Transferts : L’été des records

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Durant tout le mercato estival, Le Vestiaire vous dévoile les us et coutumes des transferts d’incompétence. Premier volet : Benzema prend cinq ans d’un coup.

Diawara et son cabas

Il ne pourra pas dire qu’on l’a forcé. Souleymane Diawara a quitté Bordeaux pour Marseille en sachant que Hilton et Rodriguez sont toujours là. Deschamps est persuadé d’avoir réussi un bon coup, Triaud aussi. Et si les deux avaient raison ? Gourcuff n’a pas tranché, mais il regrettera avant tout l’homme.

Le juste prix

L’an dernier, Benarfa (12 millions), Ederson (10 millions) et Pjanic (7,5 millions) avaient tout tenté. Même Rémy, élu meilleur espoir avec ses 8 millions, n’avait pu déloger Keita et ses 18 millions du trône des abus de biens sociaux. Cette année, les prétendants peaufinent leur numéro. Diawara et ses 7 millions, à 30 ans, Lisandro l’Argentin du Portugal qui vaut 28 millions, la doublure de Vahirua qui séduit Manchester pour 8 millions, Ziani qui signe en Allemagne pour 7 millions sans s’appeler Stéphane, dommage que Djibrill n’ait pas voulu revenir en France.

Gît Lo

Quelle est le point commun entre Lisandro Lopez, 26 ans, 28 millions d’euros, et Karim Benzema, 21 ans, 41 millions d’euros ? Frédéric Piquionne n’en sait rien, mais il sent que la blague peut lui plaire.

Pat’ à la carbo

Raymond Domenech n’y songeait même plus, Lacombe si : associer Toulalan et Vieira, à quelques semaines de la Coupe du monde. La paire n’a jamais vraiment marché depuis 2 ans, Vieira non plus.

Savigol en Tutu

Le destin est parfois facétieux. Alors que Monaco avait réussi à ferrer sa priorité de recrutement au poste d’attaquant, on lui a décelé un problème cardiaque. Darcheville est toujours sur le marché, c’est pas le moment de tout gâcher.

Darche de Noé

René Girard, l’entraîneur de Montpellier, l’a annoncé : « Darcheville, ça coûte très cher. » C’est pas beau, la délation.

Tony Hallyday

Grande nouvelle pour les boîtes de nuit gueugnonnaises : le club de National vient de faire l’acquisition d’un juke box.

Shab botté

Rémy, Mouloungui et Bamogo viennent d’être récompensés par leur club : Nice penserait à Shabani Nonda pour renforcer son attaque.

Akrour d’idée

Grenoble n’est plus le petit promu qui monte avec Nassim Akrour comme meilleur buteur. Pour leur seconde saison en Ligue 1, les Isérois ont pensé à Daniel Moreira. Renseignement pris, il vient de faire une saison chez eux. 24 buts en 38 journées, ça fait monter les enchères pour Gignac, moins pour Moreira. Est-ce son âge ?

Mbia fine

Stéphane M’Bia aimerait faire partie de la meilleure équipe marseillaise des quinze dernières années. Mais bon, Stoke City, salaire bien aussi.

L1, Globe crotteurs : Robins des sous-bois

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Ils volent aux riches pour terminer leur carrière chez les pauvres. Ils sont nos deux meilleurs Robin des bois du concours des globes trotters. Ex-aequo sur la ligne d’arrivée, ils ont longtemps été promis à l’équipe de France. Ils ont préféré rester des bleus. Les petits clubs aussi ont le droit d’attirer les vedettes.

1. La mort aux rats

Le jeune Daniel Moreira n’a que 19 ans lorsqu’il débute en Division 1, à Guingamp. Un but en 26 matches, l’alerte est donnée, mais personne ne la reçoit. Il n’est pas défenseur. Les antennes relais des Côtes-d’Armor y sont sûrement pour quelque chose, Fabrice Fiorèse en rit encore. Transféré à Lens, Moreira y alterne le pas très bon pendant trois saisons et le meilleur de sa carrière pendant une saison, nous sommes en 2001-2002. 12 buts en 31 matches, Hoarau en ferait des cauchemars, malheureusement, les promesses sont entachées d’une cruelle suspicion : El-Hadji Diouf a aussi marqué dix buts cette saison-là. Deux ans et 17 buts plus tard, il met ses deux premières sélections chez les Bleus avec Santini dans la balance. Lens cède et croit bon de ne pas le retenir. La bonne fortune sourit toujours aux audacieux, Toulouse tente de monter un grand club sur les ruines de pas grand-chose. A partir de là, Daniel mort errera. Deux ans dans le sud pour un montant de 21 buts TTC, ça rapporte une sélection avec Domenech. C’était évidemment contre Chypre. Rennes flaire le bon coup et ne le regrettera pas. 39 matches, 0 but, il se hisse au niveau des tous meilleurs en obtenant une proposition de Grenoble, promu en Ligue 1 par hasard. 4 buts en 31 matches, ça s’appelle de beaux restes.

2. Sans un Dalmatien

Du stade Gaston-Petit, les supporters de Châteauroux se souviennent de la saison 1996-1997. La Berrichonne, Tonton et Tata à Vicq-Exemplet, la Division 2, et un sentiment que le petit jeune a enfin trouvé un chez lui. C’était avant une irrésistible ascension : trois ans, trois présences en tête de gondole du France Football spécial transferts : voilà comment on devient lensois, marseillais et parisien. Il côtoie Peter Luccin, mais rien n’y fait, il sait qu’il est unique. L’Inter Milan le réclame. Au bout de trois saisons, il jurera qu’il tutoie Ronaldo, mais la sanction tombe : l’Inter l’envoie enfin à Tottenham en 2003/2004. Ni l’OM, ni Paris, ni l’Inter ne lui ont ouvert les portes des Bleus. Il entre dans l’histoire par la grande porte. Son secret ? « L’année dernière, Jacques Santini est venu me voir à Milan contre l’Ajax d’Amsterdam et Lyon en Ligue des Champions. Je n’ai pas été bon lors de ces deux matches. Après, je n’ai plus eu de nouvelles. » Il choisit logiquement Toulouse à l’été 2004. Un mois d’août de feu lui offre un nouveau départ, en l’occurrence, ce sera pour le Racing Santander dès le mois de juin 2005. 13 matches, 0 but, la sélection se rapproche. C’est pourquoi il réédite cette performance en 2006-2007 à Bordeaux. Orphelin d’Oruma, Sochaux se tourne vers lui et lui offre un challenge qu’il relève : être le premier club français à le retenir deux ans. Ce n’est qu’un début : il est lié avec le club doubiste jusqu’au 14 octobre.

Ligue 1, PSG : Le code de gérontologie

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Relancé par une sixième place avec Landreau et sans Valdo, le Paris Saint-Germain est ambitieux. L’été sera chaud, pourvu qu’ils le passent tous.

