L’Edito : Un Trinh d’enfer

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Thierry Henry a transfiguré le Barça, qui a infligé une correction à Valence pour préparer Stuttgart. Les matches amicaux sont là pour ça, sinon Hanescu n’aurait pas pris un set à Federer.

Alain Penaud a encore des doutes. Il a tort, la Roumanie a été balayée hier par l’Italie en match amical. De bon augure pour  les Bleus à l’approche du Mondial. Le match piège a été évité de justesse, Alain Penaud, toujours lui, appelle ça de la modestie mal placée, l’art de l’euphémisme.

Laurent Blanc préfère parler d’un point qui fait plaisir pris à Monaco, personne n’est choqué. Ça permet au moins à Lyon, Marseille, Montpellier et Auxerre d’être contents de leur résultat eux aussi. Et puis qui a dit que l’équipe-type de Bordeaux était toujours invaincue ? Sané, Cavé, Bellion, Jussiê, Gourcuff ont vérifié, ils ont tous perdu un match. L’Olympiakos aussi apparemment.

La quête du  Greul

Higuain, inspiré ce week-end, l’était encore plus en début de semaine dernière : « C’est sans aucun doute un match vital pour nous. Encore plus quand on sait que la finale se jouera sur notre terrain. Mais nous avons l’équipe qu’il faut pour remonter. Nous sommes dans une bonne période, après une remontée en Liga contre une grosse équipe. » Du coup, est-ce un euphémisme de dire que le Calcio, la Liga et la L1 sont des championnats de merde ? Arsène Wenger et Alex Ferguson ont demandé leur visa mais pas de panique, ils y évolueront plus vite qu’ils ne le croient.

Et cela, même si 100% foot existe encore, ce qui rend nostalgique l’équipe du Vestiaire, qui regrette subitement Thierry Clopeau et son France 2 Foot, voire Christophe Pacaud et son Direct Sport. Direct 8, qui a aussi eu l’idée de diffuser les mondiaux d’athlé en salle. Rassurez-vous, Le Vestiaire avait évidemment annoncé en 2008 déjà, sans jamais en douter depuis,  l’eclosion de Tamgho à ce niveau. Mais alors que signifie la phrase « Il ne sera jamais en or dans un championnat planétaire ? » Camara se demande si indoor ça veut dire planétaire.

Pour l’annonce de la saison de merde de Monfils qui perdrait contre tout ce que l’ATP compte de tocards, en revanche c’était une erreur : Simon Greul a aussi battu Gasquet au premier tour.

Comme face à Villareal, Valladolid et compagnie, Higuain est inarrêtable : « J’ai eu l’occasion de vivre de grandes soirées ici mais pas encore en Ligue des champions c’est vrai. J’espère que ce sera la première d’une longue série. » C’était mardi dernier.

Hémisphère Sud : La Super manne

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Les VI Nations et le Stade Français ayant fait relâche ce week-end, notre spécialiste rugby a quitté Cardiff en voiturette de golf pour aller voir un match de Super 14.

De notre correspondant spécial à Whakapapa Village

Peyo Greenslip, comme son père, gendarme, n’avait pas encore de moustache sur le torse quand le professionnalisme a accouché, comme sa mère, porteuse, de cet assemblage bancal d’abord baptisé le Super Douze (prononcez « twelve »). Le petit bigourdan se levait alors la nuit, au milieu de ses rêves mouillés, admirer ces hommes d’un autre monde pratiquer un sport qui ne serait jamais le sien. Et puis, Peyo a grandi, aussi sûrement que l’élastique de son unique culotte. Quinze ans après, le Super est toujours Super, mais se joue à quatorze (prononcez « fourteen »), et Le Vestiaire, qui ne compte plus ses frais de déplacement, a donné à son analyste, sanguin, l’occasion d’aller jeter son œil de verre sur ce qu’il se passe, là bas, au pays des All Blacks et des kangourous.

Goode mourning

Finalement, s’assoir dans les tribunes d’un match de Super 14, c’est un peu comme regarder un film porno avec le décodeur : on y perd une part de magie. Les gars ont deux bras, deux jambes et Andy Goode à part, tous font des passes vers l’arrière. Si les placages y étaient autorisés, on pourrait presque croire qu’ils jouent au rugby. L’organisation en moins. Le Super 14, c’est en fait la fusion improbable d’Albi et du Stade Français : aucune âme, pas de défense, mais un lot de gamines à moitié nues et des pétards mouillés pour faire passer la pilule.

Max Guazzi l’amoureux a longtemps rêvé que les présidents du Top 14 se donnent la main pour dessiner ensemble un monde sans relégation ni enjeu où les maillots sont en fleur et les CD d’Hermes House Band partent aussi vite que les calendriers de mecs à poil. Ce monde existe et même Michalak l’a trouvé. Il n’a pas d’histoire, pas de passé. On y marque un essai toutes les trois minutes, c’est beau et rapide, ça passe bien à la télé, mais le public a compris depuis longtemps qu’on lui vendait juste des maillots et des rasoirs jetables à la mi-temps.

Pendant ce temps-là, nos banquiers fédéraux rêvent d’imposer un jour en France ce modèle franchisé plein de pognon et d’équipes aux noms ridicules. Le service marketing est déjà sur le pont : Vachettes de Biarritz ou Saucisses de Toulouse ?

VI Nations, Galles-France : Shane on you

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Si le rugby se jouait sur 90 minutes, le Pays de Galles serait toujours en course pour le Grand Chelem. Heureusement pour la France, un match ne dure que 40 minutes.

