L’Edito : La vérité si je mens 3

Imaginez si Tessa Worley était un homme, si Remi Garde ne s’appelait pas Remi Garde et n’avait jamais joué à Arsenal, et si Gourcuff était meilleur acteur. Il aurait peut-être joué aux côtés d’Aure Atika ou d’Amira Casar comme Hanouna et Dany Brillant. A condition que Ciprelli, Ullrich et Contador ne se présentent pas au casting.

C’est un nom qui ne vous dira peut-être rien et pourtant, il y a quelques années il avait occupé une bonne partie d’un de vos dimanches après-midi. Ceux qui pensent à Gilbert Melki et son costume de milliardaire mal luné ressorti du placard pour la troisième fois dans un scenario mal écrit, mal joué, mal inspiré ou plutôt sans surprise n’en auront pas pour leur argent. En revanche si vous passez par Rotterdam vous aurez des nouvelles de Paul-Henri Mathieu, soumis désormais au même traitement psychiatrique que Richard Gasquet. Et oui, c’est Julien Benneteau, le même que le « Julien, Julien!  » de Soderling sur le Lenglen qui a eu les honneurs de découvrir la diaspora yougoslave par -600 degrés. Paulo et Richard n’ont pourtant pas à se plaindre. Ils n’ont pas seulement évité les contre-emploi de Solo et Anconina ou les mimiques de Vincent Elbaz, ils auraient aussi pu se retrouver en Autriche à tenter de sauver une place aux JO comme l’expatrié néracais Pierre Duprat qui regrette peut-être parfois les changements de nom du Mambo. Pour ne pas avoir froid ce week-end, il fallait donc porter la barbe et les cheveux longs, propres ou non. Il y en a un qui a bien senti le coup, comme d’habitude c’est Chabal. Toujours en avance d’un coup, l’Enfoiré, qui économise le coiffeur et la douche depuis 7 ans, n’a rien foutu sur un terrain depuis 10 pour éviter de se les geler même 5 minutes à tenir Harinordoquy par les hanches au Stade de France. France télé a perdu 130 000 euros dans l’affaire, Chabal rien rassurez-vous. Longo pourrait perdre au moins sa dignité, son mari s’en passe avec aisance. Messi aussi, le Vestiaire vous en reparlera bientôt.

Pendant ce temps-là le Real a enfin gagné quelque chose depuis 3 ans. Curieusement le seul truc qui a changé s’appelle Benzema. Un hasard sans doute, parce qu’un Hazard ça ne change plus grand chose.

L’Edito Contador : Un, dos, trace

Tous les bouchers ne sont donc pas des pharmaciens véreux.

Il s’appelle Alexis, et avec un tel prénom, il lui était difficile de se faire un nom. Pourtant, son nom était pire alors on se contentera d’Alexis. Alexis faisait donc du ski à défaut de peinture, et avec le niveau actuel de sa discipline depuis la retraite de Grange, il lui aurait suffi d’un simple podium pour devenir le nouveau Jean-Baptiste. Ainsi, même un couple de touristes matant des pigeons en train de copuler en plein coeur de Venise aurait entendu parler de Pinturault, puisque c’est son nom. Mais Alexis a choisi le week-end des 4 et 5 février pour devenir grand. Un week-end où on a découvert qu’il y avait un tournoi de tennis à Montpellier, ce qui rend moins saugrenue l’idée que Monfils ait pu en être un jour le tenant du titre. Un week-end où Tony Parker a mis beaucoup plus de mains au panier que Batum pendant que les Giants justifiaient la hausse des ventes des packs de 40 dans les Wall-Mart. C’est forcément meilleur qu’enchaîner Lambrusco et Valpolicella qui  ne sont pas des marques de bagnoles. Un week-end où Lucie Decosse expliquait par le plus simple des mouvements pourquoi elle n’a pas envie d’être un jour championne olympique alors que son gros camarade si, avec ou sans spaghetti au peperoncino.

Sado ASO

Pourquoi se faire chier à visiter les Palais des doges alors que les doges sont morts devait se dire Sébastien Chabal en regardant ses anciens partenaires commerciaux restés à Paris. Pour lui la place Saint-Marc c’est avant-tout un poste bien payé pour se laisser pousser la moustache et les couilles quand on a pas encore lavé ses cheveux dans sa baignoire à bulles de Prosecco. Et soudain, le lundi, Saint-Marc Madiot a dit que c’était trop tard, Eddy Merckx qu’on faisait du mal au vélo et Eric Boyer a souhaité un grand déballage pour enfin avancer. Le même que Mentheour, Landis, Manzano, Gaumont, Fignon, Voet, Riis, Virenque, Millar…? A quoi bon, Jean-Paul Brouchon est déjà mort.

Pendant ce temps-là Nicolas Escudé renforce la théorie dite de Santoro du « T’as rien gagné, tu gagneras rien, sauf peut-être du pognon ».

L’Edito : Le big bisou de Carlo

C’est l’effet de manque : la Coupe du Monde est à peine terminée que Lequipe.fr fait déjà des sujets sur la voix de Lagisquet. Passionnant.


C’est une question qui a trotté dans les têtes tout le week-end et pour une fois, il ne s’agit pas de savoir si Alexandre Devoise continue de faire de la télé parce qu’il a des amis, ou si des gens ont vraiment apprécié la nouvelle version Sherlock Holmes avec ses 11 gros plans/seconde et ses invraisemblables invraisemblances : qui de Van Persie ou Higuain a l’air le plus intelligent ? Lequel des deux ferait fondre un magret de canard sans faire accrocher les pommes de terres au fond de la casserole ? Bref, qui est le plus nul des deux ?

Robin boude

Certes, Robin n’a que 28 ans et peut se targuer de n’avoir rien gagné. Gonzo rappelle qu’une Copa del Rey pour laquelle il n’y est pour rien et deux Liga quand Barcelone et Benzema n’existaient pas, valent mieux qu’un lot de consolation. On vous l’avoue Van Persie a dépassé les 15 buts en ligue des champions, je sais, ça se voit pas. C’est comme le Danemark qui vient de remporter un championnat d’Europe dans un sport collectif et sans la brosse teutonne  de Schmeichel, les cheveux dégueulasses de Povlsen, la moustache nauséabonde de Vilfort, ou les bouclettes approximatives de Jensen. Pas intéressant ? Et Federer humilié par une descente aux enfers qu’il ne contrôle plus pour le simple plaisir d’aller se ridiculiser à Londres ?

Pendant ce temps-là, Rennes a encore essayé. Mais non, toujours pas. Petite sensation à Bercy : Rouen a été battu par Dijon à l’occasion d’une finale de coupe d’un sport olympique.