Charles Villeneuve a laissé un bel héritage. Il avait fait venir Claude Makélélé voici un an, Téléfoot est décidément une bien vilaine manie. Après 34 matches, le capitaine parisien a retrouvé peu à peu une seconde jeunesse, souvenez-vous, c’était sa période brestoise. Makélélé a décidé de prolonger et l’ancien président n’y est cette fois pour rien. Inévitablement, ça donne des idées aux autres. Heinze (31 ans) avait sonné la charge le premier pour un retour, mais faut peut-être pas trop déconner. Patrick Vieira, lui, est dans la force de l’âge. 65 matches en trois saisons à l’Inter, il aura pour lui la fraîcheur. Kombouaré, formateur dans l’âme, n’exclut pas de retenir Chantôme, Clément et Mulumbu, sait-on jamais, une ou plusieurs blessures aux deux cuisses sont si vite arrivées. Le tunnel du Parc des Princes est assez long, il faudra bien s’échauffer, la Coupe du monde n’est que dans un an.

Coupet les vivres

Mais pour l’instant, Vieira n’est pas encore parisien et Kombouaré n’a pas encore envisagé de rejouer. En revanche, Ludovic Giuly et Sammy Traoré, 66 ans à eux deux, se sentent seuls aux soirées jeux de l’oie. Pour les accompagner, Paris a réalisé un gros coup en faisant signer Coupet deux ans. Landreau est parti aider Lille à retrouver son lustre d’il y a dix ans, il lui fallait un remplaçant de poids. A 36 ans, Coupet vient d’enchaîner huit matches au plus haut niveau espagnol. Pas question d’imaginer qu’à son âge il a forcément perdu le rythme et qu’il est logiquement encore moins bon qu’à l’Euro 2008, ça n’aurait aucun sens. Pas question de penser que Leo Franco était simplement meilleur, c’est bien connu, les dés étaient pipés. En tout cas, Coupet est heureux, il « a de l’orgueil ». La condition physique et une prolongation de contrat avec la Halle aux Vêtements, c’est subsidiaire. Barthez se mord les doigts d’avoir autre chose de prévu.

Pendant ce temps-là, Mevlut Erding devrait officialiser son arrivée prochainement. Erding, ça rime plutôt avec Laurent Leroy, Kaba Diawara, Mickaël Madar, Alex, Aloisio, Martin Cardetti, Alioune Touré, Daniel Ljuboja, Fabrice Pancrate, Bonaventure Kalou, Pierre-Alain Frau ou Amara Diané ? Après tout, rien de grave, il vaut que 8 millions et Hoarau a prolongé.

La Légende : Le Pana rit de Djibrill

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C’est le plus gros scandale de l’Histoire du sport après l’affaire Bastareaud et la sélection de Coco-Viloin aux JO de Pékin. Liverpool ne s’en est toujours pas remis. Jean-Claude Hamel et Guy Roux ont frôlé la préventive.

Comment un club aussi avisé (Gérard Houiller, Riise, Diouf) a-t-il pu se laisser berner de la sorte ? Hiver 2004, la trêve bat son plein, le jeune Cissé vient de finir double meilleur buteur de Ligue 1. On n’avait plus vu ça depuis Guivarc’h ou Anderson deux ans avant. On ne le reverra qu’avec Pauleta deux ans après. L’exception, l’apanage des géants. Avec 26 buts, Djibrill atteint un total plus vu depuis Shabani Nonda l’année d’avant. Il n’en faut pas plus pour convaincre les Reds de dépenser 21 millions.

Cissé, Kapo

Le tour est joué, 20 buts en à peine deux saisons. Savidan apprend l’anglais. Deux ans avant, il réalisait une jolie première Coupe du monde, ses meilleurs souvenirs en Bleus : 54 minutes sur le terrain, 216 en dehors, international est un bien grand mot, Louis Marlet et Steve Saha de grands joueurs. Trois grosses blessures, dont un passage à l’OM, un coup de foudre à Sunderland, avec option d’achat. Le pensionnaire du Big Sixteen n’achète pas, le nouveau Canto signe à Athènes, malgré la concurrence féroce de Tottenham, Wigan et Stoke City. Le choix des géants, Benzema apprendrait le grec, Govou le rhôdanien.

Transfert Benzema : RacOLage poussif

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Manchester City, Wolfsburg et la Roma sont aux abonnés absents. Pourquoi seuls l’Inter, le Barça, le Real et Manchester United tournent-ils autour de Benzema alors qu’il y a un mois à peine, les observateurs les plus avisés le trouvaient décevant ?

Quand les meilleurs clubs du monde se cherchent un buteur, ils pensent à Benzema. Serait-ce parce qu’il a fait ses deux premières saisons pleines à plus de 20 buts ? Ou qu’en 15 matches de Ligue des Champions il a mis 9 buts, quand le seul Messi a fait mieux, mais en 21 rencontres, donc aussi bien ?

Ou parce que comme Le Vestiaire l’avait dit, dès août 2007, et l’avait confirmé sans cesse et même en pleine tourmente Benzema début 2009, l’ancien Lyonnais est le grand joueur mondial actuel. En le plaçant aux cotés des Villa, Cristiano Ronaldo, Kaka et autres Ribéry, les recruteurs se sont subitement mis à penser comme nous. Faut-il les condamner pour autant ? Ou faut-il condamner Benzema de se prendre pour Dugarry en pensant qu’il ne sera pas titulaire dans un grand club à l’aube de la Coupe du monde à laquelle la France a toutes les chances de participer ?

Il ne reste plus qu’une chance de voir Benzema Ballon d’Or la saison prochaine, le convaincre que quand Ronaldo part à Barcelone, il ne se fait pas appeler Sonny Anderson. Et quand Ribéry part à Munich, et Zidane à la Juve, personne ne pensent les surnommer Aliadière et Gourcuff. Et pour ce faire, Aulas, Lacombe, Perez, Ferguson et même Djaziri son agent sont prêts à tout.

Engager une star

Lyon veut redorer son blason, pour cela il doit frapper un grand coup. Ramasser un joueur étranger évoluant dans un grand championnat et ayant déjà brillé en Ligue des Champions. Ils l’ont trouvé, il est de nationalité sud-américaine et même pas Vénézuélien et s’est signalé de la plus belle des façons dans le fameux championnat du Portugal. Le même qui vit éclore Jardel et plus récemment l’immense Deco. D’ailleurs, on veut bien des nouvelles.

Il s’appelle Lisandro Lopez, et en plus il est d’accord pour venir. Cerise sur le gâteau, il n’a que 5 ans de plus que le titulaire actuel sur le départ. Mais pour obtenir la première vedette depuis Lubos Kubik et Tony Kurbos, il faudra débourser 20 millions. Lyon n’a pas le choix, il faut vendre. Depuis que la troisième place n’est plus directement qualificative pour la C1, ça rapporte moins. Seule solution : vendre Benzema, car transférer Ederson couvrirait à peine les frais d’hôtel de l’agent de Lisandro.