De notre ancien envoyé spécial à Cwmbran

Les chandelles de Trinh-Duc ont dissipé vendredi soir les derniers nuages qui flottaient encore au-dessus de l’équipe de France. Trois matches, trois victoires, sans même jouer l’Italie : l’horizon est aussi dégagé que les tempes de Michalak. Et Dieu sait où la série des nouveaux Invincibles va bien se terminer.

Le Vestiaire avait sûrement eu tort de jouer la prudence après le jubilé d’O’Gara, quand tous ses confrères et sœurs louaient en chœur la maestria de la doublette Parra-Trinh-Duc. Les tôliers tricolores ont tant pesé sur la nuit galloise qu’il a fallu que le plus jeune des deux sorte pour que la France marque ses premiers points de la deuxième mi-temps. C’est ça aussi les grands joueurs, savoir s’effacer au service du collectif. Jauzion a oublié que ça ne le poussait pas forcément à se cacher derrière Bastareaud.

Que du Bonnaire

A 30 ou 40 minutes près, les Bleus ont donc rendu une copie parfaite à Cardiff. Ils ont su mettre de côté leur suffisance habituelle et matérialisé avec brio le discours du trio fédéral : mouvement, soutien, initiative. A quelques semaines du Bac blanc, Palisson se demande encore ce que toutes ces abstractions veulent bien dire.

Notre ancien chroniqueur Peyo Greenslip aurait presque avalé sa trousse à pharmacie si Lièvremont n’avait pas eu l’excellente intuition de titulariser Lee Byrne à l’arrière. Ses joueurs ont montré à la face du monde du rugby qu’on pouvait marquer deux essais sans rentrer une seule fois dans les 22 adverses. Pas mal pour une équipe qui a joué 80 minutes sans trois-quarts (Dernière minute : les caméras de surveillance du Millennium montrent que Malzieu était bien dans le stade entre 21 et 23h).

Pendant ce temps-là, on ne s’embête plus à défendre dans le Super 14. Ca fait moins mal aux épaules.

L’Edito : La Semaine désastre

BALONCESTO

Orléans, Le Mans voire Vichy : Villeurbanne a déjoué les pronostics et s’est emparé de la Semaine des As. Laurent Foirest n’en est plus à un titre près, la Pro A n’en est plus à une humiliation près.

Martin Fourcade, c’est son nom, a donc récolté de l’argent. Pas la peine de préciser son âge, son sport et son palmarès sur le circuit mondial, personne ne le retiendra et de toute façon Montel continuera à voir Raquil et le Stade de France 2003 encore une semaine. Les téléspectateurs et la Fédération française de ski alpin ont hâte que les JO de biathlon se terminent. Les JO ? demande la Fédération de sports de glace.

Pendant que Lièvremont joue au Cluedo avec Bastareaud, le football européen livre quelques vérités. Presque comme Manchester à Everton, Lyon a confirmé le Real à Sochaux, grâce à Michel Bastos, titulaire les cinq dernières minutes contre le Real. Un triplé pour le Brésilien qui ne manquera pas de saluer les caviars du latéral droit sochalien le soir du titre à Bernabeu, fin mai. Bordeaux tentera de confirmer aussi contre l’Olympiakos. Mais confirmer quoi ? Sa baisse de forme, ses sept buts en deux matches, Wendel qui marque sur tous ses coup francs ou la montée en puissance de Sertic, le nouveau Gourcuff ?

La semaine des Lass

Méfiance quand même pour l’OL car le Real a gagné 6-2, grâce à Ronaldo, Higuain sur une passe de Ronaldo, Kaka sur une passe de Ronaldo, Xabi Alonso sur un penalty obtenu par Ronaldo, mais aussi grâce à Higuain qui trébuche deux fois. Les Galactiques ont donné leur réponse, ça va mieux quand le collectif ne dépend pas de Ronaldo et ça va encore mieux quand Villareal est libre le même soir. Le Barça a senti le vent du boulet et ce n’est pas parce qu’Henry jouait : il a marqué et n’a pas manqué de préciser après le match qu’il était malade et fini. Rectificatif : il a juste dit que Pedro et Bojan étaient meilleurs que lui en ce moment.

Fini, donc, Laurent Foirest (2 points, né le 18 septembre 1973) ne l’est pas, même si Laurent Sciarra (3 points, né le 8 août 1973) a pu y croire.

L’Edito du Vestiaire : L’ami Chappuis

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Les frères De Le Rue auraient-ils été ridicules ? Et Pierre Vaultier ?

Edgar Grospiron avait inventé le concept. Etre le meilleur et le plus beau.  Jason a ajouté un prénom pour jouer dans Beverley Hills, Denisot prépare les petits fours, les putes et le champagne. Vincent Defrasne se demande ce qui lui manque.

En Irlande, il y avait bien un Brian qui cassait tout, mais notre spécialiste avait découvert après enquête qu’il avait marqué pas mal d’essais il y a dix ans. Que Trinh-Duc ait pu paraître supérieur à un ouvreur de 32 ans à peine ne voulait rien dire non plus. Mais alors pourquoi tomber sur l’Irlande en Coupe du monde est toujours vu comme une qualification assurée ?

