L’édito : Teddy tueur

Prendre une grosse gamelle peut parfois avoir du bon. Se faire humilier par un Japonais puis par un Normand un peu Breton aussi. Teddy a donc fini par trouver suffisamment de motivation pour redevenir Riner. A croire même qu’il a lu les jolies choses écrites par le Vestiaire il y a quelques mois. L’ancienne légende du judo bouffie d’arrogance, de gras et de fric s’est muée en légende du judo toujours bien vivante puissante et pleine de pognon. A ce rythme et s’il garde ce poids, cette forme, cette envie et pourquoi pas cette humilité toute nouvelle pour lui, il est difficile de concevoir l’apparition d’un adversaire capable de le faire tomber. Il faudrait déjà qu’ils arrivent à saisir l’élastique de son pyjama. Trop grand, trop fort. Six mois encore à tenir en travaillant sans trop ouvrir sa grande gueule et ni Harasawa, ni Kageura, ni même Tushishvilli ou Jean-Luc Rougé ne pourront ébranler à nouveau le monument.

Pendant ce temps-là, Larbi Benboudaoud va sans doute devoir remettre son kimono si on veut espérer une autre médaille masculine à Tokyo.

L’édito : Requins et Rougé

Pour la première fois de l’histoire de sa longue histoire, l’heure est enfin venue pour le Vestiaire d’écrire le nom de Killian Le Blouch. On ne pourra pas accuser ses parents le manque d’originalité dans ce choix de prénom, il y a 31 ans, personne ne savait que Hamdaoui serait toujours un second choix derrière Bouthier, Ramos, Dulin et pourquoi pas Ougier. Mais bon, on ne peut pas non plus donner tort au Colonel Fabien qui a quand même permis à tout un pays de ravaler son vomi après 20 ans d’emprise sur le jeu du Capitaine et ses capitaux. Pourtant le Capitaine a réussi à se maintenir contrairement à celui de Le Blouch dont la médaille de bronze n’aura pas suffi à faire croire que les garçons savent encore faire du judo. Et encore, l’humiliation olympique de Teddy frimeur lui a été évitée. Pas celle des affaires de viols et harcelements en série et en tout genre ignorés depuis longtemps. Toujours ? Les résultats ne suffiraient donc pas à vivre paisiblement et à effacer les blessures de jeunesse. Qui l’eut cru ?

Pendant ce temps là, d’autres héros oubliés de notre jeunesse nous rappellent eux aussi que la victoire ne suffit pas toujours. Les requins resteront toujours des requins. Pas vrai Liza ?


L’édito Alaphilippe : Chair de Poel

On continue à s’emmerder avec un Pasteur, mais c’était le prix à  payer pour virer Montel et Thierry Bisounours. Le jeu en valait-il la chandelle ?

Comme dirait Hanouna, le type qui faisait la chenille chez Morandini avant de devenir aussi célèbre et riche que le Dalaï Lama, un peu moins drôle quand même, il ne faut pas se mentir. Depuis que Patrick Chêne est parti il y a une vingtaine d’année tenter de faire fortune avec sporever, sport365  ou sport 3-6-5 et Orange sport avec Renaud Marquot, nos mois de juillet sont devenus très compliqués. Et désormais nos mois d’août le sont aussi. Reviennent en mémoire de terribles souvenirs de Prudhommme, Sannier, Josse, Thierry Bisounours.  Hélas cela restait toujours plus confortable que de se farcir Pasteur. La bonne surprise c’est que Pasteur a confraternellement accepté de succéder à Patrick Montel qui a certainement dû tomber de l’armoire. Souhaitons lui d’avoir cette fois mis ses VHS en lieu sur.   Inutile de vivre dans les coulisses de France TV pour comprendre que Pasteur a surement évolué dans un passé proche sur une chaîne du groupe TF1 dirigée par l’actuel directeur des sports de France TV. Simple hypothèse de travail évidemment. Le contribuable français avait de toute façon fini de payer sa retraite à Montel. Autant qu’il en profite.

Pendant ce temps-là L’Equipe s’est trouvé un nouveau spécialiste vélo très pertinent. Il avait d’abord bien senti la victoire finale de Pinot, puis celle de Bardet, puis celle Roglic. C’est le même qui avait prévu une nouvelle ère avec Bernal. Peut-être se doutait-il qu’Alaphilippe pouvait devenir champion du monde. Mais c’est pas sûr.

L’édito : Teddy rumeur

Les légendes ne meurent jamais. Teddy Tamgho finira-t-il par marquer l’histoire de la violence comme celle du triple saut, de la bêtise, et de l’arrogance ?

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Pour ceux qui en doutaient, un sportif peut donc changer. Mais pas tous. Jusqu’ici Teddy Tamgho avait quasiment réalisé un sans faute. Fermer sa gueule au lieu de casser celles d’une athlète qui passe par là, ou la fermer parce que ça vaut mieux que de l’ouvrir. A force, les téléspectateurs et ses patrons, pas toujours les plus prompts à intervenir, ont quand même fini par en vouloir à Patrick Montel, entre autres choses, d’avoir tant soutenu Teddy, un mec en or.

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L’édito : Claque de fin

Faut-il plutôt parler de Mbappe ou de Vahaamahina ? La question a agité notre rédaction pendant un long moment. Presque quatre minutes à l’issue desquelles il a été décidé que Le Vestiaire ne se roulerait toujours pas dans la fange du commentaire à chaud pour évoquer la place d’un footballeur de 20 ans dans l’histoire du ballon rond. Et ce même s’il a ridiculisé un club belge.

Que dire de plus sur le gentil géant de La Tamoa, patelin calédonien  que personne ne connaît vraiment, devenu brutalement aussi détesté que Bernard Laporte ? 

Que le président de la FFR est un mage de droit divin équipé de pouvoirs surnaturels, autre que ceux de rester dans la lumière alors qu’il les accumule : il sait que la France se serait qualifiée à 15 contre 15. Pour aller dans son sens et être persuadé que sa théorie et celle de millions d’experts est la bonne, et non une réaction balancée sans réflexion, tout aussi idiote que le geste dénoncé, il n’y a qu’à regarder l’évolution du score. En effet, à la 49ème minute de jeu, les Bleus écrasaient la deuxième mi-temps de leur talent en ayant inscrit pas moins de zéro points,  largement de quoi enterrer les Gallois.

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L’édito : Les mémoires d’Adrien

« C’est dans le succès qu’on peut faire les plus grosses conneries. » Ça ne veut rien dire et surtout c’est con. Et si on mettait cette phrase en Une ?  

Il y a des jours où l’on se demande s’il n’aurait pas été mieux que les traitres qui avaient fondé, puis coulé Le Sport en 1987,  réussissent leur coup en butant le quotidien sportif préféré des Français. On ne se le demande même plus, on en est certain. Le problème c’est que ça aurait laissé de nombreux champions d’aujourd’hui sur le carreau comme le rappelle les derniers gros sujets traités par le journal, entre compte-rendu incisifs, enquêtes et analyse. Du factuel, de la mise en perspective, du recul, du recoupement, donc de l’information, tout sauf de la communication en somme. La preuve : Maman Rabiot confie ses états d’âme, Maman Sala confie ses états d’âme, Didier Deschamps confie ses états d’âme, Federer confie ses états d’âme,  il ne manque plus que Benzema qui n’a pas parlé depuis quelques jours déjà. Et pourquoi pas explorer la thématique des paris truqués au tennis ? Vu que Karabatic joue toujours en équipe de France, autant attaquer de pauvres joueurs crevards. Rassurez-vous demain, on parlera du match des Bleus avec un mot sur Rami quand même, puis on reviendra évidemment avec les traditionnelles Unes sur l’OM ou le PSG.  Le sport et le journalisme c’est sympa, mais faudrait quand même penser à sonder les égouts pour retrouver les cartes de presse.

Pendant ce temps-là, il n’y aurait pas des Mondiaux de patinage ? 

Ukraine-France (3/3) : Pat carbo

Hier dans la deuxième partie, on disait que tout était souvent compliqué avec Patrice.

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Pas du tout, en fait c’est très simple. Evra n’est pas un cas isolé. Il fait les mêmes conneries que ses petits partenaires de jeu, et il dit aussi les mêmes. Par exemple qu’il ne lit pas les journaux mais que sa famille oui et que du coup il est obligé de réagir. Il est comme ça Pat, toujours à défendre la veuve, l’orphelin et leur conseiller en image. Anelka insulte Domenech dans le vestiaire en 2010 ? En tant que capitaine il n’avait pas pu laisser passer ça : « Le problème, c’est le traître qui est parmi nous. C’est ce traître qu’il faut éliminer du groupe. Nicolas Anelka n’est pas le problème. » Une vraie vision à long terme du collectif ; la suite lui aura rendu hommage. Et s’il avait à refaire la même chose, il n’hésiterait pas. 

Mais comprendre la sortie médiatique de Patrice Evra, c’est surtout comprendre pourquoi il ne sera pas puni. Ça n’a pas grand-chose à voir avec la communication de Le Graët, pour qui ce n’est pas grave, ni avec celle de Deschamps pour qui c’est juste un problème entre son joueur et les consultants. Blanc ne disait pas autre chose de Nasri quand le feu a pris à l’Euro, par contre après coup il a dit que ça lui a pété entre les doigts. Et après coup il a aussi parlé d’Evra et de textos qu’il avait en sa possession. Une manière de dire que Pat est un homme bien, sans doute.

Mais Deschamps n’a jamais écouté Blanc avant, il n’allait pas commencer à le faire après avoir récupéré son poste. Donc il a repris Evra : on pourrait considérer ça comme la première erreur majeure de sa gouvernance, mais ce serait une insulte : Deschamps a toujours été un tel stratège qu’il a peut-être rappelé Evra pour régler un vieux contentieux avec Lizarazu. Dans tous les cas, Deschamps aura du mal à s’en passer et Le Graët continuera à le couvrir, quitte à s’excuser encore 20 fois auprès de tout ce que la France compte d’anciens internationaux et de journalistes. S’il n’y a que ça. Radier Evra est trop risqué pour préserver l’unité de l’équipe de France : dit comme ça, on pourrait penser à une vanne mais ce n’est en absolument pas une.