Faire fuir Benzema

Le défi est de taille. Le caïd s’est déclaré intransférable en milieu de saison et tout le monde l’a cru, sauf Le Vestiaire et les quatre plus gros clubs européens. Depuis, les questions se bousculent. Pourquoi la Coupe du monde est en 2010 ? Pourquoi n’est-il pas titulaire chez les Bleus ? Pourquoi Domenech a entraîné Lyon et l’équipe de France ? Pourquoi la France, à 15 points près, serait déjà en Afrique du Sud ?

Les raisons de la malédiction resteront un mystère, le temps presse, Govou est bien d’accord, l’offre de Levante pourrait arriver trop tard. Pourtant, Lyon avait bien cru avoir fait le plus dur, même si la femme de Fred ne participait cette fois pas à la transaction. Le montant du transfert est entendu, OL Groupe aurait déjà un chèque à la banque, Aulas serait même capable de mettre le Surinam en faillite si Huntelaar et Robben ne suffisaient pas. Même les proxénètes mancuniens ont vendu leur plus belle gagneuse. Reste à convaincre le joueur. Pour cela, il faut gueuler qu’on en veut plus.

A tort et à travers

« Kaka va au Real, Cristiano Ronaldo et Ribéry vont peut-être suivre. C’est une spirale de fou furieux. Benzema n’est pas intransférable. Je l’avais dit pour Essien, mais à 40 millions… » Jean-Michel Aulas, le 4 juin

« Même s’il ne faut jamais dire jamais dans le football, il y a beaucoup de bruit pour rien en ce moment. L’idée est toujours de conserver Karim une saison supplémentaire. » Bernard Lacombe, le 13 juin

« Je ne vais pas vous cacher qu’il fait l’objet de sollicitations. Pour le moment, j’ai réussi à les convaincre de ne pas aller plus loin. Les nouvelles en provenance du Real, de Chelsea et de Manchester United me rendent perplexes. Personne n’est intransférable, c’est clair, mais connaissant Karim, s’il devait partir, ce serait au Real Madrid. » Jean-Michel Aulas, le 18 juin

Manchester perd Tevez. « On peut tout imaginer, mais je crois que Karim veut rester, et Lyon aussi. Je ne vous cache pas qu’il est l’objet de beaucoup de sollicitations, du côté de l’Angleterre notamment. » Jean-Michel Aulas, le 19 juin

« Si Manchester ,qui comme on le sait a fait de grandes rentrées d’argent, se présente pour acquérir Benzema, on fait quoi ? » Bernard Lacombe, le 20 juin

« On a reçu une offre pour Benzema. Je lui ai dit de partir en vacances et qu’à son retour, on discuterait de ce qu’il veut faire. » Jean-Michel Aulas, le 21 juin

« Rien n’est impossible et si nous recevons une belle offre nous ne fermerons la porte à personne. » Bernard Lacombe, le 23 juin

Si Benzema ne rallume pas son portable dans les 24 heures, Lyon va être contraint de passer à la vitesse supérieure. Un prêt avec option d’achat à 10 millions, dernière offre pour Benzema. Lisandro est à ce prix, mais le double de Benzema, presque comme l’âge du joueur.

Et si Benzema savait très bien qu’il était le meilleur et qu’il voulait juste un peu plus de pognon ? Hypothèse saugrenue, quel gamin arrêterait les vacances au Puy-du-Fou pour aller à Disneyland ?

L’Edito : Roger a-t-il fini de se Murray ?

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Dassier a décidé de se prendre les pieds dans le Tapie. Prendra-t-il la clé Deschamps ?

C’est toujours quand on s’y attend le moins que l’actu devient passionnante. André Garcia, qui célèbre un titre européen avec l’enthousisasme de la première dent arrachée, Eric Bayle fou de joie que ses Bleus gagnent la Coupe en ayant perdu la moitié de leurs matches. Heureusement, Renaud Longuèvre reste mesuré devant les performances de son poulain. Mais qui est donc l’entraîneur de Ladji Doucouré ? David Douillet pense connaître la réponse et pourrait estimer que c’est un type qui passe son temps à ouvrir sa gueule sur tout et rien pour une somme rondelette.

C’est très beau Lavillénie

Rondelette comme la perche de Renaud Lavillénie, dont Le Vestiaire avait annoncé sans surprise le passage des 6 mètres, ou comme l’énorme somme proposée pour Hoarau par Aulas. Le Vestiaire aussi l’avait dit avant tout le monde. En revanche, Le Vestiaire ne dira pas que depuis ce matin la natation, comme la femme de Fred pour ses meilleurs amis, n’a plus aucun sens, que TF1 s’apprête à renégocier ses droits F1 malgré des scores d’audience mirobolants, que l’Italie a une aussi belle équipe de foot que la France et que le PSG jouera le maintien la saison prochaine. Pourquoi Sessegnon n’a-t-il pas encore signé au Real ?

Ce n’est pas Le Vestiaire qui le dit

“J’ai juste entendu parler d’un petit quelque chose. Il trouvait que j’avais un manque de respect vis-à-vis de lui. Cela me surprend. Il y a certains matches où je n’étais pas à 100% comme à Shanghaï, où j’étais malade et j’avais mal au dos. C’était visible. Je ne vais pas dire que c’est le meilleur joueur de tous les temps si j’ai mal au dos. En plus, sur ce match, j’arrive presque à le battre. Je suis toujours très honnête. J’ai dit 100.000 fois que c’est un joueur exceptionnel avec beaucoup de talent. Je pense qu’il va gagner des Grands Chelems un jour. Je pensais qu’il allait avoir du succès plus vite, je me suis peut-être montré trop sévère avec lui et il l’a pris trop personnellement. C’est dommage pour lui, mais je m’en fous un peu de ce qu’il dit parce que j’ai toujours été très correct avec lui. »

Ligue 1, Toulouse : La guigne ou la gnac ?

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Meilleure défense, meilleur gardien, meilleur buteur : Toulouse a les trois, Marseille aucun. Qui est en Ligue des Champions ?

C’est le dilemme toulousain par excellence. Toujours hésitant, le Téfécé hésite entre le bon et le pas très bon niveau depuis plusieurs saisons. Le bon président Sadran s’en tient à ses fêtes foraines les soirs de match, Mansaré n’a d’ailleurs toujours pas quitté le club. De Liverpool à Laurent Battles, de Moreira à Gignac, le grand écart est permanent. Au moment de viser la jambe de Maradona, Despeyroux se posait moins de questions. Ca n’explique pas pourquoi Toulouse a réussi à ne pas finir sur le podium. Le Vestiaire livre les pourquoi du comment.

Parce que Toulouse est capable de se transcender

C’est l’équipe des grandes occasions. Mieux, à Monaco, là où Bordeaux avait tout tenté pour perdre, en vain (4-3), là où même Le Havre et Nantes avaient passé une belle soirée, Toulouse a réussi le coup de force. Une défaite 3-2, après avoir mené deux fois au score. L’ambition n’a pas de prix, comme ce Lolo dont on ignorait l’existence jusqu’à son but à la dernière seconde. Toulouse, c’est aussi deux défaites à domicile, contre Caen (1-0) et en demi-finale de Coupe de France contre Guingamp (1-2). A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, s’est aussi rappelé Casanova les soirs de défaites à Lorient et Grenoble. Une qualification en Ligue des Champions se perd vite, les ballons enroulés de Mansaré aussi.