Tu m’en dit Ramoin

Il y a aussi des sportifs qui s’appellent Lamine et qu’on veut voir remplacer les Alou, mais qu’on aurait préféré voir à la place des Yoann. Il ne s’agit ni de Bernard Allou, ni de Lamine Sakho, mais ça coûte quand même un passage à vide de 20 minutes pour 3-1 à l’arrivée. Montpellier et son 1-0 contre Grenoble est probablement hilare, le Barça bourguignon aussi, le Barça breton un peu moins. La crise couve, pour un peu l’Olympiakos jouerait en vert pour éviter d’en prendre cinq. Une bonne idée à méditer pour Jean-Claude Blanc à l’avenir, le présent c’est une première victoire depuis 18 mois.

Sinon Gonzalo a repris sa marche en avant avec un tir sur 22 possibles, pourvu que Boumsong mette le maillot de Getafe ou de Clebar. Les hommes de Pep ont perdu, ceux de Jose fait match nul, c’est à croire que seul Bordeaux va bien.

Et non, les frères De Le Rue et Pierre Vaultier n’ont pas été ridicules. Mais alors pourquoi ne passeront-ils pas chez Denisot ?

VI Nations : Dublin, du vin et du bourrin

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L’équipe de France a signé contre les champions d’Europe des 6 Nations en titre sa plus belle victoire de la décennie. Toute l’Italie tremble déjà.

Une démonstration. Un récital. Une leçon de rugby. Après le Pays de Galles en 2009, la Nouvelle-Zélande en 2009 et l’Afrique du Sud en 2009, le XV de France a connu samedi contre l’Irlande son quatrième match référence de l’ère Lièvremont. Il a surtout porté sa série d’invincibilité à deux victoires – un record – et a enfin conforté le trio fédéral dans ses choix : qui donc pourra maintenant priver la charnière magique O’Parra-Trinh-Duc du trop fait Webb-Ellis ?

Ce n’était finalement que pour brouiller les pistes que le mieux sapé des frères Lièvremont, enfin tacticien, avait sélectionné depuis deux ans tous les boiteux hebdomadaires de l’équipe-type du Midol. Aussi perspicace que Twitter Chabal, Le Vestiaire n’avait rien vu venir après la performance Italienne du week-end dernier. Et pourtant, c’était gros comme Lamaison. Les quarante pions néo-zélandais ? Un leurre, rien de plus. Et l’entame poussive de Murrayfield un écran de fumée.

Le bar, c’est là

Comme fou et moi, Driscoll et Connell sont tombés dans le panneau. Pouvait-on vraiment prendre au sérieux une équipe qui n’avait pas gagné trois matches de suite depuis la Coupe du monde, Namibie et Géorgie inclues ? Et puis la France d’O’Dusautoir s’est réveillée ce week-end devant tout ce que le pays compte de supporters. Elle a retrouvé Lilian entre ses lignes, un vrai buteur et un pack qu’on n’avait plus vu aussi dominateur depuis la semaine dernière en Ecosse. Et dire que le meilleur pilier du monde n’était pas là.

Le Grand Chelem tend désormais les bras aux vainqueurs des Wallabies du Nord. Entre des Gallois sur le déclin et des anglo-italiens à la dérive, la France est en position de force, surtout quand on sait sa capacité à enchaîner les bons résultats. Mais la prudence, rappelle Marc Cécillon, est peine de sûreté. Tout arrive dans le rugby, la preuve : O’Michalak a planté un drop ce week-end. Ce n’était ni contre Albi, ni contre Connacht. Quoique.

Pendant ce temps-là, notre archiviste se demande s’il serait vicieux de rappeler qu’en 2008 la France avait battu l’Ecosse et l’Irlande avant de perdre à domicile contre l’Angleterre ?

VI Nations : Lucide Ecosse

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Tous les voyants sont au vert pour Lièvremont : sans l’arbitre et une dizaine de joueurs français, son équipe aurait facilement pu passer quarante points aux Samoa du Nord.

De notre envoyé spécial permanent à Palmerston North

Si les réceptionnistes des hôtels de Wellington savaient parler, ils vous raconteraient sûrement ces histoires de meubles qui flottent parfois la nuit à travers les chambres, le sort de ces blondes éméchées qu’on y ramène à la sortie des boîtes et l’insécurité terrifiante dont tout le pays souffre. Mathieu Bastareaud en a fait les frais, un soir de juin, et on a alors bien cru ne plus jamais le revoir sur le calendrier des Dieux.

Mais le centre des débats est sorti renforcé de sa lutte contre le mobilier néo-zélandais. Il a servi l’intérêt général et les gosses des cantines franciliennes pour chasser enfin ses vieux démons au pays des fantômes. Quand on a frôlé la mort sur une table de nuit, se faire plaquer par deux Ecossais c’est un peu comme une troisième mi-temps sans Ouedraogo et Picamoles : on en sort les pommettes intactes.

Fall est pas l’invité

Le Caucaunibuca du Val-de-Marne a donc conduit les siens vers une victoire qui a au moins eu le mérite de satisfaire son sélectionneur à l’extrême. Chacun ses plaisirs. On se demande quand même qui des placages ratés ou du manque d’ambition offensive aura été le plus orgasmique ? N’Tamack en a pris tellement plein l’œil gauche qu’il a réussi à perdre Benjamin Fall sur blessure diplomatique. L’homme sans cou, lui, se l’est encore froissé, en moins de cinq minutes, et voilà la France forcée de jouer les All Greens avec Palisson et sans charnière.