Car, s’il ne pense bien sûr qu’à son image, Pat le fait avec tellement de conviction que ses partenaires et entraîneurs sont subjugués. Alors il est capitaine, et même quand il ne l’est plus, les autres veulent encore plus qu’il le soit. On ne saura jamais s’il a parlé à la mi-temps de Biélorussie-France pour le bien de l’équipe de France, le sien ou parce qu’il fallait régler son compte à Lloris. Dans le fond peu importe, l’essentiel c’est que Ribéry l’ait raconté à un micro qui passait par là après le match. En remerciement, Pat dira que Ribéry mérite le Ballon d’or. Echange de bons procédés entre champions qui ont été à l’école ensemble en 2010. On dirait presque un code d’honneur. Même Toulalan l’a respecté, et depuis il ne se respecte plus lui-même.

Remettez 23 joueurs ensemble dans un bunker 4 ans après, avec Patrice qui prend la parole au nom du groupe : qu’est-ce que vous obtiendrez ? Mieux vaut peut-être ne pas le savoir. Car dans le fond, le problème n’est pas qu’il insulte des consultants qui le méritent bien, ni qu’il le fasse juste avant les barrages. Le corporatisme des médias, la morale, le tarif de Carla, le français approximatif, quelle importance. Tout ça ne change rien. D’ailleurs c’est ça le vrai problème, rien ne change. Donc Deschamps est déjà condamné, à cause des enfants de 98 et d’un système qu’il a lui-même contribué à installer. C’est l’ironie du sort. Allez l’Ukraine ?

Retrouvez les 1ère et 2ème parties

Video clash Benzema : Pepe dans les orties

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Benzema a-t-il fini par tabasser Pepe en le retrouvant derrière la fontaine en sortant du stade ? Nul ne le sait, c’est ce qu’on appelle la glorieuse incertitude du sport. A voir le Real Madrid aussi nul samedi soir on en viendrait aussi à croire que l’Atletico et les restes de David Villa risquent de faire trembler l’Europe cette saison. Mais à y regarder de plus près c’était bien les mêmes mecs pourris de l’époque Mourinho qui étaient sur le terrain. Donc rien de surprenant, la maison blanche n’ayant pour l’instant pas gagné au change entre Ozil et Bale.

Et encore, sous Mourinho, ils parvenaient à exceller dans les agressions sur l’équipe adverse. Désormais ils ne sont plus capables que de le faire entre eux. Et encore pas la moindre dent ou rate n’a volé en éclat. C’est donc pour cela que Pepe s’est permis de dire à Benzema ce que tout le monde pense depuis un petit moment et que Benzema n’ayant pas de gun sous la main a dû se résoudre à accepter la collaboration de Sergio Ramos pour apaiser la situation. Oui Sergio Ramos l’homme à la coiffure de gonzesse mais aux 120 attentats par an a mis fin à une bagarre.

Mais que les joueurs de Real se rassurent, même s’ils en ont rien à foutre, ils ne sont pas les seuls à frôler la nullité absolue. Certains avec l’équipe B, d’autres avec l’équipe A. Manchester, le Bayern et le Milan AC ont donc clairement affirmé leur intention de ne pas briller en ligue des champions cette saison. Si Messi ne va pas en taule, le Barça se fera donc un plaisir d’humilier Arsenal.

Pendant ce temps-là le PSG est tout aussi merdique mais gagne quand même. Selon son contrat, on peut pas virer Blanc pour ça même si on l’avait fait avec Kombouaré.

OM, Baup : L’Elie miné

Une prolongation d’un an jusqu’en 2015, une revalorisation salariale. Comme d’autres avant lui, l’OM se frotte les mains d’avoir engagé cet entraîneur sans cheveu qui ne coûte pas tellement plus qu’une casquette au départ. Mais c’est après qu’il faut faire attention. Et c’est après que jamais personne n’a fait attention.

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Par notre spécialiste foot Jeff Charnier

Episode 1, à Saint-Etienne en 1994. C’est sans autre expérience que celle du centre de formation de Toulouse qu’Elie arrive dans le Forez. Mais il a déjà assez de bouteille pour être là quand Santini s’en va en 1994. Sa première année est un désastre mais le maintien de l’OM en D2 le sauve lui et l’ASSE, la seconde encore pire et il la finira avant les autres un soir de défaite à Gueugnon. De là, Elie va retenir que la première impression compte toujours.

Episode 2, à Bordeaux, saison 1997-98. Guy Stephan le prend avec lui comme adjoint au début de la saison 1997-98. Encore une fois Baup a de l’intuition puisqu’à Noël il faut trouver un remplaçant à Stephan. Elie lève la main. Se doute-t-il que Bernabia et Micoud le feront se rouler par terre au Parc un soir de mai 1999 ? Son titre de champion de France est un laisser-passer pour la suite de sa carrière, y compris à la télé. Moins pour son palmarès. Dans la foulée du titre, Dugarry et sa grande gueule reviennent pour terroriser les défenses de D1. Ils ne terroriseront que Baup et le parcours du club en Ligue des Champions, qui termine la seconde phase avec autant de buts encaissés qu’un club lituanien. Mais cela n’a déjà plus d’importance : Baup a déjà breveté son 4-4-2 avec les créateurs excentrés, et tant pis si ça s’annonce moins bien avec Ziani et Wilmots dans les années suivantes. La vérité est beaucoup plus simple : quand Wiltord et Pauleta sont dans une équipe avec un scapulaire, l’équipe avec un scapulaire marque des buts. C’est donc avec deux belles 4e places, une 6e, puis encore une 4e que Baup ne redécouvre pas la Ligue des Champions. Mais le passé ressurgit : son adjoint Michel Pavon finit par prendre sa place et lui devient entraîneur général du club, c’est-à-dire rien du tout. Comme il l’avait fait à Stephan en son temps, mais c’était pas une raison pour bien prendre la chose.

Il y avait pourtant une vie après Bordeaux. Elle l’a conduite à Saint-Etienne en 2004 pour l’épisode 3, là où sa carrière et ses limogeages avaient commencé. Nous sommes cinq jours après qu’Antonetti ait été remercié pour avoir fait remonter le club, il ne lui pardonnera jamais, mais qui aurait refusé de sauter sur une place libre ? Pas Baup qui s’y connaît en adaptation express. Saint-Etienne, promu, termine 6e, avec Zokora, Hellebuyck et Piquionne et Feindouno qu’il fait venir. La magie opère lors de la deuxième saison, comme toujours. Avec les mêmes joueurs plus Mazure et Helder Postiga, donc avec les mêmes joueurs, Saint-Etienne confirme par une 13e place pas si belle. Du coup il s’en va parce que le recrutement lui convenait pas.

Et coup de chance, il a mieux. Toulouse l’attire en 2006 pour l’épisode 4 et grâce à lui et Elmander qui marque but sur but, le Tef séduit jusqu’aux plus sceptiques supporters de Vic Bigorre. 3e, ça veut dire Ligue des Champions, mais en fait ça veut dire deux défaites au tour préliminaire contre Liverpool. Le charme agit encore, Toulouse remplace Elmander par Gignac qui est nul à chier et finit 17e avec une équipe renforcée. Ben oui pour la Ligue des Champions. C’est donc l’heure de s’en aller à un an de la fin de son contrat, donc avec une légère indemnité de départ, parce que le recrutement lui convient pas. Il restera en bon terme. Et lui qui a connu l’inverse, comment pourrait-il en vouloir à son adjoint ? Ce serait déplacé.

Voilà qui nous conduit à Nantes deux mois plus tard en septembre 2008, c’est l’épisode 5. Appelé au bout d’un mois après un licenciement, alors qu’il se trouvait fortuitement dans les parages, il attaque sa première saison comme une deuxième puisque sa nouvelle équipe est déjà sclérosée. Trop sans doute ; il n’allait quand même pas sauver le club. C’est l’effet Baup : la première impression du président est bonne, la dernière un peu moins. Une indemnité d’un an de contrat et quelques salaires de consultant plus tard, sans oublier les allocations, Marseille se profilait avec son contrat de deux ans. La deuxième année démarre. Et l’épisode 6 avec elle ?

En fait la carrière de Baup est une malencontreuse succession de mauvais concours de circonstances : les joueurs de foot prennent le melon après une bonne saison, ils veulent plus d’argent et de temps de jeu et ça finit par partir en couille. C’est quand même pas à l’entraîneur de gérer ça, il doit déjà faire l’équipe, préparer ses discours, monter une académie de gardiens avec Barthez et appeler ses avocats pour prendre des nouvelles des procédures en cours.

 

L’Edito : A deux Mimo

Voeckler et Chavanel se tirent la bourre à l’heure de Derrick.

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« Respect champion« . En ce début d’été brûlant, Patrick Montel s’adressait-il seulement à Alain Mimoun, à son armée de lèche-culs, à son égo bien pensant ou à l’ensemble du sport français ? Trop occupé à s’étonner en direct de la présence des niveaux de jeu, des progrès à faire et des fautes directes de De Schepper et Mannarino, Guy Forget n’a pas pris le temps de se poser la question. La seule qui vaille désormais est de savoir ce que veut dire le sparring partner de Bartoli quand il déclare : « Marion et moi, on prend beaucoup de plaisir. » La clé du succès ouvre parfois des accès sombres et humides. Comme quoi Thomas manie mieux son manche que Papa.

Bari se ment

Voilà qui nous conduit à Basile Boli, même si pour l’humidité Bari semble plus loin que la 14e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre. A quoi sert d’émouvoir la France entière si ce n’est pas pour créer une fondation derrière pour sa retraite ? Après avoir assuré derrière, il a pris soin d’assurer des arrières. De toute façon, rien ne changera : Tapie était fier de lui depuis 20 ans, il le sera après. Tout ce qu’il reste d’autre dans le sport français tient en une bande de filles avec une balle orange, et cette étrange référence qui n’évoque rien à notre rédacteur en chef omnisports : Isabelle Fijalkowski. Elle a pourtant été championne d’Europe elle. Laurent Blanc aussi mais surtout il a parlé au téléphone à Thiago Silva et il adore Cavani. La chance.

Pendant ce temps-là, Paul Pogba veut encore croire qu’il est différent des générations précédentes envoyées à un Mondial U20.

L’Edito : La vérité si je Mans

C’était Laurent Jalabert.