Parce qu’ils n’ont perdu qu’une fois dans les dix dernières journées

Toulouse a été l’équipe du sprint final avec Lille. Gignac ne mérite certes pas le titre de Bastos toulousain, mais le TFC a fait parler son expérience de l’an dernier. A cinq points du leader Marseille après la 31e journée, les Toulousains ont senti le titre, comme Civelli. Accrochés au bon wagon, ils n’ont pas lâché : une seule défaite concédée à Grenoble (32e journée), puis la révolte pour accrocher Lorient, Marseille, Lille, Saint-Etienne et Lyon. En maintenant en permanence la pression sur Lyon, Marseille et Bordeaux, ils y ont cru jusqu’au bout. Ils terminent à 16 petits points de Bordeaux.

Parce qu’il y a une Bergougnoux-dépendance

C’est un mal nouveau, difficile à identifier. Gignac décisif avec ses 24 buts, il restait à trouver le bon complément. Braaten est arrivé, mais c’est finalement entre Larsen, l’autre nouveau, et Bryan, la vieille connaissance, que le rôle clé va se jouer. Et finalement, c’est Bergougnoux qui a empoché la mise. Dédé le dévoreur d’espace veut tout pour sa gueule, Bryan a compris, il doit faire le ménage sur le front de l’attaque. Treize fois titulaire, dix fois remplaçant, deux buts, il se fait discret pour le plus grand bien du collectif. Moussa Cissoko est second meilleur buteur du club, Cetto et Didot suivent : du travail bien fait.

A la suite d’une saison précédente fructueuse à Toulouse où il a appelé Gignac « Bergougnoux » toute l’année, Elie Baup avait pourtant été remercié. Heureusement, Nantes lui a fait confiance et n’a aucune raison de le regretter.

Domenech show, saison 5, épisode 8 : Super Eagle ou double bogey ?

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Avec six millions de téléspectateurs et près de 27% de parts de marché, même les épisodes mineurs du Domenech show cartonnent. Ce n’est pas vraiment une surprise, hier les scénaristes s’étaient lâchés.

Le public en était resté à ces affreuses doubles confrontations contre l’indigente Lituanie, avec l’humiliant passage Luyindula, qui faisait suite à la guignolesque prestation de Savidan. Que pouvait imaginer la production pour faire mieux autour d’un match sans enjeu ? La réponse est simple : en créer un. Le choix du stade a été effectué avec minutie, pour les médias, les instances et certains joueurs, un match en province permet en principe d’éviter les sifflets, il faut donc faire le forcing : ce sera Saint-Etienne. Personne n’ignore la rivalité assassine avec le voisin lyonnais, personne n’ignore non plus qu’il y a parfois de Lyonnais en équipe de France, la mayonnaise va prendre, chacun en est persuadé. Ils ne se trompent pas.

Au Nigéria ya pas Touré

Ensuite, pour une humiliation en bonne et due forme, il faut une équipe faible, si possible très faible. Difficile à trouver, la France n’a pas beaucoup d’adversaires moins bon qu’elle, mais surtout, entre Lituanie, Féroés, Autriche ou Roumanie, ils jouent tous dans son groupe. Un rapide coup d’oeil sur les huitièmes de finales de la Coupe du monde 2006 permet de se rendre compte qu’il faut se tourner vers l’Afrique ou l’Asie. Pour ne pas être suspecté, on va éviter le Mozambique, le Burkina, la Zambie, un rapide coup d’oeil sur les quarts de finale de la CAN indique que le Nigéria serait le coupable idéal. La production est exaucée au-delà de ses espérances, les Super Eagles se déplaceront avec leur équipe A’  et leur entraîneur-joueur Nwanko Kanu.

Evra naissance

Le troisième élément d’un Domenech show réussi est bien évidemment la sélection du chef. Et il y a, là encore, peu de chance de se tromper quels que soient les joueurs. La France a livré son dernier bon match contre l’Italie aux éliminatoires de l’Euro, c’était il y a 3 ans. Mieux, c’est le moment de faire des expériences. Dans les buts, il sait bien que Lloris est meilleur, autant attendre les barrages pour l’aligner, il pourra pas être pire que Mandanda. Pour le reste, il faut voyager quelques  jours auparavant. Le grand chef annonce qu’il va aligner les meilleurs joueurs du moment, qu’il va concocter les meilleures paires. Le public n’en peut plus, son attente sera récompensée. Raymond va donc tenter une nouvelle charnière issue du même club, plutôt logique pensera la presse. Pendant ce temps il pourra conforter son équipe type. Evra qui ne connaît toujours pas le sens du concept « haut niveau » sera aligné, comme l’indéboulonnable Fanni qui continue de croire à une blague. Qu’il se rassure, le public aussi.

Qui vieillit Viera

Au milieu, Domenech a du mal, tout le monde est à peu près au même niveau. Il se creuse la tête et visionne les cassettes que Boghos lui a préparées. Le champion du monde est d’autant plus fier de son tour lorsque le sélectionneur, inspiré par les meilleurs moments de Vieira à genou en Série A, décide de le rappeler. La production hésitera à intervenir, ça pourrait être un peu gros, tout le monde sait bien que Vieira est fini et que, comme chaque ancienne gloire, il a du mal à partir. Domenech rétorque que si le Pat diminué ne sert à rien, il est toujours meilleur que tous les autres réunis. Il ne se trompe jamais. Vieira ne servira à rien et la presse dira qu’il a été le meilleur. A côté, Diarra ou Toulalan ça change pas grand-chose, à part que le second a déjà été bon au niveau international. Domenech s’en fout, personne ne réclame Mavuba et ça le fait bien rire. Au moment de composer son attaque, il se souvient de toutes les conneries égrénées par la Fédé au moment de sa reconduction.

Une histoire à dormir Govou

Un minimum de points, une philosophie de jeu, un encadrement resséré, une communication apaisée. Il n’en a pas fait le dixième mais il est toujours là. Mieux, Escalettes voit naître une équipe tous les 3 matchs nuls, la sélection est mal barrée pour le Mondial, et elle perd régulièrement. La voie royale pense-t-il au moment de coucher sur la feuille de match les noms de Rémy, Benzema, Anelka et Ribery. Deux avant-centres, un électron libre et un inconnu pas très bon. Ça ne doit pas, ça ne peut pas fonctionner. Encore une fois, il a raison. A la mi-temps, Domenech qui en veut toujours plus, monte au créneau. Pour la première fois, il annonce que la première mi-temps est catastrophique. Le teasing est parfait, la seconde sera bien pire : la même que la première, les occasions françaises en moins. Les entrées de Gignac, pas du tout tendre pour ce niveau, de Gourcuff et Toulalan n’y changeront rien. Raymond le sait, le problème c’est lui-même. Cerise sur le gâteau, il offre à Govou le privilège de se faire siffler et d’être aligné avec Gignac et Rémy. Le Nigéria, marque, domine et ridiculise les Bleus. Le public suit et siffle logiquement l’équipe de merde qui ressemble étrangement à l’équipe de merde qui affrontait la Lituanie, celle qui a perdu contre l’Autriche et l’Argentine, fait match nul en Roumanie, celle qui était lamentable à l’Euro. Quel est donc le point commun entre toutes ces rencontres ? Que criaient donc les spectateurs à la fin du match ?