Parra n’a plus pour lui l’excuse de ses 20 ans et les salades de Pierre Martinet. Il est finalement aussi limité que son prédécesseur à Clermont, qui n’avait jamais rien montré avec les Bleus si ce n’est une capacité rare à viser systématiquement les chaussettes de ses coéquipiers. Le cas Trinh-Duc, lui non plus, n’a pas changé depuis deux ans, mais Lièvremont pense sûrement depuis le temps qu’une bonne mêlée et trois tables basses suffisent à gagner la Coupe du monde.

Pendant ce temps-là, O’Driscoll se souvient qu’il y a dix ans à peine il plantait trois essais au Stade de France.

L’Edito : Planus horribilis

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A force d’entendre parler de tous les nouveaux Barça, Le Vestiaire s’était pris à rêver.

Rêver du Barça anglais à l’insolente efficacité offensive. 5 buts encaissés en 2 matches, autant de points perdus. Chelsea et Manchester s’inquiètent à quelques jours de la Ligue des Champions.
Rêver du Barça nordiste et de son insolente efficacité offensive, il y a 3 semaine à peine. Nice, Lens, Marseille, Colmar et Sochaux sont parfois cruels. 4 buts en 5 matches, c’est pas si mal.
Rêver des Barça bourguignons et monégasques marquant 8 buts aux Barça isérois et foréziens au fond du gouffre. Au réveil, le nouveau meilleur gardien Français n’en avait pris que 5 par la plus faible attaque du championnat.

Strass et Paillade

Rêver du Barça provençal tellement impressionnant face à Toulouse, puis face à Valenciennes à quelques jours des huitièmes de finale de C1. Ben Arfa, Brandao, Valbuena, Lucho étaient bons et Diawara nul. Mais alors, qui sautait dans le vide sur le but ?  En réalité, le Milan du grand Ronnie faisait match nul avec Bologne à quelques jours de l’Europa League. Mais eux ne la joueront pas.
Rêver qu’à la 22e minute L’Equipe.fr n’avait pas écrit : « Boumsong n’est pas totalement à son aise face à Gignac qui lui pose pas mal de soucis. L’attaquant toulousain semble en grande forme. » Mais à la 57 e : « Gignac est alerté par un ballon aérien, mais il se prend les pieds dans une motte de terre. »

Rêver du Barça héraultais qui se rapprocherait à son tour du tout petit Bordeaux, écrasé par le Barça breton, ses 35, 7% de possession de balles et ses 11 tirs. Mais alors c’est pour qui le 16 tirs et 64,3% ?  C’est pas comme si Planus avait coûté 3 buts sur 4. Blanc n’avait de toutes façons pas d’autre plus belle prolongation à lui proposer. Plasil, qui n’en a coûté qu’au moins 1 et demi, pourrait être augmenté en l’absence de Gourcuff.
Puis le réveil a sonné, Bordeaux était champion de France depuis plus de 6 mois, qualifié pour les huitièmes de finale de Champions avec la meilleure défense, Planus y compris.

Asilée Cornet

Le Vestiaire a aussi rêvé qu’Higuain mettait 20 minutes à planter un but splendide et que Benzema voyait tout du banc de touche. Le réveil a sonné, Benzema avait toujours 13 buts marqués en C1 et Higuain 2, contre Zurich, évidemment. Ça tombe bien, les huitièmes de finale approchent.

Rêver que les joueuses de Fed Cup n’étaient pas toutes folles. Le réveil a sonné, elles étaient juste nulles et la présence de Nicolas Escudé en capitaine n’y était pour rien.
Puis le rêve a viré au cauchemar quand notre spécialiste rugby a cru voir le XV de France prendre une rouste contre les Anglais, les Gallois, les Irlandais après avoir mis à peine 18 points à des Italiens au fort accent écossais. Puis le réveil a sonné, les nuls face aux Italiens c’était des Irlandais et les Bleus avaient presque mis 20 points à des Ecossais au fort accent italien.

Pendant ce temps-là Henry, est toujours le meilleur joueur du Barça 2008-2009 et Ibrahimovic celui de l’Inter 2008-2009. Qu’en pense Le Vestiaire depuis 6 mois ?

L’Edito : Mare merdum

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Pour fêter le retour des éditos, Romain Mesnil s’est rhabillé et a passé 5,81 m puis 5,70 m. Mais où s’arrêtera-t-il ?

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Thierry Bisounours est sévèrement mis en cause aujourd’hui dans les colonnes d’un grand quotidien national. Le 10e Tour du renouveau aurait été gangréné comme ses prédécesseurs par le dopage, le passeport sanguin ne servirait à rien, il serait très simple de changer son sang avant les étapes. Des nouvelles difficilement crédibles, si l’on en croit les propos de Christian Prudhomme l’année dernière avant le Tour – « Le fait qu’un passeport biologique individualisé se mette en place pour la première fois dans le monde du sport est une avancée bien réelle » – comme après : « Il est évident que la lutte antidopage a fait des progrès« . En exclusivité demain, le célèbre journaliste répondra à ces terribles accusations.

USAP le moral

Hélas, cette actualité a fait passer au second plan l’événement majeur de ces cinq dernières années, la victoire de Perpignan en finale du Top 14. Qu’ajouter de plus ? Que Toulouse et sa politique anti-rugby ont fait des merveilles, que Pelous n’avait pas besoin de traîner sa carcasse jusqu’à l’humiliation ou que Kelleher n’a quand même jamais été très bon ? Comme Amaury Leveaux, diront les plus pertinents. Faux, répondrons-nous, Bousquet n’a pas été beaucoup plus ridicule. Nager sans moteur, serait-ce si compliqué ? Il faudrait demander à Bernie Ecclestone, qui n’est pas beaucoup plus vieux que Santoro, a tenu à préciser Tsonga en à peine plus d’une heure.