L’Edito : Les Gille de la tourette

Il s’est pourtant entraîné, la preuve :


Alors que nous nous étions résignés à un édito entièrement consacré au handball dont nous ne sommes pas prêts d’oublier les règles, le réveil fut brutal.

Ce n’est pas à cause du suicide de la femme de Luc Chatel puisque Jean-Marc Morandini n’avait pas négligé de laisser l’information en Une toute la journée avec la mention dernière minute au cas où nous l’aurions ratée. Rassurez-vous, il restait de la place pour vous faire une idée sur la réalité du viol qui pourrait avoir été commis dans le big brother brésilien. A moins que vous ne vous repassiez cette délicieuse séquence du Morandini zap : « Il vit sans bras et sans jambes. » Bref, l’actualité internationale avait largement de quoi combler l’indigence du menu sportif, entre le remplacement de Benzema à la 69ème minute sans avoir pu tirer les 10 penaltys de Cristiano et les sorties de Grange toutes plus originales les unes que les autres. Mais il ne semble pas encore en mesure d’égaler Marion Bertrand et son éternel sourire de l’ambition. Et soudain, les matinales radio ont entonné en boucle ce terrible refrain selon lequel il n’y aurait plus de Français à Melbourne. Le choc fut rude car mon cousin y était justement en vacances depuis une petite semaine. Un attentat ?

Didier Pinard

Mon cousin, c’était un tennisman binoclard d’un bon niveau mais son dos et ses diarrhées récurrentes ne lui avaient pas permis de franchir le cap que Gasquet avait traversé dès l’âge de 5 ans quand son père, aidé de jolies guirlandes électriques, lui avait donné l’idée d’être passionné de petites balles jaunes. Depuis, mon cousin se fait chier contre des nuls et prend des taules en se faisant chier, il a donc enfin rejoint son idole de toujours. C’est en voyant Tsonga déclarer qu’il allait remporter l’Open d’Australie et la presse toujours aussi connement complice, lui emboiter le pas, qu’il s’était décidé à repousser la construction de son garage pour faire le grand saut. Naïf était quand même ce cousin qui n’avait pas vu Nishikori dans la liste des engagés. Pearl Harbor c’était il y a près de 70 ans seulement.

Pendant ce temps-là l’équipe de France de handball continue de donner tort à Frédéric Beigbeder. Après l’amour dure au moins 4 ans, on finit par regretter d’avoir raté la Slovénie pour être allé voir sa daube même si on sourit régulièrement. Ça suffit pas.

L’Edito : The Jackson five

Pour une fois que le Vestiaire ne sert pas un plat réchauffé quand il s’agit de parler handball, il faudrait en profiter. C’est la dernière fois.


C’est comme un début de relation amoureuse, on croit qu’on va s’aimer pour  la vie, on fait l’amour près de 3 fois par jour en moyenne et on envisage même de s’installer ensemble pour finir par le faire. La routine, on en a peur mais on sait qu’on saura la dompter et finalement elle nous prend et ne nous lâche plus. C’est le début de la fin. Il ne faut pas se tromper, l’histoire d’amour entre la France et son équipe nationale de hand ne commence pas, elle est finie. Depuis 1992, on guettait chaque compétition, pour chercher de quelle façon, elle allait se faire sortir de l’Euro, quel arbitre nous expulserait des mondiaux, qui sauverait l’équipe à la dernière seconde. On frémissait, personne ne voulait le diffuser mais on aimait ça. Et puis le plaisir a connu son apogée en 2001, grâce à Greg Anquetil, la main ferme, il avait donné le coup de poignet suffisant pour faire gicler le ballon à la dernière seconde. Un peu comme Claude Onesta quand il pense à la mère de Richardson. La suite c’est une lente descente aux enfers, l’Euro 2006 défoncé, les Mondiaux et les JO suivants avalés. Même si comme d’habitude on faisait semblant de croire qu’une défaite viendrait clore la belle aventure. Mais non, quatre ans que la France ne sait plus perdre un titre, Patrice Martin en tremble déjà. Et pourtant on s’en fout, tout le monde s’en fout. Si le foot dominait autant, le pays vivrait sa plus belle période de croissance depuis le doublé d’Alex Jany aux Jeux Méditerranéens. Le handball était même beaucoup plus populaire quand il s’agissait de deviner qui de Lathoux ou Volle avait l’air le plus con. Si Gardent était vraiment méchant. Et si Bruno Martini connaissait vraiment Guy Roux. Et Jackson ça peut vraiment être un prénom ?  Désormais voir Karabatic trimballer ses parties les plus viriles à quelques centimètres de Michel Denisot n’intéresse pas grand monde à part les fans de Top Gun peut-être. S’ils n’ont pas encore vu J. Edgar. Et comme J.Edgar on continue de faire semblant. Pourtant c’est cool le hand, sinon comment on connaîtrait Brax ou Champcevinel ?

Pendant ce temps-là Ben Arfa fait de terribles révélations. Il avoue connaître personnellement Abd Al Malik.

L’Edito : Henry salvateur

Le porte-drapeau doit-il avoir été médaillé ? Envoyez vous aussi vos plus passionnantes questions sur equipe.vestiaire@yahoo.fr


Il nous faudrait bien plus qu’un édito pour évoquer l’énorme coup de massue qui vient de frapper le Vestiaire. Alors que l’anonymat nous tendait les bras, que Nicolas Manaudou avait autre chose à faire que nous insulter, sans doute caressait-il son serpent, que Denis Rey astiquait sa spatule, c’est du fond des âges farouches que nous est revenu Sébastien Deleigne. Rarement une star aussi imposante ne s’était donnée la peine de nous répondre, à part Denis Rey bien-sûr. Vous retrouverez sa prose dans le champ commentaires, mais il mérite au nom du Code de la presse son droit de réponse publié en pleine Une, ouvrez les guillemets :

 » Avant d’écrire quoi que ce soit sur un athlètes et sa discipline il faut faire son boulot* car pour sur, même si c’est un peu tard (je tombe sur cet article que maintenant !), cet article ne vaut absolument rien, ni la plus petite médaille que j ai gagné dans ma carrière (celle qu’on donne à tous les participants même les plus nul, les derniers … ceux qui abandonnent !!! Ou alors désolé mais je n’ai pas les lettres d’un journaleu du dimanche
*Faire son boulot ce n’est pas s’intéresser aux différents classements des JO et en faire un topo ni s’arrêter à une épreuve lors d’une compétition (surtout pas dans notre sport) et s’intéresser en amont pour éviter ces grosses informations erronées et pleines de critique et de dénigrement.
S.D. »
Dont acte S.D. comme l’on dit.