Sous le charme, David Astorga n’a pu s’empêcher de féliciter Uche pour ses qualités. Il joue à Getafe, le Nigeria tient son Sessegnon. Christian Jeanpierre, si partagé, a salué son héros : « Alors qu’on entend des Domenech démission descendre des tribunes. » Où vont-ils chercher tout ça ?

Mandanda : Il a failli se dévier le ballon dans le but, mais Squillaci veillait (heureusement ?). Le Marseillais ne s’attendait pas à avoir autant de boulot. Il lira les compositions d’équipe la prochaine fois.

Fanni : Et hop, une sélection de plus, comme disait Jurietti.

Squillaci : Difficile de le juger, il n’est pas habitué à jouer avec Escudé.

Escudé : Difficile de le juger, il n’est pas habitué à jouer avec Squillaci.

Evra : Toujours là où on l’attend. Il a mené la fronde en salle d’interview.

Vieira : On l’a aperçu à la télé après e match. Travailler au-delà de 65 ans n’est pas payé plus dans le foot.

A. Diarra : Il a dignement fêté son titre de champion de France, ça s’est vu sur le terrain.

Rémy : Il s’est démené comme un beau diable, il a tout tenté. Avec un centre réussi, des conduites de balle en touche, une reprise de volée merdique, un poteau, des pertes de balle dans son camp, un contrat à Nice, il a certainement marqué beaucoup de points pour la suite. Luyindula n’avait pourtant pas démérité.

Ribéry : A son crédit, il a couru et s’est créé les deux grosses occasions françaises du match. A son débit, il les a foirées comme il faut.

Anelka : A son débit, il a tout raté. A son crédit ?

Benzema : Il a été sifflé à chaque prise de balle, Domenech l’a trouvé perturbé. Par contre, ailier gauche, il adore.

Toulalan : Les footings, en vacances, ça fait chier.

Gignac : En Ligue 1 il avait marqué à Goeffroy-Guichard. Mais le Nigéria c’est pas Sainté et la France c’est pas Toulouse.

Gourcuff : Coupe de cheveux toujours impeccable.

Govou : Sifflé tout de suite. Un peu dur, il a pourtant promis de quitter Lyon.

Barcelone-ManU : Le Park des princes

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Barcelone est-elle la plus grande équipe de club de tous les temps ?

Un club a-t-il déjà eu une équipe-type qui dominait autant et ne pouvait perdre contre personne, en marquant plus de trois buts de moyenne par match en dehors du championnat néerlandais ?

Le Real 56-60 ?

Nous n’avions pas  la télé.

Pouvait-on attendre une finale aussi merdique ?

Bonne question. Etant donné le niveau de Manchester cette année, il ne fallait pas espérer mieux. Barcelone a finalement réussi à faire un début de match de merde. Il était temps.

Et si Manchester avait joué ?

Et si Lyon, le Bayern, Chelsea et le Real avaient joué ?

Qu’a dit Guardiola en serrant la main de Ronaldo à la fin du match ?

Avec des joueurs aussi nuls que toi je plains ton entraîneur. Joyeuse médaille.

Le raté de Benzema pour le 4-3 du Nou Camp est-il le moment décisif de la saison ?

Bien vu. Juste devant l’égalisation d’Iniesta à Chelsea.

Le niveau Ligue des Champions est-il supérieur au niveau Ligue 1 ?

Le  Barça et Chelsea pourraient espérer les deux premières places. Le Bayern, Manchester, Liverpool et Lyon réussiraient sans doute à battre Valenciennes. Quoi, 2 mai 2009 ?

Messi ou Ronaldo ?

Iniesta.

Quel est le seul média à avoir annoncé à chaque tour que Barcelone passerait et écraserait Manchester en finale ?

Le Vestiaire.

Quelle était la dernière phrase du Vestiaire dans son papier d’avant-match ?

« Pendant ce temps-là, si Yaya Touré est aligné derrière, Manchester n’en prendra pas trois. Ce serait le Busquets. »

Le Vestiaire avait annoncé une très grande défense mancunienne, qu’en a-t-il été :

Van der Sar: Wimbée ?

Evra: Nul ou pas bon ? Ca dépend, un centre de merde, des fautes, des erreurs de placement. Au moins il se sentait fort mardi, c’est déjà ça. En somme, largement à son niveau de l’équipe de France.

Vidic: Le premier but. En principe les râteaux ça marche que sur les débutants et Eto’o c’est pas Zidane.

Ferdinand: A appris à faire les têtes sur le deuxième but. C’est déjà ça.

O’Shea: Henry lui a appris qu’on pouvait faire un double crochet sur une seule jambe. C’est déjà ça. Finalement tout est dans son nom.

Le Vestiaire avait dit que le milieu mancunien était faible, et bien moins fort que celui de Chelsea. Qu’en a-t-il été ?

Carrick: Essien ne comprend pas comment Manchester a pu être champion.

Anderson: Lampard ne comprend pas comment Manchester a pu être champion.

Giggs: Ça allait moins vite à son époque.

Le Vestiaire avait prévenu les attaquants mancuniens qu’ils n’auraient pas beaucoup de ballons. Qu’en a-t-il été ?

Park: D’attraction. C’est déjà ça.

Cristiano Ronaldo: S’il nous avait habitué à tout réussir, Le Vestiaire s’étonnerait qu’il ait tout raté.  Une finale dans la lignée de son Euro. Il a intérêt à planquer son Ballon d’Or.

Rooney: Il est vraiment devenu un bon défenseur. Dommage qu’il ne soit pas payé que pour ça.

Le Vestiaire avait dit qu’on n’en avait rien à foutre des joueurs qui composeraient la défense. Qu’en a-t-il été ?

Valdes: Plus aussi mauvais qu’avant malgré un début de match rassurant. C’est déjà ça.

Silvinho: Pas au niveau, mais à 50 ans c’est normal. Toujours meilleur qu’Abidal en attaque. Il ne s’est pas fait exclure, c’est déjà ça.

Piqué: Le meilleur. C’est déjà ça.

Touré: N’a servi à pas grand-chose. Mais un piquet d’entraînement ça suffit quand c’est Manchester en face. C’est déjà ça.

Puyol: Même si c’est pas son poste, il peut donner des conseils à Evra. C’est déjà ça.

Le Vestiaire avait dit que deux sur trois ça suffisait pour gagner. Qu’en a-t-il été ?