Coupe d’Europe : Martyn à la page

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Le bras de fer ? L’applaudimètre ? Une série de pintes cul sec ? L’IRB ne sait pas encore très bien par quoi remplacer les penalties.

De notre envoyé spécial à l’Arms Park

Il aura donc phallus une séance de tirs au but pour que le rugby réalise enfin qu’il glissait dangereusement sur la pente footballistique. L’Europe ovale s’est émue d’une voix, d’une seule, de la dureté de l’exercice, arbitraire, injuste et si contraire à des valeurs pourtant diluées dans l’avènement du professionnalisme. La séance a même fait oublier à tout le monde, dimanche, les sifflets du public gallois à l’encontre des tireurs de Leicester. Ce serait donc ça, le vrai rugby.

Et les matches joués le vendredi soir pour Bilalian ? Et Rose de Castille ? Et l’Angleterre, pas sûre de pouvoir financer ses JO, qui veut souffler au Japon la Coupe du monde 2015 pour remplir Old Trafford pendant l’été ? Et Boudjellal ? Et Lorenzetti ? Et les piges de six mois à 700.000 € sans jouer ? Même Beckham a marqué à Milan. Heureusement, Abribus Chabal est encore capable de se battre pour une gonzesse et Olivier Azam compense ses simulations par de bonnes vieilles fourchettes.

Kaiser chaussé

Mais bon, c’est quand même dommage que ça soit Martyn Williams qui ramasse. Ca serait tombé sur un autre roux, on s’en serait autant foutu que de la Challenge Cup. Le Gallois lui-même avait oublié son tir brossé, huit heures après, dans les sous-sols de St Mary Street : « C’aurait été encore plus douloureux de rater un placage amenant l’essai de la défaite […] Il vaut mieux que ça arrive à moi qu’à un gamin de 20 ans. J’ai au moins gagné ma place dans les livres d’Histoire. » Et ça, ça vaut toutes les autobiographies du monde et du Monmouthshire.

Et si, après tout, ce n’était pas plus cruel de faire tirer à un flanker une pénalité aux 22 que de demander à Anelka et Trezeguet de cadrer un péno ? Le coeur brisé dans la zone mixte du Millennium, Benjamin Kaiser évoquait à notre spécialiste rugby, après le match, la possibilité de continuer à jouer jusqu’à ce que la première équipe marque. Qu’en pensent Bilalian et le kiné de l’équipe de France ?

Il y en aura de toute façon toujours pour trouver le ‘Golden Point’ trop footballistique, cruel et aléatoire, comme ces tirs au but pourtant aussi agréables à suivre que les hymnes de Catherine Jenkins. Comme la grippe porcine, aucun lien, ils ont surtout fait beaucoup de bruit pour rien : Béziers avait marqué l’Histoire bien avant Martyn, en 1984. Qui sait ce que Pierre Camou sera devenu dans 25 ans ?

Pendant ce temps-là, la LNR, l’annuaire du 38 et Morgan Parra n’ont jamais eu le numéro de Jean-Pierre Lux.

L’actu du jeudi 7 mai

BMW relégable

kubi

Son of a rich

max

Le fils de Max Mosley a succombé mardi à une overdose de cocaïne. Il aurait mieux fait de se contenter des plaisirs simples de son père : les partouzes nazies.

OVNI

coupe

Sur ses deux oreilles

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Transfert au Real : Ribéry prend le taureau par les cornes.

Tom et Terry

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Pendant que Lampard et Drogba essayaient d’avaler la pilule Iniesta, la charge de Ballack sur l’arbitre norvégien Ovrebo a inspiré toute la nuit les créa-GIFs du Royaume. C’est à voir ICI.

L’actu du mercredi 6 mai

Dernière minute: Chelsea favori

Selon nos informations exclusives, le Barça de Rijkaard sera titulaire ce soir à Stamford Bridge, avec un Lensois qui n’est ni Dacourt ni Coridon.

Club naturiste

Ca donnerait presque envie de courir.

Laurence Ferrari remplacée ?

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Rhys de Neath

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Et si les Gallois s’entraînaient à passer des pénalités aux 22 plutôt que d’apprendre le surf ?

L’actu du vendredi 1er mai

Pris en grippe

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Même en quarantaine au Venezuela, où la tournée sud-américaine d’Oasis faisait étape, Liam Gallagher ne manque pas d’afficher son soutien à Manchester City, qui en a bien besoin. Il faudrait par contre dire à Djibril Cissé que la grippe porcine ne se transmet pas par les cheveux.

Le rêve bleu

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Worldwide

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Notre jeu-concours du 1er mai (une Carte blanche rugby et un brin de muguet communiste à gagner) : Qui est donc ce joueur statufié ? Et où le monument se trouve-t-il ?

Indice : ce n’est pas une recrue toulonnaise.

L’actu du lundi 27 avril

Ben s’en va

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Le Vestiaire n’avait pas attendu les rumeurs de la presse britannique pour annoncer le départ de Benzema. Ce pourrait être du côté de Manchester, donc, à en croire nos confrères outre-Manche.

Bouchées doubles

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Auteur d’un doublé ce week-end avec son équipe des Corinthians, Ronaldo retrouve la forme.