At home Ben Arfa

La découverte tardive de google par les derniers pentathloniens modernes n’est pas sans nous rappeler quHatem Ben Arfa s’était mis aux lunettes pour découvrir Spinoza, apparemment ça a fini par lui réussir. Des défenseurs immobiles, ça n’est donc pas réservé qu’à l’Espagne. En revanche un ancien footballeur à melon reconverti en tiroir-caisse, on pensait cela réservé à la France et c’est l’Angleterre qui s’y colle. Déjà qu’ils avaient Chamakh, Gervinho, Mancini et toujours Wenger, rien ne leur sera épargné. Même pas de considérer Van Persie comme un messie quand le vrai Messi en est à 20 buts de plus sur la même saison. En même temps l’autre meilleur joueur du monde a bien un coéquipier qui en a mis encore plus.

Pendant ce temps-là, la France règne sur le tennis de début de saison, Santoro peut dormir tranquille sur son oreiller en soie.

L’Edito : Spicy toy

Un JT sport pendant les vacances, c’est sans Pasquet, mais avec Dakar et NBA. Il était temps.



C’est le premier édito de l’année 2012 et comme tout grand de ce monde qui se respecte, le Vestiaire s’est fait racheter à prix d’or par des investisseurs malgaches. Pour faire original on ne vous annoncera pas la signature de Pierre Menès ou d‘Olivier Sauton, c’est pas qu’ils soient pas drôles mais… si en fait c’est ça. Sauf sur scène mais l’un des deux n’en fait pas encore. Désormais la ligne éditoriale est claire, retour à l’arrogance qui avait fait la signature et l’agaçante popularité du meilleur site de commentaire et d’analyse de l’actualité sportive et extrasportive puisque nous conserverons ces alléchantes allusions à la plastique de sportives qui ne gagnent pas toujours. Il y en aura pour tous les goûts puisque « Gourcuff nu » en mot-clé attirera les plus virils d’entre vous.

Le petit jeu des porno sticks

Il est donc temps de lancer le cinquième mois de janvier du Vestiaire sans même avoir publié les bilans tennis de l’année 2011, mais la saison reprend-elle vraiment quand Santoro gagne du pognon sur le court ? On pourrait dire la même chose de Gérard Jugnot qui écume les plateaux télé depuis 3 jours, Berléand n’est jamais loin. Que réservera 2012 à nos spécialistes ? Un triplé de Gonzalo Higuain contre Tenerife ? Le grand retour de Gourcuff à Evian ? La reconnaissance du talent de Rob Van Persie si fort qu’il a mis Chamakh sur le banc, ce que même Cavenaghi n’avait pas su faire ? Une qualification de Federer en demi-finale d’un Grand Chelem ? Un papier F1 sur le-vestiaire.net ? Daniel Bilalian chez les bobbys ? Teddy Tamgho à plus de 17m12 en finale ? Teddy Riner tabassant Jossinet à coups de pointes pour qu’elle s’arrête enfin ? Ah non ça c’est l’autre Teddy, décidément.

Pendant ce temps-là c’est de la merde L’Equipe alors ?

Bilan 2011 : Samba do Brahim

Après 2007, 2008, 2009 et 2010, le Vestiaire décerne pour la cinquième fois ses légendaires récompenses qui n’existeraient pas sans une rencontre un beau jour de septembre 2003 sur les bancs d’une école de journalisme entre une bande de jeunes loups affamés et un vieux machin d’1m90 qui ne savait pas trop pourquoi il était là vu qu’il aimait Marseille et Clermont, la banque et les assurances, Superman et la Résistance. Et bien sûr le journalisme mais uniquement celui des fascicules distribués par les entreprises communales pour une meilleure communication. Merci d’avoir voté sur equipe.vestiaire@yahoo.fr. Voici les Closefield de fer.



Gégé perdu

C’est une énorme sensation dans la galaxie Vestiaire : après deux ans de règne sans partage sur le royaume des commentaires, Gégé se retrouve déboulonné de son trône avec une violence qu’aurait sans doute goûtée Tony Vairelles, comme Marc Cécillon à l’heure du goûter. Victime de sa génération incapable de s’adapter aux technologies avancées de la V3 de son site de sport préféré, Gégé et ses 24 messages cède sa place à son plus fidèle challenger, notre plus ancien geek, l’incontournable Hulkmusclor avec 36 commentaires. Cependant Gégé pourra se consoler ailleurs que dans sa couche puisque son record de 65 appréciations semble intouchable. Mais ça ne donne pas un Closefield pour autant.

Cesari Maldini

Le Closefield de l’arnaque ne sera pas remis au rédacteur en chef du Vestiaire pour vous avoir resservi une bonne trentaine d’articles publiés déjà 2 voire 3 fois auparavant. Car début septembre, ce même rédacteur a eu la bonne idée de payer un webmaster pour donner une nouvelle jeunesse à www.le-vestiaire.net. Là où un BTS première année aurait travaillé 35 minutes, notre génie n’a toujours pas fini et il a toujours nos codes d’accès. Et Gégé a pris dix ans d’un coup.

Peyo ta barbe

Le Closefield de la meilleure série de reportages aurait logiquement dû aller à Roger Secrétin notre meilleur journaliste, la plume la plus talentueuse jamais vue dans ce métier, capable de battre le record de visites avec un simple « Bruits de Vestiaire« , 2 photos de pseudo sportives à poil, et une interview presque imaginaire. Il aurait pu aussi aller à Peyo Greenslip pour son traitement de la Coupe du Monde de rugby quasiment toujours en direct du pays de Marc Fenton, mais Hi Hat a su déceler sa trop grande mansuétude dans l’appréciation de l’arbitrage de l’impayable Mister Joubert. Alors c’est sans regret aucun que vous avez voté pour l’incroyable succession de papiers fabuleux de nos spécialistes athlé et judo en août dernier, le chômage a du bon, comprenne qui pourra.

Le Closefield du plagiat

Un nombre de courriels important nous est récemment parvenu pour se plaindre de la vulgarité naissante de certains de nos articles. Évidemment, ces fans de la première heure du Vestiaire ne se sont pas laissés prendre par la dérive sexuelle de notre site qui n’a jamais été notre fonds de commerce. Ainsi les articles les plus lus ne sont absolument pas des papiers accompagnées de photos de femmes nues :

3 /2009/03/bruits-20-vestiaire/
4 /2011/12/bruits-de-vestiaire-56/
5 /2008/02/football-ana-paula-oliveira-reprend-du-sevice/
6 /2011/09/bruits-de-vestiaire-55/

Pour aggraver notre cas, l’auteur des Bruits fait dans sa dernière mouture une référence aux mouchoirs de nos lecteurs. Vous trouvez ça très drôle mais êtes étonnés que nous fassions preuve de si peu d’originalité pour être obligé de copier ces génies de Bref et leurs références régulières à la masturbation. Mea culpa, le 28 décembre 2007 lorsque nous avons évoqué pour la première fois l’onanisme à coups de mouchoirs nous venions de nous taper l’intégrale de Bref. Et que dire des douze fois suivantes. Des génies.

