Equipe a enfin eu l’idée de comparer les temps de passage de Voeckler et d’Armstrong au Plateau de Beille.

Gaël Monfils était tête de série n°1, Melzer était 2, Youzhny était le troisième. C’est dire si comme chaque année le tournoi de Stuttgart était particulièrement relevé. Ce qui devait arriver arriva, le gagnant s’appelle Juan-Carlos Ferrero, mais Andujar, Granollers et Del Bonis n’étaient pas loin. Excusez du peu.

C’est un tournoi de football où le Chili côtoie le Paraguay, l’Uruguay voire le Perou. C’est dire si comme à chaque édition l’Argentine et le Brésil étaient favoris. Ce qui devait arriver arriva. Messi, Higuain et Tevez se sont montrés suffisamment décisifs pour envoyer Forlan en demi. Ils pourront toujours se consoler avec sa gonzesse. Les Paraguyens auront assez avec celle de Fred.

Teddy s’immisce

C’est un sport où on pouvait s’appeler Rinero et terminer meilleur grimpeur ou Brochard et devenir champion du monde. C’est dire si François Simon ne pouvait pas espérer gagner le Tour même avec 20 minutes d’avance sur Armstrong. Ce qui devait arriver arriva, Vinokourov a quand même pu s’inscrire à l’édition 2011. Il ne devrait pas être là en 2012 mais on ne sait jamais, ça reste du vélo.

On peut être considéré comme l’un des meilleurs triple sauteurs de tous les temps et être capable de ne jamais remporter un seul titre qui compte. Ce qui devait arriver arriva, il lui reste une dizaine d’année à peine pour se construire un physique et un mental. Diagana y est parvenu, Arron pas tout à fait, Doucouré avait fait les choses à l’envers.

Pendant ce temps-là, les Samoans battent l’Australie et Rougerie recourt. Elle est où la vraie surprise ?

L’Edito : Antenne de mes 2

« Il a refusé d’obtempérer et a continué à rouler à une vitesse beaucoup trop élevée. » Ca faisait longtemps qu’on attendait que Christian Prudhomme prononce ces mots. Il parlait de qui ?

Le spin off féminin de la Coupe du monde de foot rappelle quelques secrets de la réussite : 1, avoir un entraîneur ça aide, 2, Thuram derrière ça fait gagner, même quand il a des cheveux longs, et 3, Marinette Pichon c’est le passé. Elise Bussaglia a donc réussi là où ni Sydney Govou, ni André-Pierre Gignac n’ont réussi il y a un an. Marquer, déjà, susciter un commentaire sur Eurosport ensuite et déglinguer Chamou à Stade 2 quand il demande si on dit buteur ou buteuse. C’est aussi ça France Télévision.

Mais un spin off reste toujours un pari sur l’avenir. Il y a un an, Raymond Domenech a quitté le Domenech show avec pertes et fracas mais comme toutes les stars de la télé, il n’est pas resté sans proposition bien longtemps. Ruiz a réuni Perrin et Rey, sans JO à l’horizon. C’est aussi ça France Télévisions, l’été sur France 3 ne dure jamais aussi longtemps que Jamy Gourmaud le croit. Peu importe, comme l’écrit le TV Mag : « Le seul problème de cette émission c’est qu’elle passe à la télé ! Je ne demande qu’à être oublié. » Le bouquin sortira certainement en 2012.

Combien de Carraz ?

En 2012, Christophe Lemaître courra pour une médaille mais rien ne permet d’affirmer qu’il n’en aura pas. Invoquer Quenehervé a ses contreparties. Teddy Tamgho aussi devrait être occupé en 2012 mais pour cela il faudra qu’il saute au-delà des 15,50m une fois la saison prochaine. 16,74m ce week-end même pas en rendez-vous mondial, il grappille centimètre par centimètre. Une bonne course d’Hélan et le tour sera joué. Richard Gasquet, lui, a remonté deux sets à un joueur de tennis. Très fier, Papa a trouvé qu’au début il jouait avec un bout de bois. Tout ça, c’est aussi France Télévisions.

Pendant ce temps-là, Chavanel a laissé Voeckler sur place aux championnats de France fin juin, devant les voitures France Télévisions. Ca valait le coup.

L’Edito : Levet si tard

Une selection nationale aurait pu devenir une des plus grandes équipes de France de l’histoire. Mais c’était du basket, du basket féminin et en plus elle a fini troisième. 