Dirty tackle

Que faisait donc Madame Langkamp, samedi, pendant Karlsruhe-Leverkusen ? En bonus : le sourire de Rudi Völler.

Départ anticipé

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Exclu Sport24.com : Bousquet et Baron déjà champions du monde.

Le coeur d’Emmannuel

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Approché par le Milan AC l’été dernier, l’ancien messin Emmanuel Adebayor a reconnu avoir alors été aussi flatté que si Beyoncé s’intéressait à lui. Pas de chance, la chanteuse préfère les vieux boxeurs.

Tennis ballon

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Exclu Les Dessous du Sport : l’International Rugby Board lance son propre classement ATP.

L’actu du jeudi 23 avril

Dernière minute

Championnats de France de natation : Alain Bernard fait une crise d’asthme.

Passoire de lui

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Angleterre : David James encore transparent.

C’est pas trop tôt

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Juste un doigt

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Il n’est pas encore à la retraite, mais ça pourrait y ressembler. Olivier Azam a été cité par la Fédération anglaise de rugby pour avoir enfoncé son doigt dans l’oeil du centre gallois Jamie Roberts lors de la défaite de Gloucester contre Cardiff (50-12), samedi, en finale de la Coupe anglo-galloise. L’ancien international, 34 ans, risque jusqu’à 6 mois de suspension. Il aurait mieux fait de balancer un bon vieux coup de poing.

L’arène Victoria

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Notre conseiller financier clermontois, en faisant le ménage dans Le Vestiaire, a mis la main sur ce vieux cliché de Victoria Beckham. Alors âgée de 18 ans, la future Spice Girl n’avait pas de quoi s’acheter des soutien-gorges.

Cocue, mais contente

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Une autre WAG, Cheryl Cole, s’est distinguée aujourd’hui en étant désignée par le magazine FHM comme la femme la plus sexy du monde en 2009. La chanteuse des Girls Aloud devance Megan Fox et Jessica Alba. Suffisant pour dissuader Ashley d’aller voir ailleurs ?

L’actu du jeudi 16 avril

Dernière minute : Landreau aux portes de l’équipe de France

Il sort ou il rentre ?

Milan comptable

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Si quelqu’un parlait italien à la rédaction du Vestiaire, on aurait sûrement pu vous apprendre que la top model brésilienne Gisele Bündchen a gagné autour de 500.000 dollars en pariant sur l’Inter Milan de José Mourinho, dont elle est la première fan.

De Ribery à Libely

Le Vestiaire vous en parlait en exclusivité dans cette même rubrique dès le lendemain des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. C’est désormais officiel : Ribery continuera d’apprendre à lire l’année prochaine, mais cette fois en Catalan.

L’arche de Noah

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Intéressante trouvaille du site With Leather : comme le logo Marlboro et ses références cachées au Ku Kux Klan, celui des Chicago Bulls a une double représentation. Retournez-le et ajoutez lui quelques couleurs pour obtenir un robot lisant la bible sur un banc au soleil. Aucun Mormon n’a en revanche jamais réussi à percer le mystère du nouveau blason de Pau-Orthez :

elan rockets

Un Metro-Racing d’avance

nallet

Et ne plus revenir ?

In the navy

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Madame Arshavin, qui n’a à première vue pas les atouts de la nouvelle poupée russe de Mel Gibson, a confié à la presse britannique ne pas avoir été très chaude à l’idée de quitter l’URSS pour l’Angleterre et sa bouffe dégueulasse. C’est vrai qu’on n’aimerait pas non plus se taper un Saint-Pétersbourg – Douvres en croiseur nucléaire.

Vas-y Franky

frankie

Tu t’es vu quand t’a bu jusqu’à 5 heures du mat’ pour arroser ta qualif’ en demie de la LdC ?

Et pendant ce temps-là, de l’autre côté de la Manche

Le bras d’une statue en chocolat de David Beckham s’est détaché à quelques heures du début de l’exposition dans laquelle l’oeuvre était censée apparaître. [Daily Star]

La copine de Theo Walcott se fait blanchir les dents. [Le blog Stardent]

Guus Hiddink a le coeur d’un homme de 20 ans. [The Spoiler]

Madame Rooney subira une césarienne fin septembre pour permettre à l’attaquant mancunien de jouer avec l’Angleterre son match de qualification pour la Coupe du monde 2010 en Ukraine. [The Sun]

L’actu du mercredi 15 avril

Si la streaker vous en dit

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Et dire qu’on avait failli râter ça. Le match de Guinness Premiership entre les London Irish et Northampton, le 22 mars dernier au Madejski Stadium, a été interrompu par une supportrice irlandaise réchauffée. Ca change des petits gros bedonnants.

Et pour ceux qui en voudraient encore, la même en vidéo :

Le PSG dégraisse

landreau

L’autre Messi

klinsman

Jürgen Klinsmann n’a pas vraiment apprécié cette Une du quotidien allemand die tageszeitung, qui lui conseillait, comme les Monty Pythons en leur temps, de « toujours regarder la vie du bon côté ». L’entraîneur du Bayern, « profondément blessé dans sa dignité », devrait porter plainte contre le journal. Ca occupera sa fin de saison.

C’est pas volley

La fin de la saison régulière de ProA nous rappelle que le spécialiste volley-ball du Vestiaire, sans que personne ne le remarque, travaille depuis deux ans sur son premier article. Des volontaires pour l’aider ?