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On aurait très bien pu faire un édito entier sur les 24h du Mans. S’interroger sur la mort d’un pilote, sur le réel intérêt de rouler 24h pour donner envie d’acheter des voitures ou des déodorants pour homme ou sur Pescarolo dont une partie est sans doute restée figée dans une autre époque. Mais les mêmes discours s’appliqueraient à tous les sports voire à la société du spectacle en totalité et donc nous n’aurions plus aucune légitimité à exister. C’est la même problématique qui se pose à Arthur Vichot. Hier matin on ne savait pas qui il était, ce matin non plus. Entre temps il a battu Chavanel. Qui ne l’a pas fait, pourra-t-il oser pour sa défense ? Il lui reste 5 ans à hésiter devant l’ordonnance. Puis il se remplira d’alcool et si ça se trouve Madiot continuera de faire comme si et la FDJ comme ça. Il aurait fait un si bon vendeur de jantes.

Nugget enough

Le dilemme se pose aussi au Brésil atteint de schizophrénie avancée. Quand on est capable de mourir d’une crise cardiaque en 1950 parce que l’Uruguay a mis le deuxième, faut-il s’étonner que 63 ans après on mette davantage d’argent dans le stade où l’Uruguayen a marqué que dans le bus qui emmène au même endroit ? Brianna Rollins se pose moins de questions. Elle n’a que 21ans. Mais court déjà aussi vite que Gail Devers ou Yordonka Donkova. L’un ressemble à James Brown, l’autre à Guy Drut. C’est du 100m haies, n’en déplaise à Patricia Girard qui s’est probablement toujours refusée à prendre les compléments alimentaires qui permettent de ressembler à Teddy Riner. Qu’en est-il de Brianna ? Comme Usain Bolt elle est sans doute surdouée. Mais comment justifier qu’elle fasse des performances qu’un être humain ne peut pas faire ? Le talent sans aucun doute. Ce sacré talent.

Pendant ce temps-là, on se pose beaucoup de questions sur l’avenir de Saint-André, de ses joueurs, de Tyson Gay, de Laurent Blanc, de Federer et des joueuses de basket. On parlera de tout sauf de basket évidemment.

Edito : Montel California

On dirait que l’équipe de Tellement vrai tient une nouvelle recrue.

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Montel a donc trouvé sa nouvelle victime. On aurait dû s’en douter, il s’agit de Kevin Anin. Quoi de mieux qu’un joueur de football à problèmes victime d’un gros accident routier alors qu’il ne conduisait même pas la voiture. Immédiatement le scanner de Patrick s’est mis en marche. L’histoire est triste donc il ne faudra pas se priver de dégouliner de bons sentiments. Un bon Montel ne s’écrit jamais sans une leçon de morale : le foot n’a plus de valeur.  L’occasion est trop belle, d’autant qu’en fouillant dans ses vieux France foot il découvre une interview de l’accidenté où on parle de sa dépression. Ce n’est pas que la vie privée du garçon, c’est aussi le moyen pour Montel de faire le lien entre le foot et ses problèmes psychologiques. Il souffre de la malhonnêteté de son entourage, tant mieux, cet accident arrive à point nommé pour qu’il retombe sur terre. Ou sur son fauteuil roulant n’osera pas Montel qui a osé tout le reste.

Au final on ne comprend rien du tout à ce papier, ni pourquoi il a été fait, ni le lien entres les idées et les faits exposés. L’impression curieuse qui en ressort est que Montel a juste voulu se faire plaisir pour ne pas dire mousser sur le dos d’un pauvre type et qu’il en a profité pour dire que le foot c’était pas un milieu très authentique, ni très sain. Après, que l’accident n’ait absolument rien à voir avec le monde du ballon rond ou avec sa dépression antérieure qui elle-même n’était pas forcément liée au sport, on s’en cogne un peu du moment que Montel a pu écrire sur son blog.  Et le pire c’est qu’il ne s’en rend même pas compte, bouffé par son orgueil ou son envie de sauver le monde ou les 2. A moins qu’en voulant étaler sa bonté il ne finisse juste par frôler la débilité, surement pas le voyeurisme. Mais peut-être est-il tout simplement retardé.  A vous de juger.

Anin jaune

Qu’est-ce qui est le plus regrettable : le pathos, la méconnaissance ou les poncifs vaseux ? Et si l’incompétence se résumait à un savant mélange d’un peu tout ça ? Sans transition, la dernière prolong de notre ami à mèche est un remarquable plaidoyer pour la vie d’un jeune footballeur. L’intention est sans doute bonne, ou alors il faut me virer ces lunettes et cette coupe de cheveux d’enfant de chœur. Mais l’intention, Kevin n’en a sans doute rien à foutre.

Ainsi donc, sans faire l’économie de préciser qu’il ne connaît pas personnellement le joueur, Patrick fait allègrement comme si. Ou comme psy. Un peu mystique en plus : « mais le hasard existe-t-il ? » dit Patrick, au motif qu’il a lu un article dans France Foot  sur Anin en mars, ce qui relève d’une étrange coincidence pour un journaliste sportif. Journaliste ? Sportif ? La carte de presse fait foi, bonne ou mauvaise. Ainsi donc on y apprend que Kevin est un affectif torturé, ce qu’à peu près tous les portraits de lui ont déjà dit. Nous sommes d’ailleurs tombés par hasard sur celui-là, celui-ci ou à défaut cette interview. Mais le hasard existe-t-il ?

Restons honnêtes, ce n’est pas parce qu’on n’apprend rien à personne qu’on raconte des conneries pour autant. L’immense connerie aurait été de faire croire que l’accident de la route était un épisode de plus après la dépression. Patrick ne tombe pas dedans, alors que d’autres y ont mis les deux mains et la carte de presse avec. Mais il n’hésite pas sur le reste : le garçon attachant, la sensibilité, les blessures intimes, tout y passe. On rappelle qu’il ne le connaît pas personnellement. Mais il connaît les raisons de la dépression, reprises bien sûr dans l’article d’un confrère : Anin ne supportait pas d’avoir hébergé des mecs qui ont profité de lui et qui donc n’étaient pas des potes, et acceptait assez mal « la froideur des règles du jeu, une mise en concurrence qui n’a que faire des amitiés adolescentes ». Peut-on mieux dire que quelqu’un de bien ne peut s’adapter au milieu des enculés de première ? Si seulement on avait su que le foot était fait de faux amis, d’intermédiaires douteux et assoiffés de pognon, cet article aurait été inutile, mais là, non.

Et puisqu’il faut conclure sur une bonne note, quelques larmes ne font pas de mal. « Une autre vie commence. Une renaissance douloureuse.  Portée par d’autres valeurs, d’autres chaleurs. Kevin fera alors forcément le tri entre les relations superficielles et intéressées et les amitiés profondes. » C’est beau comme du Lopez.

Il ne reste plus qu’à faire le même billet sur les 27 000 autres hospitalisés après accident de la route comptabilisés en 2012. Il y a aussi eu 3 600 tués, mais il est vrai qu’ils n’étaient pas tous footballeurs sujets à des épisodes dépressifs, ce qui rend la chose beaucoup plus tragique et triste. Sinon pourquoi en parler ? Ça fait peut-être plaisir à la famille.

L’Edito : Vincent collé

Patrick Montel a eu fort à faire ce week-end pour rivaliser entre ses différents statuts Facebook. S’il ne fallait en choisir qu’un ce serait sans doute : « #bresil #france 15 ans plus tard la 22ème nation de foot contre la 18ème #quileutcru? ». Et qui aurait cru autre chose ? Et qui se serait posé cette question ?

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La plénitude de l’âme. Comment atteindre un tel niveau de génie ? Quel est le réel intérêt de cette phrase ? Contient-elle vraiment une information ? A quoi ça sert, tout ça ? On en vient à avoir envie de se foutre en l’air. Dans 153 ans, les thésards en philosophie du sport éplucheront à n’en pas douter le compte FB de Patrick Montel et ils se demanderont vraiment s’il y avait encore des journalistes sur la planète Terre en juin 2013. Ou si définitivement la société du spectacle avait pris le pas sur la vérité. Cette société a réussi à vous faire croire que Tsonga pouvait gagner Roland-Garros parce qu’il avait sorti le grand-père de Federer. Si cela était possible pourquoi le Vestiaire a-t-il remporté 100 euros en misant sur David Ferrer ? Cette société en extase devant un type qui enchaîne les victoires Porte d’Auteuil sur une seule jambe, ce qui donne envie à Agassi de découvrir de plus près ses méthodes miracle d’entraînement. Mais pourquoi donc le Vestiaire ne bande-t-il pas devant le niveau de Nadal ? Cette même société capable de s’emballer parce que Lemaitre termine un meeting devant Gatlin et sous les 10 secondes. Si ça s’arrêtait là pourquoi pas, mais derrière c’est le podium moscovite qui est visé, alors que ni l’un, ni l’autre ne monteront sur la boîte pour les mêmes raisons qui font de Nadal, le premier fan de Froome. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Normal, il a 28 ans, a débuté le vélo l’année dernière et va gagner le Tour de France. C’est toujours plus jeune que Riis et Landis. Mais moins que le prochain bébé de Christine Arron et Benjamin Compaoré qu’ils ont fait en toute discrétion dans le JDD. Même s’il semble très immature, ce n’est pas de Tamgho dont il s’agit. Celui de Saint-André et Deschamps aura en revanche beaucoup de mal à sortir. Il sera au mieux prématuré au pire difforme mais il aura le mérite d’exister. Camille Lopez aussi. Fabrice Pellerin, en revanche, n’existe plus dans les discussions entre Agnel et Boyon dans Stade2. Show must go on.

Pendant ce temps-là, Tony Parker est en train de faire son entrée parmi les plus grands meneurs de l’histoire de la ligue et il est même pas né à Nanterre. Collet aurait sans doute préféré.

L’Edito : Tatiana go love in

Au regard du nombre d’articles publiés ces derniers jours, l’Edito pourrait être entièrement consacré au tournoi de Saint-Georges-Sur-Loire on a appris que le frère de Nicolas Mahut était un tout petit peu moins bon que lui et qu’il aurait même une soeur.