Le Closefield de la prédiction

Décidément Hulkmusclor est à la noce : « Rendez-vous en 2011 avec Benzema ballon d’Or, Federer suivant la voie de Woods, Murray celle qu’elle indique son demi de mêlée, peut-être du rugby sur les écrans, Lièvremont entraineur de Bayonne (Marc, hein).
Projetons nous sur la victoire de Manchester en ligue des champions mais pas contre Zurich en finale. Émerveillons nous d’avance en imaginant le titre du LOSC en Ligue1, une équipe de France avec le talent de Rémy, la précision de Sagna et la seule présence de Payet.
Régalons nous devant un Top XIV toujours plus bordélique et et toujours moins intéressant. Restons circonspects en regardant O’gara en fauteuil roulant rester au dessus en H Cup. Trinh-Duc fait la moue, Carter et Cooper aussi.
Piaffons en attendant le retour de Thierry Bisounours, celui de Contador (ou pas), le huitième (re)tour d’Armstrong, les perfs de Kohl et Landis, les débilités des Schleck, la déchéance d’Ullrich dans Bild.
Réjouissons nous en voyant Bolt se lancer dans le foot, en prévision de sa promotion chez les Red Wings (Jamais d’articles de hockey, d’ailleurs. Je ne demande pas de base-ball, faut pas déconner, quand même).

Enfin, espérons que le pigiste de basket ne soit pas reconduit, que le stagiaire responsable de la natation et autres sports inutiles ne s’acquitte que de la préparation du café. »

Le Closefield de la vanne et du titre

C’était le 13 mars 2011, les hommes de Marc Lièvremont réalisaient l’exploit du millénaire en perdant contre l’Italie à Rome lors du Tournoi. En foot ça n’arrive pas souvent, mais en rugby jamais. C’est à la suite de ce match que Peyo Greenslip a sorti le papier, le titre et la vanne de l’année avec son fameux « Rome charrettes » conclu d’une très amicale référence à Fukushima accidenté deux jours avant. Si on voulait ne pas se fâcher avec notre spécialiste foot, on parlerait de son « Gâteau de Varsovie » bilan d’une saison de Requin Blanc avec une jolie référence au plus célèbre essai de l’histoire juste après la Bible, validée par son rédacteur en chef et la justice de notre pays.

Le Closefield SOS Racisme

Si les ITW imaginaires n’existaient pas, nous ne pourrions pas écrire et analyser certains événements extra-sportifs un peu sensibles comme quelques bonhommes qui voudraient trier des gens de couleurs selon leur origine, ou une bande de gitans qui s’entraîne au ball-trap devant une discothèque. Et pour la seule fois des Closefield 2011 il y aura des ex aequo: « Il faut plus de Laurent blancs » et « Un pétage de plomb. »

Le Closefield du scoop

Cette année les prévisions du Vestiaire ont été moins mises en valeur, nos journalistes ont été moins arrogants, ils ont moins écrit aussi, à commencer par nos pigistes basket et Top 14 qui ont préféré s’abonner au médiocre So Foot. Même si c’est mieux que les cahiers du foot. Quand ils se seront rendus compte que chez nous on peut parler d’autre chose que de foot, grâce à notre spécialiste qui fournit davantage les murs de sa nouvelle baraque en peinture que nos pages en articles drôles et intéressants, ils nous rejoindront peut-être avec le spécialiste F1 et natation. En attendant, rendons donc hommage à notre spécialiste athlétisme qui poursuit son sans-faute sur Teddy Tamgho. Et Gourcuff alors ?

Les Brahim d’or

Individuels

Yoann Gourcuff qui écrit Zidane, « Gourvennec ».

Tony Vairelles qui a fusillé sa retraite.

Teddy Tamgho qui devrait arrêter de prendre Baala pour modèle. Tant que c’est pas DJ Mehdi.

Thomas Voeckler qui est le premier vainqueur propre du Tour.

Andy Schleck qui prouve qu’avec Pevenage, Ullrich n’était pas si mal servi.

Jo Wilfried Tsonga qui est toujours classé derrière Andy Murray. Il faut le faire.

Marc Lièvremont qui a quand même failli être champion du monde. Mais les champions, ils sont champions en principe non?

Antoine Kombouaré qui a enfin été remercié pour avoir envoyé le PSG en quart, puis en demi de Coupe UEFA. Merci Antoine.

Collectifs

L’équipe de France de football qui s’est qualifiée pour l’Euro avec l’entraîneur du Bordeaux d’avril-mai 2009, mais sans Gourcuff.

L’équipe de France de rugby qui n’a fait aimé le rugby à personne. Ils auraient gagné c’était pareil.

Le Real Madrid qui a aligné Adebayor et Higuain en demi-finale de ligue des champions.

Le Vestiaire qui a réussi à faire sa meilleure saison au niveau du style et du contenu, grâce au Tour de France, à Gourcuff, au Real Madrid, aux Mondiaux de judo, d’Athlé et de Rugby et à quelques Bruits de Vestiaire et ITW presque imaginaires et qui pourtant n’a jamais déclenché aussi peu de polémiques et de ferveur malgré un nombre de visites toujours constant. En même temps ses journalistes écrivent surtout pour eux-mêmes, sans doute pour les journalistes de la presse sportive qui s’inspirent voire nous plagient à l’envi, pas suffisamment sans doute, un peu pour Hulkmusclor aussi, mais pas assez pour ses 48 fans Facebook et le reste des internautes qui ne comprennent pas la référence à la femme de Fred utilisée une seule fois cette année, le 24 décembre.

L’Edito : Le Parc des princesses

C’était week-end spécial Coupe d’Europe de rugby.

Qui aurait osé consacrer sa soirée au Rocky Horror Picture Show et son humour sodomite quand Stéphane Guillon était coup sur coup l’invité vedette d’Ardisson et Ruquier. Comment ne pas rester scotché devant son imitation presque complètement ratée de Montebourg, son air autosatisfait, sa suffisance de comique à succès le plus bien-pensant du monde ? Mais le compte facebook de Patrick Montel a brisé cette spirale vertueuse avec un énigmatique « dérapage de Teddy à Boulouris« . Riner n’était donc pas ce garçon simple et talentueux que l’on croyait, mais bel et bien une petit frappe immature, agressive et prétentieuse. Comment continuer à croire dans la jeunesse et l’avenir ? A moins que ça soit un autre Teddy que l’on devinait déjà tout naze.