Le Bayern dans la légende

Le Bayern peut quitter la C1 la tête haute et les poches pleines. Avec trois mi-temps d’invincibilité contre le Barça, les Bavarois se sont approchés tout près du record de Lyon, qui avait gagné 1-0 la première mi-temps du premier match.

Le million, le million

Deux records pourraient être battus à l’occasion des demi-finales de la Coupe d’Europe : celui du nombre de supporters pour un match de rugby, à Croke Park, et celui de l’affluence totale sur une saison de H-Cup, qui devrait pour la première fois dépasser la barre du million. Quid du nombre de Toulousains qui iront pêcher le week-end du 2 mai ?

Le Golden Boy déchu

Le promoteur américain Oscar De La Hoya a annoncé hier sa retraite à 36 ans. Et dire que sans la vidéo ci-dessus (début de la fin à 5’06 ») l’histoire ne se serait sans doute jamais rappelée qu’un de ses 30 K.-O. brisa net le nez et la carrière de la terreur fleuryssoise Patrick Charpentier.

Coupe d’Europe : How to lose

nougaro

Enfin rentré de Cardiff par Eurolines, notre spécialiste de rugby à XIII offre une séance de rattrapage à ceux qui n’auraient pas bien suivi son direct. Et si Toulouse ne devait pas son élimination qu’à l’arbitre ?

Il y a derrière chaque Toulousain un joueur de rugby qui sommeille et Michalak a montré à Cardiff que la réciproque était parfois vraie. Comme lui, la moitié du Stade est tombée samedi dans les grandes langueurs, assommée, sûrement, par les rigueurs de la canicule galloise. Amorphe, sans imagination ni Garbajosa, Toulouse a conclu avec éclat la belle saison internationale du rugby français. Et une fois de plus, Le Vestiaire n’avait rien vu venir.

Il n’y a pourtant pas lieu de s’inquiéter : la France, pour la deuxième fois en trois ans, ne doit après tout qu’à un mauvais concours de circonstances de n’avoir envoyé aucun de ses représentants en demi-finale. L’Angleterre elle-même n’aurait pas fait beaucoup mieux si Leicester n’était pas sortie Dupuy et Bourgoin peut encore rejoindre Colomiers et Clermont au Panthéon de la Parker Pen Challenge Cup.

Le Vestiaire ne peut pas non plus se permettre de juger sur un seul non match l’étendue du chaos dans lequel la discipline est plongée en France depuis la Coupe du monde. Comme le petit prince du raille, FM82, le confiait à notre envoyé spécial au Millennium Stadium, « ça se joue souvent sur des détails à ce niveau ». Pensait-il à son drop raté ou à l’entrée en jeu de Skrela ?

All Blacks or White

Novès, lui, a eu le temps de refaire toute la généalogie de l’arbitre. Non seulement sa femme est Galloise, mais trois de ses ascendants directs seraient tombés sous les flèches françaises à Azincourt. Comment a-t-on pu le laisser officier ? L’essai de Dusautoir était sûrement aussi valable que le sourire de Baudou méprisant, mais les erreurs d’arbitrage sont vieilles comme Pelous, n’en déplaise à nos lecteurs béarnais.

Pénalisée à outrance ou pas, Toulouse aurait dû gagner de 20 points ce match contre une équipe sans génie. Elle n’a pas été capable d’enchaîner trois passes sans faire tomber un ballon et pointer les lacunes de Chris White ne fait finalement qu’éviter les questions qui se posent après un tel échec : est-ce uniquement parce qu’il évolue dans un championnat sans enjeu que le Munster se maintient au plus haut niveau ? Que vaut la coupe d’un brasseur hollandais face à l’histoire de Charles Brennus ? Gareth Thomas est-il gay ?

Fabien Galthié avait descendu deux cartons de Heineken avant de pouvoir y répondre. Et pendant ce temps-là, malgré deux joueurs en moins, Toulouse réécrivait l’histoire de la deuxième division britannique.

Cardiff-Toulouse :
En direct du Millennium Stadium

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De notre envoyé spécial permanent au Millennium Stadium de Cardiff

Marque au Polos

L’intendant des Cardiff Blues est aussi bon que celui des Blackburn Rovers, rappelez vous. Quelques nouveaux joueurs toulousains ont fait leur apparition sur la feuille de match officielle donnée aux médias avant le quart de finale de H-Cup : Maxime Medrad, Shaun Soderby, Thierry Dusautior, Fabien Polos et Clément Paitrenaud. Fred Michalak y est aussi, mais ce n’est pas une erreur.

Sans toit ni loi

Autre surprise : le toit du stade, que les deux entraîneurs avaient décidé de fermer hier à l’issue du dernier entraînement, est finalement ouvert. Il faut dire qu’il n’a pas fait aussi chaud à Cardiff (13°C) depuis l’été 1973.

A moitié vide

Il n’y a bien qu’une techno dégueulasse qu’on entend pour l’instant. Ca fait quand même vide 30.000 pèlerins dans un stade de 73.500 places.

Strike

Fabien Galthié a sûrement profité de sa soirée du vendredi pour aller jouer au bowling. Il aurait par contre pu changer ses chaussures.

Rebelote ?

Si les Blues gagnent le match, ce qui n’est pas impossible avec Michalak à l’ouverture à Toulouse, les Blues joueront à nouveau au Millennium leur demi-finale. Les Ospreys, en cas de miracle demain face au Munster, ont annoncé vouloir en faire de même.