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Mais finalement devant l’arrogance phénoménale de Federer qui en vieillissant devient aussi sympa que Lance Armstrong, on va parler de lui. Pourvu qu’Oprah Winfrey ne se mette pas au tennis. Hier Chamoulaud a donc inauguré son dispositif Roland-Garros. Enfin pas Chamoulaud puisqu’il s’est fait virer de partout sauf du court central, mais plutôt Luyat qui a rappelé à Lauclair pourquoi il n’avait plus le droit aux interview sans intérêt : « Dites à Gilles Simon qu’il va être interviewé par Louise, il finira plus vite. » En tant que journaliste nous nous devons d’accorder les réserves nécessaires à de telles déclarations. Car il faudrait considérer que tout le monde a envie de baiser Louise, y compris lui qui jusqu’ici semblait préférait les Louis, malgré la ridicule rumeur Golovin. Mais quelle rumeur Golovin ? Il faudrait ensuite imaginer que Gilles Simon n’aime pas les hommes et que Lauclair ne soit pas à son goût. Bref, le fait que Louise n’y connaisse rien en tennis ne compte pas vraiment, puisqu’on lui demande juste, comme Tatiana, de faire bander les téléspectateurs. Sinon elle n’incarnerait pas à elle seule le concept de bouffer à tous les rateliers. L’excellent Wikipedia vous en dira plus. C’est vrai qu’on disait pareil d’Hanouna avant qu’il devienne le respecté Cyril Hanouna recevant les stars de la télé et du proxénétisme.

No Future

Avant d’en arriver à l’interview de Federer par Nelson qui a bien compris qu’il avait face à lui un adversaire devenu très coriace, Chamoulaud s’est félicité de la présence de trois Arnaud dans son équipe dont deux dirigent le tennis français. On rappelle que Clément a fait une finale de tournoi majeur et Di Pasquale une demi-finale olympique. On en vient à espérer que ça soit Boetsch le patron du haut-niveau. Car Dominguez-Hagelauer-Massias-Jauffret, ça n’a fait qu’envoyer Pioline perdre 12 fois en finale. Contrairement aux apparences le tennis français n’a toujours pas trouvé la solution qui est évidemment mentale quand elle est pas physique. Un mental qui a permis à Federer de tenir le coup hier soir sous les coups de boutoir de Montfort : « On vous aime beaucoup Roger. » Mais heureusement aucun des deux n’aura l’indécence de citer une seule fois le nom de Pablo Carreno-Busta, Federer précisant respectueusement à son propos qu’il n’en avait « jamais entendu parler » et que gagner des Future, ces tournois pour les nuls, c’est quand même gagner. C’est alors que Brabant, bravant tous les orthophonistes du pays, s’est lancé dans une attaque en règle contre Rodger : « C‘est la première fois que vous arrivez après une coupure. » Ce n’était pas le cas et Rodgeur aurait pu lui répondre cordialement que non, il a préféré ricaner et répondre que non.

Pendant ce temps-là, la victoire de Rosberg a prolongé le contrat de notre spécialiste formule 1 qui l’avait annoncé vendredi. Si seulement il arrivait à être drôle.

L’Edito : Le déconneur de Canal+

Il s’agira probablement de l’Edito le plus riche de toute l’histoire du Vestiaire et pas seulement parce qu’Hoarau est en Chine, Ancelotti pas encore au Real et Wenger toujours à Arsenal.

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Hervé Mathoux l’a répété hier soir, ce week-end de sport a été marqué par les émouvantes larmes de David Beckham. Pour une fois le Vestiaire ne fera pas bande à part. Car comment ne pas être ému par un club supporté par des débiles acclamant un joueur venu passer 6 mois de shopping dans la capitale pour que des Qataris puissent vendre la Tour Eiffel à Deng Xiaoping ou ses enfants. On a heureusement échappé à la triste histoire d’un des plus grands joueurs de Manchester United finissant sa carrière devant son public à Old Trafford. Ca aurait pas été émouvant du tout et ça aurait pué l’opportunisme. Et puis ça n’aurait pas collé avec la sincérité et la grandeur d’âme de l’époque.

Mais Hervé Mathoux n’a pas dit que ça au cours de cette magnifique soirée de foot que sont les trophées UNFP. Au programme comme toujours avec Canal+, du glamour et des stars. Pour le glamour on a vu Tony Vairelles aux abois venu vendre un cd. Oui, oui, un cd avec en prime une photo un peu cheap de lui avec un autre gitan mais pour une fois qu’il vient sans fusil mitrailleur on peut bien lui pardonner, même si c’est du slam. Pour les stars, on a pu se rendre compte que Bernard Diomède est bien vivant puisqu’il est venu vendre sa fondation. Sinon il y a eu aussi Kombouaré et Malouda, à la recherche d’un club, venus vendre leur dignité. On ne vous parlera pas de la mascotte de Valenciennes en plateau comme aux grandes heures de Direct 8. A un moment on a a fini par se dire « pourvu qu’ils déterrent pas Coupet ».

Platane Ibrahimovic

Et soudain juste après une énième musique de merde mixée par Cut Killer, qui ne doit pas être si demandé que ça aux States, on a vu arriver un ancien gardien mal coiffé de Lyon. Pas Olmeta, Coupet. Lui-même se demandait pourquoi il était là. Pas Margotton qui lui a léché l’anus pendant 1’30 de portrait obséquieux. S’il avait pu mettre les doigts, il l’aurait fait. « Et en plus il était beau gosse« . Les écoles de journalisme ne sont décidément plus ce qu’elles étaient. Bientôt on pourra accéder à la rédaction de la Tribune républicaine avec un Deust banque-assurance. Pour finir Houiller qui en avait rien à foutre, a récompensé Ancelotti qui en avait rien à foutre et qui en plus a dû serrer la main à Galtier. Mais pas Fabien qui était sans doute occupé à trouver des arguments pour expliquer l’absence de dopage dans le rugby et la multiplication des cancers dans les équipes junior. La veille il avait assisté l’humiliation annuelle des Jaunards champions d’Europe jusqu’à la 60ème minute. La progression est notoire, si Michalak pouvait s’en inspirer.

Pendant ce temps-là, tout n’est pas perdu, une jeunesse saine pousse derrière : Agnel s’est barré aux Etats-Unis, Tamgho approche les 17m et Thauvin aligne presque 4 mots à la suite sans faire de faute. Attendons un peu et Gourcuff pourrait revenir en bleu puisque Grenier est décisif, mais moins beau gosse, précise Margotton.

L’Edito : Le Stade anal

Le Stade toulousain fait tellement triompher la jeunesse qu’il triomphe plus beaucoup. Au contraire de l’autre Stade et du Racing. D’ailleurs lequel des 3 n’est pas en finale ? Attention, il y a un piège. Mais pas le gros cuistot qui fait de la pub pour un produit étoilé comme Mir.

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Quand un enfant en bas âge n’arrive pas à la propreté seul, il faut parfois l’emmener voir Marcel Rufo, quoi qu’il en coûte à ses parents. La leçon est difficile à appréhender pour le père de Richard Gasquet ou celui de Marion Bartoli. C’est pour ça que Gilles Simon a fini par tuer tous ses pères et qu’il en teste un nouveau aujourd’hui. Un Allemand, comme tout le monde, il est pas plus con qu’un autre, d’après sa légende il serait même plus intelligent et meilleur joueur de tennis que le fils que pourraient désormais avoir Djokovic et Federer ensemble et qui ne s’appellerait pas Andy. Ces sacrés joueurs de tennis : ils pensent y arriver seul alors que le problème vient d’eux.

Aubame masqué ohé ohé

C’est l’inverse de Vilanova, Rufo aurait rien pu faire pour son cancer et lui ne peut rien pour celui de Xavi, on appelle ça la vieillesse. A ne pas confondre avec celui de Nadal dont il est l’unique responsable. Ce n’est pas faute pour notre spécialiste de l’avoir prévenu il y a 3 ans déjà. Pour être à son niveau Nadal demande trop à son genou. Il n’a donc pas vraiment le niveau pour être le plus grand et c’est pourquoi il ne le deviendra jamais. Il faut s’y faire, Nadal c’est terminé depuis un moment même s’il restera toujours meilleur que n’importe lequel des frères Montanes. Et ce n’est parce qu’Aubameyang a volé 130 euros aux parieurs du week-end dernier qu’ils n’en ont pas remis 80 sur une nouvelle branlée pour enterrer bien comme il faut ce Barça, même si Roustan dit que cela serait dommage. En finale Müller promet de marquer une fois de chaque côté pour équilibrer les choses.

Pendant ce temps-là, les Jaunards écrasent tout le monde mais ça n’intéresse personne. Mais au moins ça fait croire à tout le monde que la France est le pays du rugby. En fait non, on s’en fout. Vive le rugby.

L’Edito Champion’s league : Qu’a fait Klopp ?

C’est l’une des dernières énigmes de notre temps avec l‘escroquerie des Inconnus qui font croire à tout le monde qu’ils se reforment pour la première fois au cinéma depuis les 3 Frères alors qu’ils ont commis le dégueulasse Rois Mages en 2001 et réalisé le petit exploit de quand même faire raquer 2 millions de spectateurs à une époque où les cartes illimitées n’existaient pas.

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Pourquoi Sylvère-Henry Cissé le chroniqueur sport de la matinale de Canal a-t-il affirmé que Lewandowski a marqué un triplé hier soir avant de tenter de soporifiques et embrouillées explications sur la polémique Nadal et son surclassement éventuel à Roland-Garros ? Il a même fini par se faire Leon Mercadier car celui-ci affirmait que L’Equipe indiquait un quadruplé pour l’attaquant polonais comme Dado Prso en 2004. Oui, c’est un Polonais aux couleurs allemandes qui a humilié Pepe, Mourinho et Higuain hier soir. Qui aurait imaginé ça en 1940 quand ses aïeux servaient au mieux à régler la température des fours ? Ceux qui évoqueront une vanne de mauvais goût se replongeront alors dans Google et rechercheront le sens du mot kapo, puis fermeront leur gueule. Il peuvent lire ça aussi au passage. Pendant ce temps-là, les autres, plus instruits car lecteurs du Vestiaire, savaient depuis longtemps que la Bundesliga était le meilleur championnat au monde car le plus dense. Même si le Bayern est loin devant, mais il est loin devant tout le monde. Le Vestiaire avait également expliqué dès la Coupe du monde 2010 que le foot allemand n’était plus seulement des baraques moustachues qui explosent la tronche à Battiston avant de soulever des trophées à une main. Désormais les baraques mettent du gel mais on en sait pas plus sur leur sexualité. Voilà on a tout dit, plus qu’à vous faire plaisir en regardant Sylvère-Henry ce matin (25 avril) dans la partie 1 de la matinale. Le calvaire débute à partir de 23’15.

