Formule 1 (1/2) : Canada dry ou Monaco sans alcool ?

Alors qu’on  pouvait penser que le retour du suspense allait passionner, notre lecteur qui s’y connait le mieux en bagnoles continue de s’ennuyer. Et si tout cela n’était qu’une histoire de dépression qui ne dit pas son nom. En attendant de sortir du déni, il a proposé de faire un bilan où comme d’habitude il ne prendra aucun risque. Et pourtant il arrivera quand même à se planter. La preuve.

Par Henri Carl 

Mon article du jour aurait pu tenir en une ligne : Bahrein c’était bien, mais depuis c’est un peu chiant. D’ailleurs il est écrit depuis trois semaines et j’ai pas changé grand chose depuis. Aujourd’hui on parle du reste du monde et demain on se fera les Français. Avec l’écurie Renault dedans, même si Molière aurait bien du mal à s’y retrouver.

C’EST PAS MAL

Mercedes

C’est bon, c’est même très bon mais ça commence pourtant à devenir moins bon ! Bottas semble plafonner un peu même s’il n’a pas été toujours très chanceux jusque-là. Sans avoir le meilleur pilote, puisque l’un des meilleurs pilotes est toujours rangé au rayon fruits et légumes, et l’autre est en bière, c’est clairement la meilleure voiture et le meilleur moteur mais Ferrari veut prouver qu’ils ne savent pas faire que des caisses prêt à porter pour millionnaires. Ils en font aussi pour milliardaires.

Ferrari

Vettel n’avait pas forcément le meilleur package en début de saison mais il n’a pas dit son dernier mot comme le prouvent ses deux derniers (bons) résultats. On a l’impression qu’entre Hamilton et l’Allemand ce sont surtout les nerfs qui conditionneront la victoire finale au championnat.  Pour Raikkonen cela va commencer à ressembler à la tournée d’adieu de Massa. On a les référence qu’on peut.

RedBull – Renault (bon c’est Tag Heuer mais c’est Renault en fait !)

C’est bon, certes, mais c’est quand même pas le top !  Verstappen est surcoté (je l’ai déjà dit non ?) et Ricciardo fait ce qu’il peut. Si en plus ils s’accrochent entre eux cela ne va pas le faire, et en plus de tirer sur leur motoriste, ils pourraient être contraints de chercher un nouveau moteur pour la saison prochaine. Bon en vrai c’est quand même eux les meilleurs pilotes. J’étais contractuellement obligé de l’écrire. Je soupçonne même mon rédacteur en chef de l’avoir rajouté sans me demander mon avis.

McLaren – Renault

Ce n’est pas encore extraordinaire mais McLaren fait presque aussi bien que son fournisseur moteur (Renault) ce qui prouve que la voiture est relativement bonne. Et ce qui confirme que le moteur n’est pas encore au top, Red Bull ne faisant pas vraiment d’étincelles non plus. Alonso conduit à son meilleur niveau et Vandoorne n’est pas en reste même s’il est plus discret. D’ailleurs ce nom ne dit rien à personne. Si quelques améliorations techniques (ou moteur) ont lieu, McLaren pourrait peut-être créer la surprise si les circonstances s’y prêtent.

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All Blacks : Lamaison est tombé sur le chien

Pendant que tout le monde vous harcèle avec les tournées du XV de France à l’époque où Bastareaud ne créait pas d’incident diplomatique avec des tables de nuit, le Vestiaire a choisi de raconter lui-aussi toujours la même histoire. Celle où Delaigue n’a pas l’occasion de faire un cadrage débordement, Accoceberry de faire la dernière passe et Sadourny de se coucher avec l’ogive. Mais N’Tamack et Benazzi sont encore là.

C’est le 31 octobre que la Coupe du monde 1999 a vraiment commencé pour l’équipe de France.

Ce jour-là le futur ex quinze le plus nul de tous les temps a rendez-vous avec l’histoire. Skrela-Villepreux explosés par Lomu, tout un peuple attend ça depuis la cuillère de bois du dernier Tournoi où les Bleus avaient tout de même écrasé l’Irlande 10-9.  Mais une autre Irlande, sans O’Driscoll. La promesse est belle, le staff a mis les joueurs pour : Garbajosa, Bernat-Salles, et Dourthe derrière, Lièvremont, Juillet, Pelous, Tournaire, Ibanez et Soulette devant. Ce n’est pas une blague. Aux manettes, Galthié encore simple bouche-trou columérin et Lamaison en 10, Aucagne était sur répondeur. Sinon il y aussi de vrais joueurs comme N’Tamack, Dominici, Magne et Benazzi, suffisant pour prendre 70 points, du jamais-vu en demi-finale. Sauf qu’au commentaire c’est Christian Jeanpierre.