Djokovic aurait pu rejoindre Nadal et Federer dans le club des meilleurs joueurs de l’histoire. Avec trois tournois du Grand Chelem de suite la même saison, 51 victoires, aucune défaite et donc neuf tournois remportés. Ça aurait eu de la gueule. Sauf qu’un joueur aux abois atteint du plus gros melon de tous les temps en a décidé autrement. Et voilà comment on se retrouve avec seulement trois victoires en Grand Chelem à 24 ans. Murray fait donc une très grosse carrière.  

Nicolas Geay aurait pu obtenir le grade B de Cambridge en interviewant Levi Lepheimer. Mais il aurait fallu bosser un peu plus au collège, sans penser uniquement à se taper la soeur du correspondant. Ca aurait évité : « Could you tell us what do you feel about this performance ? » Livai a répondu « fort combat« , « c’est tres vite dans la course », « c’est un signe bien ». Les échanges avec la Sorbonne devaient être aussi complets.

Refaire un Nene

La Copa America aurait pu donner envie aux Qatari d’acheter encore une bonne dizaine de pépites cariocas. Mais ils ont vu Pato, Neymar, Fred, Ganso et Robinho affronter le Venezuela. Le Brésil se prépare à des années difficiles. Ca tombe bien, la prochaine, c’est chez eux. 

Avec 16m83, Teddy Tamgho aurait pu réaliser deux sauts à plus de 17m dans la même semaine, mais il ne faut pas trop lui en demander, sinon il finira comme Cesar Cielo. Vous savez celui qui a fait comme Fred Bousquet car Alain Bernard a une ordonnance. Des fois on se demande pourquoi Philippe Gilbert ne fait pas de la natation.

L’Edito : Manaudou, Laure et l’argent

Du foot de fin juin, de la F1 de 2011, de la natation sans Manaudou, du cyclisme avec Anthony Roux, Le Vestiaire peut-il partir en vacances ? Il faudrait déjà qu’il recommence par travailler. Pas faux, mais ça fait quand même 1350 articles.

Le sport un premier dimanche d’été, c’est comme un coureur cycliste français qui se dope. Ça ressemble, mais c’est pas vraiment ça. Commenter l’actualité de River Plate et d’ une Coupe du monde féminine c’est comme regarder Juste Cause avec Sean Connery sur RTL9. On se demande si quelqu’un savait que Ed Harris jouait dedans. Regarder Alain Bernard et Frédéric Bousquet se faire humilier dans quelques litres de liquide chloré c’est comme écouter Manaudou dire ce que Le Vestiaire avait annoncé dès août 2008. Ça fait plaisir, mais pas trop. Ça permet quand même de saluer l’unique responsable de ce retour, l’homme qui réussit encore à faire exister Gourcuff.
C’était en septembre 2008 :

 

Laure Manaudou a fait de la natation la première rubrique du Vestiaire. Son avocat, conseiller juridique, agent, confident, entremetteur et porte-parole n’y est pas étranger.

Il a la mèche soignée, la discrétion des hommes de loi et autant de casquettes qu’Elie Baup. Laure Manaudou l’appelle « Maître », tout simplement, ils n’ont jamais partagé leurs douches. Didier Poulmaire satisfait pourtant les caprices de la nageuse comme Stasiulis ne l’a jamais fait. C’est lui qui a fagoté avec Pinault le million d’euros qu’elle touchera pendant cinq ans à ne rien faire. C’est lui, encore, qui avait arraché l’icône aux griffes de ses despotes italiens après avoir orchestré dans l’ombre le divorce de Philippe Lucas.

Sous ses costumes de banquier et ses bonnes manières, l’ancien de chez Gide se plaît à tirer les ficelles depuis le balcon de son bureau du huitième. Son métier ? « Optimiser la façon dont l’image de (ses) clients est utilisée. » Jamais il n’oserait s’immiscer dans leurs choix sportifs et personnels, pas même quand il discute « technique et entraînement », jeudi, avec les dirigeants du Cercle des nageurs de Marseille. L’exception Manaudou, sûrement.

Les copains d’apport

L’ancienne championne de France du 400 m est décidée : elle vivra dans la Cité phocéenne. Poulmaire s’exécute, il signe les contrats. Sa cliente n’a jamais aimé l’administratif, elle ne lit que Closer et ses textos. Cette image de surdouée lui colle à l’appeau comme sa salamandre. Manaudou, c’est un peu le contraire du Oh les beaux jours de Beckett : un acte en deux pièces.

Elle jouit d’une attention médiatique que ses performances chinoises ne justifient plus. Poulmaire s’en frotte les griffes, sa championne se négocie encore 200.000 euros l’année. La belle affaire : Barnier et Poissier n’en tireront pas plus que Nimble. Manaudou a bien essayé d’approcher Lucas. Son éminence grise a fait capoté l’affaire comme il a ruiné les carrières de Mauresmo, Gourcuff et Montagny.