L’Edito : Un forte odeur de Merckx

Même après avoir lu et relu, notre article sur le Bahreïn, difficile de dire si la victoire de Vettel et le podium de Grosjean sont un echec pour notre nouveau chroniqueur. Une chose est sûre, le film « Les Profs » est une sacrée merde.

Ca n’a sans doute échappé à personne, la saison d’athlé en plein air a enfin repris et avec elle les premières bombes de la saison. Contre toute attente, Tamgho n’a pourtant frappé personne, ni même sauté au delà des 19m, se faisant logiquement voler la vedette par deux obscurs marathoniens tchétchènes qui n’auraient pas fait homologuer tout leur équipement avant la course. Aurait-on validé l’exploit de Philipidès s’il avait disposé d’un matériel identique lors de ses 42km contre les Perses ? Sinon Shawn Crawford a  pris 2 ans pour ne pas avoir prévenu trois fois de ses lieux préférés pour se doper. Tant que Bolt prévient, l’honneur est sauf. Sauf qu’en Jamaïque on s’en fout. Le jour où ils prendront un Armstrong ou un Cahuzac dans la gueule, ils changeront peut-être de discours, car on a tous une part d’ombre. En attendant, Jimmy Vicaut a fait 10″14 en ouverture de saison. Comme si Bolt ouvrait en 9″80, c’est assez prometteur pour lui. Ce qui est moins rassurant c’est qu’il a fait la saison indoor.

Jalabert je rie

Sinon on peut faire un paragraphe sur Liège-Bastogne-Liège. Et puis non, on préférait quand Bartoli réglait Jalabert et Zulle ou quand Vandenbrouke se suicidait. A l’époque quand on mentait on mentait pas vraiment, quand on trichait on trichait pas vraiment. Riis était un grand champion et  Jalabert a fini par croire qu’il était aussi résistant qu’une voiture. Mais ça lui a au moins permis de comprendre un truc, dans le vélo d’aujourd’hui un Français n’a plus aucune chance. Et ce n’est pas qu’une histoire d’entrainement.

Pendant ce temps-là, on peut se demander qui a intérêt à faire chier le Bayern a trois jours de l’humiliation barcelonnaise. Mais que les amateurs de casques à pointe se réjouissent, en leur temps, les légers écarts de Berlusconi et Tapie perturbaient rarement Baresi et Boli avant d’ouvrir la boucherie.

L’Edito : Monter Carlo

On va tellement parler de Nadal jusqu’à début juin que personne ne va retenir que Di Pasquale est nommé DTN. Il va falloir faire une légende.


Puisqu’on démarre par du tennis, autant ne pas perdre de temps car on y apprend beaucoup de choses. Le Masters 1000 de Monte Carl a démarré, Simon a perdu contre Bautista Agut après avoir été breaké 7 fois en 2 sets. Mais Gilou a passé une bonne journée quand même : Benneteau, celui qui aurait pu jouer à sa place en Argentine, s’est fait torcher par Raonic. Ca remet les idées en place aux crétins. Il n’y a pas que le tennis dans la vie, sinon notre spécialiste aurait fait carrière sans se cacher derrière un physique ingrat.

Carlo pète

Quelques jours après avoir remis les idées en place à d’autres crétins, le PSG a poursuivi sa marche triomphale vers le titre et Leonardo a reçu Mathoux, Menes et Astrid Bard avant Lille-Marseille, un sacré duel de poursuivants. Ca a permis d’évoquer en toute connivence l’affaire Gameiro, qui ne sera pas sanctionné. Et Ibra ? On pourrait en parler toute la semaine, parce qu’à part ça il y a du Ogier, du Toulon-Clermont, du Alonso et de la NBA. Faudra pas dire qu’on n’a pas prévenu si jeudi on ressort la légende Babak même si récemment notre lectorat quebecois s’est plaint de la rediffusion régulière de nos papiers Wenger, d’un « on a compris qu’il était nul inutile de le répéter. »  Ok, on ne parlera pas de la perf face à Norwish. Rien à voir avec les contrats vieillesse qu’on pourrait conseiller à Arsène.

Pendant ce temps-là notre semaine sera consacrée à une enquête inédite et explosive sur Nasri et bien-sûr un retour inévitable sur la lamentable carrière d’Ibrahimovic.

L’Edito : Les aventures de Berlocq Holmes

Il y a à peu près deux façons de se repasser le week-end de Carlos Berlocq. Soit il a frôlé l’exploit face à Tsonga et il l’a réussi face à Simon, soit c’est Simon qui a réussi deux exploits en perdant contre Monaco et Berlocq. Où se trouve la vérité ? Sans doute pas dans les performances de Cancelara.


Certains jours, Gilles Simon aimerait s’appeler Richard Gasquet. Non pas que Richard soit un prénom hyper sympa quand on a vu le jour après 1934, mais au moins on a le droit de ne pas jouer quand on veut pas et personne ne viendra vous faire chier même pas Mediapart. Mais pas sûr pour autant que Gilles préfèrerait finir ce CAP de plombier-chauffagiste plutôt que d’aller se faire humilier chez les Gaucho sans même réaliser un malheureux pas de tango devant sa dulcinée qui préfère son pote qui a juste pour lui d’être séduisant et moins malingre. Quoi qu’il en soit, Gilles aurait sans doute préférer se taper une randonnée pédestre de 25km en Indre et Loire avec le Ku Klux Klan ou assister à la montée d’Angers en ligue 1 pour le compte de la presse régionale que de devoir suivre le dernier jeu du match, de son match. Mené 5-2 et balle de match contre lui, il trouva les ressources nécessaires pour se faire dessus à 5-4.

Le vide Grenier

Les come-back font toujours saliver, et parfois même par le cul. Ses septièmes et huitièmes défaites en douze matchs de Coupe Davis ne l’empêcheront sans doute pas de revenir, ni de perdre à nouveau, ni d’ouvrir sa gueule, mais cette fois le coaching de Forget n’est pas en cause. Quoique : qui a inspiré Clément ? « Je ne crois pas qu’il soit maudit. C’est sans doute un très mauvais concours de circonstances. Il a rencontré des joueurs de grandes valeurs à chaque fois, qui arrivent à se dépasser. » Berdych, Ferrer, Djokovic, mais aussi Isner, Stepanek, Melzer, Monaco et Berlocq, soit une bonne grosse moitié de 70e mondiaux. La même question se pose pour Rémi Garde, qui a de plus en plus de mal à cacher qu’il a côtoyé Arsène Wenger. Ca lui a valu de longues années à Londres. Et aujourd’hui, il ne sait pas pourquoi Umtiti, Grenier et Lacazette sabotent une saison, alors que Juninho, Tiago et Benzema ne le faisaient pas. Ils sont jeunes, et alors ? Dabo ne l’est pas et pourtant il souffre aussi contre des Rémois anciens Tourangeaux. D’un autre côté, s’il faut perdre 1-0 pour rivaliser avec le PSG, c’est un joli coup.

Pendant ce temps-là, Onesta a repris du service comme si de rien n’était, comme Chavanel, Wilkinson et Gourcuff.

L’Edito Koh Lanta : Turgot sport injection

Attention, des poissons d’avril sont peut-être cachés dans cet édito. Il est même possible qu’il ne parle absolument pas du suicide du médecin de Koh Lanta ou de la pathétique communication de crise de TF1 face au premier drame de la télé réalité en France.


Qui pourra bien arrêter Andy Murray ? Physiquement amoindri, il a fini par surmonter sur une jambe sa douleur -tout sauf un gros caprice de bébé qui arrive pas à chier- pour remporter son 9e Masters 1000. Encore un petit effort de son orthodontiste et il fera disparaître la dernière barrière avant son avènement : sa gueule de bouffeur d’artichaut écossais qui insulte le public à chaque fois que maman le gronde. Bravo à lui. Richard Gasquet, lui, a été en demi-finale et a pris un set à Murray. Bravo à lui aussi. Rappelons que la finale de Murray c’était face à Ferrer qui a quand même eu une balle de match mais a préféré se soulager sur le terrain plutôt que de la jouer jusqu’au bout. Bravo à tous.

Les deux pieds dans le même Sagbo

En Ligue 1, Lyon a été volé d’un penalty pour une main involontaire et a manqué de réussite en tirant sur les poteaux. « Que c’est cruel », s’est même écrié Christophe Dugarry, toujours prompt à dégainer la sulfateuse lors d’une défaite d’un 2e de Ligue 1 à domicile face à un 18e. Bravo à eux, mais Sio était trop fort pour Lovren et Umtiti. Qui ? Sinon, Paris veut garder Beckham et éliminer le Barça, Bartoli a trouvé un nouveau papa mais le vrai reste dans le coin et Contador continue à faire des courses de vélo. Bon allez, il faut bien conclure sur quelque chose de vrai : Rennes a été battu par Nancy sur sa pelouse. Heureusement que les pervers ont mieux à faire que demander d’expliquer ça.

Pendant ce temps-là, Cancelara a justifié son écoeurante victoire dans les Flandres par ses sacrifices. Pas un mot sur les transfusions. Il y a vraiment des ingrats.

L’Edito : Hormones de croyance

On y est, c’est le grand jour. On va enfin savoir.

Nicolas Almagro mérite-t-il mieux que sa douzième place mondiale ? Face à lui l’épouvantail du circuit : un monstre de  26 ans dans le corps d’un enfant de 8 qu’un papa un peu trop insistant sur ses revers pleine gueule a empêché de grandir. On parle du numéro 10 mondial ce garçonnet à qui l’on promet les sommets depuis près de 15 ans à peine. Hélas il y a toujours ces Espagnols pour lui barrer la route.  D’abord ils lui ont tendu un piège bien organisé. Ils ont d’abord colonisé le nouveau monde au 15ème siècle afin de lui faire parler espagnol. Puis ce nouveau monde s’est mis à fabriquerdu sucre avec de jolies plantes médicinales. Tout ça pour que Gasquet finisse positif à Miami un jour de printemps 2009. De toute façon cette histoire de came ibérique avait commençait avec Nadal qui l’emmerdait à être sain comme un joueur du Real salué comme il se doit par le Docteur Fuentes. On ne parle pas de Nadal le footballeur barcelonnais car à cette époque même Jalabert était propre.