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Thierry Roland, six ans déjà : Thierry pimpon

Thierry Roland nous manque, ou pas. En tous les cas, on ne l’entendra pas en Russie, si n’est dans l’un de ces documentaires à la gloire de Bernard Diomède. Comment remplacer un commentateur franchouillard un poil méfiant envers, au choix: la femme qui parle de sport, l’arbitre tunisien et Monsieur Foote ?  Il était surtout un grand amoureux de son sport et avant tout bon vivant, surtout mort désormais.

Une légende. Ses 270 Coupes de monde ont fait de lui la voix du football et il est parvenu à devenir l’un des Français les plus populaires sans pourtant être l’un des plus aimés, le tout en prônant le retour à l’Algérie française avec ses potos de l’OAS. Il aurait sans doute préféré débuter à 20 ans dans les Aurès en hésitant entre le derrière d’une chèvre ou d’un mouton avant d’aller torturer qui de droit, mais on ne le saura jamais, il a emporté son secret dans la tombe avec Vincent Hardy. Si ça se trouve, c’est là-bas, la gégène à la main, qu’il aurait connu la famille Zidane avant qu’elle lui rende l’appareil un soir de juillet 1998.

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Michalak : Frédéric le pez

Pour essayer de combler le vide intersidéral de la génération Guirado, les médias nous abreuvent de communiqués célébrant la retraite de la génération Michalak, celle qui, avec son maestro vendeur de sandwich à la baguette, n’a jamais dépassé les demi-finales de la Coupe du monde 2003. 

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Avec le concours sucrier du vrai Peyo Greenslip disparu en 2007.

Quand L’Equipe évoque la retraite de la première star du rugby français, on se prend à rêver d’un article sur Serge Blanco, Franck Mesnel ou, pourquoi pas, Denis Charvet. Mais voilà, cet excellent quotidien ne parlait pas de rugby mais de pognon. Et pourtant il n’évoquait pas Chabal. Mais alors qui est cette autre vedette de la restauration rapide à côté d’Anelka ?

Le piment d’Anelka ou la douceur de Michalak ? L’amertume du caïd (et de son frangin illettré) des bas d’immeubles de Trappes ou la fadeur du gendre idéal pyrénéen ? Manchot ou pied carré ? Foot ou rugby ? Chez Quick, on a le choix. Pour le demi d’ouverture qui n’a finalement été bon que lorsqu’il était demi de mêlée, ce fut simple ration de ballon ovale et son jeu au pied en vomit encore.

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L’instant judo : Darcel, deux saillies

Dans deux ans c’est promis on fera un article sur Clarisse Agbegnenou. Elle le mérite maintenant qu’elle a trouvé la solution pour gagner les finales à chaque fois contre sa rivale au nom imprononçable. Essayez pour voir : Trstenjak. Alors que Agbegnenou c’est facile. Maintenant Clarisse n’a plus qu’à devenir à Tokyo l’une des plus grandes championnes françaises de l’histoire. Sinon pour les autres, les filles pas les garçons tout mauvais, il faudra les revoir à l’échelon du dessus. Parce que champion d’Europe ça veut toujours rien dire. La preuve.

judo2

19 ans, tout est possible quand on est le meilleur. On peut être déjà champion du monde senior, comme Teddy Riner, ou champion d’Europe senior et médaillé de bronze mondial, comme Darcel Yandzi.

Leurs similitudes ne s’arrêtent pas là. Ce sont des garçons avec un nez, une bouche, des yeux et des oreilles. Nous sommes en 1993, l’objectif est clair pour Darcel Yandzi : devenir l’un des plus grands sportifs de l’histoire et pourquoi pas champion olympique à l’occasion. Sauf que Darcel fait du judo, il le comprendra beaucoup plus tard, en attendant il tente une impasse sur les trois années suivantes. Habile.

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Palmarès rugby : Dolce Habana

Tout le monde le dit, Habana à la retraite, c’est l’un des meilleurs ailiers de l’histoire qui s’en va. Est-il au moins l’un des meilleurs de ces 25 dernières années ?

Voici notre top 10 avec plein de Français dedans. Et oui, c’est bien l’un des seuls postes de derrière où l’on a souvent pas eu à avoir honte. Donc pas de Rougerie. Aujourd’hui on a quand même un peu honte.