Krumbholz a varié

L’avenir, c’était un autre statut de Montel « Claret et Théaux 1 et 2, puis descente annulée. » Et encore il n’a même pas précisé que Grange avait fini derrière Pinturault, car la course avait lieu lundi. Enfin Patrick toujours aussi intéressant s’est fendu d’un « Vont-elles le faire ? » Il faudra de longues années avant de mesurer la place occupée par la pensée de l’homme qui tirait les larmes avec un seul organe mais seulement l’été. Le même organe permet à l’autre grand journaliste de ce siècle, Didier Roustan, de plaider la cause de Pastore. Vous savez la star du PSG qui mouille son maillot de Palerme avant de dormir car il n’est pas assez choyé. Ca doit être ça être un grand joueur : ouvrir sa gueule pour se plaindre. S’il avait su, Benzema aurait chialé au lieu de continuer de répéter qu’il était le meilleur même quand personne ne lui parlait, qu’il n’en plantait pas une et que son entraîneur et la presse se foutaient de sa gueule. Ca lui aurait évité de devenir le meilleur joueur du monde. Vas-y Pastore c’est toi le plus grand.

Pendant ce temps-là CR a marqué 3 buts. Barcelone ne peut pas être à Madrid chaque week-end.

L’Edito : Gdansk avec les loups

Roberto Mancini est un si grand manager qu’il va se consacrer entièrement à la Premier league. En 1991, il était un si grand attaquant qu’il avait laissé Squillaci se consacrer totalement à la Coupe du monde. En 1992, il avait aussi perdu contre Barcelone en finale de C1. Ca ne mériterait pas une légende tout ça ?

Il fallait être au moins en Pologne, à regarder d’anciens communistes prier en mangeant des jarrets de porc à 1h du matin sur le marché de Noël de Cracovie pour ignorer que ce week-end se déroulait le match le plus important de l’année. En 1989, il l’aurait été. Lech Walesa fourbissait ses dernières moustaches de libérateur pendant que Claude Bez se proposait d’accompagner les siennes en prison. Tapie n’en avait pas mais il avait Huard, Thys, Papin et Allofs. En face Ferreri se voyait encore comme un joueur d’avenir, Lizarazu était déjà titulaire. Comme d’habitude ils avaient fait nul et chacun était rentré gentiment chez soi en attendant que Ben Mabrouk rejoigne Lescure l’année d’après. C’était à une époque où il n’était pas encore le meilleur passeur du championnat.

La boule à Deylaud

Comme d’habitude Cristiano Ronaldo a été à chier dans un grand jour et enfin Higuain n’a pas eu l’honneur de marquer un but de raccroc au bout de 20 secondes. Benzema aura-t-il le temps de rencontrer une équipe qui le mérite ? Comme d’habitude on n’évoquera qu’à demi-mots le parcours d’un SUA qui semble plutôt bien supporter le départ du vieux et du gros. Dommage qu’on ne connaisse plus personne là-bas, ni Frédéric Cormary, ni Fabrice Lhoumeau, ni Christophe Deylaud à moins que ça soit le Deylaud d’Auckland quand on pensait qu’on prendrait toujours du plaisir à suivre 80 minutes de rugby. Et comme on vous avait promis du ski, on peut évoquer avec vous Sébastien Foucras le cofondateur des Etoiles du sport. Si vous jouez au jeu du mort/pas mort, avec Foucras on gagne à tous les coups. Palmarès ou pas palmarès ?

Pendant ce temps-là, Leveaux était aussi en Pologne, Greg Gaulthier pourrait tirer sa révérence et Péchalat vit toujours avec Bourzat. Professionnellement en tout cas même s’ils partagent les patins.

L’Edito : Un Raï, deux cokes, un café

Socrates est mort, Gourcuff peut-être, Delarue pas encore. Et Mouss Diouf ?


C’est un week-end qui aurait pu ressembler aux précédents. Quelques heures sous la couette pour dormir ou s’agiter avec mouchoirs, partenaire ou les deux, quelques minutes à contempler les gogols de Diane Arbus pour un prix défiant toute concurrence puisque vous êtes journaliste, et pour finir le jackpot à l’issue de la journée de ligue 1 et d’Un ticket pour l’espace, le chef d’oeuvre des nouveaux Monthy Pythons. Mais on ne le sait que trop, le diable est parfois dans les détails. Deux petits détails qui rappellent que Rennes n’est pas Montpellier, quatre qui indiquent que Montpellier ne joue plus avec Valderrama. So Foot parlerait aussi de Barrabé. On pourrait ne retenir que ça pour éviter de dire que le spécialiste foot du Vestiaire est le seul à avoir presque oser sous-entendre il y a plusieurs mois que 40 millions ça faisait cher le tocard, 25 aussi d’ailleurs. Mais soyons juste, pour l’un ça ne fait qu’1 mois et demi, pour l’autre 1 an et demi et puis, ils n’ont jamais prétendu être les meilleurs contrairement à Benzema ou Ibra. Devinez quoi, il y en a un des deux qui est une grosse tanche et cette fois il ne s’appelle pas Ronaldinho, Neymar, Benzema ou Messi. Pour Messi c’est normal, en attendant que Benzema finisse ses dents il continuera de collectionner les grosses boules en métal précieux et pour une fois qu’il le mérite, ce serait con de le filer aux autres. Si vous avez l’impression qu’on a parlé que de foot, c’est parce qu’on se fout un peu que Patrick Montel poursuive ses indigents statuts sur Mormeck que Vincent Coueffe se demande si c’est pas un peu le bordel au PSG ou si Pierre Menes a toujours rêvé être l’invité d’honneur de la Conférence Berryer. Promis, la prochaine fois on vous fera aimer le ski.

Pendant ce temps-là, la France est tombée sur un groupe facile ou difficile à l’Euro. Pourquoi on ne débattrait pas déjà des 3 prochaines Coupes du monde ?

L’Edito : L’institut Pastore

Alors que TF1 veut se débarrasser de ses deux dernières lettres, Bourdais a trouvé un successeur dans les paddocks. Pour un petit jeune des années 90, c’est toujours mieux que les shadoks, même si papi s’évertuait à vous convaincre du contraire devant le sapin. Papi c’est Guy Ligier ? On parie que la vanne fera plaisir à Gégé l’un de nos 11 lecteurs, Hulkmusclor en vaut bien 2.