Busquets: Yaya Touré a essayé de lui piquer sa place. Mais il a appliqué les consignes jusqu’au bout. C’est déjà ça.

Xavi: Ce serait le meilleur joueur du monde s’il n’y avait pas Iniesta.

Iniesta: Malgré Xavi, il est le meilleur joueur du monde à son poste.

Le Vestiaire avait dit que quand Henry joue, tout va mieux. Qu’en a-t-il été ?

Messi: Encore un grand match de merde, mais pour une fois il a marqué et c’est une finale. Il arrive maintenant à la cheville de Maradona.

Eto’o: Il va finir par être considéré comme un grand joueur avec ses conneries.

Henry: Il n’a pas mis son occasion. Privé de Ballon d’Or.

Ligue 1: Le palais des Congré

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Domenech, Margotton et Saccomano ont-ils composé l’équipe-type UNFP du championnat de Ligue 1 ? Hervé Mathoux doit avoir la réponse.

C’est un bien beau tour de magie qu’a réalisé l’Union des footballeurs professionnels. Faire composer par ses membres une équipe-type sur son poids médiatique plus que sur son talent, fallait y penser. Le Vestiaire, qui n’aime décidément pas qu’on se foute de la gueule du monde, a donc demandé à son spécialiste d’enquêter sur le réel niveau des joueurs qui la composent. Voici la véritable meilleure équipe du championnat.

Carasso: C’est pas parce qu’Arribagé est parti, qu’il y a plus de boulot.
Il appartient à la meilleure défense du championnat, sans doute un simple hasard

Chalmé: Un bon gros Bonnart. Contrairement à Fanni, il ne sera pas Fanny.

Congré: C’est pas parce qu’Arribagé est parti qu’il fallait continuer à saloper le boulot. Il appartient à la meilleure défense du championnat, sans doute un simple hasard.

Diawara: A son débit, jouer au ballon c’est pas son truc. A son crédit, son seul concurrent c’était Hilton, Hansson, Mangane ou Rami.

Mathieu: Le roux de secours de la meilleure défense du championnat, sans doute un simple hasard. Bon frappeur de balle comme Taiwo. Bon défenseur. Comme Taiwo ?

M’Bia: Si les recruteurs Lyonnais ne confondent plus Makoun avec Diarra, ils seraient bien inspirés de confondre M’Bia avec Essien.

Toulalan: Lyon a été sauvé de l’Europa league. L’un de ses trois joueurs valide du club n’y est sans doute pour pas grand chose.

Gourcuff: Zidane n’a jamais été champion de France, Gourcuff n’a jamais marqué en finale de C1 ou de Coupe du monde. Un détail.

Niang: Jusqu’à la 25ème journée, Marseille jouait avec sa sardine à 7 points de Lyon. Depuis, Marseille joue le titre avec 4 points d’avance sur Lyon. Niang est revenu à la 25ème journée. Sans doute un simple hasard.

Benzema: 17 buts en 33 matches pour la saison la plus merdique de sa carrière. C’est faible. Le plus mauvais Lyon de la décennie est encore troisième. Sans doute un simple hasard

Chamakh : De très loin, le meilleur joueur de la saison. Aucun passage à vide, même durant l’hibernation de Zidane. Indispensable dans le jeu, il n’a plus ou moins offert que 6 victoires sur les 11 dernières journées. Heureusement ce n’est pas là que le championnat s’est joué.

Laurent Blanc: Le meilleur entraîneur 2008 ne l’est plus en 2009. Mais qui entraîne Bordeaux maintenant ?

On voulait bien d’eux, mais on a trouvé autre chose

Gignac: On voulait bien de lui, mais avec la meilleure défense du championnat dans son équipe, être le meilleur buteur devrait offrir un peu plus qu’une quatrième place. A la 27ème journée Toulouse avait deux points d’avance sur Bordeaux, aujourd’hui 14 de moins. Ca veut dire quoi être décisif ? Enfin, s’il suffisait de marquer plein de buts pour être le meilleur, Mario Jardel serait l’égal de Pelé et Djibrill Cissé jouerait à Sunderland.

Lloris: On voulait bien de lui, puisque qu’il est le meilleur et que son rayonnement est international. Mais comme Eric Durand à son époque, les gardiens des petits clubs sont toujours les mieux mis en lumière.

On voulait bien d’eux, mais faut pas déconner quand même

Fanni: L’effet équipe de France. On voulait bien de lui, mais pourquoi Savidan n’est pas nominé ?

Hilton: On voulait bien de lui, mais si Marseille a rien foutu derrière en Coupe d’Europe, c’est que de la faute à Civelli ? Il reste le patron de la défense marseillaise, à moins que ça ne soit Zubar. Gerrard, Benzema et Agüero hésitent. Le meilleur stoppeur UNFP de ligue 1 appartient donc à la sixième défense. Sans doute un simple hasard.

Taiwo: On voulait inévitablement bien de lui depuis que Jurietti est passé chez les vétérans. Mais le meilleur latéral UNFP de ligue 1 appartient à la sixième défense. Sans doute un simple hasard.

Benoît Cheyrou: Longtemps surnommé le Bruno du pauvre, on voulait bien de lui. Mais depuis, il s’est fait un prénom ou son frère a fait oublier le sien ? Le meilleur récupérateur français UNFP appartient donc à la sixième défense. Sans doute un simple hasard.

Michel Bastos: On voulait bien de lui,  jusqu’à la 30e journée, il était alors le meilleur étranger de France depuis Juninho. Depuis la 30e journée, il est le meilleur étranger de Lille depuis Kluivert. Heureusement à la 30e journée le championnat était déjà joué.

Sessegnon: Le surnom du petit Okocha faisait beaucoup rire le Parc des Princes avant Noël, du coup on voulait bien de lui. Depuis quelques mois, on se souvient qu’Okocha a joué au PSG. Le meilleur milieu offensif UNFP appartient donc à la quatrième attaque de Ligue 1. Bordeaux et Marseille n’ont marqué que 14 buts de plus que le PSG.

Hoarau: Le fait que Benzema ait un ratio buts/minutes jouées supérieur ne veut rien dire.

Gerets: Et si le meilleur entraîneur UNFP finissait deuxième ?

Le roman du perd OL :
Le roman du perd OM

montana

Lyon a remporté sa seconde victoire d’affilée, a gâché la passation de pouvoir et perdu le titre. C’est ce qu’on appelle un week-end bien rempli. Pendant ce temps-là, que faisait l’OM ?

Finalement, qu’est-ce qui différencie Le Havre du PSG ? Pas grand-chose, a dû penser Jelen samedi soir en serrant les mains de Landreau, Ceara, Camara, Sakho, Armand, Clément, Makélélé, Rothen, Sessegnon, Luyindula et Kezman. Le PSG, mine d’avoir rien foutu, a mis une sacrée pression sur son adversaire pour la troisième place : perdre, pour les Lyonnais, signifiait rester à la merci d’un retour parisien. Les humiliations, ça va un temps.