Puerto Ricco

C’est du moins ce que dit Manolo Saiz. Probablement qu’Indurain dirait pareil. Et Bjarne Riis son dernier directeur sportif de nouveau accusé alors qu’il a déjà avoué. Doit-il passer sa vie à avouer pour qu’on le laisse tranquille pour recommencer ? Mais qu’on oublie un peu les Espagnols, les Danois, les Français, les Américains ou même les Italiens. Car Christian Prudhomme l’a rappelé à l’issue du Complément d’Enquête où Jean-Marie Leblanc expliquait qu’Armstrong était un grand champion et Hamilton pourquoi Armstrong était un grand champion : parce qu’il avait pensé qu’il pouvait y avoir des micros dans les chambres d’hôtel lorsqu’ils se camaient avec leur propre sang. Il est naïf ce Armstrong, Prudhomme ne savait même pas qu’on pouvait faire ça. Les micros ou le sang ? Les deux sans doute puisque désormais, comme en 1998, 2005,2006,2007 et 2008 les choses ont changé. Le fameux passeport sanguin qui empêche les tricheurs de passer entre les mailles du filet. Froome, Wiggins, Porte, Schleck et Contador ne devraient donc pas passer entre les mailles du filet. Contador ? Ca me dit quelque chose.

L’Edito : Milan sans Mimo

Une chanson des Innocents, ça donne aussi l’impression d’être pas mal, sauf si on va jusqu’au bout.

C’est le privilège des numéros un mondiaux. Quand Martin Fourcade remporte la dernière mass start de la saison, il attend les autres sur la ligne, il agite un drapeau de fanfaron sans se soucier que personne ne sait vraiment ce qu’est une mass start, et il termine juste quand les nuls de derrière arrivent. Sylvain Chavanel fait pareil à Milan-San Remo, mais sans drapeau et sous une flamme rouge, du coup il a été déclassé à la 4e place. L’arrogance n’a plus de limite. Et s’il défend Armstrong, un jour lui aussi se fera écraser la gueule sur les routes de Montauban par une bagnole, comme Joubert par un double axel sur n’importe quelle patinoire de championnats du monde.

BeIN, ce porc

Celle d’Ibrahimovic et du PSG est un tout peut peu plus facile à admettre. Le géant suédois a bien le droit de faire une panenka pour mener 2-0 à la 20e minute quand on sait qu’il intimidera l’arbitre, seul responsable du 2-2 final. Légitime défense. Un peu comme Canal qui se protège de Biétry en prenant la F1. Résultat, il y a encore moins de monde à la regarder, comme la Ligue des Champions. Et Téléfoot redevient une émission novatrice, où Lizarazu peut interviewer Deschamps à une heure de grande écoute. Enfin, ça n’engage que ceux qui écoutent, donc pas Jeanpierre.

Pendant ce temps-là, le XV de France a battu l’Ecosse 23-16. Mais on s’est débarrassé de Michalak. Temporairement hélas.

L’Edito : Le tournoi d’estimation

Il y a plein de choses dont on ne voit pas trop quoi dire ce week-end, ça fera un édito parfait.

Après dix-neuf ans d’attente, le Nigeria est champion d’Afrique, devant des milliards de téléspectateurs et une poignée de journalistes coincés dans une rédaction avec un cahier sport du lundi à fabriquer. Philippe Doucet aurait aimé vivre ça mais avoir été le monsieur Afrique d’une chaîne cryptée ne prémunit pas contre un remplacement par Stéphane Guy, au pied levé.

Le pied levé, ça n’a jamais été la spécialité de Ogier mais il a beaucoup progressé là-dessus depuis que Loeb ne fait plus les rallys de Suède. Du coup, il peut conduire sur la neige scandinave comme on conduirait dans les Vosges sans permis. Tranquille, avec suffisamment d’avance pour s’arrêter chier dans la neige. C’est quand même sympa de ne pas avoir d’examinateur à impressionner.

Dojo pète chie

Fourcade, lui, a gagné plein d’argent mais pas assez pour être invité chez Denisot, sinon il faudra aussi inviter l’ensemble de l’équipe de France de hockey. Mais ça se joue à combien ? Riner, lui, ira bien chez Denisot un de ces jours, mais c’est normal, il a toujours des envies de meurtre, contrairement à Décosse. Mais stop, on ne reparle pas d’Ecosse, sinon il faut parler de la branlée qu’elle a mis à l’Italie et ça deviendrait désobligeant. En plus, le papier de novembre expliquait déjà tout ça.

Pendant ce temps-là, Paul Pogba n’est plus titulaire depuis deux matches. Et merde, il va falloir faire un papier sur Ousmane Dabo. Ca compensera le papier France-Allemagne.

L’Edito : Gabart à hôtesses

C’est comme le Dakar mais sur l’eau, en plus dur et avec moins de morts cette fois. Mais on regardera pas la prochaine fois non plus. Par contre on regardera le Tour. Allez comprendre ce qu’est le sport.

Quel champion. Passer tout ce temps tout seul, à lutter contre les éléments, en recoiffant sa chevelure superbe sur chacune des rares vidéos qui le relient à la civilisation, en répétant que ce n’est pas encore gagné alors que ça devrait l’être : ça, c’est un champion. Mais on devrait l’écouter plus souvent : ça n’était pas encore gagné. C’était quand même une belle 4e place aux Europe, derrière Amodio et un Tchèque qui s’appelle Berezina. Ça ne s’invente pas, dirait le facebook de Montel.

Armel le clash

Sinon, on a appris dimanche soir qu’après le Paris-SG football, le Paris-SG handball s’est trompé : recruter les meilleurs internationaux du monde porte ses fruits quand on recrute les meilleurs internationaux du monde. Et contrairement à ce qu’ils ont pu penser mercredi soir, ils n’étaient même pas croates. Mais alors, le handball renaît ? Paris a quand même une bonne pioche : le MVP du Mondial. Au moins un trophée pour Mikel Hansen, parce que 19-35 ça donne pas droit à l’autre. Ibra l’avait compris avant les autres, en contemplant ses Ballons d’or, ou à défaut son magnifique reportage sur Canal.

Pendant ce temps-là, en ski c’est pas terrible, Dusautoir est dans les 23, Drogba rejoint Sneijder en Turquie et Royal Dream s’est offert le Grand Prix de l’Amérique. Sacré week-end : heureusement qu’il y a eu la polémique Azarenka.

L’Edito : Massacre à la Chêne

« Si on veut croire à un nouveau Tour, il peut y avoir des défaillances. »

C’était le 13 juillet 1999 sur la routes de Sestrière, Patrick Chêne  brulait un cierge en espérant que ce qu’il voyait n’était qu’un mauvais rêve. Il ne souhaitait pas au vigoureux Bernard Thevenet une panne sexuelle mais à Armstrong de ne pas être aussi fort qu’il semblait l’être en écrasant Escartin, Dufaux et Zulle autorisés à rouler en tricycles pour l’occasion.  Pourtant Chêne participera une année de plus au grand cirque. Etait-il le plus grand naïf  de l’histoire ou trouvait-il la soupe trop bonne pour y pisser dedans. Dans le cas de  Godart qui s’inquiétait pour les problèmes conjugaux du premier Américain à n’avoir pas gagné le Tour, on a la réponse, même si Thierry Adam nous a rappelé hier que le cyclisme était sur la bonne voie. Un retour de Thierry Bisounours n’est donc pas à exclure puisque Andy Schleck est certain qu’Armstrong n’était pas dopé lors de son retour. Lemond semble un peu plus circonspect, on pourrait même finir par croire que son copain Lance n’est qu’un menteur, escroc, voleur, tricheur, manipulateur, pervers qui ne cessera jamais de l’être qui a pourri la vie de la plupart de ses congénères, qui a corrompu et perverti le sport comme beaucoup d’ailleurs . Bref un gros enculé, mais sans doute le plus gros d’entre eux, même s’ils sont nombreux. Mais on n’est pas dans la tête de Greg.

Lemond est à lui

Alors peut-on continuer à parler de sport ? Tsonga a-t-il déjà gagné quelque chose à part un paquet de fric pour faire semblant de manger des Kinder bueno ? Le bouquin de Domenech n’est-il qu’un torchon utile pour se vanter d’avoir senti que Nasri et Ribery étaient des petites merdes sans avoir fait part à Blanc de son expérience ? Karabatic a-t-il le droit de continuer à battre l’Islande alors qu’il devrait être en prison ? Richardson mérite-t-il vraiment de se faire humilier dans Splash sous les yeux de Gérard Vives avec Jean-Pascal Lacoste et Patrick Puydebat ? Estelle Denis a-t-elle fait quelque chose de bien depuis 100% foot ?


Pendant ce temps-là Contador vise le Giro et le Tour, tout a donc bien changé.

Bilan 2012 : Soudain c’est le Brahim

Après 2007, 2008, 2009 et 2010 et 2011 il aurait pu y avoir comme chaque année des Closefield de fer. Cette fameuse récompense devenue culte à la suite du décès de notre parrain fondateur Closefield au cours d’une interview de Dominique Leglou sur les placements SICAV et les viandes basses catégories. L’un dans l’autre cela peut vous paraître absurde mais c’était un peu tout ça Closefield. Depuis 6 ans, ils ont récompensé des barmen/journalistes de talent, des webmasters qui en avaient un peu moins, des lecteurs/commentateurs parfois un peu inspirés parfois pas du tout, et puis nous. Les derniers fidèles de la marque Vestiaire. Ceux que vous avez connus sous le blase levestiaire.unblog.fr avant d’être mutés sous le-vestiaire.net. Nous, qui au gré de vannes vulgaires, décalées, souvent peu pertinentes, avons conquis le coeur de Hulkmusclor notre dernier lecteur. Paix à ton âme Gégé. Mais après autant d’années d’existence il est temps de tourner la page et comme une page web ne se tourne pas nous allons pour la première fois remettre des Closefield de cuivre.