La finaliste olympique a besoin d’un bon coup de pied au cul. Ce n’est pas à Marseille qu’elle le prendra. Son choix pue autant le copinage et le confort matériel que la banquette arrière du 4×4 de Fred Bousquet. Les nuits marseillaises ne l’encourageront sûrement pas à nager quinze bornes par jour. Elle va jusqu’à s’installer en coloc avec Baron, Le Paranthoën et Jessyca Falour. Monfils viendra-t-il pendre la crémaillère ?

Pendant ce temps-là, apprendre que Vettel a encore gagné c’est comme apprendre que Vettel  a déjà gagné. On se dit qu’on s’en fout.

L’Edito : Une Puel et un sot

C’est l’été. Claude Puel est en vacance.

Jérémy Toulalan a choisi l’Espagne, pour Fernando, c’est l’Arabie Saoudite, le PSG, lui, a choisi le Qatar. Les destinations exotiques sont à la mode cette année, du coup Al Jazeera s’intéresse de près à la Ligue 1. Dommage, l’an prochain ce sera Dijon-Evian. Monaco-Lens, ce sera sur Eurosport, et encore, il ne faudrait pas qu’il y ait un Nantes-Guingamp au même moment.

Isner à la cuiller

Vrai choc, faux choc, la question ne se pose pas pour Mahut et Isner. On peut toujours la poser à leur place, pourquoi pas en posant une équation mathématique : si chaque joueur ne réussit qu’un retour de service sur dix pendant 11h05, combien de spectateurs resteront si le match est plié en trois sets ? Gasquet ne répondra qu’en présence de son avocat ou d’un conseiller en communication. « J’ai pas mal joué », a-t-il déjà répondu à l’épouvantail Giraldo, un joueur « talentueux et dangereux. » Et Colombien.

Lemaître est sans maîtresse

Le Vestiaire devra bien un jour finir par parler de ce sport aux multiples disciplines où on peut mesurer 3m, porter un duvet, articuler un mot sur quatre et courir plus vite que Roger Bambuck. On peut aussi s’appeler Garfield  et enjamber des barrières à la vitesse de son pote Ladji quand il avait 20 ans. A part ça, des nouvelles de Doucouré ?

Pendant ce temps-là, l’équipe de France de basket féminine a mis une taule, puis perdu, puis gagné. Et Le Foll a commencé son JT sport par McIlroy. C’est les vacances.

L’Edito : Patrice domine Guez

Le public de la porte d’Auteuil s’est-il vraiment plus régalé en croisant Michaël Youn bituré sur la route de la porte d’Auteuil ?

C’est une nouvelle fois l’écrasante domination du spécialiste tennis du Vestiaire qu’a consacré Roland-Garros. Le seul a avoir dit que Federer était toujours au top il y a deux ans et demi, le seul a avoir affirmé qu’il était fini dès l’année dernière et à ne pas avoir eu de doute sur l’issue de la finale. Un miracle n’arrivant qu’une fois, Djokovic se l’est offert. Federer ne sait plus jouer les moments décisifs, c’est ce qui le plaçait au-dessus des autres. Cette fois, Nadal a souffert et Federer a conclu le match sur un coup droit. Le hawk eye est formel, la balle a bien rebondi avant les bâches.

Mais Roland-Garros a aussi eu de bons moments. Golovin qui attend quinze jours pour dire quelque chose de censé, c’est le signe que Luyat attendait : « Federer, c’est un ego. » C’est pour ça qu’elle le voyait battre Nadal, il y a censé et censé. Le Suisse a raté sa finale, Luyat aussi : la veste cintrée de pianiste était une faute directe, même si en son temps Loth avait parfois honoré ces dames d’une queue de pie bien taillée. Le peignoir jaune d’Escudé, en revanche, ça ne va pas avec tout. Plus tôt le matin, Hanouna avait Pitkowski, c’était plus drôle, même avec Farcy et Duléry, mais c’était sur France 4.

Carré d’Haas

Puisque les fautes directes ont duré jusqu’au bout cette année, autant les citer toutes : les baskets roses de Le Foll à la matinale d’Itélé sont une chose, s’en servir pour annoncer que Stéphane Robert crée la sensation avec ses crema bisous en est une autre. A 31 ans, Robert s’est offert des points à défendre à Roland quand il en aura 32, tout arrive. Lauclair se souviendra-t-il de lui avoir déjà parlé ?

