Pro A : Le nouvel Orléans

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Michel Gomez n’a pas réussi à couler l’Entente pour de bon. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé.

De notre correspondant spécial à Orléans

Après le patin et avant le water-polo, Le Vestiaire poursuit par le basket son exploration des sports mineurs. Et comme la NBA a repris cette semaine, nous nous sommes attardés sur un championnat européen encore méconnu du grand public : la ProA, et son leader improbable, L’Entente orléanaise.

Pour bien comprendre comment un club sponsorisé par La République du Centre pouvait pointer en tête après quatre journées, nous avons des péchés sur place le seul de nos rédacteurs passé par le Wall Street Institute. Banks, Covile, Greene, Dobbins et Dials n’ont pas appris à jouer à Orléans. Ca n’en fait pas forcément des mercenaires, même si ça y ressemble.

Les billets de Banks

Le premier, Cedrick Banks, a été faire sécher la saison dernière en Israël ses tatouages grossiers et son foie en souffrance. Il a cette fois bien choisi sa destination : la cité johannique est un plaidoyer pour l’inertie, un foyer de désoeuvrement. Laboratoire des politiques sécuritaires, Orléans, c’est une cathédrale, trois rues piétonnes et un désert sportif.

Avec une équipe de foot en CFA et celle de rugby en Fédérale 1, ce qui n’est pas beaucoup mieux, la mairie n’a que le basket pour justifier ses impôts locaux. Alors, tout le budget sportif y passe, rien n’est trop beau pour l’Entente, pas même Laurent Sciarra, qui n’en demandait plus tant.

Les JO de Sydney encore dans les jambes, il ne se fatigue plus à attaquer le panier. Trois passes décisives et la tournée PQR suffisent au bonheur de ses dirigeants. Avec Curti, Greene et Dobbins, précieux sans le ballon, Orléans a un collectif honnête. Mais pas de banc. Pascal Hervé a beau être le meilleur entraîneur français de la décennie, son fils, William, ne sera jamais un grand joueur. TJ Parker (1,83 m) non plus.

Pendant ce temps-là, Le Mans et Nancy confirment en Euroligue les dernières sorties de l’équipe nationale.

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