Un Bouteille à l’amer

S’il fallait retenir une performance sur ces 6 années, ce serait sans doute le passage d’un stagiaire à la rédaction du Vestiaire. Ce devait être vers 2007-2008, il s’appelait Colman Brown et ne s’est jamais montré très drôle. Ce n’est pas bien grave, il n’était pas non plus très talentueux. Après une dizaine d’essais nous lui avons cordialement fait comprendre qu’il était nul à chier. Il faut croire qu’il a pris ça pour un encouragement puisque dans la foulée il créait sportaddict. Un blog qui portait un regard satirique sur l’actualité sportive. Une idée révolutionnaire qui n’a pas porté ses fruits car la satire sous-entend l’humour, pas uniquement du racisme et de fades compte-rendus. Aux dernières nouvelles, une affaire de proxénétisme toucherait l’équipe de France.

Djelil l’espère

On aurait pu aussi se souvenir de notre éphémère spécialiste NBA qui avait annoncé sans la moindre émotion cousine de la honte, la réussite de Joakim Noah aux Bulls. On pourrait faire du mauvais esprit en faisant remarquer qu’il est possible que Noah soit encore un peu en dessous de Jordan ce que ne manquerait pas de soutenir Djelil pour sa défense. Sa compétence est sans limite et sa présentation tant attendue de la saison 2010-2011 pourrait tout changer.

Gégé deux par deux

Pour la deuxième année consécutive Gégé n’aurait pas remporté son closefield du meilleur commentateur, puisque Hulkmusclor et ses 29 commentaires trônent largement en tête du classement annuel mais aussi général depuis 6 ans. On peut toujours se demander quel individu il faut être pour passer la moitié de sa vie à lire nos articles et l’autre à regarder la télé et aller à l’entraînement. Même si on a une petite idée. Vaut-il mieux un vieux garçon ou un vieux tout court ?  Bye Gégé, salut Flo Jo, Ratzenberger et Mouss Diouf pour nous. Et n’oublie jamais l’entrée fracassante d’Hulkmusclor sur le Vestiaire : « Il est amusant de toujours constater que certains sont prêts à émettre le doute pour les premiers et à enfoncer sans hésitation les derniers.
PS : Le mec de Sous le soleil a bien changé physiquement mais il est resté aussi idiot. »
C’était le 18 août 2008 à 21h27, et on se demande encore ce qu’il a voulu nous dire, Alain Dulac n’y a pas survécu. Et s’il rejoignait l’équipe du Vestiaire comme consultant rugby ?

Scoop du monde

Sur 6 ans il est difficile de trancher sur la meilleure anticipation de nos spécialistes excepté le départ de ses chefs de rubrique rugby, natation, automobile, basket et triathlon et de Régine Cavagnoud. Alors entre la carrière de Gourcuff, les grands chelem de Tsonga et Gasquet, les buts décisifs d’Ibrahimovic et les médailles d’or de Tamgho ou la régularité de Nadal, il fallait choisir : le vote a rendu son verdict, le Domenech show restera la plus belle oeuvre jamais réalisée par la presse sportive, au-delà des remarquables traitements du SCO d’Angers par la PQR.

Scoop de France

Si Alexandre Boyon est la plus grande encyclopédie vivante du sport, si Thierry Gilardi est mort, si Nelson Monfort est le meilleur intervieweur même s’il a du mal avec le désordre de son bureau de la rédaction qu’il ne partage jamais, si Patrick Montel est le roi du commentaire malgré quelques lacunes dans le rangement du bureau de la rédaction de Monfort et les questions de ses prolongations/statuts facebook, il ne doit en rester qu’un. Ce sera Didier Roustan qui après nous avoir fait chier pendant des décennies est subitement devenu intéressant sur le seul truc sympa de lequipe.fr. Et rien sur Thierry Clopeau ?

Les Brahim d’or

Exceptionnellement cette année les lecteurs désigneront le meilleur titre de l’année, qui sera aussi le meilleur papier, en lui décernant un Brahim d’or. Hulkmusclor à toi de jouer en votant sur equipe.vestiaire@yahoo.fr

Thierry pimpon, Carre la Bruny, Thomas du tronc, Le service des porcs, Charles billetterie, Le travail à la Chêne

Récompenses individuelles

Yoann Gourcuff qui écrit Zidane, « Malbranque »

Nikola Karabatic qui confond le concept de légende et celui de cupidité

Teddy Tamgho qui finira bien par en gagner une quand il sera rétabli. Mais la bêtise ça se guérit ?

Ladji Doucouré qui finira bien par en gagner une quand il sera rétabli. Ah bon c’est déjà fait ?

Yann M’Vila qui a les problème de Tamgho, l’argent en plus, le talent en moins.

Gaël Monfils qui a plus de résultats que Gasquet le physique en moins. Ou pas.


L’Edito : Qui va à la chiasse perd sa place

Ca y est, L’Equipe a fait sa une sur Lorient-Ajaccio. On vient de comprendre pourquoi nos papiers se font si rares.

Roger Federer n’est plus à une retraite près. Pour la première fois depuis le début de sa carrière, il a choisi entre perdre en finale à dix minutes du ranch familial et un Masters 1000, qui n’est pourtant pas en Asie. Le problème n’est pas physique, mais mental : le tennis ça fait chier, passer 310 semaines numéro 1 ça fait chier, humilier des Français pour garder Bercy tout le monde peut le faire, ça fait chier. C’est une preuve de lucidité puisqu’il n’est pas le seul à penser. Del Potro, lui, continue d’affoler les statistiques : il a évité deux fois la défaite contre Federer, en finale de Grand Chelem et à Bâle. S’il n’est pas numéro un mondial avec ça.

Alors que se joue Benneteau-Troicki, notre attention se porte soudain sur la formule 1. Combien de Grand Prix reste-t-il, qui est leader, Schumacher s’appelle-t-il Ralf, le documentaire de Canal sur Senna fait-il de Prost un indémodable enfoiré ou une légende qui explique que plus personne ne regarde aujourd’hui ?

C’est dans cette torpeur que surgit l’info de la journée : Zlatan Ibrahimovic figure dans la liste des 23 nominés au Ballon d’or. Si les petits cochons ne le mangent pas, il va faire des dégâts en Coupe de la Ligue cette semaine. Comme Higuain dans une défense des Baléares.

Pendant ce temps-là, quand est-ce que les Karabatic rachètent le club de Montpellier avec l’argent d’une vente d’armes menée par Onesta, qu’on ait quelque chose à écrire ?

L’Edito Armstrong : Troyes-OM et un coup fin

Putain de Coupe d’Europe de rugby.

Au cas où nous aurions encore quelques lecteurs, ceux-ci auraient sans doute remarqué que la semaine dernière a été nourrie de deux sujets, tous plus merdiques les uns que les autres. Il n’est évidemment pas question d’un mea culpa. Force est de reconnaître que l’heure était à l’investigation. Aller voir par exemple en Espagne ce qui se trame pour l’équipe de France. Mais il n’y avait pas besoin d’écrire que Deschamps l’intelligent est plus capable que Blanc l’arrogant, d’autant plus que l’un aime étudier les schémas tactiques un peu plus que l’adjoint de l’autre. Qui était le capitaine, quand ils étaient joueurs ? C’est là toute la question.

Sunday Gérald

L’investigation, c’est aussi et surtout écouter et regarder. Pour commencer, une conférence de presse de Karabatic qui a tout compris : c’est bien un complot et toute la Terre lui en veut parce qu’il gagne un salaire de bon défenseur de Ligue 1, revenus pub compris. Y a-t-il une réelle différence entre Dahan qui annonce la mort de Sylvie Joly sur Twitter et Armstrong qui convainc ses équipiers que prendre de l’EPO leur servira au moins à vivre un jour de plus ? Au bout du compte, c’est toujours une histoire de cancer mal placé. Et même si ça biaise le jugement, ça n’empêchera jamais Montel de monter au créneau : « la plus grande arnaque de l’histoire du sport a vécu ! » Encore quelques semaines à deux papiers et on vous révélera de qui il parle.

Pendant ce temps-là, Hirvonen a battu Loeb à la régulière. Le sport comme on l’aime.

L’Edito : Scande Alberto

Christophe Lemaître devait-il courir aux paralympiques ?



La saison des mariages a pris fin ce week-end en beauté :  il faisait chaud, le curé a fait des blagues et l’une des témoins était grosse. Était-ce une bonne raison pour se priver de la première d’Aymeric Caron chez Ruquier ou de la victoire des Lyonnaises contre Rodez. Les mauvaises langues diront qu’on a aussi raté le Top 14, ok, mais si on va par là il y avait aussi de la F1. Mais oui, la F1 est un sport  qui existe encore, d’ailleurs qui est capable de citer dans l’ordre les 3 premiers du classement mondial ? Même question avec le tennis féminin, parce que chez les hommes c’est assez simple puisqu’il n’y a plus que Djokovic. Bizarrement c’est dans ce désert que l’on se met à imaginer qu’un premier titre pour Murray est possible. En tout cas s’il perd le tournoi où Berdych était en demi, il deviendra la plus grosse burne jamais vu sur le circuit. Des burnes qu’Armstrong n’aurait finalement pas dû se faire enlever. On se dit toujours ça en fin de carrière quand on commence à être aussi populaire que Ben Laden. Marion Jones avait même fait de la taule pour moins que ça mais elle ne risquait pas le cancer des testicules. Armstrong c’était une belle histoire que l’on vous racontera bientôt, plus belle encore que Contador qui a fini sa carrière de tricheur reconnu par une belle victoire au Tour d’Espagne. Respect.

Pendant ce temps-là l’Argentine a presque failli gagner les 65 premières minutes, mais a perdu de justesse les quinze dernières. La Nouvelle-Zélande jouait pourtant sans Kirwan. Et sans Julian Bugier.

L’Edito : Rudi voleur

Nouvelle grande victoire en Grand Chelem pour Nadal : il a évité l’opération.


Gillot peut-il décemment continuer à faire croire à ses joueurs qu’ils sont bons ? Cette question tout le monde se l’est posé ces derniers jours comme dans un vilain cauchemar où Blanc serait parti visiter Israël en Ligue des Champions avec cette équipe là. Vous n’en connaissez pas un seul ? Dites vous bien que nous non plus et que donc rien n’est impossible. Il n’est pas impossible à Gignac de marquer une fois tous les 4 ans. Il n’est pas impossible à Ibrahimovic d’humilier le grand Lille, si grand qu’il pourrait dominer Angers l’année prochaine.