Tirez les premiers (3-0)

Trois premiers points pour les Blues. Pénalité de l’arrière néo-zéalandais Ben Blair, qui porte son total à 83 cette saison dans la compétition.

Egalisation (3-3)

Michalak remet les deux équipes à égalité, mais on a surtout apprécié le début de baston entre Kelleher et Martyn Williams.

Temps fort toulousain

Beau mouvement des joueurs de Guy Novès. Un placage destructeur de Dusautoir leur permet de récupérer le ballon sur un renvoi aux 22, mais Servat échoue à quelques centimètres de l’en-but.

Essai?

Kelleher part au ras de la mêlée. Il n’est pas loin d’aplatir. Arbitrage vidéo.

Pas essai

On ne voit rien sur la vidéo et malgré une musique au suspense insoutenable l’arbitre Chris White ne valide pas l’essai. Ca a au moins le mérite de réveiller les supporters gallois.

Un manque de Blair

Blair rate sa deuxième pénalité de l’aprem. Et s’il était encore plus mauvais que Michalak ?

Cardiff reprend la main

Cette fois, ça passe. Le Néo Zélandais du pauvre redonne l’avantage aux Blues. C’est pas vraiment mérité.

MI-TEMPS : 6-3

A part les chaussures jaunes de Clerc et Heymans, on n’a pas vu grand-chose dans cette première mi-temps. Dominateurs, les Toulousains se sont heurtés à la défense galloise et aux lacunes de son pack. Une certitude : la France aura encore pour au moins 40 minutes un représentant en Coupe d’Europe.

Fête du bruit

Record d’affluence pour un match d’un club gallois : 36.728 spectateurs. Ils sont cachés où ?

Le petit rince

Inspiration de génie de Michalak : son drop ne passe qu’à quelques mètres des poteaux. Tout Cardiff a tremblé.

Cardiff engrange (9-3)

Ben Blair profite d’une nouvelle pénalité pour donner 6 points d’avance à son équipe. La sortie de Michalak, remplacé par Skrela, permettre-t-elle à Toulouse de marquer ?

Toulouse respire encore (9-6)

David Skrela permet à Toulouse, qui avait frôlé le pire sur un drop de Blair repoussé par le poteau, de rester dans le match. L’entrée de Nyanga a fait du bien. Celle de la jambe gauche de Poitrenaud ne devrait pas changer le sort du match.

Ca sent mauvais

Désolé pour le manque de mises à jour, mais je m’étais endormi sur mon clavier. On joue toujours, ici. Enfin, on essaie. Plus que 5 minutes et Toulouse manque toujours autant d’inspiration.

C’EST FINI (9-3)

La belle saison du rugby français se poursuit avec l’élimination de son dernier représentant en Coupe d’Europe. Et cette fois, Marc Lièvremont n’y est pour rien. On va maintenant se faire les perdants : à retrouver demain sur Le Vestiaire.

Marchons ensemble à Twickenham

allez

Ce n’était pas une demi-finale de Coupe du monde, mais ça y ressemblait. Ce n’était pas non plus un Australie-Portugal. C’était quoi, alors ?

De notre envoyé spécial permanent dans les faubourgs de Bristol

Faudra-t-il que Le Vestiaire réserve à Marc Lièvremont le même traitement qu’à Domenech et Forget pour que les instances dirigeables du rugby tricolore prennent enfin conscience de son manque de légitimité à la tête de l’équipe de France ? Ses deux haltères ego ont davantage de vécu, il n’y a pas de quoi en faire un Show, mais on a sûrement vu dimanche la pire sortie des Bleus depuis que les Six Nations se jouent à cinq et demi.

Le XV de France a pris la campagne publicitaire de Nike un peu trop au sérieux : à force de vouloir marcher sur Twickenham, il en a oublié qu’il était aussi parfois utile de courir un peu. A son manque d’engagement se sont en plus ajoutés les deux pieds gauches de Parra et des lacunes défensives plus vues depuis la petite finale argentine. Il n’y a bien que le niveau jeu de son équipe que Lièvremont a réussi à faire reculer.

Pour Wilkinson le Glas

Dans son hommage à William Gallas, Le Vestiaire avait évidemment refusé de céder à la facilité il y a deux semaines, après une victoire en trompe l’oeil contre la Nouvelle Zélande d’Europe. La France, dans son chaudron de Saint-Denis, venait alors d’humilier de cinq points la meilleure équipe du monde. Son Tournoi était fini. A quoi bon aller risquer une blessure en Angleterre alors que les phases finales du Top14 approchent ?

Le trio fédéral parachuté à Marcoussis a su trouver les mots pour motiver ses troupes. Il aurait peut-être pu y ajouter quelques abstractions : dignité, envie, combativité. Placage et replacement n’auraient pas non plus été de trop sur la fiche de Chabal : il a plaqué en première mi-temps trois fois moins d’Anglaises que Cipriani au lycée.

La pluie et le pied de Wilkinson n’y sont cette fois pour rien. Le fond de jeu français est si bien en place qu’on en craindrait presque les rouflaquettes de Griffen. Espérons seulement que le résultat en Italie, quel qui soit, n’influence pas la seule issue logique de ce Tournoi : l’éviction de Lièvremont.

Pendant ce temps-là, le premier qualifié de la zone Asie tremble déjà. Il ouvrira sa Coupe du monde contre la France de Fabien Galthié, le 10 septembre 2011.