10. Vincent Clerc

Il a quand même remporté la Coupe du monde 2011. Dans une génération d’où l’on ne retiendra que Dusautoir c’est quand même pas mal. Et c’est toujours mieux qu’aujourd’hui où on ne retient personne.

9. George North (ou Shane Williams)

Si Clerc est champion du monde 2011, alors North aussi. C’est quand même le Pays de Galles qui a remporté la demi-finale. Sinon on a aussi Shane Williams en stock.

8. Jason Robinson

Comme on n’a pas le droit de mettre Underwood, beaucoup trop humilié par Lomu en 1995, on va faire représenter l’Angleterre par son meilleur arrière placé à l’aile et lui aussi champion du monde. Pourtant il était moins bon qu’Underwood.

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Les années Arsène (2/2) : Ainsi assène Wenger

Les louanges dont bénéficie Arsène sont totalement justifiées. Il a réussi l’exploit de tenir 22 ans sans remporter la moindre Ligue des champions. Mieux, il réussit même le coup de génie d’être considéré comme l’un des plus grands entraîneurs de tous  les temps. Mourinho, Ferguson, Benitez, Guardiola, Ancelotti, Del Bosque, Hitzfeld, Lippi, Di Matteo, Zidane, Sacchi, Goethals, Heyneckes, Hiddink,  Trapattoni, Jorge, Rijkaard, Michels, Cruyff, Van Gaal et même Luis Enrique le regardent avec envie.

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Mars 2008. Un an après l’élimination en 8e pas jolie jolie contre le PSV Eindhoven, Arsenal est de retour au sommet : un 8e contre Liverpool. A l’aller ça tient (1-1), au retour ça tient presque (2-4). Arsène voit plus loin, après tout on n’est qu’en mars. « Notre équipe a un potentiel fantastique mais ces dernières semaines nous avons subi plusieurs déceptions. Notre force mentale a été extraordinaire ce soir mais nous avons été naïfs, commis des erreurs et montré un manque d’expérience. » Il suffisait juste d’attendre un an pour en savoir plus.

Avril 2009. « C’est la soirée la plus décevante de ma carrière. » S’il avait deviné la suite, Arsène n’aurait peut-être pas laissé son cœur dire autant de conneries un soir de demi-finale retour, quand même. Mais qu’il se rassure : en dire est toujours moins grave qu’en faire dans sa composition d’équipe. Ce n’est pas sortir Gibbs à la 46e qui en était une. « La chose la plus difficile, c’est que nous n’avons pas l’impression d’avoir joué une demi-finale de Ligue des Champions, parce que tout a été fini après dix minutes. » C’est effectivement rarement un bon signe. « On a fait ce qu’on a pu. » Et c’est déjà très bien.

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Arsenal, Wenger : Arsène Rupin, le gentleman voleur se retire

Peut-on sérieusement ne rien gagner pendant douze ans, se prendre des volées régulières par ses principaux concurrents et faire croire à tout le monde que l’on est un grand entraîneur? Oui apparemment quand on a eu le génie de ne pas être viré pendant 22 ans. Il est finalement parti de lui-même. Officiellement.

 Retrouvez toutes les autres gentillesses que l’on vous a contées ici.

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Le profil Wikipedia d’Arsène Wenger a pendant longtemps été formel : « Considéré comme l’un des grands entraîneurs de son temps. » Persuadé qu’on trouve tout et n’importe quoi sur Internet, Arsène a tout fait pour le prouver.

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Jalabert : «Mazamet dire jamais»

La gestation a pris près de 20 ans mais le nouveau Jalabert est enfin né hier sur une route wallone. L’avenir nous dira ou pas s’il a eu besoin d’autre aide médicale que celle d’une sage-femme ou d’un obstetricien voire de Marc-Olivier Fogiel.  Concernant le Alaphilippe des années 90 on sait déjà même si lui-même n’en était pas persuadé comme il nous l’avait presque expliqué il y a quelques années.

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Propos presque recueillis par Thierry Bisounours

Souvenez-vous, en pleine rééducation chez lui à Montauban après s’être fracturé l’humérus, la main et le tibia en renversant une voiture, Laurent Jalabert était descendu de son home trainer pour nous répondre, dans la campagne ardennaise après son petit millier de kilomètres matinal. Et cette fois il était tombé de l’armoire.

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Formule 1 : Hartley, coeur à vif

Ca y’est, on a enfin utilisé ce jeu de mot sans même attendre que le dénommé Hartley se manifeste d’une manière ou d’une autre. Jodie finira-t-elle avec Nick ?   Voici le grand retour notre lecteur spécialiste. Mais de quoi?