Mais puisque la Ligue 1 fait l’objet d’un autre sujet de début de semaine, ce que n’importe quel geek même intermittent aura remarqué, pas un mot sur le sujet. Ainsi il semble impossible à Van Persie d’avoir la technique suffisante pour piquer un ballon. C’est pas grave c’est l’Angleterre. Sella y avait d’ailleurs joué en son temps avant de rejoindre les feuille de paye dorées de Canal +. Après Basquet, Ferrasse, Fabrice Lhoumeau et Thierry Dumas, Armandie se remettra-t-il de voir partir le dernier des anciens ? Rien à voir avec les Jeux paralympiques, Montel s’en charge, les réseaux sociaux sont faits pour ça.

1
Davidovitch Nir Davidovitch (GA) (C)
16
Ramé Ulrich Ramé (GA) (C)
5
Jorge Teixeira Jorge Teixeira
5
Fernando Fernando
8
Culma John Culma
Yellow Card39
6
Jurietti Franck Jurietti
9
Dvalishvili Vladimir Dvalishvili
Substitution54
9
Cavenaghi Fernando Cavenaghi
15
Golasa Eyal Golasa
Substitution71
10
Jussiê Jussiê
Goal13
16
Ghadir Mohammad Ghadir
11
Bellion David Bellion
17
Masilela Tsepo Masilela
Substitution62
13
Placente Diego Placente
21
Keinan Dekel Keinan
17
Wendel Wendel
23
Kayal Beram Kayal
20
Saivet Henri Saivet
26
Refaelov Lior Refaelov
24
Traoré Abdou Traoré
Substitution78
27
Meshumar Eyal Meshumar
25
Sané Ludovic Sané

Remplaçants

22
Edri Amir Edri (GA)
32
Keita Abdoulaye Keita (GA)
3
Harazi Alon Harazi
Substitution71
12
Lasne Paul Lasne
4
Maymon Shai Maymon
22
Sertic Grégory Sertic
Substitution78
13
Twatha Taleb Twatha
Substitution62
34
Glombard Christopher Glombard
18
Osman Ali Osman

L’Edito : Seraphin lampion

En période préolympique, grâce à tous les nouveaux sports il est autorisé de ne pas parler de rugby. Richard Escot le fait très bien tout seul de toute façon même si c’est pas toujours très intéressant.

Il est rare qu’un édito soit écrit alors qu’une journée de ligue 1 est encore en cours. Et pourtant il y a urgence et pas uniquement car notre spécialiste foot est parti se faire dorer la pilule au soleil. Il doit d’ailleurs y faire au moins 20 degrés nuageux sous son soleil, sa pilule ne grillera donc pas trop quand même. C’est en Celsius, ce n’est donc pas aux Etats-Unis. Serait-il alors parti en Italie, suivre un Giro qui aura rarement été aussi ouvert et donc passionnant avec ses nouveaux visages Kreuziger, Scarponi, Rodriguez, Basso, Cunego ou Schleck. Enfin des noms qui ne sentent pas le soufre comme ce Jack Bauer de Garmin qui nous rappelle nos jeunes années devant Canal + à attendre que Papa aille se coucher à minuit. Mais il avait mis le magnétoscope le coquin tout chauve. Rabobank sera là aussi.  C’est en Italie également que la Juventus a résisté au génie de la star du Calcio Ibrahimovic que Mourinho aimerait voir se faire ridiculiser par Benzema. C’est vrai qu’un échange avec Kaka qui a un Ibra dans chaque rotule, ça aurait de la gueule. Sinon Ibra se contentera de mettre son efficacité dans les grands matchs au service de la Suède face au même Benzema. A moins que la défense française ne soit constituée de Méxès, Rami et Sagna ?  Trois joueurs en pleine convalescence, ça peut compliquer les affaires du Requin Blanc qui n’a donc qu’un seul joueur à sa disposition pour remporter l’Euro. Mais il a bien dominé l’Europe avec les frères Sané. On vous en reparlera bientôt, car on va en bouffer du requin. Au moins autant du Guénot, la famille dont on parle tous les 4 ans et pas à cause du Front National. Au fait, Grosjean et Olmeta étaient invités de Stade 2 nous indique Patrick Montel sur son Facebook. Une émission à archiver avant que Nelson se mette une nouvelle fois en colère.

Pendant ce temps-là comme disent les journalistes, Bolt a lancé sa saison sur de « bonnes bases ». C’est vrai qu’avec 9″82, il aurait juste remporté tous les titres avant Maurice Greene. C’est donc de bonnes bases, au moins équivalentes aux 20″48 de Lemaître sur 200. Presque aussi serré qu’un Hollande/Sarkozy. Ou qu’un Xiang/Doucouré. Ca promet.

L’Edito : Le changement c’est maintenant

Sauf en Hollande apparemment, l’Ajax est leader du championnat comme depuis les années Giscard, à première vue rien n’a changé.


Les minimas de Ladji Doucouré étant la plus grosse information du week-end, sans doute parce que notre spécialiste édito avait d’abondantes plages de temps libre ce week-end, l’actualité n’est passée au peigne fin qu’avec un jour de retard. Et là surprise. Puyol, Pepe et Ramos ont été mauvais même si l’excellente presse espagnole est persuadée du contraire mais surtout le Real et Ronaldo ont enfin daigné battre le Barça au Camp Nou comme le Vestiaire le leur promettait depuis 6 mois. Ca non plus ça n’a pas changé. Pourtant Benzema n’a même pas fêté ça avec le maillot sans sueur de son Brestois de concurrent argentin. Dix secondes de jeu, c’est un peu court pour mettre un tampon, heureusement la mésaventure n’est pas arrivée à notre spécialiste.

Le roi des Voeckler

Djokovic non plus n’avait pas le cœur à suer, tous les Nadal ne pouvaient pas abandonner leur Camp Nou le même week-end. Du coup il a abrégé les échanges comme il savait le faire auparavant, juste pour se souvenir de ce que ça faisait d’être un simple joueur Serbe. La suite dépend de lui. On va finir par se dire qu’elle dépend aussi de Voeckler s’il continue à rafler les 4e places des classiques belges. Gilbert, lui, ne gagne plus et choisit de mauvaises Kazakhs. Deux Astana dans les trois : à ce taux de performance, ils ne reverront plus Ricco courir de leur vivant. Sinon Pastore et Gourcuff ont été à leur avantage. Il faut bien justifier 75% d’imposition à un moment.

Pendant ce temps-là, un Grosjean fait la une des magazines spécialisés. Ca y est, Forget a un remplaçant ? Ca va, c’est juste une petite Pic.

L’édito Forget : Se faire prendre Hlasek

C’est l’événement sportif de l’année, peut-être de la décennie.

Ca vous prend comme une gastro en plein week-end familial, au détour d’une alerte sur votre Iphone, vous découvrez avec stupeur que l’équipe de France s’est faite virer comme une merde de la Coupe Davis. Sans Pete Sampras, sans Agassi, sans Fish, mais avec Courier. Ca fait au moins une excuse même si depuis Bruguera a aussi gagné Roland. Et Harrison. Déjà qu’en triple saut c’est  pas énorme, alors en tennis.

Bref, on se dit que c’est pas passé loin, on est surpris, mais finalement pas tant que ça. Un choix pourri par-ci, une blessure par-là et le conseil avisé qui ne vient jamais. C’est la panoplie d’une équipe qui gagne. Elle ne l’aura plus. C’est comme une surdose d’imodium, après plus rien ne sort et ça fait mal au derrière. Sur les 14 derniers trophées en jeu, la France en aura pris 1, excusez du peu. Noah en avait pris 2 en 3 participations, mais à l’époque il fallait battre Edberg, Enqvist, Kulti, Agassi et Sampras avec Pioline, Forget, Leconte ou Boetsch. Forget n’a eu que Grosjean, Mathieu, Monfils, Tsonga, Gasquet ou Simon et toujours le meilleur double du monde sauf quand tu fais comprendre à Llodra que t’as confiance en lui, mais que jusqu’en quart.

Bîmes beau

On ne verra plus Guy Forget déverser son flot de compliments après les défaites, ou tout mettre sur le dos de ses poulains qu’il n’a pas su dompter. Pour un peu on pourrait croire que c’est un connard incompétent qui n’a toujours pensé qu’à sa gueule et à son pognon, protégé par un système. Un Domenech du tennis, un Laporte du tennis, un Pascal Boniface du tennis ? Il était bien plus que tout ça. C’était Guy Forget, le type qui n’a jamais atteint une demi-finale de Grand Chelem, qui n’a entraîné que des joueurs meilleurs que lui.

Être bon n’est pas un préalable immuable mais quand ça ne marche pas 5 ans, c’est pas certain que ça le fera en 10, mais peut-être en 14 qui sait ?

L’Edito: Ma femme s’appelle Maurice

Le Vestiaire ne pouvait pas passer à côté : la France est passée derrière le Portugal. Le plus surprenant c’est qu’on pensait qu’elle n’aimait pas la sodomie.


Apparemment le requin Blanc non plus même si l’excellent Arnaud Ramsay a toujours deux ou trois sous-entendus graveleux à offrir à ses lecteurs pour faire mousser un peu son excellent bouquin de merde. D’ailleurs Pascal Boniface a aimé. Pourquoi n’écrirait-il pas maintenant que David Douillet est peut-être moins sympa qu’il en a l’air ? A quand des révélations sur le vrai poids de Pierre Menes ou la sexualité des fils d’entraîneur ou des journalistes lorientais. La face cachée des frères Ayew pourrait raconter que désormais ils ont du mal à faire de l’ombre à Messi, Pastore pas encore. Mais finalement tout le monde confirme au moins une chose : les avis du Vestiaire. Dire que Trinh Duc est le plus mauvais 10 depuis Merceron ou Gelez serait une prise de risque tout aussi importante, alors on va se contenter de féliciter le pathétique Mormeck pour son futur neuvième come-back. Et même si Gilles Simon n’a rien d’un choix hasardeux du capitaine, on ne republiera pas à nouveau notre saga à friquer. Voilà ça fait un papier et du bien, surtout par temps de diarrhée médiatique.

Pendant ce temps-là le gentil Patrick Bruel n’aimerait pas filer les trois-quarts de ses revenus pour aider Bruno Bellone ou Carole Merle. Nous non plus.