Il y a quelques semaines Jo se voyait déjà en haut de l’affiche. L’affiche il se l’est tapée 3 fois en prenant une branlée contre le numéro 4 mondial dont la dernière avec Pirès dans les tribunes. Il y avait aussi Castaignède, ça sent la fin de saison. En même temps, Tsonga  ne vise que la cinquième place, celle de Ferrer, il devrait y arriver ça fait quand même Delaître de différence. C’est un peu comme De Verdière aux commentaires : il y a encore beaucoup de conneries, on est certain qu’il soit pas au niveau mais il a droit d’évoluer en finale des Masters.  A croire que Coueffe s’y connait encore moins en tennis qu’en foot.  Les dirigeants du PSG ont un peu le même problème mais le ballon d’or de Pastore devrait finir de convaincre Ancelotti.

Mourad bouge de là

C’est comme si le clip de Marc Anthony était une merde, on sait que c’est que c’est pourri mais on reste jusqu’au bout. Au moins une que Guetta aura pas même si Pitbull éructe plutôt bien pour un chien. En voyant deux connards bien sapés dans le désert, Leonardo a bien compris qu’il ne lui manquait que le costard pour plaire aux Qatari. Barcelone devrait bientôt faire appel à lui. A Leo ou à Pitbull  ? Impossible, il chante déjà le Pilou pilou. Un mot pour finir du Top 14, mais qui peut le croire.

Pendant ce temps-là la NBA a trouvé un peu d’argent pour coiffer Noah au poteau. C’est toujours ça que la Pro A n’aura pas. Le Vestiaire a même retrouvé des commentaires pour lui demander les coordonnées de Brigitte Lahaie. La preuve dans la rubrique commentaires.

L’Edito : Le casque dort

Bonne nouvelle, L’Equipe pourra titrer toute la semaine sur la crise au PSG, comme les trois derniers mois.


Il y a quelques semaines nous vous parlions de ces millions de Français qui s’étaient enrichis sur le dos d’un championnat de France de Ligue 1 devenu trop prévisible et on ne parle pas que de Bazdarevic. Et puis ce week-end tout s’est écroulé, la crise les a rattrapé et, comme toujours à ce jeu, ceux qui ont l’habitude d’être dans la merde se débrouillent le mieux. Dijon, Nancy, Evian, Valenciennes, Brest. Il y a 3 jours on ne savait pas les situer dans le jeu des villes sur Facebook désormais ils ont même gagné un match. Dans le même temps Rennes et Montpellier montraient qu’ils avaient passé l’éponge sur les années ZioberBaltazar, on ne sait plus lequel a joué où, mais on sait qu’on n’aimait pas ça. On n’aimait pas non plus voir Pascal Légitimus sur scène faire un sketch sur les Antillais, mais apparemment il ne sait faire que ça. C’est comme quand Federer affronte Tsonga, il ne sait faire que gagner.

Antoine adulé rit

Alors le seul coin de ciel bleu dans ce week-end grisâtre ne pouvait se trouver qu’en Espagne sur la Costa machin. Entre une paella et 2 copines bon marchés, ou tout ensemble, Benzema s’est encore amusé à être le meilleur joueur du monde, quand le co-titulaire du poste Ronaldo lui a à peine fait sentir qu’il ne pourrait pas le blairer avant un petit moment : « C’est donc vraiment un bon joueur, très talentueux. C’est mon amiOn a une très très bonne connexion. » On dirait du Benzema quand il parle de Ronaldo. C’est sincère comme un compliment à François Cluzet sur son jeu d’acteur. C’est vrai que pour Intouchables, il ne pouvait pas être mauvais, son rôle consistait à être paralysé, sa mâchoire coincée n’était donc plus un handicap. Par contre, Lagisquet pourrait en être un pour Saint-André, même si on aimait bien les voir marquer des essais à l’époque où la Coupe d’Europe n’existait pas mais que le rugby n’était pas encore réservé à ceux qui ont juste le temps de se soigner ou de le regarder à la télé une fois tous les quatre ans. Intouchables ?

Pendant ce temps-là Contador va tenter de remporter le Tour de France 2010.

L’Edito: La double Penev

Quand on a passé son week-end à l’étranger et qu’on découvre un article tennis en première page, on se dit vraiment que les Closefield de Fer et les Brahim d’or approchent à grands pas. On se dit aussi que le Top 14 et la F1 les gens s’en branlent. Et les championnats de France de Judo ?


David Ginola est-il un con, un salaud ou un criminel ? Difficile à dire même 18 ans après.  Pourtant Gerard Houiller n’en dort toujours pas, l’année prochaine peut-être découvrira-t-il une qualité de pédophile à son meilleur ennemi. En tout cas, à  cause de l’ancien playboy de Tottenham, Liverpool n’a gagné qu’une Coupe de l’UEFA entre 98 et 2004, Lyon a connu sa première demi-finale de C1 avec Claude Puel et Aston Villa a perdu son manager au bout de 9 mois. Ca fait beaucoup pour un seul homme. Si ça se trouve si Gerard Houiller est un escroc, un entraineur pourri, un dirigeant incompétent et un consultant de merde c’est à cause de David Ginola.

Les débats de Gérard

Tsonga a moins d’états d’âme. Il ne sera jamais au niveau des grands et L’Equipe lui fait faire des gestes obscènes à sa Une mais c’est pas grave, Denisot continue de lui faire croire qu’il sait lire et c’est bien l’essentiel. Savoir lire quand on est sélectionneur des bleus, c’est essentiel, Gasset ne peut pas tout faire non plus. Il vient de qualifier l’équipe de France pour l’Euro, il est invaincu depuis une quinzaine de matchs et tout ça avec parfois Evra et souvent Malouda. Et comme Ancelotti n’a toujours pas signé, la presse est bien obligée de faire son travail: dire des conneries sur cette décevante équipe. Quand elle sera championne d’Europe il faudra penser à harponner le Grand Requin Blanc pour le fusiller.

Pendant ce temps-là Teddy Riner est champion de France.

L’Edito : Jo poker

Même Patrick Montel demandait ce week-end à ses amis web-sociaux sur quoi devait porter la question de sa passionnante prolongation. Proposition:  à quoi sert la prolongation quand Mathieu Lartot ne vient pas flinguer le public de ses prétentieux sourcils ?


C’est un peu comme un numéro du Grand journal présenté par Ali Badou. Le costume de Denisot trop grand de 3 tailles, il ne devient qu’un élément de décor sur un plan serré, un néon cassé sur le large. On peut le faire aussi avec Laurent Bazin à la place de Calvi. Du second choix. Nous avons donc droit cette semaine à un clash entre Duga et Triaud dont tout le monde se branle car Bordeaux n’a jamais eu besoin de management, ni de cellule de recrutement depuis la prise accidentelle de Zidane pour suppléer Patrice Marquet. En 1999, Saveljic, Benarbia et Alicarte offrent le titre à Wiltord. En 2009 c’est pire, ils ont Gourcuff.