Par Henri Carl 

Après seulement deux courses, on y voit déjà plus clair dans le championnat même si la lutte sera probablement serrée et les écarts faibles. En même temps, c’est toujours le cas saison après saison.

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Les matchs de légende : Jérémy régnait

 Les matchs de folie se succèdent en Coupe d’Europe mais les Français n’y participent pas. Alors le Vestiaire a plongé dans ses archives et a quand même trouvé des exploits avec des clubs plus ou moins hexagonaux dedans. Pas de Leipzig, évidemment. Ligue Europa oblige.


Voici donc les 15 plus grands matchs, pas toujours victorieux, de ces 25 dernières années. Monaco sera là évidemment. Mais ça fait quand même un paquet d’année qu’il n’y a plus ni le PSG ni Marseille, ni Lyon. 

15. OM-Milan 93

Pour quel autre match chercherions-nous la VHS sur priceminister tout en ayant pris soin de conserver son combi tv magnétoscope de la fac. OM-Milan c‘était Roland encore vivant qui n’insultait pas encore Larqué déjà mort, c’est Tapie qui n’en voulait pas encore aux couilles de Praud, et c’est Goethals qui alignait 9 joueurs défensifs face à Van Basten aux abois, Massaro aux fraises, et Papin aux chiottes. On les fout 15ème parce que c’était un peu joué d’avance et pas qu’à cause d’Eydelie. Et dans les buts c’est Barthez.

14. Manchester-Monaco 98

C’est le match qui permit à Trezeguet d’être champion du monde 3 mois plus tard. Pourtant l’entraîneur s’appelait Tigana, pourtant c’était à Old Trafford, pourtant Benarbia était titulaire. Carnot est même entré en jeu. Mais Solskjaer aura la bonne idée d’attendre un an pour en marquer 2. Tant pis pour Liza. Et dans les buts c’était Barthez.

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Boxe : Le comte démonté Tiozzo

Arsene Goulamirian a donc ajouté son nom à une liste pas si longue mais fournie quand même où Carpentier Cerdan, Halimi, Boudouani, Medjkoune et Monshipour cotoient Benichou, Cherifi, Mormeck, Mendy, Lorcy ou MBaye. Et même Brahim Asloum. Mais pas Patrick Charpentier.  Et dire que chez les Tiozzo Fabrice a failli devenir plus connu que son frère Christophe.

Est-ce vraiment lui le plus grand boxeur français de tous les temps ? En tout cas c’est lui qui a le plus joli palmarès. Et Anaclet Wamba il compte pas?

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Formule 1 : Alonso morning (2/2)

Voilà une façon très habile de faire venir des amateurs de basket-ball qui repartiront aussi vite. Voici la suite de notre présentation de la saison. 

Par Henri Carl

Le suspense est assez mince, en tout cas autant que son palmarès qui stagne désespérement depuis douze ans. Déjà ? Et oui, la F1 était même peut-être encore sur TF1 et Pierre Van Vliet parmi nous.  Alonso va donc enfin pouvoir rouler avec une voiture compétitive en ayant refourgué le moteur Honda à Porco Rosso ou un truc du genre.  Il ne faut quand même pas s’attendre à un nouveau titre suprême qui tiendrait davantage du miracle mais plus à  quelques coups d’eclat, pas façon Bourdais quand même. Et ce sera quoi déjà le moteur de sa McLaren ?  Renault, en effet. Hulkenberg et Sainz Jr vont donc trouver à qui parler. Mais le premier cité ne comprendra pas les deux autres et se rapprochera donc plutôt de Vettel. Derrière on devrait retrouver un détonant duo composé Magnussen et Grosjean avec un moteur Ferrari calé dans une Hass. Vous ne comprenez pas ? Moi non plus surtout quand j’ai vu leurs superbes qualifs à Melbourne (5ème et 6ème). Avec de bons mecanos ils auraient même pu finir dans les points voire terminer tout court.  Pour en finir avec le ventre mou du championnat, il convient d’évoquer Force India. On sent qu’ils en ont sous le capot mais Ocon et Perez comme le reste du Team ont encore besoin d’engranger de l’experience et de se montrer plus rigoureux. On veut des pros.  