Steve Marlet le sait bien, on ne renaît pas de ses cendres soudainement. Les niveaux – de confiance et tout court – de l’OL autorisaient un espoir : une prestation solide, même si Essien, Tiago et Diarra le formuleraient autrement. La victoire lyonnaise est facile à résumer : Benzema, Lloris et ses poteaux, Toulalan, un zest de Juninho et de Cris. L’OL a beau être mis au placard, un ancien parrain ne quitte pas la famille sans ses bijoux et un peu de fierté. Ca n’empêche pas Réveillère, Boumsong, Ederson et Delgado, mais ça peut suffire.

Frédéric Brandao

D’aucuns penseraient qu’il s’agit d’un exploit lyonnais si ce succès n’était pas aussi prévisible. Diouf avait annoncé une passation de pouvoir, Lloris s’est permis un clin d’œil à Mandanda. L’été approchant, Benzema avait quant à lui prévu de se faire remarquer, certainement pour mieux rester. Quand bien même Erbate est parti, Hilton-Civelli est le seul argument que l’OM pouvait opposer au caïd.

Gerets le savait, mais il n’imaginait pas que Brandao allait participer à la discussion. La défaite de Marseille est facile à résumer : Brandao, Civelli, un zest de Hilton. L’OM a beau avoir descendu Lille de sang-froid, un apprenti parrain pisse souvent dans son froc au moment de prendre la place du pater. C’est une image : Brandao, lui, n’a pas hésité à dézinguer Ederson en pleine surface. M. Lannoy n’a pu fermer les yeux, au grand dam de Legarda. Bonne nouvelle : c’est sûr, Ederson est bien le nouveau Juninho, même si Puel préfère faire entrer l’ancien pour tirer les coups francs.

Le mardi, c’est Civelli

Une telle mésaventure n’arriverait pas à Civelli. Le Vestiaire avait déjà salué ses efforts. Il poursuit sa formation en alternance du haut niveau. L’Argentin a découvert dans la semaine l’existence d’un poste appelé libéro. Ca permet à un défenseur de jouer dans l’axe derrière tous les autres, si possible en évitant de s’y mettre en plein match sans prévenir les copains. Il faut apprendre à lire le jeu adverse, mais bonne nouvelle : rien n’interdit de balancer avant le match qu’on sent le titre. Avant la déplacement à Nancy, Gerets prévoit de faire apprendre en urgence le hors-jeu à son héros d’Ukraine. Avec une surprise de taille : libéro et hors-jeu ne s’accordent pas.

Pendant ce temps-là, Gourcuff continue de se régaler dans les matches amicaux. La compét’ reprend ce week-end.

L’actu

Murray menace Federer

Del Potro-Murray: 7-6, 6-3

Federer en panne

Federer-Del Potro: 6-3, 6-4

Federer retraité

Federer-Nadal: 6-4,6-4

Révisionniste

Anderson: « Lyon ne va pas mourir »

Gourcuff indécis

« Pour l’instant, honnêtement, je ne sais pas encore. Ce n’est pas si facile. Je me sens bien, et je me suis épanoui cette saison. Le groupe est sain, avec de bons mecs, et vit très bien ensemble. »

Question réponse

mauresmo

perdu

Paname City

kezman

Et si Sport24.com croyait encore au Père Noël ?

AFP – Erratum

mosley

F1 – Ferrari: Mosley n’est pas indispensable à la Formule 1.

Nickel chrome

merco

Notre jeu-concours du week-end. Un voyage à Sochaux à gagner en répondant à cette question : A quel footballeur appartient cette discrète Mercedes ?

Indice : il ne joue pas en Allemagne.

A la ramasse

madrid

D’un gamin tchèque simulateur (vidéo) à l’évanouissement d’une anoréxique madrilène pendant un match de Nadal, les ramasseurs de balle se sont fait remarquer cette semaine. On préfère la version espagnole.

L’actu du lundi 11 mai

Sans hésitation

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Pas nous.

Le Barça s’inquiète

Arsenal-Chelsea : 1-4

Love United

united

Battu 2-0 ce week-end dans le derby mancunien, Manchester City s’est consolé en signant un nouveau contrat de sponsoring avec la compagnie aérienne Etihad Airways. Ses dirigeants savent prendre du recul sur les événements : Etihad se traduit par ‘United’ en Anglais…

Vous ne l’avez pas vu hier à Barcelone

Penalty ?

wenger

Baseball mom

baseball

Jusqu’où les parents iront-ils pour faire de leurs gosses des futurs champions ?

Le roman du perd OL : La capitale dégueule

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Après le premier but d’Audel, Benzema a confirmé qu’il restait un an de plus. Sur son second, c’est Puel qui a reçu l’assurance de mener à terme son projet quadriennal. C’est qui, ce Audel ?

Ce ne serait donc pas une légende. Juninho a bien manqué à Lyon samedi soir à Valenciennes. Les sceptiques penseront que le septuple champion de France n’en sort pas honoré, mais les achats d’Elber, de Fred, d’Ederson, de Carew, du LOSC 2006 et surtout de Delgado incitent à la nuance. Perdre à Valenciennes n’a donc rien d’immoral. Pujol, Audel, Pieroni, Sebo, Danic, Bangoura, Mater : même en l’absence de Darcheville, les Nordistes ont fait parler leur puissance de feu.

Schmitz et Bisevac ne l’auraient pas qualifiée comme ça, mais les jeunes Cris et Boumsong n’ont pas leur culture du haut niveau. En revanche, le second a fait de la philo et ça se voit : « Dans la vie il n’y a pas de hasard. Cette fragilité, que je soupçonnais, n’est pas irrémédiable. » Les actionnaires d’OL Groupe sont rassurés. Lyon a peut-être perdu la bataille qu’il ne fallait pas perdre, peut-être après en avoir perdu cinq sur les neuf dernières. Mais l’essentiel est préservé : Benzema et Benarfa resteront jusqu’à ce que l’OL gagne la Ligue des Champions.

La der d’Eder

Comme l’a toujours pensé Ibrahim Ba, une année sabbatique, ça ne fait jamais de mal. Pour la Ligue des Champions, Toulalan, Benzema et Lloris émettent un bémol ; Fabio Santos, Mounier et Pjanic un ouf de soulagement. Aulas, lui, est perdu, tout au plus. « En descendant à la mi-temps, j’ai croisé Fabio Santos et Bodmer. » Le coup était déjà rude. Non sans hésiter avec Ducourtioux et Penneteau, il les a invités à rejoindre le vestiaire, bien aidé par le maillot bleu qu’ils portaient.

Mais JMA ne perd pas le moral. Payer un timbre de quatre millions d’euros pour adresser un contrat au nom de M. Frédéric Piquionne, ça prépare au meilleur. Entre deux bénédictions, Perrin ne lui manque même pas un peu. « On a changé d’organisation avec un manager à l’anglaise, pour quatre ans. On veut de la stabilité et une évolution en douceur de l’effectif. » Benarfa, Squillaci, Mensah, Pjanic, Makoun, Ederson : Lacombe capte très bien OLTV chez lui.