PSG Eindhoven

Sinon il y a aussi cette tentative de crise proposée par L’Equipe au PSG à qui on peut effectivement reprocher ne pas être encore mathématiquement assuré du titre. Sans doute un coup de Denisot le dernier à avoir eu en main une équipe aussi peu dégueulasse. Et puis Marseille a gagné ce week-end, donc à part Dusautoir et une interview croisée et indigente de Monfils-Tsonga, à l’occasion du tournoi dont tout le monde se fout, on n’a plus rien en stock.
Le chargé d’Edito du Vestiaire les remercie quand même, sinon il aurait dû faire semblant d’écrire comme tout le monde de jolies phrases bien senties à l’instar de « RIP Smokin’ Joe » pour parler des mains gantées d’un type assez jeune pour que seul Jean-Claude Bouttier en ait entendu parler, juste avant d’aller se faire casser la gueule par Carlos Monzon. Pendant et après aussi. Sinon, il reste l’hommage hebdomadaire à Benzema, et le rappel des statistiques de Higuain dans les grands matchs.

Pendant ce temps-là Lille a tenu Evian en echec.

L’Edito : Hari un ami vous veut du bien

Le rugby est-il vraiment moins populaire que le football ? Brian Joubert est-il vraiment moins populaire que Craig Joubert ? Qui se souvient d’Andre Joubert ? Et de Mademoiselle Joubert ?

Comme tous les 4 ans, le rugby a pris sa pause médiatique. Heureusement Anoeta conserve son taux de remplissage, ce n’est donc pas un sport sans intérêt le reste du temps. Dont acte. Mais le sport de prédilection des abonnés de Canal qui ne payent pas 30 euros seulement pour voir vérifier si Ianetta est vraiment infidèle ou si Laurent Weil lèchera d’abord les couilles ou le prépuce de Jean Dujardin supplantera-t-il un jour l’une des sources de revenus mineures de la mafia corse. La réponse est évidente, Max est le speaker du stade de France, l’équipe du Vestiaire paye ses pigistes grâce à Bwin et dans droits télé, il y a encore télé même si le seul truc pertinent diffusé sur CFoot est le documentaire sur France-Bulgarie. Et oui quelle surprise David Astorga présente une émission de merde mais pas davantage que tous ses collègues.  Et pourtant, la ligue 1 marque à nouveau des buts. Et pour une fois  ce n’est pas seulement à cause du départ de Rami,  car désormais l’écart se creuse réellement entre le haut et le bas. Ainsi,  le PSG, Lyon, Montpellier et Rennes jusqu’à Noel resteront intouchables, Toulouse fera peur et Bordeaux inversera sa spirale pendant que Marseille continuera à jouer avec des armes de guerre aussi grosses que Gignac est nul. La vanne aussi grosse que Gignac marchait aussi mais on la laisse à Sofoot.

La fosse à Turin

Le fameux nivellement par le bas s’est donc arrêté cette année, pour un peu Lille aurait même pu en profiter pour devenir un grand club. Mais étrangement Hazard croit que dans un grand club les contrats ne sont pas rédigés dans la langue de Joey Starr.  Il se trompe. Car  désormais la ligue 1 rivalise avec les championnats étrangers sauf  l’Italie qui après quelques années de purge auprès du séduisant Jean-Claude Blanc dominera bientôt à nouveau le continent qui a vu naître Higuain. Car  l’Angleterre a conservé Wenger 8 ou 9 ans de trop. La Premier league est même devenu ce qui se fait de pire. L’année dernière avait livré de gros indices en incorporant Houiller, cette année  les statistiques sont venues le confirmer.  Les  attaquants de Manchester City ont un ratio quasi identique à celui d’Higuain en Espagne. Marquer toutes les 50 minutes n’est donc pas forcément un gage de qualité. Le football mondial se résume donc à un championnat en Italie,  une équipe en Angleterre, deux joueurs en Espagne, l’un joue un match sur deux et n’a toujours pas gagné le ballon d’or, l’autre est le meilleur mais n’a toujours pas gagné la Coupe du monde. Et à la ligue 1 qui fait rêver avec Gourcuff.  On a vraiment changé d’époque. Bientôt on attendra fébrilement les soirées ligue des champions comme sous Roger Zabel.

L’Edito : Dégorger le poireau

Vive le fleuret !


Patrick Montel est formel, entre deux attaques consensuelles contre la violence et l’argent, il trouve toujours le temps d’enfoncer quelques portes ouvertes avec plus ou moins de talent surtout moins. On l’aime quand il nous dit que Burrell va gagner mais que finalement « c’est Lewis, c’est Lewis! » on l’aime moins quand il redevient journaliste car il ressemble à la majorité de ses confrères. Après la resucée de France-Bulgarie la semaine dernière, cette fois c’est la nouvelle affaire Dreyfus :  Marc Lièvremont est en passe de se Jacquetiser. N’entendez pas par là qu’il va épouser Benazzi. Mais plutôt que quand il y a un point commun et 1000 différences entre deux situations, la presse est inspirée. Les parcours sont en effet étrangement similaires, la France a pris deux buts, pour 15 inscrits en 98, cette fois elle en a même marqué plus de 100 : 152. Soit près de 25 points par match, plus que Dan Carter. En défense, là encore moins de 200 points encaissés en 6 matchs. 116 pour être précis à peine 19 points dans la gueule toutes les 80 minutes. Ne cherchez plus, le ratio est positif. Même si en face la seule véritable équipe jouait encore à moitié à poil il y a cent ans.

En Murray vivant

Soyons juste, les Anglais ne nous avaient jamais réussi en Coupe du monde. Sauf en 1995 et sauf en 2011 donc. Pour trois éliminations quand même. Effectivement la démonstration est probante. La demi fut presque une formalité. S’il gagne il sera Aimé et surtout détesté, s’il perd il sera Domenech, celui de 2006 ou de 2010 ? Etrange impression de se dire que quoiqu’il arrive, le rugby professionnel restera un sport de merde, et la Coupe du monde une escroquerie. Le terme va si bien à la carrière d’Higuain si brillant dans le championnat le plus faible du monde ou contre la Corée, le Chili,  Zurich voire l’Ajax, à peine moins dans la totalité des grands matchs. Il faut toujours avoir un grand buteur pour ne rien gagner. Ne rien gagner comme un vieux tennisman milliardaire annoncé fini par notre spécialiste depuis deux ans, qui ne serait plus un top 3. Ce n’est qu’un court passage à vide. Mais surtout un long passage à vide sur le court. Rien ne sert de mourir, il faut partir à temps.

Pendant ce temps-là, on va devoir rappeler notre pigiste basket même s’il est pas bon. Pas encore de chroniqueur fleuret par contre.