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Formule 1 : Beau lot Ferrari (1/2)

On ne sait plus vraiment si la Formule 1 intéresse encore des gens à part le monde de la F1 lui-même et un de nos lecteurs, le fameux Henri Carl. Aussi mauvais humoriste qu’expert. Mais comme on a trouvé que lui, on a beaucoup insisté pour qu’il nous présente avant le début de saison les forces en présence. Mais même ça c’était compliqué pour lui. Près à prendre tous les risques, il s’est donc basé sur le premier Grand-Prix pour distribuer les bons et mauvais points. La classe.

Par Henri Carl

Il y a ceux qui comptent, ceux qui aimeraient compter et ceux qui ne compteront pas. Et surprise, Senna, Schumacher, Hakkinen voire Fangio pourraient ne même pas entrer une seule fois dans les points cette saison.

Foutre les Allemands hors d’état de nuire. C’est le rêve caressé par de nombreux peuples depuis plus d’un siècle. Mais à chaque fois les Teutons finissent par revenir toujours plus solides. Si Bottas fait preuve de la même force mentale  que Nico Rosberg tout en acceptant son statut de porte-serviette d’Hamilton toutes les familles continueront de s’acheter un break Mercedes à la fin de la saison. Et l’ex de Nicole Scherzinger sera de moins en moins connu seulement pour ça. Car Prost n’a jamais été en couple avec une Pussycats Dolls. Pas officiellement en tout cas. 

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Coupe du monde 2018 : Deschamps de pommes d’Eder

Il ne connaît pas Snapchat, n’est même pas au courant du grand retour de Jeremstar mais le sélectionneur des Bleus sait encore distinguer Raphaël Varane de Laurent Blanc.  Le résultat de la Colombie il s’en fout mais il peut s’inquiéter quand même car il était là en 2016.

© image http://sport24.lefigaro.fr/

Peut-on remporter un titre suprême avec une défense un peu ridicule ? Tout dépend de Gignac soufflent les Portugais. Voici les véritables raisons de se réjouir ou pas. 

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Palmarès foot: Qui est vraiment le plus grand buteur français ?

Le Vestiaire débute aujourd’hui sa nouvelle série de palmarès pour tenter d’établir le classement le plus objectif des meilleurs joueurs français en activité.

Aujourd’hui place aux buteurs. Mais pas n’importe lesquels. Qui a déjà démontré qu’il avait les épaules pour être le buteur des Bleus au plus haut niveau ?  Qui est suffisamment fort pour porter les Bleus vers le dernier carré voire le sacre comme Kopa, Fontaine, Platini, Zidane et Griezmann. On pourrait même ajouter Henry, Trezeguet voire Wiltord mais hélas pas encore Gignac, ni Papin. Qui est aujourd’hui en position d’être celui-là en Russie ? Qui sont les attaquants les plus efficaces capables de l’accompagner ?

 

1. Antoine Griezmann 43 points

Fort d’un Euro 2016 extraordinaire qui aurait pu devenir mythique s’il avait bien voulu le remporter, Grizou a d’ores et déjà marqué plus que tous ses concurrents l’histoire des Bleus. Sa Ligue des champions de la même année a connu à peu près le même déroulement. Sa saison 2017-2018 débutée par des performances moyennes et un clin d’oeil aux Harlem Globes Trotters ou au Ku Kux Klan  en tout cas pas à la culture générale aurait pu lui coûter cher. Mais au contraire de son pote Karim aucun juge ne s’en est mêlé et Antoine vient de retrouver son fabuleux niveau. Peut-être même un peu mieux. Si la France doit gagner il faudra qu’il apprenne à jouer les finales. En tout cas, il a l’âge pour marquer la légende, la prochaine fois, il sera déjà un peu vieux.

 

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Carte blanche Formule 1 : Tiens ton volant, Tatiana !

On a longtemps cherché mais finalement on a pas trouvé comment plaider pour l’organisation des Jeux paralympiques en même temps que les Jeux olympiques, sans sortir de notre ligne éditoriale. Alors tant qu’à être progressiste on a demandé à l’un de nos plus fidèles lecteurs de nous pondre un truc sur la place des femmes dans le sport.  Ca tombe bien, l’une d’entre elles a même appris à conduire.

© Twitter Tatiana Calderon

 

Par notre ancien et nouveau spécialiste Formule 1 également spécialiste cinéma.

En 1994, Aki Kaurismäki réalisait « Tiens ton foulard Tatiana« . Il aura donc fallu attendre plus de 20 ans pour qu’une Tatiana refasse à nouveau la une des médias si l’on excepte celle de Secret Story 1.   Elle s’appelle Tatiana Calderon et à partir de là on peut se demander comment continuer un article sur les femmes et les bagnoles sans paraître sexiste.

 

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