C’est tout le problème des Grand Chelem, les stars côtoient les autres. Brabo, qui n’est ni l’un ni l’autre, fit ainsi l’hagiographie de Veic en dévoilant que le Yougo n’a jamais vu un Espagnol de sa vie. Que Nadal à l’échauffement c’est comme la première fois qu’il est allé au cirque sauf qu’en Serbie il n’y a pas de cirque. C’est typiquement le Yougo qui se chie dessus face à un grand joueur. Il veut bien faire, mais il sait rien faire. Ainsi résumée, l’histoire d’un break volé à Nadal n’en est que plus belle. Dominguez s’en amuserait bien s’il n’avait pas mieux à faire : « Elle a un superbe gabarit la Russe. » Avec un tel panel de spécialistes, le cinéma de Fognini pour éliminer Montanes ne pouvait qu’attirer les moqueries de France Télé au sujet d’une prétendue déchirure musculaire. Le lendemain, il déclara forfait.

Pendant ce temps-là, Chamou marque son territoire. Pas en disant « il avait breaké , il s’est fait debreaker », mais en offrant les DVD des cinq finales à Nadal. A l’antenne bien sûr.

L’Edito : Leconte et le président

C’est Aravane Rezai qui le dit : elle a réussi à perdre et gagner en même temps. Marion Bartoli est intéressée par le sujet.

Il n’était pas si tard quand Henri Leconte pénétra sur le court n°1 en ce premier dimanche des Internationaux de France. Il n’était pas si tard non plus quand Augustin Gensse en sortit. C’est aussi ça de commencer un Grand Chelem avec un jour d’avance : on ne sert que Tsonga. Ca permet au moins de croire un peu qu’il ira loin. Contrairement à Gus, ou Gugusse, ou Augugu, il n’a pas pris un set à Wawrinka pour oublier finalement qu’un amorti doit passer de l’autre côté du filet. Tout ça donne envie de dire au public qu’il n’a pas compris son jeu, 23 ans après le comte. Un hommage comme un autre, la comtesse avait une autre idée, même au premier rang.

Jeu Blanc

A Lyon non plus, le public ne comprend pas le jeu et Claude Puel a porté plainte. Non pas contre Gourcuff, il n’en a pas le droit, mais contre le public justement. Drôles de mœurs, le football réserve parfois des surprises de taille. Mandanda meilleur gardien, Debbouze meilleur stand-up, Casoni meilleur reconversion, il va falloir faire le tri, mais l’important était en Une de L’Equipe dimanche : « Indiscutable ». N’en discutons plus et attendons la prochaine C1, c’est mieux comme ça. En tout cas, France 98 ne pouvait pas refuser l’invitation de Canal à régler ses comptes. Duchaussoy, lui, avait oublié son dentier, pendant que Blanc parle, ça se voit toujours.

La vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. Aujourd’hui, Jean-Paul Loth est venu avec un chapeau.

L’Edito : Coup de foudre et conséquences

 

Martine Aubry a passé un week-end délicieux, tous les journaux en font leurs choux gras depuis deux jours : Lille est bien en route pour le doublé. Sale affaire de mœurs pourtant.

Il va falloir s’y habituer, les écarts de conduite ont mauvaise presse ces derniers jours. Ce n’est pas complètement nouveau : qui a envie d’entendre parler du Grand Prix de France moto ? A un mois des 24 heures du Mans et du virage raté de Pescarolo, le circuit Bugatti était pourtant aussi rempli d’hôtesses qu’une suite 2806 de Sofitel.

Des essais qualificatifs de Rossi et Stoner au triomphe de Debuchy et Obraniak, il n’y a que le décor qui change. Paris ne sauve plus ses saisons par la Coupe, Lyon ne sauve plus ses joueurs d’un transfert dans un autre club de Ligue 1 et l’OM sauve les meubles à Lorient. Au Nord, c’était les corons, le charbon, l’horizon, les mineurs de fond et maintenant Dumont et la Ligue des champions.

Djokovic, lui aussi, multiplie les écarts de conduite. Ca fait deux contre Nadal de suite, trois avec le Djokoland d’Intérieur sport. On va finir par croire que les Mousquetaires n’intéressent plus personne, pire qu’il n’existait pas de Mousquetaires. Ca paraît un peu gros, Tsonga aussi, Contador aussi.

Pendant ce temps-là, Montpellier est l’invité surprise des demi-finales avec Toulouse, Clermont et le Racing. Trinh-Duc trouve ça « indescriptible ». Le France-Japon du 10 septembre, qu’est-ce que ça va être.