Pendant ce temps-là, Aulas se réjouit d’avoir posé la question de confiance aux joueurs sur leur entraîneur. Santos a voulu s’abstenir avec les poings. Sinon, le plébiscite en silence sera un bon ciment pour l’an prochain.

L’actu du jeudi 30 avril

Insultant of swing

Peut-être Le Vestiaire s’intéresserait-il autant au golf qu’au cricket zimbabwéen si tous les parcours ressemblaient à ça. Padraig Harrington et Raphaël Jacquelin, celle en rose, se sont attaqués en Afrique du Sud à un Par 3 de 830 mètres qu’Isabelle Patissier n’aurait pas renié. Le Français n’a peut-être pas le vertige, mais comme beaucoup de ses compatriotes golfeurs, il n’est pas capable de rentrer un put.

Phoque off

totti

Le visiteur du mercredi

Qui est donc ce jeune homme propre sur lui mis à l’essai par Sheffield Wednesday ? En bonus (à 1’05 ») : la traduction la plus longue de l’histoire du journalisme sportif anglais.

L’actu du mercredi 29 avril

Rebellin, un cas isolé

Lefévère, Bruyneel, Basso, Valverde,  Madiot : le renouveau est en route pour le Tour.

Le scapulaire bourguignon

logos

Cruzeiro et la bannière

deb

La presse est unanime à saluer le retour au top de Ronaldo. Elle a bien raison, avant lui, de Fred à Nilmar, de nombreux joueurs se sont imposés en Europe avant de confirmer là-bas.

L’actu du lundi 27 avril

Ben s’en va

manu

Le Vestiaire n’avait pas attendu les rumeurs de la presse britannique pour annoncer le départ de Benzema. Ce pourrait être du côté de Manchester, donc, à en croire nos confrères outre-Manche.

Bouchées doubles

gronaldo

Auteur d’un doublé ce week-end avec son équipe des Corinthians, Ronaldo retrouve la forme.

Dirty tackle

Que faisait donc Madame Langkamp, samedi, pendant Karlsruhe-Leverkusen ? En bonus : le sourire de Rudi Völler.

Départ anticipé

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Exclu Sport24.com : Bousquet et Baron déjà champions du monde.

Le coeur d’Emmannuel

ali

Approché par le Milan AC l’été dernier, l’ancien messin Emmanuel Adebayor a reconnu avoir alors été aussi flatté que si Beyoncé s’intéressait à lui. Pas de chance, la chanteuse préfère les vieux boxeurs.

Tennis ballon

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Exclu Les Dessous du Sport : l’International Rugby Board lance son propre classement ATP.

L’actu du mardi 21 avril

Le camé Leon

C’est une nouvelle polémique qui ne cesse d’enfler. Le président du Mans, le fameux Henri Legarda, aurait usurpé l’identité de Jean-Michel Aulas pour tenir une nouvelle fois des propos inacceptables sur l’arbitrage. Il aurait même franchi la ligne jaune en s’en prenant directement à la personne de Stéphane Bré. Le très compétent Conseil National de l’Ethique va-t-il encore frapper ?

Un peu Pato

corazon

Comme tous les jeunes de son âge, Alexandre Rodrigues da Silva, 19 ans, passe son temps libre sur Internet, où il a d’ailleurs rencontré sa petite amie, Stephany Brito, à qui le coeur de la photo ci-dessus est sûrement destiné. Celui qu’on appelle aussi Pato sur les forums brésiliens se serait fait piéger, via webcams interposées, par une blonde sulfureuse (GlossX Felina) lui demandant de dévoiler son anatomie. La sex tape commence à circuler sur le net. La pudeur nous empêche de la diffuser directement, mais nos lecteurs du soir peuvent la commander à cette adresse : equipe.vestiaire@yahoo.fr

Dernière minute

Cris et insultes racistes à Turin : Ségolène Royal demande pardon à Balotelli.

De qui Spock t-on ?

trekkie

Ca faisait longtemps que Le Vestiaire n’avait pas parlé d’elle, alors Claire Merry, l’ex de Thierry Henry, a fait hier soir une apparition remarquée à l’avant-première londonienne de Star Trek. Ca a au moins le mérite de plaire aux agents de sécurité.

Du kop à l’âne

kanu

Le propriétaire de Fulham et des magasins Harrods Mohamed Al-Fayed estime sur le site Internet du club que le football anglais est « dirigé par des ânes ». Le milliardaire les a également invité à venir manger « des testicules de cerfs » dans sa propriété écossaise.

Rien à voir avec l’appareil reproductif des cervidés, mais ça nous rappelle une bonne blague qui a circulé outre-Manche après que Cristiano Ronaldo a planté sa Ferrari toute neuve (souvenez-vous, c’était dans feu nos Bruits de Vestiaire) : Al-Fayed veut faire signer Ronaldo à Fulham…

… Pour apprendre à ses chauffeurs à se crasher en sécurité sous les tunnels.

Oh hisse, en…

encule

On achève bien les chevaux

cheval

Les 21 bourrins de l’équipe de polo du Venezuela ont tous été retrouvés morts, en Floride, où se dispute, dimanche, l’US Open de la spécialité. Les Caracas sont en cours d’analyse pour connaître l’origine de l’hécatombe, sans doute provoquée par une intoxication alimentaire ou une injection d’anabolisants. Ca n’a pourtant jamais tué Christophe Cheval.

La cour des miracles

lance1

On connaissait son pouvoir de guérison, Lance Armstrong sait aussi faire tomber la neige au printemps (photo Twitter). Arrivera-t-il un jour à changer en vin les échantillons positifs de Tyler Hamilton ?

Oh Romao, mon Romao

pagis

Pagis et Romao obsédés ?

L’actu du lundi 20 avril

Echange de cassettes

Benzema hier soir au micro de Canal+ : « On a dominé ».

Dirty hurry

dirty

Le Michael Schumacher du prépubère, Sebastian Vettel, a reconnu ce week-end avoir pris l’habitude de donner des noms de femmes à ses voitures, qu’il traite « avec la même attention ». Il a tellement bien traité sa première Red Bull, Kate, qu’il l’a détruite en Australie dans un accrochage avec Kubica, dont c’était alors peut-être la seule chance de podium de la saison à en croire le GP de Chine d’hier, sur lequel notre spécialiste F1 travaille encore. Emu, Vettel a baptisé sa remplaçante ‘Kate’s Dirty Sister’, « parce qu’elle est plus agressive et rapide » que la précédente. Comment Sébastien Bourdais a-t-il donc pu appeler sa charette ?

Une de perdue…

Largué par sa fiancée Joana Machado, le futur ancien attaquant de l’Inter Milan Adriano, le coeur brisé, avait décidé de rester au Brésil pour s’en remettre. sque plusieurs sources confirment l’avoir vu se consoler dans les bras du mannequin Ellen Cardoso (vidéo), un des fessiers les plus appréciés du pays.