L’Edito : Essuyer la Vettel

C’était un dimanche après-midi d’automne enfin devenu pluvieux.

Notre chargé d’Edito était à la recherche d’un sujet sur lequel tisser la chronique préférée de ceux qui ne lisent pas nos bruits de vestiaire d’il y a deux ans, les mains parfois humides après 2 minutes de bonheur solitaire. A moitié endormi sur son canapé noir imitation cuir, il zappait et zappait encore. Même ESPN classic ne proposait que du rugby comme d’habitude et Jean-Patrick Lescaboura ne le faisait décidement plus rêver. Le sport dominical vivait-il ses dernières heures ? Et soudain, une voix familière lui rappela les douces chaleurs de l’été, un menton de 3 ou 4 m et une grosse tête d’oiseau ahuri bâchée toutes les 8 secondes, soit une connerie sur deux.

Et oui, il y avait du vélo à la télé et ce n’était même pas sur Eurosport. Rapidement notre héros comprit à quelle course il avait affaire car il avait étudié à Tours et que les routes lui semblaient familières. En revanche, il ne comprenait pas pourquoi notre bisounours s’adressait sans cesse à Gérard. C’est en voyant le palmarès qu’il comprit : Van Avermaet avait devancé Marcato, Arnaud Gérard n’était pas loin. Soit 3 coureurs dont le nom est aussi connu que celui d’Edouard Bergeon, ancien champion local reconverti dans le reportage. Le sport dominical n’est pas mort mais les audiences de France 3 ne sont pas remontées sur ce coup-là. Heureusement quelques heures plus tard nous évitions Stade 2 pour consacrer quelques instants à Pierre Ménès et ses sorties savoureuses sur Malouda. C’était bien une émission de télévision puisque le public riait, de même que ses collègues un brin gêné par la nullité de ses vannes. Il a aussi dit que Benzema devrait se méfier d’Higuain qui vient d’enchaîner 6 buts. Belle prise de risque, puisque cela revient à considérer que Gonzalo pourrait reprendre la place de Karim sur le banc. Mais où irait Benzema ?

Pendant ce temps-là, Dugarry a usé de diplomatie pour faire comprendre qu’une arrivée de Beckham n’aurait aucun sens sportif. Mais Elie Baup n’était pas d’accord.

L’Edito : Estebanez, Tao, les cités d’or

Les mondiaux de vélo ont eu lieu il y a quelques jours. On avait complétement oublié de vous en parler.

Depuis ce week-end, la France d’en bas roule toujours en super 5, mais cette fois les jantes sont chromées. Et oui, la journée de ligue 1 était sans aucun doute, ayons le sens de la mesure pour une fois, la plus facile de l’histoire des paris sportifs. Sous le parrainage de Bordeaux, bien-sûr, qui s’est évidemment fait reprendre deux buts en 3 minutes, les 3 dernières. Modeste était rentré à la 83ème. Désormais, si les neutrinos peuvent aller plus vite que la lumière, les girondins font eux aussi mentir les lois de la physique. Un jour ils mèneront certainement 3-0 à la 90ème et perdront 4-3. Puis ils seront enfin capables d’en prendre 5 en une minute. Alors s’offrira à eux la plénitude de la ligue 2, du National et pourquoi pas du CFA. Le centre de formation des apprentis. Laurent Blanc n’a pas fini de faire des miracles.

Jallet le fer

Tout cela a logiquement éclipsé le jeu défensif de Cissokho qui avait de toute façon déjà été excusé par un mec qui coûtait 40 millions et qui à force d’être décisif 3 matchs sur 4 en vaut déjà le double. Lloris est peu plus cher, c’est donc quelqu’un d’autre. On parle bien-sûr d’Higuain dont le ratio frôle le but par quart d’heure. En liga et contre la Corée uniquement, mais quoiqu’il en soit le Real est rassuré, il pourra se passer de Benzema et de ses 20 buts en 33 matchs de ligue des champions jusqu’à la fin de la saison. Ce coup-là était sans doute moins facile à deviner puisqu’on vous en a parlé la semaine dernière : tout a changé à Madrid. Même Zidane qui à quelques jours du France-Bulgarie du pauvre fait une belle déclaration d’amitié à son pote le grand requin Blanc.

Pendant ce temps-là, les parieurs du samedi avaient aussi joué  in extremis la victoire du Tonga. Pourtant la cote de la France était tentante mais il faut parfois savoir être raisonnable.

L’Edito: Un fauteuil si Douillet

« Si la logique est respectée » les bleus retrouveront les blacks. Il n’y a plus de petites équipes. Vive le rugby mondialisé.


Le débat fait rage depuis près d’une semaine au sein de la rédaction rugby du Vestiaire. La prestation du week-end n’a pas aidé à l’adoucir. Le quinze de France peut-il ne pas être champion du monde dans un 1 mois ? Au bout de 40 minutes samedi on pensait avoir la réponse, les espoirs éveillés en nous depuis 4 ans par Marc Lièvremont avaient été réduits à néant par une bande de mangeurs de kiwis. Heureusement, et tout le si compétent système médiatique l’a souligné, il y eut cette excellente deuxième mi-temps couronnée par deux magnifiques essais pour échouer à 20 points à peine, de champions du monde 87 à la rue. Il ne reste désormais plus qu’une mi-temps à gagner: la troisième. Celle qui suivra les 50 points encaissés face à la plus mauvaise Angleterre de l’histoire. Avec un tout petit peu de chance, on en aura planté 70 et cette fois pas en 20 matchs.

Karim story

L’autre débat du moment concerne le niveau de Karim Benzema ou plutot celui de la presse espagnole. Avant, il était gros, surdoué et détesté par ses coéquipiers. Du coup il avait du mal à s’intégrer. 2 ans et une cinquantaine de buts plus tard Marca, repris par ce rigoureux quotidien français L’Equipe a convenu qu’il était maigre, surdoué et adoré de ses coéquipiers. Agréablement surpris, nous avons donc enfin cédé à la tentation de visionner deux matchs du Real. Le premier était mercredi face à Levante. Madrid a été nul à chier, et Benzema le bien-aimé n’a touché aucun ballon. Sans doute, la nouvelle passion de ses coequipiers à son égard. Nous étions mauvaise langue, car samedi, le Real s’est remis à marquer grâce son avant-centre chéri. Curieusement il s’était laissé poussé les cheveux et avait pris un air bête de la Pampa pour l’occasion. A moins que ça soit l’autre, celui qui en a mis 3, comme le faisait Cristiano l’année dernière. Le nouveau Karim est arrivé. Effectivement, tout a changé à Madrid, on a bien fait de lire Marca.

Pendant ce temps-là : « Je ne suis pas entré en politique pour être ministre des Sports ». Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis en deux mois.